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Tunisie – Priorités budgétaires 2025 : le calendrier décisif de l’ARP

Les rapports des Commissions des Finances et du Budget de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ont été publiés marquant une étape clé dans le processus législatif de la Loi de Finances 2025.

La version amendée du projet, qui intègre plusieurs ajustements importants, sera au cœur des discussions parlementaires prévues pour les 24 et 25 Novembre 2024.

Au cours de ces séances, les membres des commissions présenteront en détail les différents aspects du projet de loi, permettant aux députés de débattre des mesures proposées.

La ministre des Finances sera également présente pour répondre aux questions des parlementaires, clarifiant les choix budgétaires et les priorités du gouvernement pour l’année à venir.

L’agenda des débats continue avec des séances programmées pour les 25, 26 et 27 Novembre, durant lesquelles les députés examineront et voteront sur les budgets alloués aux différentes missions ainsi que sur les mesures spécifiques inscrites dans le projet de la Loi de Finances 2025.

Le vote final sur le texte dans sa globalité est prévu pour les 2, 3 et 4 Décembre 2024. Ces dates seront cruciales pour déterminer les priorités économiques du pays pour l’année 2025, un exercice législatif clé dans un contexte économique complexe. Les ajustements apportés à ce projet de loi seront surveillés de près, car ils détermineront en grande partie la direction des politiques fiscales et économiques de la Tunisie pour l’année à venir.

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Cour des comptes : Fadhila Gargouri évoque les mécanismes de contrôle et les défis à venir

Selon la vice-présidente de la Cour des comptes, Fadhila Gargouri, la juridiction est soumise à plusieurs types de contrôle. Elle s’emploie à ce titre à se conformer de sa propre initiative à la réglementation en vigueur.

Intervenant vendredi lors de la plénière commune, dédiée à l’examen de la mission de la Cour des comptes pour 2025, la vice-présidente a affirmé que la juridiction obéit elle aussi à une série de mécanismes de contrôle.

L’équipe formée par le Conseil provisoire de la justice financière est habilitée à contrôler les activités de la Cour, comme c’était le cas au cours de la période 2017/2020.

Gargouri a cité le mécanisme du « contrôle préalable » des dépenses de la Cour dans sa version avancée et celui de l’audit interne.

La vice-présidente a en outre rappelé que la loi organique sur la Cour des Comptes est venue conforter ses fonctions juridictionnelles telles que prévues dans les constitutions antérieures dont la constitution de 1959.

Gargouri a en outre passé en revue les nouvelles fonctions assignées à la Cour en vertu de la loi électorale et du code des collectivités locales.

Il s’agit, a-t-elle expliqué, de vérifier les comptes des comptables publics et de réprimer les fautes professionnelles.

Elle a, par ailleurs, évoqué la nouvelle mission dévolue à la Cour à savoir l’élaboration et l’exécution du budget au niveau local et l’évaluation des politiques publiques.

Cour des comptes : Défis de contrôle, digitalisation et budget limité débattus au Parlement

Les moyens de renforcer le contrôle exercé par la Cour des comptes, la célérité dans le traitement des dossiers et la digitalisation sont autant de questions débattues par les députés lors de l’examen de la mission spéciale de la cour des comptes pour 2025.

Ils ont également discuté des relations de la cour avec le Législatif et l’Exécutif.

Prenant la parole, le député Ahmed Bennour a exhorté le chef de l’Etat et l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à donner leur aval à la cour pour qu’elle effectue des missions de contrôle à leur demande.

Dans ce contexte, il a appelé le président de la République à autoriser une mission de contrôle urgente visant à couvrir l’action de la cour durant la période allant de 2011 jusqu’au aujourd’hui.

Il a critiqué à ce propos le rôle du Parlement en la matière qui, a-t-il dit, exerce un contrôle « fictif » sur le travail de la Cour.

D’autres députés ont plaidé en faveur de la « publication régulière » des rapports d’audit émis par la Cour des comptes de manière à ce qu’ils soient accessibles au large public.

La question de la digitalisation des méthodes de travail de la Cour a été soulevée lors de cette plénière.

Ils ont à ce titre souligné que la digitalisation et la modernisation des méthodes de travail de la Cour n’est plus une « option » et qu’il s’agit plutôt d’une « nécessité », appelant à renforcer ses moyens humains et financiers.

Selon la 1e présidente adjointe de la Cour des comptes, Fadhila Gargouri, le budget de la Cour pour 2025 s’élève à 34 MD, soit une hausse de 3 %.

Un budget qui ne permettra pas à la Cour d’effectuer des recrutements pour la période à venir, a-t-elle regretté

Marokko – Teilnehmer an Fußball-Afrikameisterschaft CAF 2025 stehen fest.

afrikanischer Fußball24 Nationen werden bei der Fußball-Afrikameisterschaft der Herrn CAF 2025 in Marokko antreten. Kairo – Rund ein Jahr vor Tournierbeginn stehen die Teilnehmer der Fußball-Afrikameisterschaft der Herrn, die CAF 2025, nun fest. Vom 21. Dezember 2025 bis zum 18. Januar 2026 werden 24 afrikanische Fußballnationalmannschaften um den kontinentalen Titel spielen. Gastgeber wird das nordafrikanische Königreich […]

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Libéralisation des comptes en devises en Tunisie ?

Au cours des discussions de la loi de finances pour la gestion 2025, les députés ont examiné une proposition visant à faciliter l’ouverture de comptes en devises pour les citoyens résidant en Tunisie. 

Concrètement, les Tunisiens auraient désormais la possibilité d’ouvrir des comptes en devises auprès d’établissements bancaires agréés, sans avoir à solliciter une autorisation préalable de la Banque Centrale de Tunisie. Ces comptes pourraient être alimentés par des virements en provenance de l’étranger ou par l’allocation touristique annuelle.

Les députés estiment que cette réforme aurait un double avantage : elle simplifierait les transactions internationales pour les Tunisiens et générerait de nouvelles recettes pour l’État grâce à une taxe de 0,1% appliquée sur ces comptes.

Il est important de noter que cette mesure s’inscrit dans un contexte plus large de réformes économiques visant à renforcer la régulation des flux financiers.

Budget de l’Etat 2025 : les réponses de Sadok Mourali aux députés

Sadok Mourali, le ministre de la Jeunesse et des Sports, a affirmé, vendredi 22 novembre 2024, que son département a contribué, au cours de l’année 2024, à la diffusion de la « culture de l’initiative » à travers l’organisation du « Programme national sur l’initiative et la création de projets » en faveur de 600 jeunes, ainsi que la formation de 1 200 jeunes dans des spécialités correspondant aux besoins du marché du travail et la création de 120 projets de développement pour les jeunes des zones intérieures et frontalières.

Dans sa réponse aux interventions des députés, lors de la séance plénière conjointe (ARP et CNRD) consacrée à l’examen de la mission de la Jeunesse et des Sports du projet du budget de l’Etat pour l’année 2025, Mourali a souligné que l’année prochaine, 100 clubs d’initiative et de création de projets seront créés dans les institutions de jeunesse, en plus du renforcement des services de soutien destinés aux jeunes.

Le ministère travaille sur la mise en place de mécanismes participatifs entre les différents ministères pour améliorer ces services, en particulier avec la création d’une application électronique pour les jeunes âgés de 15 à 35 ans et la mise en place d’une plateforme nationale pour les services dédiés aux jeunes, qui sera prête au cours du premier trimestre 2025, a-t-il ajouté.

Activités préventives contre les comportements à risque

Concernant les interrogations des députés à propos du rôle de son département dans la protection des jeunes contre les comportements à risques, le ministre a précisé que des activités préventives sont intensifiées à travers l’ouverture d’espaces de dialogue et de sensibilisation dans les institutions de jeunesse, en partenariat avec divers acteurs dans les domaines de la prévention et du traitement. Des interventions, a-t-il ajouté, sont organisées pour encadrer les catégories les plus vulnérables aux phénomènes à risques, notamment la dépendance, la migration irrégulière et toutes les formes de violence.

Rénovation de 55 établissements de jeunesse

Quant à la réhabilitation des institutions de la jeunesse, il a expliqué que 55 établissements de jeunesse ont été rénovés dans le cadre du programme de réhabilitation des maisons de jeunes de deuxième génération. Des espaces et clubs dans ces institutions ont été réaménagés et équipés pour un montant de 3,8 millions de dinars, et 100 cadres jeunesse ont été recrutés dans les régions selon les priorités et les besoins des institutions.

Le programme du ministère pour 2025, a-t-il précisé, inclut la conversion de 30 clubs de jeunes en maisons de jeunes permanentes dans les zones rurales et frontalières, avec un budget global de 19,4 millions de dinars pour la réhabilitation et la création de différentes institutions de jeunesse (maisons de jeunes, centres de campement, et complexes de jeunesse). De plus, un montant de 5 millions de dinars sera alloué pour équiper ces institutions tout en poursuivant la mise en œuvre du plan national de création des institutions de deuxième génération.

Révision du cadre législatif et juridique…

Quant à la révision du cadre législatif et juridique, le ministre a indiqué que des mesures sont en cours pour réviser les horaires de travail dans les institutions de jeunesse et rationaliser l’exploitation des espaces dans ces institutions.

Création d’une commission conjointe pour lutter contre la violence dans les stades

S’agissant du secteur sportif qui a fait l’objet de nombreuses interventions des députés, Mourali a souligné que la saison sportive 2023-2024 a vu l’organisation de 22 049 événements de sports collectifs, y compris des matchs, et 1 326 événements de sports individuels.

Pour lutter contre la violence dans les stades, une commission conjointe entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et le ministère de l’Intérieur a été créée pour limiter la violence et le chauvinisme sportif, promouvoir la culture du comportement civilisé et de l’esprit sportif, et éviter tout ce qui pourrait perturber le déroulement des compétitions et événements sportifs.

Le ministre a insisté sur la nécessité de renforcer la législation en matière de lutte contre la violence, l’intolérance et la fraude dans le sport, et de créer un service de stadiers pour encadrer les supporters et adopter un système de billetterie électronique. Il a mentionné, à ce propos, le lancement des procédures de la mise en place d’un système de billetterie électronique afin de mieux organiser l’accès aux matchs et manifestations sportifs.

Financement public des structures sportives

Pour ce qui est du financement public des structures sportives, il a précisé que le budget des interventions pour les fédérations et les associations sportives a atteint 69,77 millions de dinars en 2024, dont 17,6 millions de dinars sous forme de subventions pour les associations sportives à travers le Fonds national pour la promotion du sport et de la jeunesse. Cependant, ces fonds ne suffisent pas vu l’augmentation des besoins des structures sportives et le nombre croissant d’associations, ce qui nécessite le développement des ressources propres des structures sportives pour garantir leur durabilité, en particulier par une meilleure gouvernance.

Le ministère travaille aussi sur la numérisation et la gouvernance du secteur, avec la mise en place d’un système électronique pour l’échange de données entre le ministère et les fédérations sportives et sur la mise en place de critères bien déterminés pour l’octroi des subventions publiques destinées aux structures sportives, dont en particulier les contrats-objectifs, a souligné le ministre.

Six disciplines handisports et promotion du sport citoyen

Concernant le sport pour handicapés, le ministre a indiqué que son département, en coordination avec les structures sportives concernées, a intégré six disciplines handisports au sein des fédérations sportives pour personnes valides.

Pour le programme de promotion du sport citoyen, Mourali a fait remarquer que le ministère œuvre à la mise en place d’un plan d’action visant à augmenter le nombre de pratiquants de sports et d’activités physiques, en collaboration avec toutes les parties prenantes. Ce programme, élaboré conjointement avec la Fédération tunisienne Sport pour Tous, inclut le recrutement de cadres spécialisés parmi les diplômés du supérieur pour animer les parcours de santé, l’aménagement des parcours ne nécessitant pas de gros investissements, l’achat de matériel et d’équipements sportifs et l’établissement d’une carte des terrains de quartiers, en vue de les réhabiliter et les aménager outre la révision du cadre législatif des maisons de jeunes pour améliorer l’exploitation des leurs espaces sportifs.

Promouvoir davantage le sport d’élite

En ce qui concerne le sport d’élite, le ministre a précisé que le programme du ministère vise à le promouvoir davantage et à préparer les prochaines échéances sportives, notamment les Jeux Olympiques de la jeunesse de 2026 au Sénégal et les Jeux Olympiques et Paralympiques de Los Angeles 2028.

Ce programme prévoit la sélection de jeunes talents dans les différentes disciplines, selon des méthodes scientifiques et techniques, et leur regroupement dans les centres de formation et de préparation des sportifs d’élite qui sont au nombre de 13 et qui peuvent accueillir 554 athlètes.

Afin de créer des conditions optimales pour ces centres, un budget de 9,128 millions de dinars a été alloué pour leur réhabilitation en 2025, tout en portant le nombre des athlètes ciblés à 615. Par ailleurs, une enveloppe de 10 millions de dinars sera consacrée à la construction d’un pôle national moderne destiné à l’hébergement de l’élite dans la Cité Nationale Sportive d’El Menzah.

Quid de la loi sur les structures sportives?

En ce qui concerne le projet de loi sur les structures sportives, le ministre a précisé qu’il a été soumis au Conseil ministériel en octobre dernier, et sera bientôt présenté, après sa finalisation, au Conseil des ministres pour approbation avant d’être soumis à l’Assemblée des Représentants du Peuple.

Il a également annoncé qu’un cadre législatif sera mise en place pour organiser les jeux de hasard et les paris sportifs, tout en mettant l’accent sur les mesures préventives contre les risques liés au blanchiment d’argent.

Avec TAP

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Projet de loi de finances 2025 : Ce qui a changé après les modifications ?

ARPLe nouveau texte du projet de loi de finances 2025 telle que modifiée par les commissions à l’Assemblée Nationale.

Des modifications sur un certain nombre de dispositions, notamment, les tranches d’imposition des impôts sur le revenu, l’introduction de nouvelles dispositions et le rejet d’articles de la première mouture du PLF 2025.

L’ARP prépare la session plénière sur le PLF 2025

Le président du Parlement, Brahim Bouderbala, a dirigé, vendredi 22 novembre 2024, la réunion du bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Lors de cette réunion, Brahim Bouderbala a validé le calendrier de la deuxième partie de la session plénière conjointe de l’ARP et du Conseil national des régions et des districts. Cette session se consacrera à l’examen du projet de Loi de finances 2025 ( PLF 2025 ). Le bureau a également décidé de soumettre le rapport des commissions des finances et du budget à la plénière commune, qui commencera lundi 25 novembre 2024, à 10 heures. Les députés de la plénière discuteront des dispositions du PLF 2025.

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Tunisie : Le projet de loi de finances 2025 en plénière

Le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a décidé, lors d’une réunion tenue vendredi, au Palais du Bardo, en présence du président du parlement, Brahim Bouderbala, de soumettre le rapport de la commission des finances et du budget de l’ARP et de la commission des finances et du budget du Conseil national des régions et des districts (CNRD) concernant les dispositions du projet de loi de finances au titre de 2025 à la séance plénière commune des membres des deux chambres parlementaires, prévue le 25 novembre courant, à 10 heures.

Le bureau de l’ARP a également approuvé le calendrier relatif à la 2e partie de la plénière commune des membres de l’ARP et du CNRD pour l’examen des dispositions du projet de loi de Finances de 2025, indique un communiqué du parlement.

Il s’est, par ailleurs, penché sur la proposition de la loi organique sur la confiscation civile, présentée par un groupe de députés. Il a été décidé de soumettre la proposition à la commission de la législation générale et au Comité d’organisation et de développement de l’administration, de la numérisation, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption pour l’élaboration d’un rapport commun à son sujet.

D’autre part, le bureau du parlement a examiné une demande formulée par le président de la commission de la législation générale et le président de la Commission de la défense, de la sécurité et des forces armées.

Cette demande concerne l’organisation d’une journée d’étude parlementaire sur le projet de décret-loi amendant et complétant le décret-loi n° 2022- 20 du 9 avril 2022, relatif à la Fondation “Fidaa” pour la prévoyance des victimes d’actes de terrorisme parmi les militaires, les agents des forces de sécurité intérieure et des douanes ainsi que les ayants droit des martyrs de la révolution et ses blessés.

Il a été décidé de le soumettre à l’académie parlementaire.

Le bureau a aussi décidé d’organiser une journée d’étude parlementaire sur “l’éthique du travail parlementaire et l’immunité parlementaire”, après l’examen du projet de loi de finances de 2025.

Les questions écrites adressées par les députés aux membres du gouvernement ont également été débattues. Le bureau a d’ailleurs décidé de transmettre 55 questions écrites aux membres du gouvernement concernés.

 

Budget 2025 : Les parlementaires dénoncent la crise des infrastructures sportives en Tunisie

Lors de la plénière conjointe consacrée, ce vendredi, à l’examen du projet de budget du ministère de la jeunesse et du sport au titre de l’année 2025, les membres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du conseil national des régions et des districts ont exprimé leur profonde préoccupation face à la dégradation critique des infrastructures sportives en Tunisie. Le pays ne disposant que d’un seul stade homologué pour accueillir des compétitions continentales, à avoir; le stade Hamadi Agrebi à Radès.

Les parlementaires ont soulevé la question de la défaillance manifeste dans l’entretien et la maintenance des stades et des espaces sportifs à travers les différentes régions. Ils ont également pointé du doigt l’arrêt des travaux sur de nombreux projets jeunesse et sportifs, parmi lesquels figurent le stade olympique d’El Menzah, le stade Boujemaa Kmiti à Béja, ainsi que l’abandon de plusieurs initiatives, notamment la Cité sportive de Sfax.

Les membres de l’ARP ont, par ailleurs, insisté sur la nécessité d’accorder une attention particulière aux préoccupations des jeunes dans toutes les régions de la République. Ils ont recommandé la création d’infrastructures sportives supplémentaires, telles que des salles polyvalentes et des terrains de quartier dans les zones densément peuplées. De telles initiatives viseraient à encourager les jeunes talents, les éloignant des risques de délinquance, de toxicomanie et de comportements dangereux.

Plusieurs interventions ont mis en lumière l’état alarmant des infrastructures sportives et des maisons des jeunes dans la majorité des gouvernorats. À cet égard, les députés ont exhorté les autorités compétentes à intervenir d’urgence pour réhabiliter les stades et les salles sportives qui manquent d’entretien, d’équipements modernes, et souffrent d’un déficit en ressources humaines qualifiées.

Un consensus s’est dégagé sur la nécessité de valoriser les sports individuels, paralympiques et féminins, qui, selon les députés, ont souvent fait rayonner le drapeau national sur les scènes continentales, mondiales et olympiques. Ils ont cité les résultats obtenus lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, ainsi que le parcours inspirant de la joueuse de tennis Ons Jabeur sur la scène internationale. Les parlementaires ont ainsi appelé à un soutien accru à ces disciplines, tout en plaidant pour la démocratisation des sports de haut niveau comme le tennis et la natation, afin qu’ils ne soient pas réservés aux classes sociales aisées.

Les députés ont, également, mis l’accent sur la nécessité de régulariser la situation des contractuels travaillant au sein du ministère de la jeunesse et du sport et de ses institutions affiliées, en conformité avec l’objectif gouvernemental d’éradiquer toutes les formes d’emploi précaire dans la fonction publique.

Ils ont, en outre, insisté pour que les crédits alloués au soutien incluent non seulement les préoccupations des sportifs, mais aussi celles des jeunes. Ils ont suggéré d’encourager ces derniers à lancer des projets économiques, favorisant ainsi l’emploi des jeunes et des diplômés en éducation physique. Ils ont rappelé que “le ministère est celui de la jeunesse et du sport, pas uniquement du sport”.

Enfin, les députés ont souligné l’importance de créer des terrains de quartier, des espaces sportifs et des maisons des jeunes en milieu rural, tout en augmentant les subventions destinées aux associations sportives et à l’entretien des infrastructures existantes.

Maisons de la Jeunesse : Le ministère vise 507 centres et de nouveaux projets pour 2025

Les députés des deux chambres parlementaires ont poursuivi ce vendredi matin au Palais du Bardo la discussion du budget alloué à la mission du ministère de la Jeunesse et des Sports pour l’année 2025, qui s’élève à 935,276 millions de dinars en dépenses et 976,550 millions de dinars en engagements, soit une augmentation de 1.53 pc par rapport à l’année précédente.

Mourali a indiqué, lors de la séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et districts, que la faiblesse du budget de la mission du ministère de la Jeunesse et des Sports par rapport au budget général de l’Etat (1.41%) limite ses capacités à mettre en œuvre ses projets et ses activités, surtout que la masse salariale représente 71.8 pc de ses allocations. Cela, a-t-il expliqué, est principalement dû à la situation générale des finances publiques, conséquence des politiques passées et des séries de crises mondiales et de leurs répercussions sur le budget de l’Etat, ce qui impose une rationalisation des dépenses dans différents domaines.

Il a indiqué que le budget du ministère est réparti entre 672.413 millions de dinars pour les salaires (71.82 pc du total des crédits de la mission), 78.234 millions de dinars pour les dépenses de gestion (6.44%), 96.845 millions de dinars pour les interventions (10.34 %) et 103.875 millions de dinars pour l’investissement (11.10 %).

Mourali a ajouté que la mission du ministère de la Jeunesse et des Sports se divise en quatre programmes : la jeunesse, le sport, l’éducation physique, le leadership et l’assistance. Il a précisé que le budget alloué au programme jeunesse représente environ 22 pc du total des crédits de la mission, soulignant que le ministère va mettre l’accent, à ce titre, sur le développement des institutions de jeunesse pour les rendre capables de jouer pleinement le rôle social qui leur est confié. Il a rappelé que l’expérience des maisons de la jeunesse en Tunisie est pionnière dans le monde arabe depuis 1963, où elles ont été un lieu d’accueil pour les jeunes et un support important pour l’éducation et la promotion des sports individuels.

Ces maisons de la jeunesse demeurent parmi les institutions les plus fréquentées par les jeunes, qui les considèrent comme des espaces propices pour communiquer avec les autres et perfectionner leurs talents et compétences.

Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, le ministère s’oriente vers l’augmentation du nombre des Maisons de la Jeunesse, qui sont actuellement au nombre de 507, et œuvre à les rapprocher davantage de cette catégorie conformément à la politique du Président de la République, qui prévoit leur création dans les zones résidentielles, les quartiers et les milieux ruraux, en démarrant d’urgence le parachèvement de la transformation d’un certain nombre de maisons de jeunes rurales en maisons de la jeunesse, tout en créant de nouvelles institutions et en complétant les projets en cours.

Le ministre a précisé, à cet égard, que des progrès ont été réalisés dans ce domaine en vue de développer le travail de ces institutions de jeunesse, conformément aux grandes lignes de la stratégie nationale pour la jeunesse à l’horizon 2035, approuvée lors du conseil ministériel du 5 mai 2024. L’un des points les plus importants de cette stratégie est la révision des pratiques professionnelles de leurs employés, en vue d’associer les jeunes à la conception, à la proposition et à la mise en œuvre des programmes et projets qui les intéressent, et de renforcer leur implication dans les affaires publiques.

Il a souligné qu’en 2024, 95 activités ont été mises en œuvre dans ce cadre, et que l’expérience se poursuivra à travers l’autonomisation économique des jeunes, leur indépendance et la création de leurs propres projets. Ainsi, 131 ont bénéficié d’un accompagnement pour créer leur propre projet, et le ministère continuera de soutenir la réalisation de 73 autres projets en coopération avec les partenaires et les bailleurs de fonds dans le cadre de la coopération internationale.

Dans le cadre du soutien à la créativité, qui constitue un axe fondamental de la stratégie nationale pour la jeunesse, 64 Web TV, 107 Web radios ont été créées ainsi que 60 unités de jeux électroniques au sein de ces centres.

Tunisie : un budget limité pour faire face aux défis qui attendent le ministère de la Jeunesse et des Sports

Bien qu’il ait enregistré une légère augmentation de 1.53% par rapport à l’année dernière, le budget affecté au ministère de la Jeunesse et des Sports n’est pas suffisant pour permettre à ce dernier de poursuivre la réalisation des programmes en cours, mobiliser les investissements nécessaires pour les projets prévus, définir les objectifs pour le futur et faire face aux défis qui l’attendent.

Alors que le ministère est chargé de deux programmes importants à savoir la jeunesse et les sports, le budget alloué ne représente que 1.41% de celui de l’Etat  a souligné en substance le ministre de la Jeunesse et des Sports au cours de la présentation de sa mission à l’ARP dans le cadre de l’examen du budget du ministère de la Jeunesse et des Sports, sachant que 71.8% du budget du ministère est consacré aux salaires des agents et des fonctionnaires, 6.74% à la gestion des affaires courantes et seulement 11.1% aux investissements qui doivent être mobilisés pour la réalisation des projets et des programmes du ministère dans les domaines de la jeunesse et des différentes sections sportives.

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Tunisie : le CSM réduit son budget 2025 de 631 mille dinars pour une meilleure gestion

Le Conseil supérieur provisoire de la magistrature (CSM) a décidé de réduire son budget proposé pour l’exercice 2025 par rapport à celui de 2024. Le budget s’élève à 1,576 million de dinars, contre 2,207 millions de dinars en 2024, soit une réduction globale de 631 mille dinars, selon le premier vice-président du CSM, Abdessalem Mehdi Grissia.

Lors de l’examen, jeudi, en plénière conjointe, du projet de budget du CSM, Grissia a expliqué que cette réduction est due à une baisse des dépenses liées aux carburants et aux salaires ainsi qu’à l’absence de dépenses d’investissement et à la réduction des dépenses jugées non essentielles par le Conseil provisoire.

A noter que les dépenses proposées dans le projet de budget du CSM se répartissent comme suit :

450 mille dinars pour les dépenses de rémunération, contre 600 mille dinars en 2024, soit une baisse de 25 pc

1,119 million de dinars pour les frais de gestion, contre 2,3 millions de dinars en 2024.

7 000 dinars pour les dépenses d’intervention.

Selon Grissia, le budget 2025 a été élaboré en se basant sur les résultats de l’exécution des budgets des années 2022 et 2023, ceux du premier semestre 2024, ainsi que sur la circulaire du chef du gouvernement relative à l’élaboration du budget de l’État pour 2025.

Cette circulaire recommande davantage d’efforts pour maîtriser la masse salariale, tout en limitant les dépenses de gestion, a-t-il dit.

Concernant le fonctionnement du CSM, Grissia a souligné que le Conseil propose également des réformes pour améliorer le fonctionnement de la justice, garantir son indépendance et donner un avis sur les textes législatifs liés au système judiciaire, conformément à l’article 11 décret-loi n° 2022-11 du 12 février 2022, relatif à la création du Conseil supérieur provisoire de la magistrature.

Tunisie – Importation de café et véhicules électriques : la Commission des Finances marque son désaccord

La Commission des Finances et du Budget au sein de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) a rejeté, lors d’un vote, plusieurs articles clés du projet de budget 2025, provoquant des remous au sein du gouvernement.

Le vice-président de la commission, Abdeljalil Hani, a annoncé ce Jeudi lors de son passage sur une radio privée que l’article portant sur l’importation du café a été abandonné. Ce texte, qui visait à ajuster les conditions fiscales de l’importation de ce produit, a échoué à obtenir le soutien des membres de la commission.

De plus, une proposition visant à accorder aux fournisseurs de café les mêmes avantages fiscaux que ceux octroyés au Bureau national du commerce a été rejetée. Le gouvernement devra donc revoir ce volet du budget.

Par ailleurs, une autre disposition concernant l’importation des véhicules électriques et hybrides a également été rejetée. Cette mesure, qui proposait des incitations fiscales pour encourager l’achat de véhicules plus écologiques, n’a pas convaincu les députés, bien que l’idée d’une transition vers une mobilité plus durable fasse écho aux préoccupations environnementales croissantes.

Ces rejets reflètent les tensions autour des priorités économiques du pays, alors que le gouvernement tente de concilier réformes fiscales, soutiens à l’industrie locale et objectifs de durabilité. La décision d’amender ces propositions pourrait redéfinir la trajectoire économique de la Tunisie pour les années à venir, mais laisse aussi entrevoir des débats plus vifs à venir sur la fiscalité et les choix stratégiques.

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Tunisie – Emploi 91 dossiers de suspicion de corruption soumis à la justice

Le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a transmis à la justice 31 dossiers se rapportant à des abus commis par des établissements privés de formation professionnelle et 60 autres dossiers relatifs à des violations commises par des bureaux illégaux de recrutement à l’étranger, annonce le ministre de l’Emploi Riadh Chaoud.

S’exprimant mercredi lors d’une séance plénière conjointe entre l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts, le ministre a réaffirmé l’engagement de son département à poursuivre la lutte contre la corruption dans ce secteur afin de protéger les droits des demandeurs d’emploi. »Quiconque ose commettre des crimes contre le peuple sera porté responsable devant la loi », a-t-il averti.

Selon le ministre, le nombre des entreprises communautaires inscrites au Registre national des entreprises (RNE) s’élève aujourd’hui à 120. « Un conseil ministériel sera convoqué prochainement afin de réviser la loi sur les terres domaniales afin de conférer à ces entreprises la priorité dans l’exploitation de ces terres », a-t-il dit.

Il a ajouté que la Tunisie connaît actuellement une révolution législative, faisant état de plusieurs textes de loi en cours de révision afin de soutenir l’activité de ces entreprises, considérées comme un vecteur de développement et de croissance.

Et le ministre de souligner que l’instauration d’un nouveau modèle de développement n’est pas une œuvre facile à entreprendre. Il s’agit d’un travail de longue haleine qui nécessite d’opérer un changement au niveau des mentalités et des approches en vigueur.

Le département, a-t-il dit, ne ménage aucun effort en vue de réunir les conditions préalables à la réussite de ces entreprises en misant sur l’instauration d’un nouveau cadre législatif et structurel. Il a souligné que le ministère assure un accompagnement dans les espaces d’initiative destinés aux porteurs d’idées de projets d’entreprises communautaires, révélant la mise en place d’une ligne de financement trisannuelle de 20 MD au titre budget de l’État. Bien plus, il a ajouté que l’enveloppe globale allouée au financement de ces entreprises atteindra 60 MD, dont 9 MD seulement ont été consommés depuis début 2024.

En ce qui concerne la gouvernance des entreprises communautaires, le ministre a indiqué qu’un comité national de pilotage sera mis en place au niveau du secrétariat d’État, tandis que des comités régionaux présidés par les gouverneurs seront créés pour traiter cette question.

Volet formation professionnelle, le ministre a reconnu que le système a perdu beaucoup de son attrait, annonçant la révision imminente des conditions d’accès aux centres. Il a annoncé que d’ici février prochain, le certificat de compétences sera en vigueur, ce qui ne manquera pas de permettre aux candidats pressentis à la formation et qui sont sortis à des niveaux de formation inférieurs à la 9e année de base, d’intégrer les centres.

Cette mesure concernera également les titulaires d’un master, d’une licence et même d’un doctorat, qui, à leur tour, auront droit à bénéficier d’une formation complémentaire de six mois. Le ministre a annoncé que son département va réviser la nomenclature des formations et apporter des changements substantiels afin de s’aligner davantage sur les exigences du marché du travail.

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Tunisie – Enseignement supérieur : Faire bénéficier les étudiants de la protection sociale

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, a souligné mercredi, dans ses réponses aux questions des députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple et du conseil des districts et des régions, lors de l’examen du budget de la mission de son département pour l’année 2025, que le ministère s’emploie à élargir le dispositif de la protection sociale pour en faire bénéficier les étudiants, que ce soit à travers les bourses, les prêts universitaires, les aides conjoncturelles, la révision du système LMD et le renforcement du secteur de la recherche scientifique.

Dans ce sens, il a affirmé que le ministère de l’Enseignement supérieur se penche sur l’élaboration d’un texte réglementaire afin de faire bénéficier les étudiants issus des familles à revenu limité d’aides sociales, tout en tenant compte du genre social de la discrimination positive et des situations d’handicap.

Il a rappelé que 52 pc des étudiants inscrits dans les université ont bénéficié de bourses universitaires, précisant que le ministère a consacré un montant d’environ 45 millions de dinars pour aménager les infrastructures universitaires et améliorer la qualité des repas universitaires.

Selon Belaid, le ministère s’est engagé à hisser la capacité d’accueil des foyers universitaires en les dotant de 7 mille lits supplémentaires et à promouvoir les œuvres universitaires, évoquant, dans ce contexte, l’extension du foyer universitaire Mahmoud Messaadi à Jendouba (270 lits) et l’aménagement du Foyer Bullaregia moyennant une enveloppe estimée à 1 million 100 mille dinars, ainsi que le foyer universitaire Ali Belhaouen avec des couts d’environ 1 million 300 mille dinars.

Par ailleurs, Belaid a souligné que le ministère a entamé la réforme du système LMD et la révision des matières en vue de pallier les lacunes enregistrées. Évoquant la problématique des doctorants sans emploi, il a indiqué que son département a entamé l’élaboration d’un décret gouvernemental comportant des dispositions relatives aux structures chargées de la recherche, des établissements et des entreprises publiques et des ministères, précisant qu’il sera procédé à l’amendement du décret 4259 de l’année 2013 relatif au statut des chercheurs pour favoriser le recrutement des doctorants en qualité de chercheurs au sein des établissements, des entreprises publiques et des ministères.

Sur un autre plan, le ministre de l’enseignement supérieur a souligné que son département oeuvre à mettre en place une stratégie nationale sur la recherche scientifique et l’innovation, outre l’élaboration d’un nouveau concept pour les structures de la recherche et leur méthodes de gestion, avec la participation des compétences tunisiennes à l’étranger et la mise en oeuvre de programmes de recherche participative adaptés aux priorités nationales.

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Budget 2025: Les députés pour une réforme de la formation professionnelle

Les programmes de formation professionnelle destinés aux jeunes devraient être soutenus par la création de nouvelles spécialisations dans les industries numériques, la technologie et les énergies renouvelables, ont recommandé, ce mercredi, les députés à l’occasion de l’examen de la mission du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour 2025.

Dans leurs interventions, les députés appellent à accorder un intérêt particulier au créneau de la formation dans les secteurs prioritaires comme la technologie, l’agriculture et les industries numériques.

Ils ont plaidé à revoir l’approche de la formation professionnelle pour augmenter les opportunités d’emploi pour les jeunes.

Dans ce contexte, ils ont recommandé de créer de nouveaux centres de formation qui répondent aux spécificités régionales et locales, soulignant que l’encouragement de l’initiative privée est une solution idoine au chômage.

Dans la perspective de booster davantage ce secteur, les députés ont passé en revue les insuffisances liées au dispositif de la formation professionnelle, citant notamment, les retards pris dans la réalisation de projets publics liés aux centres de formation.

Ils ont vivement critiqué le manque d’engagement dans la mise en œuvre des politiques de promotion de l’emploi, regrettant un déficit de communication entre le département de l’emploi et de la formation professionnelle et les demandeurs d’emploi dans les régions.

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