Dix startups ont été sélectionnées pour la finale africaine du concours Latitude59, dont le vainqueur se rendra à Tallinn, en Estonie, et ce, pour pitcher lors de l’événement principal et tenter de remporter 1 million d’euros.

La 12e édition de Latitude59, qui s’est tenue en mai dans la capitale européenne, a réuni plus de 3 500 participants, dont 900 startups et près de 600 investisseurs.

Un total de 382 candidatures ont été reçues en provenance de 37 pays africains, parmi lesquelles les 10 meilleures ont été sélectionnées.

Les startups sélectionnées pitcheront lors d’un événement au Kenya le 28 novembre, où le vainqueur africain sera désigné.

Voici la liste des startups sélectionnées:
– Eco Nasi (Kenya)
– Grekkon (Kenya)
– NoMa (Kenya)
– Paycloud (Kenya)
– Roadrims (Kenya)
– Twiva (Kenya)
– VunaPay (Kenya)
– Zerobionic (Kenya)
– AcemyX (Nigeria)
– Afya Mama (Tanzanie)

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Contractzlab, startup basée à Paris et fondée par le Tunisien Rafik Hwimli, a officiellement rejoint le programme Nvidia Inception, une initiative qui réunit des startups innovantes transformant les industries mondiales grâce à l’intelligence artificielle.

Cette collaboration stratégique marque un tournant pour Contractzlab, pionnière dans la gestion et la conformité des contrats grâce à des solutions basées sur l’IA. Conçue pour les PME et les grandes entreprises, la plateforme offre une interface intuitive qui va bien au-delà des outils traditionnels.

En combinant automatisation, processus en libre-service et contrôles réglementaires intégrés, Contractzlab assure une conformité sans faille à chaque étape, facilitant ainsi le respect des normes juridiques et sectorielles tout en optimisant la gestion des contrats.

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La startup sud-africaine VOCO est une plateforme d’orientation professionnelle et de développement des compétences qui aide les jeunes de 13 à 23 ans à tracer leur parcours de carrière. Lancée cette année, elle propose une orientation personnalisée via l’IA, des formations pratiques, des opportunités éducatives et un accès au marché.

La startup relie les jeunes à des mentors, stages, formations et emplois via des partenariats avec entreprises, ONG et institutions éducatives, et vise à leur fournir les outils pour découvrir leur passion et bâtir une carrière durable.

VOCO comble le manque important d’intégration entre les besoins du marché et les parcours éducatifs, qui laisse souvent les étudiants sans plan ni compétences adaptées au marché du travail. En répondant à ce défi, la plateforme a enregistré une adoption positive, notamment de la part des institutions éducatives et des petites et moyennes entreprises.

VOCO en est actuellement à la phase de pré-amorçage, financée principalement par autofinancement. L’entreprise recherche activement des investissements pour soutenir sa croissance, avec un focus principal sur le lancement de son MVP au début de l’année prochaine. Bien qu’elle soit concentrée sur le marché sud-africain, où le chômage des jeunes est un problème majeur, elle a des ambitions plus larges.

Les plans incluent une expansion dans d’autres régions africaines confrontées à des défis similaires et une exploration de marchés internationaux où le modèle pourrait être adapté. L’objectif à long terme est de développer un modèle évolutif pouvant être reproduit dans différents pays, en l’adaptant aux besoins locaux.

Le modèle économique de VOCO repose sur les abonnements, offrant un système de suivi des candidatures et des services sur mesure pour les petites entreprises et ONG, notamment des programmes de développement des compétences et de recrutement. Les revenus sont encore modestes, l’accent étant mis sur le développement de la plateforme. La rentabilité devrait arriver avec la croissance et l’expansion dans le secteur de l’ed-tech.

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L’écosystème des startups dans la région Mena a connu un ralentissement en octobre 2024, selon les données de la plateforme d’autonomisation de l’entrepreneuriat Wamda.

56 startups ont réussi à lever 134 millions de dollars, ce qui représente une diminution de 52% par rapport au mois précédent.

Les startups des Émirats arabes unis sont au top du classement de l’écosystème de la région, levant 61,8 Mtnd répartis entre 15 startups.

La Tunisie est classée quatrième avec 3 millions de dollars levés par deux startups, suivie du Qatar, qui a levé 2,7 millions de dollars grâce à une seule startup.

Quant au Maroc, il n’a levé qu’un million de dollars levé par quatre startups.

Après avoir dominé le financement pendant quatre mois, la fintech est passée à la deuxième place en octobre, levant 26,4 millions de dollars via six startups. La proptech, en tête, a attiré 38 millions de dollars grâce à cinq startups.

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Selon le rapport “African Founders Wellbeing Survey Report”, 86% des fondateurs de startups technologiques africains rapportent un impact significatif sur leur bien-être, faisant face à des niveaux élevés de stress, d’épuisement et d’anxiété, et 78% affirment qu’être fondateur est un travail solitaire.

Un autre problème est que les fondateurs discutent rarement du stress. Seuls 14% sont extrêmement ouverts avec les autres, et 1 sur 4 consulte un thérapeute ou un coach.

Les femmes, en particulier, rencontrent des facteurs de stress uniques. Elles ont 2,3 fois plus de chances de ressentir de la solitude ou de l’isolement, et 53% des femmes éprouvent la peur de l’échec, contre 33% des hommes.

Malgré tous ces facteurs, la grande majorité (81%) affirme apprécier le parcours de fondateur, et près des deux tiers préfèreraient lancer une nouvelle entreprise plutôt que de prendre un emploi si leur entreprise venait à échouer.

Cela témoigne de la résilience et de l’ambition des fondateurs de startups en Afrique, qui, malgré les défis, ont la capacité à surmonter les obstacles dans un environnement complexe et parfois hostile.

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Bootstrap Europe, un fonds de dette de croissance doté de 250 millions d’euros (270 millions de dollars ) ayant déjà accordé plus d’un milliard de dollars en prêts à 300 entreprises, ouvre une franchise en Afrique pour accroître les financements par dette destinés aux startups en phase de démarrage.

Le financement provient d’une diversité d’investisseurs institutionnels, de family offices, d’investisseurs privés et d’institutions de développement, notamment le Fonds européen d’investissement, British Business Investment et la Fondation Visa.

Fatou Diagne, cofondatrice de Bootstrap Europe, a annoncé que l’organisation intégrerait activement une allocation pour les startups africaines dans son dernier fonds et lancerait sa franchise sur le continent.

Par secteur, Bootstrap Europe visera des entreprises à fort potentiel de croissance, dotées d’une économie unitaire stable et de trajectoires bien définies vers la rentabilité, en mettant l’accent sur la fintech, l’e-santé et la logistique, ainsi que – de manière plus restreinte – sur l’agritech, les énergies renouvelables et l’edtech.

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L’Agence de développement de l’industrie des technologies de l’information d’Égypte (ITIDA) et Flat6Labs ont lancé le programme InvestIT, qui permet aux startups technologiques égyptiennes en phases de pré-amorçage ou pré-série A d’accéder à des services de conseil, des outils et des connexions avec des investisseurs pour accélérer leur croissance et compétitivité mondiale.

Géré par le Centre d’innovation et d’entrepreneuriat technologique (TIEC), filiale de l’ITIDA, le programme soutient les startups dans plusieurs régions, stimulant l’innovation et la croissance de l’économie numérique égyptienne. En deux phases, il propose des formations et ateliers sur mesure, suivis de mises en relation avec des investisseurs locaux et internationaux.

Le fondateur de Flat6Labs, Hany El Sonbaty, a indiqué que le programme InvestIT renforce le soutien de son entreprise aux entrepreneurs égyptiens.

Le programme accompagnera 12 startups pendant six à huit mois, en leur offrant des conseils personnalisés pour se préparer aux investissements, créer des data rooms et se préparer aux rencontres avec les investisseurs.

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La quatrième édition du concours Carthage Innov’Startup, organisée par l’Université de Carthage, s’est conclue samedi à la Cité des Sciences de Tunis.

Ce concours, visant à promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat parmi les jeunes universitaires, a mis en lumière des projets novateurs dans divers domaines.

Voici les lauréats qui ont été récompensés pour leur créativité et leur potentiel entrepreneurial:

–1er Prix (15 000 Tnd) offert par l’Université de Carthage: SENSEMATE par Emna Hadj Hassine (Faculté des Sciences de Bizerte)
–2e Prix (5 000 Tnd) offert par l’Université de Carthage: ETTABA KIDS par Dhia Boubakri (ENAU – École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis)
–3e Prix (3 000 Tnd) offert par l’AUF-Afrique du Nord: DYS INSPIRE SYSTEM par Selim Makni (Sup’Com)
–Prix de Cœur (3 000 Tnd) offert par STB Bank: AGROTECH VISIO par Chaouki Ben Alya (ISET Nabeul)
–Prix de Cœur (Accompagnement de 3 000 Tnd) offert par WEVE Digital: Garagy.tn par Wael Fethi (École Nationale des Sciences et Technologies Avancées de Borj Cedria – Enstab).

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Aujourd’hui, la Cité des Sciences de Tunis accueille la finale de la quatrième édition de Carthage Innov’Startup, un concours lancé par l’Université de Carthage, membre premium du « Global Alliance of Entrepreneurial Universities – NCEE.

Ce concours, organisé par le Pôle Étudiant Entrepreneur de Carthage (PEEC), vise à encourager l’innovation et l’entrepreneuriat parmi les jeunes universitaires. Il s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la Qualité Practice Jawda (PAQ-DGSU), financé par la Banque Mondiale.

Cette édition a débuté avec un bootcamp du 28 octobre au 1er novembre 2024, également à la Cité des Sciences de Tunis. Pendant cinq jours, les étudiants participants ont suivi un programme intensif, combinant conférences, panels de discussion et ateliers sur des thématiques essentielles de l’entrepreneuriat, comme la stratégie Go-To-Market, le modèle lean startup, le montage financier, et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour les startups. Les candidats ont été guidés par des référents académiques, accompagnés d’experts et de professionnels de l’écosystème entrepreneurial tunisien, afin de renforcer leurs compétences en vue de la compétition.

Au terme de cette formation, les étudiants ont présenté leur projet en demi-finale devant un jury composé d’universitaires et de professionnels. Sur les nombreux projets soumis, 11 projets ont été retenus pour la finale. Parmi ces projets, certains ont particulièrement retenu l’attention pour leur originalité et leur potentiel de marché. Par exemple, SAMSAR, développé par Mohamed Bachir Bouaziz et Chater Marzougui, étudiants à Sup’Com, propose une application de Real Estate Tech (technologie immobilière) facilitant le matching entre locataires et propriétaires, simplifiant ainsi la recherche de logements en Tunisie.

Un autre projet innovant, TETRA HABITAT, porté par Aymen Ben Dekhil et Ines Chaouch de l’ENAU, est spécialisé dans la Health Tech. Leur concept d’architecture d’urgence vise à fournir un abri aux réfugiés, que ce soit en Tunisie ou à l’international, et peut également être utilisé lors d’événements ou sur des chantiers. Ce type d’initiative répond à des besoins urgents, avec une solution architecturale flexible et déployable rapidement.

Aujourd’hui, les finalistes présentent une dernière fois leurs projets devant un jury composé de personnalités influentes de l’écosystème entrepreneurial. Au terme de cette journée, cinq projets seront primés : trois recevront un prix pour leur potentiel entrepreneurial, tandis qu’un « prix de cœur » sera également décerné pour récompenser les projets ayant particulièrement captivé le public et le jury.

Selon Imed Maatouk, directeur du PEEC, cette quatrième édition s’est distinguée par un enrichissement notable du programme, avec la présence de deux panels de discussion intitulés « Entreprendre ensemble : Networking et business » et « Innovation et entrepreneuriat responsable ». Ces sessions ont permis aux étudiants de mieux appréhender les enjeux actuels de l’entrepreneuriat responsable et collaboratif. Par ailleurs, un « matching » spécifique a été introduit entre référents, formateurs et étudiants, renforçant ainsi les synergies au sein de chaque équipe.

Les lauréats se verront remettre des prix offerts par l’Université de Carthage et ses partenaires sponsors de l’événement, illustrant ainsi l’engagement des institutions académiques et du secteur privé dans la promotion de l’entrepreneuriat étudiant en Tunisie. Carthage Innov’Startup continue de représenter une plateforme unique pour ces jeunes talents, leur permettant d’acquérir non seulement des compétences, mais aussi une expérience précieuse et des contacts dans le milieu entrepreneurial tunisien.

Stay tuned pour les résultats !

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