Ein internationales Forschungsteam hat eine neue fossile Doppelschleichen-Art in Tunesien entdeckt. Terastiodontosaurus marcelosanchezi ist mit über fünf Zentimetern Schädellänge die größte bekannte Art aus der Mehr
Les investissements agricoles approuvés jusqu’au mois d’octobre, ont atteint 25,8 millions de dinars en baisse de 5% par rapport à la même période de l’année dernière, a fait savoir jeudi, l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI) dans son bulletin ONAGRI Vigilance de mois de novembre 2024.
Les sources de financement de ces investissements sont répartis entre 59% d’autofinancement, 42% de primes d’investissement et seulement 1,3% de crédits bancaires. Toutes les sources de financements se sont inscrites en baisse, par rapport à la même période de l’année dernière de respectivement 6%, 2% et 19% .
Ces investissements ont été orientés notamment vers les activités d’irrigation à raison de 47% contre 13% pour l’acquisition des équipements agricoles et 9% pour la pêche.
S’agissant de la répartition géographique, les investissements ont été concentrés dans les gouvernorats du sud-est à hauteur de 29%, suivis par les gouvernorats du centre-ouest (21), puis par ceux du nord-ouest (11%).
C’est un destin hors du commun qu’a connu le Kosovar immigré aux États-Unis Blerim Skoro mais au-delà de sa vie qui ressemble à un roman, cette histoire révèle les méthodes des renseignements américains qui exploitent pernicieusement la situation précaire de certaines personnes en leur faisant miroiter qu’ils peuvent arranger leur situation puis les laissent livrés à eux-mêmes.
Imed Bahri
Le journal britannique The Times a publié des détails passionnants sur un espion qui travaillait pour l’agence de renseignement extérieur des États-Unis, la Central Intelligence Agency (CIA), qui est parvenu à infiltrer Al-Qaïda et l’État islamique mais sa vie actuelle comme ses débuts est difficile du fait qu’il vit des revenus du taxi qu’il conduit.
Dans un article intitulé «J’ai donné ma vie à la CIA, ils m’ont trahi», l’espion Blerim Skoro a raconté à la correspondante du journal britannique Josie Ensor comment les services secrets américains ont pu le recruter le matin du 12 septembre 2001 lorsque des agents du Federal Bureau of Investigation (FBI) et de la CIA lui ont rendu visite dans un centre de détention de Brooklyn à New York où il a été arrêté pour trafic de drogue. Les agents présentaient au détenu Blerim Skoro une offre qui allait complètement changer le cours de sa vie.
Skoro, qui avait fui la guerre au Kosovo dans les années 1990 et purgeait une peine de sept ans de prison pour trafic de drogue, affirme que ces agents lui ont dit qu’ils avaient besoin de son aide et que lui voulait juste sortir de prison et retourner auprès de sa famille.
Skoro, aujourd’hui âgé de 53 ans, a déclaré avoir vu à travers la fenêtre de sa cellule le deuxième avion s’écraser sur l’une des tours du World Trade Center le 11 septembre 2001.
Patriote américain d’abord et ensuite musulman
Selon Ensor, les agents des renseignements considéraient Skoro comme un «agent idéal» car personne ne soupçonnerait un musulman kosovar condamné à une lourde peine de prison donnant ainsi l’impression aux autres détenus qu’il ne peut pas collaborer avec le gouvernement. Un profil au-dessus de tout soupçon.
Skoro a pris sa mission en prison au sérieux. Il a immédiatement commencé à se laisser pousser la barbe et à mémoriser le Coran. Il a rapidement gagné le respect et la confiance de centaines de détenus musulmans dont un certain nombre étaient des combattants islamistes et ont rencontré Oussama Ben Laden avant les attentats du 11 septembre 2001. Skoro a transmis ce qu’il avait entendu d’eux aux officiers de la CIA.
Dans le même temps, Skoro a remercié les États-Unis pour leur soutien au peuple du Kosovo dans sa lutte contre les forces serbes. Il a déclaré qu’il n’a pas réfléchi un seul instant avant de collaborer: «Je voulais rendre la pareille à ce pays». Il a dit se considérer à l’époque comme un patriote américain d’abord et ensuite un musulman.
Toutefois, au moment de sa libération en 2007, Skoro a été détenu pendant des mois aux services de l’immigration et des douanes avant d’être expulsé vers le Kosovo. Cela faisait partie d’un plan délibéré de la CIA visant à l’envoyer par la suite dans certains pays pour espionnage, selon ses confidences au Times.
Dans un camp d’entraînement d’Al-Qaïda
Ces missions se sont d’ailleurs étendues de l’Afghanistan à la Syrie, à l’Irak, au Yémen et à travers les Balkans. Skoro a infiltré les camps d’Al-Qaïda au Pakistan dans le cadre de la traque d’Oussama Ben Laden et intercepté les complots terroristes de l’Etat islamique en Syrie. Tout cela avec la promesse qu’un jour il retrouverait sa femme Susan et leurs deux filles Medina et Dafina, toutes citoyennes américaines vivant à New York.
Skoro a suivi une formation auprès de la CIA qui lui a fourni cinq passeports différents et lui a attribué un modeste salaire mensuel. Il a déclaré que les agents des renseignements l’avaient mis en garde contre deux choses: ne dire à personne qu’il travaillait pour eux et ne tuer personne. Il admet avoir rapidement enfreint le premier avertissement en informant sa femme Susan.
Entre 2007 et 2010, il a passé du temps dans un camp d’entraînement d’Al-Qaïda près de la frontière pakistano-afghane avant de prêter allégeance au groupe islamiste et de gravir les échelons de ses rangs.
Ce qui a irrité la CIA à son sujet c’est qu’il n’est jamais entré en contact avec Ben Laden malgré les diverses promesses qu’il leur a faites qu’il allait le rencontrer.
Skoro a mentionné dans son entretien avec le Times qu’un soir alors qu’il se rendait dans une «maison sûre» appartenant à la CIA en Macédoine pour discuter des plans de son prochain voyage au Yémen pour rencontrer Anwar Al-Awlaki, l’un des les dirigeants d’Al-Qaïda, il a été pris dans une embuscade et a été blessé à la jambe.
«Ils m’ont promis beaucoup de chosesmais ce n’étaient que des mensonges»
Il explique qu’au lieu de le transporter par voie aérienne vers les États-Unis pour sa sécurité, la CIA lui a demandé de traverser la frontière avec le Kosovo voisin après lui avoir remis une somme d’argent dans une enveloppe. Il a décidé à ce moment-là que c’en était assez. «Ils m’ont promis beaucoup de choses et qu’ils me libéreront pour aller aux États-Unis mais ce n’étaient que des mensonges», a-t-il dit.
Skoro a pu se rendre au Canada où il a mené une vie normale et a gagné un revenu décent grâce à son travail de vendeur de voitures mais en octobre 2015, il s’est infiltré clandestinement aux États-Unis en se cachant dans un bateau de pêche.
Des agents du FBI et de la police de New York l’ont arrêté après avoir découvert qu’il se trouvait illégalement dans le pays et il a été libéré après avoir passé six mois de détention.
Aujourd’hui, Skoro travaille comme chauffeur de taxi à New York. Leçon de sa vie, il a dit au Times qu’il ne conseille à personne de travailler pour les services secrets américains.
Des avis de recherche ont été émis contre deux frères, habitant à El Ouardia, dans le cadre de l’enquête ouverte suite à l’agression de l’ancien ministre de la Santé et secrétaire général du parti « Âmal w Injaz » Abdellatif Mekki.
Abdellatif Mekki a été agressé à son domicile et souffre de brûlures chimiques aux yeux, au visage et au cou ayant nécessité son transport à l’hôpital des grands brûlés, précise son parti dans un communiqué publié ce mercredi 20 novembre 2024, en affirmant que cet « incident n’est pas une attaque isolée, ayant été commis par l’un de ses voisins, qui, avec ses frères, a déjà été impliqué dans des agressions similaires contre Abdellatif Mekki et sa famille».
La même source a indiqué que plusieurs plaintes avaient déjà été déposées contre ces dernier, « mais elles n’ont pas été prises au sérieux par les autorités sécuritaires et judiciaires», lit-on encore dans le communiqué publié par le parti qui a appelé à une enquête urgente
Et d’ajouter : « le manque de fermeté dans l’application de la loi a encouragé les agresseurs ce qui a transformé l’affaire d’un simple litige à un litige visant à porter atteinte à Abdellatif Mekki et à sa famille, ce qui soulève des interrogations quant à l’existence de parties qui seraient derrière les agresseurs et qui les protégeraient…».
Le ministère public près le tribunal de première instance de Tunis a pour sa part ouvert une enquête et a autorisé les agents du district sécuritaire de Sidi Béchir d’émettre des avis de recherche contre les deux frères visés par une plainte déposée hier par Abdellatif Mekki, qui a affirmé avoir été agressé par ces derniers avec une substance liquide qui ont causé de brûlures aux yeux, au visage et au cou.
Selon Mosaïque FM, citant une source proche du dossier, une descente a été effectuée au domicile des deux frères, mais ces derniers étaient absents, ce qui a conduit à l’émission d’avis de recherche.
Une étude récente, relayée par New York Times, révèle que le programme « ChatGPT-4 » surpassait les médecins dans le diagnostic des maladies à partir des dossiers médicaux, mettant en lumière les potentialités et les défis de l’intégration de l’intelligence artificielle dans le domaine médical.
ChatGPT-4, un modèle de langage reposant sur l’apprentissage automatique, a obtenu un taux de précision de 90 % dans ses diagnostics. Contre 76 % pour les médecins qui utilisent ChatGPT de manière occasionnelle. Et 74 % pour ceux qui ne l’utilisent pas du tout.
L’étude montre également que les médecins s’en tiennent souvent à leurs diagnostics initiaux; même lorsque ChatGPT suggère des alternatives plus pertinentes.
Excellent dans l’interprétation et la prévision des modèles linguistiques
De plus, beaucoup d’entre eux n’exploitent pas efficacement le programme, se contentant de l’utiliser comme un moteur de recherche de base, au lieu de tirer parti de sa capacité à analyser les cas complexes de manière approfondie, lit-on dans l’étude.
Contrairement aux systèmes traditionnels, ChatGPT ne reproduit pas les processus cognitifs humains mais excelle dans l’interprétation et la prévision des modèles linguistiques. La recherche souligne donc le potentiel de l’IA comme un « complément » pour les médecins, fournissant un second avis. Toutefois, elle met en évidence la nécessité d’une meilleure formation pour l’utilisation de ces outils et d’un changement de mentalité pour accepter pleinement les perspectives apportées par l’IA.
Alors plusieurs questions : ChatGPT-4 pourrait-il surpasser les médecins, qu’ils soient généralistes ou spécialistes, dans d’autres domaines de la médecine? Si ses performances continuent de s’améliorer, pourrait-il un jour être inscrit au tableau du Conseil de l’Ordre des médecins, aux côtés des professionnels de santé humains (en Tunisie)?
Ces questions nous amènent à une autre, celle liée à l’éthique professionnelle avec l’intégration de l’intelligence artificielle dans la pratique médicale. Sachant toutefois qu’on ne peut pas arrêter le progrès.
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A propos de GPT-4
GPT-4 (pour Generative Pre-trainer Transformer) est un puissant modèle de grand langage (LLM) d’OpenAI qui peut aider à accomplir toute une série de tâches, de la rédaction d’e-mails à la génération de code.
GPT-4 représente une avancée majeure par rapport aux précédents modèles d’IA générative d’OpenAI, en particulier dans la manière dont il traite les prompts (messages) complexes et nuancés. Plus souple que les modèles d’IA générative précédents, GPT-4 peut s’adapter à des tons, des émotions et des genres spécifiques. Il peut également générer du code, traiter des images et comprendre 26 langues.
Cela dit, bien que GPT-4 semble être plus précis que ses prédécesseurs, il invente toujours des faits et ne doit pas être utilisé sans fact-checking, en particulier pour les tâches où la précision est importante.
Date de Sortie de GPT-4
GPT-4 a été lancé par OpenAI le 14 mars 2023, pour les abonnés de ChatGPT Plus et les utilisateurs du moteur de recherche Bing. L’accès à l’API a également été proposé via une liste d’attente.
En mai 2023, OpenAI a lancé son application mobile pour les abonnés de ChatGPT Plus.
L’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beït Al-Hikma, a organisé, le 18 novembre 2024, un séminaire autour de la question de l’individu et du processus d’individuation en Tunisie sur les plans historique et sociopolitique.
Présidé par l’académicien Pr Mohamed Mahjoub, le séminaire a été marqué par la participation des professeurs Fathi Triki, Essedik Jeddi et Abdelhamid Henia, respectivement philosophe, psychiatre et historien; qui se sont penchés, chacun de l’intérieur de sa discipline, sur la dynamique qui permet l’émergence de l’individu en mettant surtout l’accent sur le processus d’individuation en Tunisie, son itinéraire et la particularité qui le caractérise selon l’historicité qu’on peut donner à ce phénomène.
Le processus d’individuation en Tunisie doit être analysé à travers les dynamiques culturelles, sociales et politiques qui façonnent la manière dont les individus construisent leur identité personnelle dans un contexte marqué par des influences multiples, la Tunisie ayant été un véritable carrefour des civilisations et se prévalant d’un contexte historique et politique marqué par sa complexité.
Ce processus est donc particulier car il se situe à la croisée de plusieurs tensions, entre traditions et modernité, entre le religieux et le séculaire. Il a également été grandement impacté par le rôle central joué par la généralisation de l’éducation, ainsi que l’émancipation de la femme.
Plus récemment, la Révolution de 2011 a constitué un moment clé d’individuation personnelle et collective.
L’individuation en Tunisie suit constamment un itinéraire où tradition et modernité s’entrechoquent et elle est marquée par un duel récurrent entre la volonté d’émancipation personnelle et les contraintes culturelles et sociales.
Daisy. C’est notre nom du jour. Et ce n’est pas une blague. C’est une intelligence artificielle (IA) inventée par un opérateur britannique.
Vous n’avez peut-être rien compris. Moi non plus. Alors on va faire simple.
Futura Sciences rapporte qu’un opérateur britannique « a trouvé un moyen de limiter les appels des escrocs vers ses abonnés, en les transférant vers une intelligence artificielle pour les occuper ». Et cela devient intéressant, parce qu’il ne s’agit pas de « n’importe quelle IA, une adorable grand-mère qui adore papoter, jusqu’à rendre ses interlocuteurs fous ».
Par les temps qui courent, il faut reconnaître que les escrocs ne manquent pas d’imagination pour vous arnaquer en essayant « de vous convaincre de leur donner votre numéro de carte bancaire ou l’accès à votre ordinateur », explique Futura Sciences. Ajoutant que « même les opérateurs ne trouvent pas de solution définitive au problème ».
Mais c’était avant. Car, si l’on en croit le site spécialisé, l’opérateur britannique O2 semble avoir trouvé « une technique assez originale pour limiter l’accès des escrocs à ses abonnés ». Ainsi, « à chaque fois qu’il détecte des appels indésirables, plutôt que de les bloquer et de commencer le jeu du chat et de la souris, il les renvoie vers Daisy [… une gentille grand-mère qui est toujours ravie de pouvoir parler avec quelqu’un, notamment de sa famille, de son chat Fluffy et du tricot. C’est la cible idéale pour les escrocs ». Mais seulement voilà, « c’est une intelligence artificielle capable de répondre de vive voix en temps réel, conçue dans le seul but de leur faire perdre leur temps. Toutes les informations “personnelles“ qu’elle communique, y compris bancaires, sont inventées de toutes pièces ».
Voici comment cela marche. « Pendant qu’ils sont occupés à me parler, dit Daisy, ils ne peuvent pas vous arnaquer ». Dit autrement, cette interlocutrice virtuelle répond aux questions posées par les appelants, mais à la manière d’une grand-mère, c’est-à-dire toujours un peu à côté. Et selon O2, « elle a réussi à occuper de nombreux arnaqueurs pendant une quarantaine de minutes ».
Cela dit, les escrocs trouveront toujours d’autres moyens pour arnaquer. Mais du coup, pour l’opérateur O2, cette astuce constitue un “coup marketing de génie“. Et il fallait y penser.
La 42e session de l’Institut de Défense Nationale s’est ouverte, ce mardi matin, à la caserne militaire de Bortal Hayder, à Tunis, sous la présidence du ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, et en présence des membres du conseil supérieur des armées et des participants à cette session.
Cette session, qui se poursuit sur une période de huit mois, est placée sous le thème “Vers l’établissement d’une approche nationale globale pour optimiser l’usage de l’intelligence artificielle au service du développement dans ses dimensions économique et sociale”.
Dans une déclaration faite aaux médias à cette occasion, le ministre de la Défense a indiqué que le choix de ce sujet à pour but d’aborder la question de l’optimisation de l’usage de l’intelligence artificielle au service du développement, tant sur les plans économique que social.
Il s’agit également de souligner l’importance d’établir une approche nationale dans le domaine, a-t-il ajouté.
Parmi les principaux axes de cette approche, a-t-il dit, la mise en œuvre des mesures visant à développer et soutenir la recherche dans le domaine de l’intelligence artificielle, renforcer l’infrastructure numérique et technologique, l’intégration de l’intelligence artificielle dans le secteur public afin d’améliorer le rendement des services publics.
Il a, cependant, souligné l’impératif d’établir des cadres juridiques régissant son utilisation.
Selon le ministre, le rapport final de la session et ses résultats seront mis à la disposition des acteurs politiques pour les adopter dans la perspective de définir des politiques claires concernant les usages de l’intelligence artificielle au service des objectifs nationaux.
Le ministre a, par ailleurs, présenté un ensemble de mesures et programmes nécessaires à cette approche nationale dont, notamment, l’intégration de l’intelligence artificielle dans les programmes éducatifs et de formation dans les écoles, les instituts et les centres de formation professionnelle.
La Tunisia Investment Authority a lancé officiellement le Projet de Développement de la Plateforme Nationale d’Investissement, avec le soutien du ministère de l’Économie et de la Planification et l’appui de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD).
Cet projet s’inscrit dans la stratégie nationale dedigitalisation et de simplification des procédures administratives, visant à moderniser l’écosystème d’investissement en Tunisie. La signature du contrat avec le cabinet AMC Ernst & Young a marqué un moment clé de la cérémonie. Les investissements représentent toujours l’enjeu majeur.
Une plateforme moderne et performante pour les investissements.
La nouvelle plateforme nationale d’investissement a pour objectif de créer un écosystème intégré, moderne et performant. Elle ambitionne de répondre aux besoins des investisseurs, tant locaux qu’internationaux, en simplifiant et harmonisant les démarches administratives. Grâce à une expérience utilisateur optimisée et transparente, cette plateforme promet également de centraliser les données et statistiques nationales, favorisant ainsi une meilleure gestion des dossiers et des politiques publiques plus informées. L’interopérabilité entre les institutions clés sera également renforcée, permettant une gestion plus rapide et efficace des projets d’investissement.
Standards internationaux et sécurité
S’appuyant sur les meilleures pratiques mondiales en matière de benchmarking, le projet mettra en place une plateforme conforme aux plus hauts standards en termes de performance, de sécurité et d’innovation. Cela positionne la Tunisie comme une destination compétitive pour l’investissement international, tout en améliorant son climat des affaires.
Une stratégie de croissance économique
Ce projet phare s’inscrit dans une dynamique nationale de transformation digitale, visant à hisser la Tunisie dans les classements internationaux, tels que le B-Ready, et à renforcer l’attractivité du pays pour les investisseurs. Le projet est également conçu pour stimuler l’économie nationale, en soutenant la croissance des entreprises et la création d’emplois.
Un engagement collectif pour booster les investissements.
La réussite de ce projet repose sur l’engagement collectif des principales parties prenantes, telles que l’APII, l’APIA, la FIPA, l’ONAT, l’ONTT et le CNI, qui ont déjà exprimé leur volonté de collaborer activement pour garantir la réussite de cette initiative stratégique.
L’Instance Tunisienne de l’Investissement (TIA) a annoncé, lundi 18 novembre, le lancement officiel du projet de développement de la plateforme Nationale de l’investissement, un projet qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de digitalisation et de la simplification des procédures administratives.
Lancée avec le soutien du ministère de l’Économie et de la Planification et l’appui de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), cette plateforme nationale d’investissement ambitionne d’instaurer un écosystème d’investissement intégré, moderne et performant, répondant aux attentes des investisseurs locaux et internationaux, indique la TIA dans un communiqué.
Le contrat de lancement de ce projet a été signé, entre la TIA et le cabinet AMC Ernest & Young, a indiqué la TIA.
La plateforme permettra en outre, de simplifier et harmoniser les procédures, d’offrir une expérience utilisateur optimisée et transparente, et de consolider les données et statistiques nationales.
Elle garantira également une interopérabilité accrue entre les institutions clés, facilitant une gestion plus rapide et plus efficace des dossiers tout en appuyant des politiques publiques mieux informées.
S’appuyant sur les meilleures pratiques internationales en matière de benchmarking, la plateforme répondra aux standards les plus exigeants en termes de performance, de sécurité et d’innovation.
Ce projet, “véritable levier stratégique”, vise à améliorer le climat des affaires, renforcer l’attractivité de la Tunisie et positionner le pays comme une destination d’investissement compétitive, souligne la TIA, ajoutant qu’il s’inscrit dans une dynamique collective qui ambitionne de hisser la Tunisie dans les classements internationaux.
Cela fait 11 ans que la société américaine d’électronique et de technologie « Apple » a lancé le programme de montage vidéo Final Cut X. Cette période représente environ la moitié de la durée de vie totale des programmes de montage vidéo. Puisqu’en avril 2024, le monde a célébré le 25e anniversaire de l’émergence de tels programmes.
Dans le même temps, la période de 13 ans est considérée comme une période longue pour les programmes informatiques. Ce qui a amené certains à croire qu’Apple avait discrètement abandonné ce programme.
Mais après 13 ans d’attente, Final Cut Pro 11 est sorti, déjà téléchargeable sur l’App Store, selon un communiqué de la société publié le 17 novembre 2024. Les utilisateurs de Final Cut Pro recevront gratuitement la nouvelle version sous forme de mise à jour de leur logiciel existant. Tandis que les nouveaux clients devront payer 300 $ pour la télécharger depuis l’App Store après la fin de leur période d’essai gratuite de 90 jours.
À l’avant-garde des fonctions utilisant l’intelligence artificielle de Final Cut Pro 11 se trouve la fonction « Masque magnétique », qui découpe facilement les images de personnes ou d’objets à partir de vidéos sans avoir besoin d’un arrière-plan vert uni.
Apple note que cette analyse automatique puissante et précise offre une flexibilité supplémentaire pour déterminer les arrière-plans et les environnements appropriés pour la vidéo. Les utilisateurs peuvent également combiner le masque magnétique avec des outils de correction des couleurs et d’effets vidéo, leur permettant de contrôler et de définir avec précision un style vidéo.
Une autre fonctionnalité qui utilise l’intelligence artificielle est la fonction « convertir en légende d’image », qui aide à rédiger le texte approprié pour exprimer le contenu vidéo et à ajouter cette description à la chronologie de l’application afin de faciliter l’accès aux vidéos. Cette fonctionnalité s’appuie sur la technologie de modélisation de langages étendus d’Apple.
L’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, «Beït Al-Hikma» a organisé, le 15 novembre 2024, à son siège, à Carthage-Hannibal, la présentation du dernier essai du Pr Mahmoud Ben Romdhane intitulé ‘‘La Révolution tunisienne. Une longue œuvre historique. La Tunisie de 1574 à 2023’’.
Après la présentation de l’ouvrage par le chef du département des sciences humaines et sociales, Pr Abdelhamid Henia, le Pr Ben Romdhane a présenté à un auditoire averti un exposé de l’essentiel de ses analyses dans un ouvrage qui s’interroge sur les conditions historiques et culturelles de la lente maturation de l’idée de peuple et de nation souveraine dans l’Ifriqiya (l’ancienne Africa romaine) et son accomplissement dans la création de l’Etat tunisien indépendant moderne.
Le président de l’Académie et auteur du livre a commencé par rappeler que la Révolution tunisienne de 2011 est la première et, jusqu’ici, dernière révolution démocratique du XXIe siècle à l’échelle universelle, à l’heure où la démocratie est confrontée à un reflux systématique depuis près de deux décennies. Une «grande révolution», qui a déclenché des insurrections en chaîne dans le monde arabe, vite retombées, faute d’une œuvre historique préalable.
Considérant, à l’instar de toute démarche d’inspiration tocquevillienne, que la Révolution ne peut se comprendre que dans et par la continuité historique et qu’elle n’est – selon les termes de l’auteur – que «le complément du plus long travail, la terminaison soudaine d’une œuvre à laquelle dix générations d’hommes avaient travaillé», l’ouvrage étudie les avancées réalisées par la Tunisie sur la voie de la construction d’un Etat-nation souverain et démocratique entre 1574 et 2023.
L’histoire de la Tunisie est étudiée à travers ce long processus historique, marqué par des transformations majeures, allant de la domination ottomane, la crise économique ayant imposé le Protectorat français, la montée du nationalisme et la lutte contre la colonisation qui a abouti à l’Indépendance.
Puis, les grandes réformes sociales et de modernisation engagées par Bourguiba, l’ère Ben Ali entre «sultanisme» et un certain essor économique. Pour arriver à la Révolution de 2011 et la transition démocratique.
L’auteur traite de manière inédite les bouleversements de cette période sur les plans politique, économique et social jusqu’au point d’orgue que représente le 25 juillet 2021, date de la proclamation de l’état d’exception par le président de la république Kaïs Saïed et les développements qui l’ont suivie.
‘ La Révolution tunisienne. Une longue œuvre historique. La Tunisie de 1574 à 2023’’ se pose comme un ouvrage-référence qui revient sur le passage des habitants de ce pays, la Tunisie, dominés par une puissance étrangère, réduits au statut de sujets, divisés en une mosaïque de communautés en lutte les unes contre les autres, soumis à une société traditionnelle et patriarcale; à celui d’individus constitués en État-Nation souverain; acteurs, auteurs de leur vie, citoyens libres.
L’ouvrage se présente, ainsi, comme l’étude de la réalisation progressive des constructions institutionnelles jusqu’à l’entrée de la Tunisie dans une ère démocratique fortement mouvementée et dont l’issue reste encore incertaine.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a effectué une visite historique au Nigeria, marquant la première visite d’un Premier ministre indien dans le pays depuis 17 ans.
Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre l’Inde et le Nigeria, avec un accent particulier sur la sécurité maritime, le renseignement et la lutte contre le terrorisme, selon le média Zonebourse.com
Les discussions entre les deux parties ont porté sur la collaboration renforcée en matière de sécurité : les deux pays ont convenu d’approfondir leur coopération dans les domaines de la sécurité maritime, du renseignement et de la lutte antiterroriste.
Quant aux enjeux économiques, les discussions ont également porté sur le développement économique, la défense, la santé et la sécurité alimentaire.
Lutte contre la piraterie : Face aux menaces croissantes dans le golfe de Guinée et l’océan Indien, l’Inde et le Nigeria ont décidé d’agir de concert pour sécuriser les routes commerciales maritimes.
Par ailleurs, le Nigeria cherche à attirer davantage d’investissements indiens pour stimuler son économie. Lors du précédent sommet du G20, le pays avait obtenu des promesses d’investissements s’élevant à près de 14 milliards de dollars de la part d’investisseurs indiens.
Il convient de noter que plus de 200 entreprises indiennes sont déjà présentes au Nigeria, soulignant l’importance des liens économiques entre les deux pays.
Cette visite souligne l’importance croissante des relations indo-africaines et le rôle de l’Inde en tant que partenaire majeur pour le développement et la sécurité en Afrique.
Le metteur en scène, comédien et journaliste Ridha Azaïez est décédé, ce dimanche 17 novembre 2024, suite à une longue lutte contre la maladie, a annoncé le ministère des Affaires culturelles dans un communiqué.
Natif de Sahline, ville de la région du Sahel située entre Sousse et Monastir, le défunt a fait du théâtre à tous les niveaux scolaire, amateur et professionnel. Il a aussi joué dans plusieurs feuilletons et films tunisiens («La fille du potier», «Khadhra et trésor», «Dhafaier», «Le parfum de la colère», «Gamret Sidi Mahrous», «Pour les yeux de Catherine»).
Il a eu de nombreuses contributions à la scène culturelle et médiatique, notamment en étant correspondant de Shems FM dans sa région.
Weitere marokkanische Hilfskräfte und Einsatzfahrzeuge wurden vom Innenministerium ins spanische Katastrophengebiet entsandt. Rabat – Die Unwetter Ende Oktober in der Region Valencia und zuletzt die neuen Unwetter in Málaga haben die marokkanische Regierung, in Abstimmung mit dem Nachbarland Spanien, dazu veranlasst, weitere Einsatzkräfte und technische Geräte in das Katastrophengebiet zu entsenden. Bereits in der vergangenen […]
Après une prestation décevante face à la Guinée Équatoriale dans des conditions difficiles, l’équipe nationale algérienne se prépare à affronter le Liberia sur ses terres. Ce retour à domicile, avec une excellente pelouse et des conditions optimales, offre une opportunité idéale pour corriger les erreurs passées et afficher une composition résolument offensive.
Le sélectionneur Vladimir Petković pourraitdevrait opter pour un schéma en 4-3-3 ou 4-2-3-1, adapté à l’absence de plusieurs joueurs-clés. Cette configuration permettrait de redynamiser le jeu tout en offrant une meilleure couverture défensive.
Ce match est une opportunité pour l’Algérie de renouer avec une dynamique positive et de prouver que l’équipe reste compétitive face aux défis à venir.
Match Algérie – Liberia ?
Le match de la dernière journée de qualification pour la CAN 2025 au Maroc entre l’Algérie et le Liberia sera diffusé en direct sur beIN Sports Max 4, ce dimanche 17 novembre 2024 à 17h00.
Avec 13 points au compteur l’équipe d’Algérie est assurée de garder la tête du classement du Groupe E. En deuxième position la Guinée Equatoriale n’a pas de souci à se faire pour garder son classement actuel à l’issue des 5 premiers matchs avec ses 8 points.
Dans le bas du tableau pour le Libéria et le Togo la compétition est pratiquement fini.
Classement du Groupe E après les 5 matchs :
Algérie : 13 points (4 matchs gagnés et un match nul)
C’est bien de travailler en groupe; c’est bien connu, en médecine comme ailleurs. Encore faudrait-il que la structure du groupe engendre des rapports plus d’échange et d’adaptation que de domination.
Dr Mounir Hanablia
L’une des vérités immanente à la pratique médicale libérale est la prééminence du médecin chirurgien ou du praticien interventionnel, bref de celui qui exerce l’acte. C’est même paradoxal étant donné que l’intellectuel a toujours eu dans la société moderne une position supérieure à l’artisan.
En médecine, c’est le spécialiste, l’artisan qui traite de ses mains, qui prédomine par rapport au généraliste, qui ausculte, et use du stylo et de l’ordonnance pour prescrire. Mais quoiqu’on en pense une limite infranchissable s’est ainsi établie entre ceux qui font, et ceux qui ne font pas.
Le problème peut se poser lorsque le groupe se forme d’une manière informelle entre ceux qui font de leurs mains, mais dans des spécialités différentes. Dans ce cas, c’est celui qui le premier a hospitalisé le patient qui prend le pas sur les autres. ²Pourquoi est-ce ainsi ? Peut être une réminiscence des effluves émanant du Code de déontologie médicale oublié dans les tiroirs poussiéreux.
Dans les cliniques, on le qualifie de médecin traitant, ce qu’il n’est certainement pas. Le médecin traitant constitue l’alibi commode selon lequel un praticien n’a plus le droit de traiter un patient dès lors que l’un quelconque de ses collègues peut se prévaloir de l’avoir fait, ce qui joue avant tout dans le sens de l’hyper-sélection pratiquée en faveur des «gros porteurs» dans les cliniques par les directeurs médicaux, et leurs surveillants.
Divergence dans le groupe médical constitué
Pour en revenir au sujet, dans le groupe médical constitué, en général, les anesthésistes réanimateurs jouent un rôle majeur, parce que ce sont eux qui sont le plus en contact avec les membres des différentes spécialités. Ce sont les moines de la médecine, qui passent leur vie toujours enfermés dans les unités postopératoires et les salles d’opération. Et naturellement ils sont avant tout au service du praticien traitant qui n’a d’autre choix que de les recruter pour opérer, donc du médecin traitant. Ils sont la grande muraille infranchissable contre la douleur.
C’est donc toujours le médecin traitant qui commande, autrement dit celui dont les intérêts priment par rapport aux autres, y compris le patient.
Ces réflexions me sont venues lorsqu’un patient ayant dépassé la soixantaine diabétique dont le bilan cardiaque préopératoire ne rapportait rien de particulier, a présenté après une intervention chirurgicale des douleurs rétrosternales nocturnes avec élévation des troponines, qui sont connues comme étant les enzymes de l’infarctus du myocarde. L’ECG était significativement modifié.
En principe, un tel tableau clinique doit faire pratiquer une coronarographie, l’opacification des artères coronaires, et plutôt en urgence, pour voir ce qui s’y passe et prendre au vu de cela la bonne décision.
Néanmoins ce qui frappait dans la prise en charge du patient était non seulement son admission en chambre individuelle, mais surtout son traitement par l’Héparine et l’Aspégic, une manière identique de traiter les infarctus du myocarde à celle qui avait cours dans les années 80. Qui plus est l’écho doppler cardiaque montrait une bonne contractilité globale avec un territoire (antéro-septal) hypokinétique, un peu affaibli.
Renseignement pris (par le biais du réanimateur) il s’est avéré que le chirurgien récusait absolument et formellement le Plavix (le fluidifiant) et pour cette raison toute perspective de stent. La raison? Un risque hémorragique qualifié de «vital» par le réanimateur.
Ainsi un chirurgien, l’opérateur, mettait son véto à une exploration cardiaque qui ne relevait nullement de ses compétences, parce qu’il estimait qu’un saignement potentiel qui ne s’était pas encore produit était plus vital qu’un infarctus du myocarde qui se déroulait sous ses yeux. Pour dire les choses plus crûment, il ne voulait pas de décès imputable à l’opération qu’il avait pratiquée. Le réanimateur avait surenchéri. Et le cardiologue (alibi) en charge du patient ne l’avait pas convaincu du contraire, si tant est qu’il en eût bien eu l’intention.
Dynamique interne du groupe et dilution des responsabilités
Pourtant la décision la plus logique était donc qu’il fallait savoir ce qui se passait dans les coronaires afin de décider en toute connaissance de cause ce qu’il y avait ou non lieu de faire.
L’organisation en équipe a du bon. Elle donne l’impression au patient d’être pris en charge correctement, les décisions prises collectivement étant évidemment qualifiées volontiers de scientifiques. Elle assure aux médecins une dilution des responsabilités, précieuse dans le contexte de judiciarisation professionnelle qui s’est désormais installée.
Néanmoins la dynamique interne du groupe constitue la partie immergée de l’iceberg, dont le médecin dit traitant, autrement le client de l’établissement en charge de l’acte curatif, constitue la part essentielle.
La médecine étant devenue un champ professionnel lucratif aux multiples intervenants, il est non moins évident que les établissements de soins privés y possèdent des intérêts financiers prédominants dont le directeur médical se fait l’avocat.
Ainsi dans un établissement qui a fait le choix de ne pas installer dans ses locaux une salle de cathétérisme, il est possible qu’un infarctus postopératoire soit vécu comme un drame pour avoir des conséquences médico-légales potentielles malvenues, et que l’une des manières de s’y soustraire soit de le minorer, de le traiter «à minima», et de majorer d’autres risques. Il ne faut pas oublier que les médecins sont avant tout des êtres humains.
Il reste la dernière question. Qu’aurait-il fallu faire pour savoir que ce patient était avant l’opération coronarien?
Pouvoir se regarder dans un miroir
En général on se contente d’un examen, d’un ECG et d’un écho doppler cardiaque et c’est suffisant. Il n’est pas sûr que l’épreuve d’effort eût été d’une grande utilité, parce ce que ce qui détermine la genèse de l’infarctus n’est pas la sténose, mais la rupture de la plaque de cholestérol. Et pour ce faire, un simple spasme coronaire peut suffire.
Donc l’examen Holter des 24 heures à la recherche de signes coronariens paroxystiques peut dans le contexte être d’un apport certain, et il faut en avoir dans le cas précis l’indication large pour détecter d’éventuelles ischémies, souvent silencieuses chez le diabétique, il ne faut pas l’oublier.
En conclusion, rare est le cardiologue qui, pour pouvoir se regarder dans un miroir, a le courage d’imposer ses vues lorsqu’elles sont correctes face au chirurgien, à l’urologue, au réanimateur, ou au directeur médical, dans l’intérêt du malade qui n’est pas le sien, même s’il doit pour cela être mis à l’écart de l’activité d’un établissement qui assure une bonne part de son activité professionnelle.
Rien dans l’Histoire ne confère un quelconque droit exclusif à un supposé peuple juif sur une quelconque terre ancestrale. Israël était une configuration de tribus locales identique aux autres, le temple de Jérusalem un parmi tant d’autres consacrés aux dieux, et le Judaïsme une religion élaborée par une minorité d’exilés de retour dans les fourgons d’une armée étrangère.
Dr Mounir Hanablia *
Comment est né le monothéisme que nous connaissons? Selon l’auteur de ce livre se référant au récit biblique et aux découvertes archéologiques, à partir de la croyance par Israël en un Dieu qui avait la particularité de ne pas porter de nom, et qu’on appelait «Ô, il est», «ياهو» «Yahvé». Mais qu’était Israël à l’origine? Une confédération de tribus locales que rien ne distinguait des autres peuples de Canaan, en dehors d’une origine commune, et qui ont adopté le nom de la tribu peut être la plus puissante comme plus tard la Gaule se nommerait France par référence aux Francs qui l’avaient conquise, ou bien l’Angleterre aux Angles. Mais à l’origine ce Dieu qui n’avait pas de nom était celui de l’orage et du tonnerre, et il était vénéré par les peuples sémites vivant dans les terres semi désertiques à l’est du Jourdain, dans la partie de l’Arabie riveraine du bras de mer la séparant de la péninsule du Sinaï, et qu’on appelait Médian, et dans le Sud du désert du Néguev.
A partir d’un obscur dieu du tonnerre
Or ce Dieu qu’on vénérait par des autels, et des stèles en pierre, était souvent associé à une épouse nommée Asherah, l’Ashtart de Babylone, qui représentait la fertilité.
Néanmoins le culte de Yahvé, ce dieu de l’orage et du tonnerre adoré sur les montagnes, s’était propagé jusqu’au royaume sud de Judah dont la ville la plus importante était Jérusalem où il était représenté par le Soleil, et au Royaume nord d’Israël dont la capitale était Samarie, où on lui prêtait l’image du taureau, celui de Baal Melqart (Moloch) le dieu Phénicien.
Judah et Israël étaient souvent en guerre, mais finalement Israël et sa capitale Samarie furent conquis par l’Assyrie, et la population dispersée dans l’empire Assyrien vers environ 722 avant l’ère universelle (AEU), elle fut repeuplée par des Araméens et des Arabes, peuples polythéistes, qui y introduisirent les cultes de leurs dieux, ou bien adoptèrent les dieux cananéens locaux, à l’instar d’El.
Les habitants de Samarie allaient dès lors être tenus en forte suspicion par ceux de Judah, dont la capitale Jérusalem sous l’impulsion de deux rois, Ezechias et Josias, passa du polythéisme au culte d’un seul Dieu, dont la maison était le temple de Jérusalem.
En réalité et à l’origine, le temple de Jérusalem abritait plusieurs dieux, dont la déesse Asherah, mais finalement sous l’impulsion du roi Josias, un seul culte et une seule statue y furent tolérés, ceux de Yahvé, le dieu soleil, peut être dans un souci de se démarquer des royaumes voisins, d’Egypte et de Mésopotamie.
Yahvé était devenu le Dieu national du Royaume de Judah, un dieu anthropomorphe auquel on sacrifiait des animaux, et parfois des êtres humains.
En 582 AEU, Judah était envahi par Babylone et sa population déportée en Mésopotamie. La statue de Yahvé fut probablement emmenée par les vainqueurs comme butin et objet de triomphe, selon les coutumes de l’époque.
Contrairement aux Assyriens, les Babyloniens permirent aux populations déportées de Judah, en général l’élite cultivée et les prêtres, de se regrouper dans leur exil, et de prospérer. Dès lors deux préoccupations principales devaient les guider : préserver l’identité de leur communauté à Babylone, ville cosmopolite et polythéiste; expliquer la défaite et la dispersion de la population, autrement dit l’abandon par Yahvé du royaume qu’il était censé protéger.
Environ 80 années plus tard, Cyrus roi de Perse détruisait le royaume de Babylone et permettait aux différents peuples captifs de regagner leurs pays. C’est ainsi qu’Esdras et Noemiah, deux judéens, se retrouvaient à la tête de Judah pour le compte du Roi de Perse, et pour justifier le pouvoir des immigrés de retour, réécrivaient une histoire édulcorée du peuple d’Israël, faisant la part belle à l’enseignement de Moise, appelé Pentateuque.
La restauration du Temple de Yahvé à Jérusalem fut parachevée mais aucune statue n’y fut désormais tolérée; seuls le récit de l’épopée d’Israël et l’enseignement de Moïse, diététique et éthique, regroupés sous le nom de Torah dans des rouleaux écrits, seraient dès lors vénérés en tant que parole du Dieu qui n’a ni nom et ni images.
C’est ainsi que naquit la religion juive que nous connaissons, à partir d’un obscur dieu du tonnerre et de l’orage de régions semi désertiques et marginales situées entre l’Egypte, et le Croissant fertile. Par la volonté de quelques rois il devint celui des armées, et selon ses fidèles le protecteur du peuple qu’il avait élu auquel il n’imposait les épreuves que pour mieux en raffermir la foi, et qu’il n’abandonnait jamais.
Dès lors qu’il disposait ainsi de la parole divine qu’il pouvait écouter et lire à n’importe quel endroit où qu’il se trouvât, ce peuple n’avait plus besoin de territoire, de souveraineté politique, pour le protéger de l’anéantissement et de la disparition. Qui plus est le judaïsme allait faire florès grâce au Christianisme et à l’Islam, qui s’en réclameraient.
Par les temps troubles que nous vivons, il est dès lors nécessaire d’affiner certains concepts. Les tribus d’Israël ne furent en réalité dès le XIIe siècle AEU qu’un conglomérat de tribus locales que rien ne distinguait de toutes autres et qui portaient le nom d’un dieu local Cananéen, El. Une partie de ces tribus, Judah, en conquérant Jérusalem adoptèrent un dieu étranger, Yahvé, qui était celui de leur maison royale. L’autre partie, Israël, s’attacha plus aux dieux locaux traditionnels du Proche-Orient, Baal, Melqart, El, Asherat.
En fin de compte, les exilés de Judah, de retour après la déportation à Babylone, et opérant pour le compte du Roi de Perse, autrement dit une minorité, s’installèrent à Jérusalem, écrivirent selon toute probabilité une histoire religieuse justifiant leur récente prise de pouvoir politique et excluant autant les opposants qualifiés de faux prophètes, que les rois. Ils allaient dès lors s’appeler juifs et leur religion serait le judaïsme que nous connaissons actuellement. Mais le Judaïsme n’allait entrer dans le cours de l’Histoire qu’avec la conquête du pays de Canaan par les Macédoniens, la tentative des conquérants de helléniser les habitants, en introduisant des statues dans le Temple et en supprimant la circoncision, et la résistance de ces derniers contre l’occupant, lors de la révolte des Macchabées, le respect des règles du judaïsme relevant dès lors de la préservation de l’identité nationale. Mais surtout c’est la traduction de la Bible en langue grecque à Alexandrie sous les Ptolémée, une langue étrangère, qui allait impulser au judaïsme un destin international.
Vents de l’Histoire et aléas des légendes
Est-ce que cela confère un quelconque droit exclusif à un supposé peuple juif sur une quelconque terre ancestrale? Yahvé ne fut à l’origine qu’un dieu local marginal, Israël une configuration de tribus locales identique aux autres, le temple de Jérusalem un parmi tant d’autres consacrés aux dieux, comme celui de Betel, ou celui du mont Garizim jusqu’à nos jours haut lieu du culte des Samaritains, et le Judaïsme fut une religion élaborée par une minorité d’exilés de retour dans les fourgons d’une armée étrangère.
C’est uniquement durant près de 130 ans, pendant le règne des Macchabées, que la population de Canaan fut de force convertie au judaïsme, avant de voir finalement le pays occupé par les Romains. Cela ne confère évidemment aucun droit historique particulier relativement aux autres peuples, dont une grande partie furent amenés par les Assyriens, en particulier les Arabes au VIIIe siècle AEU.
Il est donc faux de dire que les Arabes ne furent que des colonisateurs venus du désert avec les armées de l’Islam. La réalité est que ce que nous nommons actuellement Palestine ne fut que très rarement, contrairement aux prétentions sionistes, un territoire exclusivement juif, et le seul Etat juif qui y fut bâti ne dura pas plus de 130 ans, le temps de la colonisation française en Algérie. Les Juifs n’y furent jamais qu’une minorité comme toutes les autres livrée aux vents de l’Histoire, aux aléas des légendes, et qui justement réussirent à survivre grâce au texte sacré, sans souveraineté politique. Leurs droits sur un territoire ne sauraient à cause de cela surpasser ceux légitimes d’une quelconque autre communauté.
* Médecin de libre pratique.
‘‘L’Invention de Dieu’’, de Thomas Römer, éd. Seuil, Paris 2014, 352 pages.