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Exode des compétences : Les secteurs les plus touchés par la fuite des cerveaux en Tunisie

ExodeLors de la récente conférence de l’Union générale du pétrole et des produits chimiques, Samir Hamdi, expert en ressources humaines, a tiré la sonnette d’alarme sur l’exode des compétences en Tunisie. Selon lui, notre pays se classe au deuxième rang en Afrique et dans le monde arabe en termes d’émigration de cerveaux. Chaque année, ce sont près de 8.500 ingénieurs qui quittent le territoire, malgré une offre importante de diplômés.

Ce phénomène ne se limite pas au secteur de l’ingénierie. Le secteur médical et paramédical est également fortement touché, représentant 41% des émigrés qualifiés. L’enseignement supérieur et la recherche scientifique ne sont pas épargnés, avec un constat alarmant : les universités arabes progressent dans les classements mondiaux en partie grâce aux compétences tunisiennes.

Face à cette situation préoccupante, Samir Hamdi plaide pour une stratégie nationale ambitieuse. Il préconise notamment d’améliorer les conditions de travail dans le pays, afin de rendre les emplois plus attractifs. Les entreprises sont également appelées à jouer leur rôle en mettant en place des politiques de ressources humaines plus séduisantes.

(Source : Echaab News)

Enseignement supérieur : l’ISSI SFAX obtient la certification ISO 21001:2018

L’Institut Supérieur des Sciences Infirmières de Sfax (ISSI Sfax) a obtenu, le 19 novembre, la certification de conformité aux normes internationales dans le domaine de l’enseignement supérieur « ISO 21001:2018 ».

Le directeur de l’ISSI Sfax, Bassem Abid, a indiqué, jeudi 21 novembre, dans une déclaration à l’agence TAP que « la certification de qualité de conformité aux normes internationales dans le domaine de l’enseignement supérieur, “ISO 21001:2018”, est la première attribuée en Tunisie dans le domaine des sciences infirmières.

Cette certification internationale, qui est conforme aux exigences de l’Union européenne en matière d’éducation, de formation et d’enseignement, a pour but d’améliorer la qualité de l’enseignement dispensé aux étudiants, a-t-il ajouté.

L’Institut supérieur des sciences infirmières de Sfax a été créé en 2006. Il dispense des formations de licence en sciences infirmières et de masters professionnels en management de la santé. Il compte actuellement environ 340 étudiants.

Avec TAP

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Sfax : Nouveau master professionnel en gestion touristique et accueil

guide de l'orientation universitaire

L’Université de Sfax et la Fédération régionale des agences de voyages et de tourisme du Sud viennent de conclure une convention de partenariat pour la création d’un master professionnel en gestion du tourisme et accueil. Dans une déclaration à l’Agence TAP, le directeur général de l’Office National du tourisme (ONTT), Helmi Hussein s’est félicité de […]

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Tunisie – Éducation : Le personnel réclame le paiement de la prime de promotion 2023

Les employés, ouvriers de l’éducation et surveillants et surveillants généraux ont observé, jeudi matin, un mouvement de protestation de deux heures (de 9 à 11 heures) dans les collèges, les lycées et les délégations régionales de l’éducation dans les différents gouvernorats de la République.

Le secrétaire général de la Fédération générale des surveillants et des surveillants généraux Boulbaba Selmi, a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP que ce mouvement de protestation a été initié par la Fédération relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour dénoncer le retard de plus d’un an dans le versement de la prime de promotion pour l’année 2023.

Il a souligné que cette protestation a pour but de faire pression sur les autorités pour qu’elles honorent leurs engagements. Si leurs demandes ne sont pas satisfaites, Boulbaba Salmi a souligné qu’une série d’actions de protestation et d’escalade sera observée.

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Tunisie: Protestation des employés, ouvriers de l’éducation et surveillants et surveillants généraux

Tunisie: Protestation des employés, ouvriers de l’éducation et surveillants et surveillants généraux

Les employés, ouvriers de l’éducation et surveillants et surveillants généraux ont observé, jeudi matin, un mouvement de protestation de deux heures (de 9 à 11 heures) dans les collèges, les lycées et les délégations régionales de l’éducation dans les différents gouvernorats de la République. Le secrétaire général de la Fédération générale des surveillans et des […]

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Cours particuliers, un cancer qui frappe l’école

Une circulaire rendue publique du ministère de l’Education interdit formellement toute pratique de cours particuliers aux élèves en dehors des établissements publics. Les contrevenants, professeurs et instituteurs, risquent la prison.

Aussitôt dit, aussitôt fait, la chasse aux cours particuliers clandestins a déjà sanctionné sept personnes dans la seconde grande ville du pays. Et ce n’est que le début d’une longue traque qui risque cette fois-ci de durer assez longtemps et dont la cible seront des personnes du corps enseignant. Le maître d’école qu’un grand poète arabe a comparé à un prophète est désormais définitivement désacralisé.

La radiation du corps des enseignants est déjà une forme d’excommunication et les contrevenants seront pointés du doigt, comme de vulgaires criminels. De là à parler d’une chasse aux sorcières, il n’y a qu’un pas. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a un soulagement du côté des parents. La décision du ministère est abondamment saluée sur les réseaux sociaux.

Mais un calme apparent touche le milieu éducatif, souvent turbulent quand il s’agit d’intérêts pécuniers en jeux. Il est clair que le fameux syndicat qui a provoqué au moins deux années blanches et risqué de décrédibiliser nos diplômes notamment le bac, semble avoir perdu son rôle d’agitateur. Il est vrai qu’il n’est pas le seul; mais c’est le seul qui avait « protégé » ses adhérents qui se donnaient à ce qu’on peut appeler des cours en contrebande. Puisque délivrés en dehors de toute règlementation, de toute déontologie et surtout à des prix couteux.

Un véritable fléau de société 

Le ministère de l’Education a donc raison de sévir, de punir et de châtier.  Car les cours particuliers, et qui généralement n’ont rien de particulier, sont un véritable fléau de société, qui atteint, les pauvres, les riches, la classe petite bourgeoise. Et surtout les enfants des chômeurs et des porteurs d’handicaps. Un vrai cancer qui se métastase à une vitesse folle, car il y a quelques années, il n’était qu’un épiphénomène. Voilà que ce qui est supposé être particulier, devient général.

L’enrichissement illégal pour ne pas dire corruption chez le corps enseignant, dans les grandes villes, les petites bourgades et même à la campagne. Les élèves passent désormais plus de temps, dans les garages, qui souvent manquent des éléments élémentaires de sécurité et de confort, dans les salons des instituteurs ou des profs, que dans les salles de classe. Cela monte jusqu’à 70 dinars l’heure pour les maths et cela descend jusqu’à 30 d pour l’éducation physique (pour les bacheliers). Certains spécialistes de ces cours peuvent gagner entre 20 à 30 millions par mois, hormis leurs salaires. Ils coutent ainsi trop chers non seulement à l’Etat mais aussi à la société et à l’économie. Quel est le métier dont le salaire horaire est aussi élevé? Aucun!

Lire encore — L’enseignement : réussir le bac ou périr

Les familles tunisiennes, celles qui ont des enfants qui préparent le baccalauréat, sont saignées à blanc par ceux qui prétendent garantir la réussite de leurs progénitures au diplôme qui est censé leur ouvrir les portes de l’avenir en accédant à l’université. Or, quand on voit les centaines de milliers avec des maîtrises et des doctorats, qui passent des années au chômage, l’on se demande pourquoi tant d’engouement pour ce certificat, car il n’est qu’un certificat de fin d’études secondaires.

C’est le prestige du bac et donc de la famille qui est en jeux. Comme si c’est la preuve que l’enfant n’est pas un cancre et qu’il fait partie, désormais, de ce qui est supposé être l’élite. Le bac en Tunisie a un prix et une valeur pécuniaire, qu’aucun autre diplôme au monde n’a, hormis ceux des grandes écoles américaines. Sauf qu’en Tunisie, il ne mène pas plus très loin. Tout le monde sait cette vérité, mais on paye pour le symbole.

Les premiers qui l’on compris, sont ceux qui l’ont transformé en commerce très juteux. Ils font payer à l’élève, et très cher, ce qu’ils sont censés lui enseigner dans les classes, contre les salaires qu’ils touchent du ministère. Pour les classes avant le baccalauréat, le deal est suspect. On n’a jamais osé faire une étude sur les notes des élèves qui suivent des cours particuliers et ceux qui ne le font pas. Nous parions que les résultats seraient surprenants. Ce ne sont plus les cancres, si l’on les jugeait d’après les notes, ceux qui sont obligés de suivre les cours particuliers pour rattraper leur retard. Mais bien ceux qui n’ont pas les moyens financiers ou tout simplement se sentent capables de réussir sans ce coup de pouce.

Le monde à l’envers, car de notre temps c’était presque une honte de suivre des cours particuliers, preuve qu’on était des cancres qui n’avaient pas le niveau de savoir nécessaire. Les valeurs sont inversées, car la loi du marché est passée aussi par là. Réussir ou périr, symboliquement cela va de soi, car nous ne sommes pas des Japonais, adeptes du harakiri, et dont, à une certaine époque, les recalés du baccalauréat se suicidaient carrément. Nous on préfère payer, tricher ou tout simplement faire du bachotage.

Lire aussi — Les Tunisiens croient aux vertus du savoir et de l’enseignement

C’est d’un autre côté le signe que les Tunisiens croient aux vertus du savoir et de l’enseignement. C’est sans aucun doute l’effet Bourguiba et des pères fondateurs de la Nation. Un des rares Etats au monde qui consacrait 30 % de son budget à l’enseignement. Non seulement parce que l’ascenseur social fonctionnait par l’école, mais aussi parce qu’on croyait que la modernité dans tous ses aspects passait par l’éducation et donc tout le mode de vie à l’occidental dont tout le monde rêvait était tributaire de notre réussite scolaire. Un proverbe tunisien définit l’analphabète comme un bœuf dans une prairie de Dieu « bagrallah fi zar3 allah » donc comme une bête. L’analphabète lui-même se définit ainsi, quand on lui demande s’il sait lire. C’est dire combien cette approche est intériorisée.

L’obligation d’envoyer ses enfants à l’école, même les filles, puisque l’enseignement est devenu obligatoire et gratuit jusqu’à quinze ans, était la véritable révolution; non seulement sociale, mais aussi politique. Si cette loi a été promulguée après l’indépendance, c’est parce que une grande partie de la population, rechignait a envoyer sa progéniture s’éduquer, préférant la faire travailler aux champs, dans les boutiques d’artisans ou dans les maisons.

L’Etat avait alors lourdement sévi, d’autant plus qu’il avait construit des écoles même dans les villages. Et que les fournitures scolaires, les livres et même les repas de midi étaient gratuits. Ainsi, beaucoup de récalcitrants se retrouvèrent en prison pour refus d’appliquer la loi.

C’est à partir des années soixante-dix, lorsque les premiers diplômés post-indépendance ont commencé à occuper des emplois dans les services publics, que l’engouement pour l’école est devenu général. L’ascenseur social était là et il n’y avait qu’à l’emprunter.

Maintenant, la famille tunisienne donne une priorité absolue à l’éducation de ses enfants et consent des sacrifices énormes pour les envoyer dans les grandes écoles et les grandes universités. Ce qui est très significatif pour comprendre l’évolution et l’avenir du pays.

Enseignement : les forces archaïques à l’œuvre   

Les forces archaïques ne sont pas toujours celles qu’on croit. Il y a quelques années des ministres de l’Education ont bien tenté de mettre un terme à ce fléau. Sauf que le syndicat des enseignants, dirigé à cette époque par des démagogues patentés a provoqué des grèves sauvages. Allant jusqu’à refuser de livrer les notes aux élèves, prenant en otages et les élèves et les parents. La vraie raison n’a jamais été évoquée par ces pseudo-syndicalistes, qui mettaient en avant des revendications irréalistes. Car il s’agissait d’empêcher l’Etat d’appliquer la loi sur les cours particuliers. Le comble c’est que ce bureau du syndicat était soutenu par une grande majorité des enseignants qui pratiquait en toute illégalité les cours particuliers à domicile, source certaines d’enrichissement. Une attitude des plus réactionnaires sous couvert de « révolution » et de radicalisme syndical.

Dans les écoles et lycées, les enseignants qui s’opposaient à cette pratique étaient mis systématiquement en quarantaine par leurs collègues et pointés du doigt. Alors que les directeurs d’établissements refusaient d’appliquer la loi, de peur de provoquer le courroux des syndicalistes et de ceux qui profitaient de l’aubaine. C’était durant la fameuse « transition démocratique » qui dans tous les domaines et secteurs, a provoqué la décadence et la dilapidation des acquis. Ce sont les familles et leurs enfants qui ont payé le prix fort de cet archaïsme qui se cache derrière des discours pseudo-révolutionnaires.

Il est certain, que l’application stricte de la loi qui peut aller jusqu’à la radiation à vie et peut-être même des peines pénales va provoquer des remous, voire même des réactions disproportionnées. Mais si l’Etat se rétractait, c’en serait fini de notre école républicaine et surtout de la gratuité de l’enseignement. C’est une bataille qui vaut la peine d’être menée.

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Budget de l’Etat 2025: bientôt une « loi sociale » pour les étudiants nécessiteux

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, a souligné, mercredi 20 novembre, dans ses réponses aux questions des députés de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil des districts et des régions, lors de l’examen du budget de la mission de son ministère pour l’année 2025, que son département s’emploie à élargir le dispositif de la protection sociale pour en faire bénéficier les étudiants, que ce soit à travers les bourses, les prêts universitaires, les aides conjoncturelles, la révision du système LMD et le renforcement du secteur de la recherche scientifique.

Dans ce sens, il a affirmé que le ministère de l’Enseignement supérieur se penche sur l’élaboration d’un texte réglementaire afin de faire bénéficier les étudiants issus des familles à revenu limité d’aides sociales, tout en tenant compte du genre social de la discrimination positive et des situations d’handicap.

Il a rappelé que 52 % des étudiants inscrits dans les université ont bénéficié de bourses universitaires, précisant que le ministère a consacré un montant d’environ 45 millions de dinars pour aménager les infrastructures universitaires et améliorer la qualité des repas universitaires.

Promotion des œuvres universitaires

Selon Belaid, le ministère s’est engagé à hisser la capacité d’accueil des foyers universitaires en les dotant de 7 000 lits supplémentaires et à promouvoir les œuvres universitaires, évoquant, dans ce contexte, l’extension du Foyer universitaire Mahmoud Messaadi à Jendouba (270 lits) et l’aménagement du Foyer Bullaregia moyennant une enveloppe estimée à 1,1 million de dinars, ainsi que le Foyer universitaire Ali Belhaouen avec des coûts d’environ 1,3 million de dinars.

Réforme du système LMD

Par ailleurs, Belaid a souligné que le ministère a entamé la réforme du système LMD et la révision des matières en vue de pallier les lacunes enregistrées.

Quid des doctorants?

Evoquant la problématique des doctorants sans emploi, il a indiqué que son département a entamé l’élaboration d’un décret gouvernemental comportant des dispositions relatives aux structures chargées de la recherche, des établissements et des entreprises publiques et des ministères, précisant qu’il sera procédé à l’amendement du décret 4 259 de l’année 2013 relatif au statut des chercheurs pour favoriser le recrutement des doctorants en qualité de chercheurs au sein des établissements, des entreprises publiques et des ministères.

Une stratégie nationale sur la recherche scientifique et l’innovation

Sur un autre plan, le ministre de l’Enseignement supérieur a souligné que son département œuvre à mettre en place une stratégie nationale sur la recherche scientifique et l’innovation, outre l’élaboration d’un nouveau concept pour les structures de la recherche et leur méthodes de gestion, avec la participation des compétences tunisiennes à l’étranger et la mise en œuvre de programmes de recherche participative adaptés aux priorités nationales.

Avec TAP

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Budget de l’Etat 2025: appel à l’amélioration des conditions des étudiants dans les régions

Les députés des deux chambres parlementaires réunies ont souligné, mercredi 20 novembre, lors de l’examen du budget du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’exercice 2025, la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions des étudiants dans les régions, renforcer les infrastructures universitaires et recruter les enseignants au sein des établissements universitaires.

Dans leurs interventions, les députés ont déploré les inégalités dans l’accès à l’enseignement supérieur entre les différentes régions du pays, qui ont été accentuées par une répartition inéquitable des budgets et des programmes relatifs à la promotion de l’enseignement supérieur, appelant à la nécessité de renforcer l’infrastructure, de construire de nouveaux établissements universitaires à l’intérieur du pays et de parachever les projets bloqués.

Ils ont également soulevé les questions liées à la dégradation des services de restauration, la vétusté de l’infrastructure des foyers et leur faible capacité d’accueil.

Dans le même contexte, les élus ont précisé qu’un grand nombre d’étudiants n’ont pas bénéficié de logements universitaires et ont eu recours aux locaux qui ne sont pas à usage d’habitation, alors qu’un certain nombre d’entre eux se sont vus refuser des bourses universitaires.

Construction de nouvelles universités

Les députés ont appelé à la nécessité de construire de nouvelles universités et de nouveaux foyers universitaires dans certaines régions du pays, d’accélérer l’achèvement de tous les projets liés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique bloqués actuellement et d’augmenter les budgets des services universitaires.

Ils ont souligné que les enseignants universitaires ne sont pas remplacés après leur départ à la retraite, critiquant vivement les conditions fixées par l’autorité de tutelle pour l’obtention d’une bourse universitaire qui exige que le revenu annuel net de la famille au cours de l’année précédente, après soustraction des charges sociales, ne dépasse pas le salaire minimum garanti fixé à moins de 6.000 dinars, appelant à la nécessité d’augmenter le montant de la bourse universitaire.

Formation académique déplorable dans les régions

Certains élus ont qualifié la formation académique au sein des universités tunisiennes dans certaines régions de « déplorable », notant le manque flagrant de cadres spécialisés et l’absence de diversification des cursus de formation.

Ils ont souligné l’importance d’assurer le suivi et le contrôle des universités privées, « surtout que ces établissements n’assurent pas tous un enseignement de qualité » ont-ils soutenu.

Universités privées: gain et rentabilité

« Certains établissements privés font prévaloir le gain et la rentabilité, ce qui n’a pas manqué de causer la détérioration de la qualité de l’enseignement » ont-ils ajouté.

Les députés ont évoqué le phénomène de la prolifération des cours particuliers dans l’enseignement universitaire, soulignant que les tarifs des cours ont atteint des seuils excessifs, dont les parents à faible revenu ne peuvent pas en tirer parti.

Migration des enseignants…

D’autre part, certains élus ont souligné que la plupart des enseignants ont opté pour la migration en raison des faibles salaires qui leur sont proposés et l’absence de motivation, appelant à la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ce « phénomène en expansion».

Ils ont, également dénoncé le recours des doctorants à l’emploi précaire, soulignant que le montant de la prime qui leur est versée après deux années consécutives, est inférieur à celui attribué aux familles à revenu limité.

Concernant le volet de la recherche scientifique, les députés ont estimé que ce secteur a connu des problématiques liées au sous-financement, étant donné que le budget actuel qui lui est alloué ne dépasse pas 0,6 % du PIB, alors que les normes internationales recommandent un taux minimal de 2 %.

Avec TAP

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Régularisation de la situation des enseignants contractuels : les textes réglementaires parachevés

Le ministre de l’Education Noureddine Nouri a souligné mardi, que le budget du ministère de l’Education pour l’année 2025 s’élève à 8044 millions de dinars, soit 126 millions de dinars supplémentaires par rapport au budget de l’année 2024. Il a précisé, au cours d’une séance plénière commune entre l’Assemblée des Représentants du Peuple et le conseil des districts et des régions, consacrée à l’examen de la mission du ministère de l’éducation, que la majeure partie du budget du ministère de l’éducation est destinée aux dépenses salariales et au développement des établissements scolaires.

Par ailleurs, Noureddine Nouri a annoncé le parachèvement des textes réglementaires relatifs à la régularisation de la situation des enseignants contractuels, selon une approche globale et des critères objectifs qui visent à préserver les droits et la dignité des enseignants. Il a souligné que son département s’emploie à assurer l’adéquation entre la promotion de la qualité de l’enseignement et le renforcement des ressources humaines à travers la formation continue des enseignants, afin d’améliorer le rendement du secteur éducatif en général. Le ministre de l’éducation a affirmé que le ministère de l’éducation a misé sur les prestations d’accompagnement des élèves sous ses différents aspects en particulier l’enseignement, le soutien psychologique et social et les activités culturelles et sportives.

Selon Nouri, le ministère de l’Education s’attelle à réaliser un certain nombre d’objectifs stratégiques pour garantir un enseignement équitable pour tous et mettre en place un système éducatif moderne qui répond aux besoins de la société. Parmi ces objectifs a-t-il dit, figurent nécessairement la promotion de la vie scolaire, la gestion des ressources humaines, la rationalisation des dépenses, le développement des contenus et des plateformes, la mise en oeuvre des projets de maintenance, outre la lutte contre les comportements à risque qui menacent la sécurité des établissements scolaires.

Au terme de son intervention, le ministre de l’Education a précisé que 37 nouveaux établissements scolaires ont été lancés en 2024, mise à part la réalisation des travaux d’aménagement et de réhabilitation pour palier les problématiques de l’encombrement, qui, selon ses propos, doivent être traitées par le biais de la révision de la carte scolaire, la répartition des élèves sur les différents établissements scolaires, les travaux d’extension ou de construction de salles de classes supplémentaires.

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Budget 2025 – Éducation : proposition pour redonner à l’école publique ses lettres de noblesse

Le renouveau de l’école publique, le développement de l’infrastructure éducative, la régularisation de la situation de plusieurs agents relevant du corps de l’éducation, la réforme du système éducatif et la répression des enseignants et des professeurs qui offrent de cours particuliers. Tels sont les dossiers soulevés par une bonne partie des élus du peuple lors de la séance plénière consacrée à l’examen du budget de la mission de l’Éducation pour l’année 2025.

Tenue dans la soirée du mardi 19 novembre, cette plénière conjointe – Assemblée des représentants du peuple et Conseil national des régions et des districts – s’inscrit dans le cadre de l’examen du budget de l’Etat et plus précisement du ministère de l’Éducation pour l’année 2025.

A l’occasion de cette discussion du budget 2025, plusieurs députés ont, tour à tour, appelé à engager au plus vite des réformes profondes visant à promouvoir la situation de l’enseignement. Tout en pressant le gouvernement à accélérer la réhabilitation des établissements éducatifs, notamment dans les régions de l’intérieur où bon nombre d’établissements sont menacés de ruine.

A cet effet, ils ont vivement critiqué l’état délabré de ces établissements en mal de personnel éducatif, de ressources limitées et de leur indisposition à accueillir les élèves.

Ils appellent le gouvernement à accélérer la réhabilitation des établissements éducatifs, notamment dans les régions de l’intérieur où bon nombre d’établissements sont menacés de ruine.

Puis, s’attaquant au dossier de la régularisation du statut des enseignants contractuels et suppléants, des conseillers praticiens en éducation, des surveillants et des ouvriers, ils appellent à ce titre à pourvoir aux postes vacants dans ces fonctions. Et ce, dès lors que bon nombre d’établissements éducatifs souffrent d’un manque de personnel éducatif.

Garantir la stabilité de l’emploi du personnel éducatif

Ces appels, ont-ils soutenu, s’inscrivent dans la perspective de garantir la stabilité de l’emploi du personnel éducatif. Mais aussi piur renforcer sa capacité à encadrer convenablement les élèves, si bien qu’elle permettra d’améliorer la qualité de l’enseignement.

Plusieurs députés ont été unanimes à déplorer la réalité du système éducatif en Tunisie, qui, ont-ils estimé, est « en deçà des attentes ». Tout en pointant une tendance effrénée à marginaliser l’enseignement public.

Dans ce contexte, ils se sont interrogés sur l’avenir de l’enseignement public, pressant le gouvernement à engager en urgence une réforme profonde à travers la mobilisation des moyens financiers et humains afin de sauver l’école publique.

Certains députés ont porté leur attention sur la question délicate des mécanismes de contrôle de l’enseignement privé qui n’obéit pas aux programmes tunisiens.

S’attaquer aux causes des « cours particuliers »

Lors de la discussion du budget 2025, les députés estiment que l’enseignement privé prête le flanc à la critique en ce sens qu’il consacre des pratiques discriminatoires à travers lesquelles les apprenants sont évalués en fonction de leurs performances scolaires ou de certains handicaps. Et où les élèves de « niveau moyen », ou souffrant de troubles d’apprentissage, sont interdits d’accéder.

Certains élus ont critiqué ce qu’ils qualifient « de campagne de mesures restrictives et punitives ayant touché les enseignants qui donnent des cours particuliers en dehors des espaces éducatifs ». Tout en appelant à s’attaquer aux causes profondes de ce phénomène. La solution radicale pour mettre fin à ce phénomène, ont-ils suggéré, serait d’améliorer les conditions matérielles des enseignants en échange d’une prolongation du temps scolaire.

La solution radicale pour mettre fin au phénomène de cours particuliers serait d’améliorer les conditions matérielles des enseignants en échange d’une prolongation du temps scolaire.

Ils ont évoqué plusieurs facteurs ayant favorisé ce phénomène, citant notamment la surpopulation des classes, le manque d’infrastructure au niveau des salles de classe et de révision, l’horaire d’enseignement intensif, les maigres salaires et les programmes d’enseignement qu’ils jugent « obsolètes ». L’enseignement pilote a encore nourrit les écarts entre les élèves, ont-ils estimé.

Proposition de loi pour lutter contre la violence à l’école

Ainsi, les élus ont exigé : une profonde réforme pédagogique; l’assurance de la protection nécessaire dans le milieu scolaire; et une lutte contre l’abandon scolaire. Surtout que la Tunisie enregistre un chiffre de près de 100 mille élèves qui quittent les bancs de l’école chaque année.

Un certain nombre de députés issus du secteur de l’éducation a l’intention de proposer un projet de loi qui vise à lutter contre la violence dans les établissements scolaires.

Enfin, les élus ont renouvelé leur appel au ministère afin d’adopter une meilleure gouvernance en luttant contre toutes les formes de corruption.

Avec TAP

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Tunisie: Le ministre de l’éducation annonce le parachèvement des textes réglementaires relatifs à la régularisation de la situation des contractuels

Tunisie: Le ministre de l’éducation annonce le parachèvement des textes réglementaires relatifs à la régularisation de la situation des contractuels

Le ministre de l’éducation Noureddine Nouri a souligné mardi, que le budget du ministère de l’éducation pour l’année 2025 s’élève à 8044 millions de dinars, soit 126 millions de dinars supplémentaires par rapport au budget de l’année 2024. Il a précisé, au cours d’une séance plénière commune entre l’assemblée des représentants du peuple et le […]

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Conseil supérieur de l’éducation : Un levier pour la réforme du système éducatif tunisien

Le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri a déclaré, mardi soir, lors de la séance plénière consacrée à l’examen de la mission de l’éducation à l’horizon 2025, que des travaux vont bon train pour parachever l’organisation administrative et financière du Conseil supérieur de l’éducation.

Cette structure aura pour mission de dresser un état des lieux de la situation de l’éducation et de mener une étude approfondie sur les différents volets liés à la réforme de l’éducation, a-t-il encore expliqué.

Nouri a ajouté que le ministère va collecter les différentes recherches, études et évaluations menées au sujet de la réforme du système éducatif avant de les soumettre au regard du Conseil supérieur de l’éducation.

Répondant aux interrogations des députés sur la question du recrutement des enseignants, des professeurs suppléants et des conseillers praticiens de l’éducation, le ministre a indiqué que des critères objectifs seront retenus lors de la régularisation de la situation des agents contractuels avec le ministère de l’Education, ajoutant que les catégories visées par cette opération ont été bel et bien identifiées.

Cette étape devra précéder une régularisation « progressive », a-t-il dit, de leur statut conformément aux budgets publics.

Dans ce contexte, il a annoncé que les textes juridiques régissant le dossier de régularisation du statut des enseignants contractuels et des professeurs suppléants sont fin prêts ainsi que des fonds nécessaires ont été alloués à cette fin.

Evoquant le dossier des conseillers praticiens, des encadreurs et des agents des laboratoires, le ministre a souligné que les travaux sont en cours au sein d’une commission relevant de la présidence du gouvernement afin de régler ce dossier sur la base des règles de justice et d’équité et conformément aux dispositions de la loi.

Il a également souligné que le département œuvre de concert avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à élaborer un cadre réglementaire pour la création d’un master professionnel en sciences de l’éducation.

Ce master s’inscrit dans la lignée des efforts visant à développer les modes et les mécanismes de recrutement des enseignants du préparatoire et du secondaire, toutes disciplines confondues, afin de professionnaliser l’enseignement, d’optimiser les ressources, de renforcer la compétence des enseignants et promouvoir ainsi la qualité de leur formation.

Nouri a, en outre, indiqué que son département se fixera comme objectif de garantir une répartition équilibrée au niveau du personnel du corps enseignant, des cadres de gestion et de supervision pédagogique et des ouvriers opérant au sein des établissements éducatifs.

Il a promis à ce titre de mettre sur pied un système informatique intégré dédié aux ressources humaines afin d’assurer le traitement et le suivi au double plan central et régional.

S’attardant sur la situation du système éducatif malgré les nombreux acquis engrangés depuis des décennies, le ministre a avoué la nécessité d’une réforme globale pour ce secteur devenu en mal de pouvoir répondre aux besoins de l’individu et de la société et qui n’est plus au fait des mutations rapides que connaissent les systèmes éducatifs d’aujourd’hui.

Oui. Une réforme s’impose. Elle est une « nécessité impérieuse », a fait savoir le ministre, plaidant en contrepartie en faveur d’une approche « systémique » selon une vision renouvelée qui soit en mesure de consacrer un système éducatif équitable et de qualité conforme aux standards internationaux en la matière.

Côté infrastructure, le ministre a promis de veiller à améliorer les services d’hébergement et d’accueil des élèves au sein des établissements éducatifs dans les différentes régions du pays, de développer les services de transport scolaire et de garantir la bonne gouvernance des offices et bureaux des services scolaires.

En réponse au phénomène de l’échec scolaire, le ministre a souligné que son département a élaboré un plan d’action selon une démarche participative centré sur la prévalence de l’intérêt supérieur de l’élève et l’encadrement des élèves à risque d’échec scolaire.

Dans cette perspective, a-t-il ajouté, le département tâchera à renforcer la prise en charge psychosociale et à mobiliser des psychologues, citant à ce propos le recrutement de 31 psychologues au titre du budget de l’année 2025.

Volet lutte contre les déviances au sein du milieu scolaire, le ministre a affirmé que département œuvrera au renforcement du système de prévention contre ces fléaux qui menacent les institutions éducatives, dont notamment la montée en puissance de la violence scolaire et la drogue.

Dans ce contexte, il a souligné que tous les établissements éducatifs seront évalués selon les normes internationales en vigueur afin de décrypter les insuffisances et les lacunes qui font obstacle à l’amélioration de leur rendement administratif et financier.

Pour ce faire, il a dévoilé une stratégie visant à instaurer des mécanismes d’auto-évaluation des performances et à exploiter les rapports des organes de contrôle et de la Cour des comptes afin d’en tirer meilleur bénéfice des recommandations y contenues.

Tunisie – Réforme éducative : le ministre trace les priorités pour 2025

Lors d’une séance plénière tenue mardi soir consacrée à l’examen de la mission éducative à l’horizon 2025, le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a annoncé l’avancée significative des travaux d’organisation administrative et financière du Conseil supérieur de l’éducation.

Cette instance sera chargée de dresser un état des lieux du système éducatif et de conduire une analyse approfondie des différents aspects liés à sa réforme. « Toutes les recherches, études et évaluations sur ce sujet seront collectées par le ministère avant d’être soumises au Conseil pour un examen approfondi », a précisé le ministre.

Interpellé par les députés sur le recrutement des enseignants contractuels, des professeurs suppléants et des conseillers praticiens, Noureddine Nouri a assuré que des critères objectifs seront appliqués pour régulariser leur situation. « Les catégories concernées par cette opération ont été clairement identifiées », a-t-il ajouté, promettant une régularisation progressive en tenant compte des limites budgétaires.

Les textes juridiques encadrant cette régularisation sont prêts, et des fonds ont été alloués pour cette initiative. Le dossier des conseillers, encadreurs et techniciens de laboratoire est également en cours de traitement par une commission gouvernementale, avec un engagement à respecter les principes de justice et d’équité.

Le ministère collabore avec celui de l’Enseignement supérieur pour créer un master professionnel en sciences de l’éducation. Cette initiative vise à professionnaliser l’enseignement, optimiser les ressources humaines et renforcer les compétences des enseignants, contribuant ainsi à une amélioration globale de la qualité de la formation pédagogique.

Reconnaissant les limites actuelles du système éducatif, le ministre a plaidé pour une réforme « globale et impérative » fondée sur une approche systémique. L’objectif est d’établir un système équitable et de qualité, aligné sur les standards internationaux, pour répondre aux besoins évolutifs de la société et des individus.

Noureddine Nouri s’est engagé à améliorer les infrastructures éducatives, incluant les services d’hébergement, de transport scolaire et la gestion des offices de services scolaires. Un plan d’action participatif a également été élaboré pour lutter contre l’échec scolaire, avec un accent sur l’encadrement des élèves à risque et le renforcement de la prise en charge psychosociale. À cet effet, 31 psychologues seront recrutés en 2025.

Le ministère entend intensifier les efforts pour lutter contre les fléaux menaçant les établissements éducatifs, notamment la violence et la consommation de drogues. Une stratégie d’évaluation des établissements selon des normes internationales sera mise en place, complétée par des mécanismes d’auto-évaluation et une meilleure exploitation des rapports des organes de contrôle et de la Cour des comptes.

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Budget 2025 : Noureddine Nouri promet une réforme globale du système éducatif

Le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a déclaré, mardi 19 novembre, lors de la séance plénière consacrée à l’examen de la mission de l’Education pour l’année 2025, que des travaux de parachèvement de l’organisation administrative et financière du Conseil supérieur de l’éducation vont bon train.

Cette structure aura pour mission de dresser un état des lieux de la situation de l’éducation et de mener une étude approfondie sur les différents volets liés à la réforme de l’éducation, a aussi expliqué le ministre.

Il a ajouté que le ministère va collecter et synthétiser les différentes recherches, études et évaluations menées au sujet de la réforme du système éducatif avant de les soumettre au regard du Conseil supérieur de l’éducation.

Statut des enseignants contractuels et des professeurs suppléants

Répondant aux interrogations des députés sur la question du recrutement des enseignants, des professeurs suppléants et des conseillers praticiens de l’éducation, le ministre a indiqué que des critères objectifs seront retenus lors de la régularisation de la situation des agents contractuels avec le ministère de l’Education. Tout en ajoutant que les catégories visées par cette opération ont été bel et bien identifiées.

Cette étape devra précéder une régularisation « progressive », a-t-il dit, de leur statut conformément aux budgets publics.

Dans ce contexte, il a annoncé que les textes juridiques régissant le dossier de régularisation du statut des enseignants contractuels et des professeurs suppléants sont fin prêts ainsi que les fonds nécessaires qui ont été alloués à cette fin.

Quid du dossier des conseillers praticiens, des encadreurs et des agents des laboratoires

Evoquant le dossier des conseillers praticiens, des encadreurs et des agents des laboratoires, le ministre a souligné que les travaux sont en cours au sein d’une commission relevant de la présidence du gouvernement. Et ce afin de régler ce dossier sur la base des règles de justice et d’équité et conformément aux dispositions de la loi.

Il a également souligné que le département œuvre de concert avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à élaborer un cadre réglementaire pour la création d’un master professionnel en sciences de l’éducation.

Ce master s’inscrit dans la lignée des efforts visant à développer les modes et les mécanismes de recrutement des enseignants du préparatoire et du secondaire, toutes disciplines confondues. Et ce, afin de professionnaliser l’enseignement, d’optimiser les ressources, de renforcer la compétence des enseignants et promouvoir ainsi la qualité de leur formation.

Un système informatique intégré dédié aux ressources humaines

Noureddine Nouri a, en outre, indiqué que son département se fixera comme objectif de garantir une répartition équilibrée au niveau du personnel du corps enseignant, des cadres de gestion et de supervision pédagogique et des ouvriers opérant au sein des établissements éducatifs.

Il a promis à ce titre de mettre sur pied un système informatique intégré dédié aux ressources humaines qui permette d’assurer le traitement et le suivi au double plan central et régional.

La réforme du système éducatif s’impose

S’attardant sur la situation du système éducatif malgré les nombreux acquis engrangés depuis des décennies, le ministre a avoué la nécessité d’une réforme globale pour ce secteur devenu en mal de pouvoir répondre aux besoins de l’individu et de la société et qui n’est plus au fait des mutations rapides que connaissent les systèmes éducatifs d’aujourd’hui.

Oui. Une réforme s’impose. Elle est une « nécessité impérieuse », a fait savoir le ministre. Tout en plaidant en contrepartie en faveur d’une approche « systémique » selon une vision renouvelée qui soit en mesure de consacrer un système éducatif équitable et de qualité conforme aux standards internationaux en la matière.

Améliorer les services d’hébergement

Côté infrastructure, le ministre a promis de veiller à améliorer les services d’hébergement et d’accueil des élèves au sein des établissements éducatifs dans les différentes régions du pays, de développer les services de transport scolaire et de garantir la bonne gouvernance des offices et bureaux des services scolaires.

En réponse au phénomène de l’échec scolaire, le ministre a souligné que son département a élaboré un plan d’action selon une démarche participative, centré sur la prévalence de l’intérêt supérieur de l’élève et l’encadrement des élèves à risque d’échec scolaire.

Dans cette perspective, a-t-il ajouté, le département tâchera de renforcer la prise en charge psychosociale et de mobiliser des psychologues. Citant à ce propos le recrutement de 31 psychologues au titre du budget de l’année 2025.

Evaluation des établissements éducatifs

Volet lutte contre les déviances au sein du milieu scolaire, le ministre a affirmé que le département œuvrera au renforcement du système de prévention contre ces fléaux qui menacent les institutions éducatives, dont notamment la montée en puissance de la violence scolaire et la drogue.

Dans ce contexte, il a souligné que tous les établissements éducatifs seront évalués selon les normes internationales en vigueur afin de décrypter les insuffisances et les lacunes qui font obstacle à l’amélioration de leur rendement administratif et financier.

Pour ce faire, il a dévoilé une stratégie visant à instaurer des mécanismes d’auto-évaluation des performances et à exploiter les rapports des organes de contrôle et de la Cour des comptes afin de tirer le meilleur bénéfice des recommandations qu’ils contiennent.

Avec TAP

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Enseignement : les cours particuliers sont-ils inutiles?

De nos jours, la question des cours particuliers soulève un débat. Que l’on soit pour ou contre, il est indéniable que les enfants ont besoin d’un certain soutien. La question se pose alors de savoir si ce soutien doit être dispensé uniquement au sein de l’école. Les opinions divergent à ce sujet : certains parents préfèrent que les cours aient lieu dans l’établissement scolaire; tandis que d’autres ne voient pas d’inconvénient à ce qu’ils se déroulent à l’extérieur.

Le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Mohamed Safi, s’est exprimé sur la décision du ministère de l’Éducation d’interdire les cours particuliers, en mentionnant que « ceci  n’est pas une réponse adéquate aux défis du système éducatif ». Il intervenait sur les ondes d’Express fm, ce lundi 18 novembre 2024. 

Il souligne que bien que le syndicat ait des réserves sur les cours particuliers, il critique également le communiqué du ministère, le qualifiant de « solutions superficielles » face à la crise éducative.

En outre, Mohamed Safi a décrit la situation actuelle comme « catastrophique » . De même qu’il fait noter que la fédération avait déjà alerté les autorités à plusieurs reprises. En outre, il insiste sur le fait qu’il était plus urgent de trouver des solutions à la pénurie alarmante d’enseignants. Et ce, dans les établissements scolaires où de nombreux élèves n’ont pas encore eu l’occasion d’étudier certaines matières.

Pour résoudre le problème des cours particuliers, il plaide pour une refonte globale du système éducatif. Tout en affirmant que « menacer les enseignants est inacceptable et irrespectueux ». De ce fait, il appelle  à un dialogue constructif plutôt qu’à des décisions précipitées qui pourraient aggraver la situation. Autrement dit, il souhaite vivement que l’on s’engage à  un débat national sur divers aspects du système éducatif, y compris le calendrier scolaire et les programmes. 

Par ailleurs, il met l’accent sur la perte de l’attractivité de l’enseignement public. Ce qui conduit les familles à se diriger vers le secteur privé. 

En résumé, le syndicat insiste sur la nécessité d’une prise de conscience collective pour sortir l’éducation nationale de sa crise actuelle et appelle à des mesures radicales et objectives pour améliorer la situation. 

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L’OIPEM accuse des enseignants du public d’être la cause des cours particuliers 

L’Organisation internationale pour la protection des enfants de la Méditerranée (OIPEM) a appelé à la fermeture des centres de soutien scolaire, en vue de mettre fin au phénomène des cours particuliers en dehors des établissements scolaires publics, selon un communiqué parvenu à l’agence TAP.

Cette organisation a indiqué que « des centaines de centres de soutien scolaire sont animés par des enseignants du secteur public qui obligent les élèves à s’inscrire dans les cours », alors que l’autorisation pour l’exercice d’activités scolaires dans ces centres est délivrée aux demandeurs d’emploi et aux diplômés de l’université, en contre partie d’une activité d’enseignement complémentaire, selon des conditions précises.

Elle a appelé à la création d’une cellule au sein du ministère de l’éducation qui sera chargée de recevoir les signalements et de poursuivre les parties qui ne se conforment pas à la loi, saluant les positions du ministère de tutelle sur l’interdiction des cours particuliers en dehors des établissements scolaires publics.

Selon l’OIPEM, le phénomène des cours particuliers constitue » un danger » pour l’enseignement public et privé, précisant que les centres de soutien scolaire sont en passe de devenir « une école parallèle », qui n’est soumise à aucun contrôle.

Avec TAP

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L’OIPEM appelle à la fermeture des centres de soutien scolaire

L’OIPEM appelle à la fermeture des centres de soutien scolaire

L’organisation internationale pour la protection des enfants de la Méditerranée (OIPEM) a appelé à la fermeture des centres de soutien scolaire, en vue de mettre fin au phénomène des cours particuliers en dehors des établissements scolaires publics, selon un communiqué parvenu à l’agence TAP. Cette organisation a indiqué que “des centaines de centres de soutien […]

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Cours particuliers en Tunisie : un symptôme des défaillances du système éducatif ?

Moins de 20% des enseignants en Tunisie dispensent des cours particuliers, a déclaré Ikbel Azzabi, secrétaire général adjoint de la Fédération nationale de l’enseignement de base.

Lors de son intervention le 15 novembre 2024 sur Mosaïque FM, il a expliqué que ces cours particuliers sont souvent demandés par les parents désireux d’offrir une meilleure formation à leurs enfants, mais ne sont pas responsables des défaillances du système éducatif tunisien.

La réalité des cours particuliers en Tunisie

Selon Azzabi, bien que la pratique des cours particuliers soit controversée, elle ne représente qu’une petite fraction de l’ensemble des enseignants. En effet, moins de 20% des enseignants se lancent dans cette activité. Cependant, ces cours sont largement sollicités par les parents, convaincus que cela offrira un meilleur avenir scolaire à leurs enfants. Azzabi a insisté sur le fait que cette pratique n’est pas la cause principale des problèmes rencontrés par le système éducatif tunisien.

Les raisons derrière l’essor des cours particuliers

Le secrétaire général adjoint de la fédération a également mis en lumière les raisons pour lesquelles certains enseignants se tournent vers les cours particuliers. L’une des raisons majeures est la précarité financière des enseignants. Azzabi a souligné que les conditions de travail des enseignants, notamment dans les zones rurales, sont très difficiles. Il a évoqué l’absence de primes pour les enseignants exerçant dans ces zones et a déploré le manque de 7 000 enseignants dans le pays. De plus, certains enseignants travaillent sans salaire, ce qui les pousse à chercher des sources de revenus supplémentaires, comme les cours particuliers.

L’opposition de la fédération à la pratique des cours particuliers

La Fédération nationale de l’enseignement de base, représentée par Ikbel Azzabi, s’oppose fermement aux cours particuliers. La fédération considère que cette pratique dégrade la qualité de l’enseignement public et contribue à l’inégalité entre les élèves. Cependant, Azzabi a insisté sur le fait que les enseignants ne choisissent pas cette voie par choix, mais plutôt en raison de leurs difficultés économiques.

Critique de la gestion du ministère de l’Éducation

Azzabi a critiqué la gestion du ministère de l’Éducation, notamment son récent communiqué annonçant des poursuites judiciaires contre les enseignants dispensant des cours particuliers. Selon lui, au lieu de menacer les enseignants, le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, devrait ouvrir un dialogue avec les syndicats pour traiter les véritables problèmes du secteur éducatif. Il a également rappelé que les enseignants sont confrontés à des conditions de travail difficiles, et que des mesures urgentes doivent être prises pour améliorer leur situation.

La consultation électronique ne suffit pas pour réformer l’éducation

Enfin, Ikbel Azzabi a remis en question l’efficacité de la consultation électronique lancée par le ministère de l’Éducation pour réformer le système scolaire tunisien. Il estime que cette initiative est insuffisante et ne permettra pas d’engager une réforme véritable du secteur. Pour lui, la consultation semble être davantage une manœuvre visant à alimenter l’hostilité envers les enseignants et à anticiper toute protestation de leur part.

Vers une réforme éducative globale

En conclusion, la Fédération nationale de l’enseignement appelle à une réforme éducative plus globale, qui prenne en compte les réalités sociales et économiques des enseignants. Une réforme qui respecte leurs droits et améliore leurs conditions de travail est essentielle pour garantir une éducation de qualité à tous les élèves tunisiens.

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Quatre élèves tunisiens couverts d’honneurs à l’Olympiade arabe des Mathématiques de Doha

Ils sont quatre élèves à avoir remporté des médailles lors de l’Olympiade des Mathématiques qui s’est déroulée du 10 au 14 novembre 2024 à Doha, capitale du Qatar.

Qui a dit que le niveau des élèves tunisiens a nettement diminué ces dernières années, voire décennies? Au vu de la moisson de médailles que nos enfants viennent de récolter lors de la compétition arabe des mathématiques, sans oublier les autres sollicitations de compétences tunisiennes, il faudrait alors relativiser ce jugement. En tout cas en ce qui concerne les sciences fondamentales. Mais pas que!

En effet, selon la présidente de l’Association tunisienne des compétitions et de la culture des mathématiques, Monia Daghmouri Bouzouita, quatre élèves tunisiens ont remporté trois médailles d’or et une d’argent à la 4ème édition de l’Olympiade arabe des mathématiques, dans la capitale qatari, Doha.

Il s’agit de : Aous Dhahri (élève en troisième année mathématiques au lycée pilote de Monastir); Oussema Souissi (élève en quatrième année mathématiques au lycée d’El Menzah 8 à l’Ariana); et Mohamed Kraiem Bouallegue (élève en première année secondaire au lycée pilote de Bizerte), pour l’or. Puis Ayoub Abdouli s’est adjugé d’une médaille d’argent.

Outre ces quatre médailles, la Tunisie a également remporté le « prix de la meilleure performance arabe en mathématiques ».

A souligner que cette Olympiade arabe des mathématiques 2024 a été organisée à Doha en partenariat avec l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) et la Commission nationale de Qatar pour l’éducation et les sciences.

Qui dit mieux!

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