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EST : Sans prendre de risques…

Les “Sang et Or” se déplacent cet après-midi à Ben Guerdane dans la perspective de ramener une victoire, mais sans prendre de risques pour la santé des joueurs en prévision de l’explication de mardi prochain contre Djoliba AC en Champions League.

Pour sa première sortie officielle à la tête de l’équipe, Laurentiu Reghecampf aura un déplacement difficile à faire cet après-midi à Ben Guerdane où il verra ses joueurs évoluer sur une pelouse pas forcément en bon état avec les risques de blessure qui vont avec.

Encore heureux que le technicien roumain peut compter sur Skander Kasri pour l’aider à faire les meilleurs choix dans la perspective de ramener un résultat positif de Ben Guerdane, de préférence une victoire, mais sans prendre trop de risques pour la santé des joueurs, car ce qui importe le plus, ce n’est certainement pas le match de cet après-midi, mais plutôt l’explication du mardi prochain contre la formation malienne de Djoliba. Un match clé pour la suite du parcours de l’équipe en Ligue des champions.

Sans Mokwana

Depuis qu’il a pris ses fonctions à la tête de l’équipe, le nouveau coach “sang et or” n’a pas pu disposer de son effectif au grand complet à cause des engagements des internationaux avec leurs sélections.

Des internationaux qui, d’ailleurs, sont rentrés tardivement à Tunis. Par ailleurs, Elias Mokwana, rentré hier soir à Tunis, n’est pas convoqué pour le match d’aujourd’hui.

Quant à Mohamed Amine Tougaï, il s’entraîne normalement avec le groupe, mais sa titularisation dépendra des choix de l’entraîneur, sachant que lors des deux derniers matchs, il n’a pas été retenu par Skander Kasri. Et puis, jusqu’à hier, Laurentiu Reghecampf n’a pas tranché qui aligner dans les bois, Amanallah Memmiche ou Béchir Ben Saïd. Une décision que le technicien roumain prendra à la dernière minute après concertation avec son staff, Skander Kasri et son entraîneur des gardiens, Dan Zdranca.

Konaté : une possible apparition !   

Absent depuis un peu plus d’un mois à cause d’une blessure musculaire contractée aux entraînements, Abdramane Konaté est opérationnel et pourrait faire une apparition tout à l’heure en cours de jeu.

Cela dit, aucune absence n’est enregistrée pour cause de blessure ou de suspension et le match d’aujourd’hui permettra au nouveau coach de voir ses joueurs à l’œuvre à l’occasion d’un match officiel.

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Eliminatoires CAN 2025 – 6e Journée – Tunisie- Gambie (0-1) : Tant de choses à revoir…

Peu convaincante, notre équipe nationale a concédé la défaite face à la Gambie, perdant par là même son leadership du Groupe A, se qualifiant ainsi à la phase finale de la CAN 2025 deuxième derrière les Comores.

La Gambie a réussi à surprendre notre équipe nationale. Pourtant, tout a bien commencé pour les nôtres avec une première grosse occasion à la 13’ : Seifallah Ltaief était à deux doigts d’ouvrir la marque, mais sa balle s’écrasa sur la transversale.

La réaction des Gambiens ne s’est pas fait attendre : sur une balle arrêtée, Musa Barrow adressa un centrage millimétré de la gauche pour Abdoulie Ceesay qui reprit de la tête directement dans les filets sous le regard impuissant d’Aymen Dahmen et de ses défenseurs centraux (17’).

Nos joueurs ont tenté de revenir dans le match. Eux aussi, ils ont utilisé l’arme de la balle arrêtée, mais n’ont pas été aussi chanceux : un coup franc bien botté par Mohamed Ali Ben Romdhane, Yassine Meriah reprit de la tête, mais à côté du poteau droit (44’). Et la Tunisie de se faire mener à la pause.

Des changements et après !

En deuxième mi-temps, Kaïs Yaâkoubi a opéré des changements à vocation offensive en incorporant Aït Malek, Layouni et Makni. Il y a eu, certes, l’envie de revenir dans le match. Mais cela ne suffit pas, faute d’efficacité dans les 30 derniers mètres. En effet, hormis la tentative de Bilel Aït Malek à la 74’, tombé en pleine surface de réparation au moment de tirer, nos attaquants n’ont  pas été suffisamment dangereux pour espérer revenir dans le match et signer le but de l’égalisation.

Bref, un match à oublier et bien des choses à revoir. Avec la défaite concédée hier, la Tunisie perd son leadership en faveur des Comores et se qualifie à la CAN du Maroc en seconde position.

Tunisie : Dahmen, Meriah, Ghram, Abdi (Cherni 60’), Ghorbel, Laidouni, Mizouni (Haj Mohamed 85’), Ben Romdhane (Layouni 61’), Ltaief, Homri (Aït Malek 60’) et Mastouri (Makni 67’).

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Interview – Khadija Krimi (championne d’Afrique d’aviron de plage) : «L’aviron de plage, mon nouveau défi»

Après avoir brillé pendant des années en aviron classique, la championne Khadija Krimi, championne d’Afrique en aviron de plage, s’attaque à cette nouvelle discipline. C’est désormais son nouveau champ de bataille.

Vos camarades et vous avez réussi à préserver en Egypte le titre continental d’aviron de plage, obtenu il y a deux ans à Hammamet. Ce n’est jamais facile de garder un titre à l’extérieur…

C’est vrai qu’il n’est pas facile de préserver son titre de champion surtout en Egypte où c’est complètement différent de ce qui se passe dans les autres pays hôtes. Pour les Egyptiens, tous les moyens sont bons pour gagner. Au dernier championnat d’Afrique d’aviron de plage, ils ont essayé de tricher en utilisant le mégaphone. En pleine course, nous avons entendu : “L’Egypte, attention à la bouée”. On nous a fourni également un mauvais matériel. Par ailleurs, nous avons pris nos précautions en amenant avec nous les chaussures et les pelles pour pouvoir ramer sans mauvaises surprises.

Heureusement que nous étions solidaires entre nous. Un bon état d’esprit a régné au sein de la délégation tout au long de notre séjour en Egypte. Même ceux qui n’ont pas participé au Championnat d’Afrique d’aviron de mer, ayant pris part seulement au championnat d’Afrique d’aviron classique, à l’instar de Ghaith Kadri, nous ont encouragés. Par solidarité, ils ont fait les échauffements avec nous et nous ont aidé à descendre les bateaux en mer.

Quels sont vos projets sportifs pour la nouvelle année ?

Pour la spécialité Double poids léger, les JO de Paris ont constitué la dernière édition lors de laquelle on l’a programmé comme épreuve olympique. Comme j’ai concouru à Paris en Double poids léger et que ce n’est plus une épreuve olympique, j’ai décidé de me réorienter vers l’aviron de plage.   

Nous sommes actuellement en phase d’attente. Nous nous entraînons normalement et prenons part aux compétitions habituelles en attendant ce que la Fédération internationale d’aviron décidera comme modèle en ce qui concerne la qualification aux JO pour l’aviron de plage.

Nous adoptons donc la même stratégie. Nous débuterons l’année par l’aviron en salle. Comme ça, la pratique en salle, loin des facteurs extérieurs, nous permet d’évaluer nos aptitudes et surtout notre force sur machine stable.

Nous allons par la suite disputer les échéances internationales, le championnat et la Coupe du monde notamment. Par la suite, nous allons définir nos priorités en fonction de ce que décidera l’instance internationale sur la qualification aux JO pour l’aviron de plage afin de fixer nos priorités.

Je continue à m’entraîner normalement et à me concentrer davantage sur ma nouvelle spécialité, l’aviron de plage.

Vous allez alors vers l’aviron de plage ?

L’aviron est un sport de maturité. Avec l’expérience et le travail, les objectifs les plus lointains sont réalisables. Je me suis trouvé, en aviron de plage, une nouvelle discipline qui m’ouvrira de nouveaux horizons. Et aussi d’autres défis à relever et des titres à remporter comme je l’ai fait dans l’aviron classique. Désormais, l’aviron de plage, c’est mon nouveau défi.

Comment jugez-vous les résultats de l’aviron tunisien aux JO de Paris ?

Nous avons réalisé aux JO de Paris l’objectif que nous n’avions pas pu atteindre à l’édition précédente à Tokyo: atteindre le TOP 12. Nous avons terminé 11e à Paris en finale B. Notre objectif est donc atteint à Paris et mais avons donc réussi notre participation aux derniers JO en dépit des difficultés rencontrées.

En effet, je suis parvenue à surmonter les difficultés. Mon ancienne coéquipière, Nour El Houda Ettaieb, a raccroché. Ma nouvelle équipière Selma Aroussia Dhaouadi est basée en France. Nous n’avons donc pas été formées de la même façon. Il a fallu un an et demi pour que les automatismes prennent forme. De plus, la qualification en Double poids léger est plus difficile, une seule paire par continent. Et pour couronner le tout, j’ai eu une fracture de fatigue au mois d’avril.

Le nouveau cycle olympique, vous l’avez déjà abordé ?

En général, il faut un minimum de deux cycles olympiques pour se fixer des objectifs et les atteindre. Et comme je vous l’ai dit, c’est encore flou tant que le quota et le mode de qualification aux JO en aviron de plage n’ont pas été déterminés.

Qu’est-ce qui manque à l’aviron tunisien pour être plus performant?

Le lac de Tunis est grand par rapport aux lacs où nous concourons à l’étranger, outre son eau de mer qui est salée, mais aussi agitée par périodes. Les autres lacs n’ont pas la même vélocité. Et comme nous manquons de lacs, nous devons faire plus de stages à l’étranger. Sinon, je pense que notre fédération fait son maximum.

Le mot de la fin…

Je tiens à remercier mon entraîneur Chokri Ben Miled, notre kiné Dr Sofien Kasmi, ainsi que nos experts Fayal Soula et Sahbi Khardani pour leur encadrement et le travail qu’ils font. Ils ont une grande part dans ce que nous réalisons comme performances.

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