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Tunisie: Le ministre de l’éducation annonce le parachèvement des textes réglementaires relatifs à la régularisation de la situation des contractuels

Tunisie: Le ministre de l’éducation annonce le parachèvement des textes réglementaires relatifs à la régularisation de la situation des contractuels

Le ministre de l’éducation Noureddine Nouri a souligné mardi, que le budget du ministère de l’éducation pour l’année 2025 s’élève à 8044 millions de dinars, soit 126 millions de dinars supplémentaires par rapport au budget de l’année 2024. Il a précisé, au cours d’une séance plénière commune entre l’assemblée des représentants du peuple et le […]

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Conseil supérieur de l’éducation : Un levier pour la réforme du système éducatif tunisien

Le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri a déclaré, mardi soir, lors de la séance plénière consacrée à l’examen de la mission de l’éducation à l’horizon 2025, que des travaux vont bon train pour parachever l’organisation administrative et financière du Conseil supérieur de l’éducation.

Cette structure aura pour mission de dresser un état des lieux de la situation de l’éducation et de mener une étude approfondie sur les différents volets liés à la réforme de l’éducation, a-t-il encore expliqué.

Nouri a ajouté que le ministère va collecter les différentes recherches, études et évaluations menées au sujet de la réforme du système éducatif avant de les soumettre au regard du Conseil supérieur de l’éducation.

Répondant aux interrogations des députés sur la question du recrutement des enseignants, des professeurs suppléants et des conseillers praticiens de l’éducation, le ministre a indiqué que des critères objectifs seront retenus lors de la régularisation de la situation des agents contractuels avec le ministère de l’Education, ajoutant que les catégories visées par cette opération ont été bel et bien identifiées.

Cette étape devra précéder une régularisation « progressive », a-t-il dit, de leur statut conformément aux budgets publics.

Dans ce contexte, il a annoncé que les textes juridiques régissant le dossier de régularisation du statut des enseignants contractuels et des professeurs suppléants sont fin prêts ainsi que des fonds nécessaires ont été alloués à cette fin.

Evoquant le dossier des conseillers praticiens, des encadreurs et des agents des laboratoires, le ministre a souligné que les travaux sont en cours au sein d’une commission relevant de la présidence du gouvernement afin de régler ce dossier sur la base des règles de justice et d’équité et conformément aux dispositions de la loi.

Il a également souligné que le département œuvre de concert avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à élaborer un cadre réglementaire pour la création d’un master professionnel en sciences de l’éducation.

Ce master s’inscrit dans la lignée des efforts visant à développer les modes et les mécanismes de recrutement des enseignants du préparatoire et du secondaire, toutes disciplines confondues, afin de professionnaliser l’enseignement, d’optimiser les ressources, de renforcer la compétence des enseignants et promouvoir ainsi la qualité de leur formation.

Nouri a, en outre, indiqué que son département se fixera comme objectif de garantir une répartition équilibrée au niveau du personnel du corps enseignant, des cadres de gestion et de supervision pédagogique et des ouvriers opérant au sein des établissements éducatifs.

Il a promis à ce titre de mettre sur pied un système informatique intégré dédié aux ressources humaines afin d’assurer le traitement et le suivi au double plan central et régional.

S’attardant sur la situation du système éducatif malgré les nombreux acquis engrangés depuis des décennies, le ministre a avoué la nécessité d’une réforme globale pour ce secteur devenu en mal de pouvoir répondre aux besoins de l’individu et de la société et qui n’est plus au fait des mutations rapides que connaissent les systèmes éducatifs d’aujourd’hui.

Oui. Une réforme s’impose. Elle est une « nécessité impérieuse », a fait savoir le ministre, plaidant en contrepartie en faveur d’une approche « systémique » selon une vision renouvelée qui soit en mesure de consacrer un système éducatif équitable et de qualité conforme aux standards internationaux en la matière.

Côté infrastructure, le ministre a promis de veiller à améliorer les services d’hébergement et d’accueil des élèves au sein des établissements éducatifs dans les différentes régions du pays, de développer les services de transport scolaire et de garantir la bonne gouvernance des offices et bureaux des services scolaires.

En réponse au phénomène de l’échec scolaire, le ministre a souligné que son département a élaboré un plan d’action selon une démarche participative centré sur la prévalence de l’intérêt supérieur de l’élève et l’encadrement des élèves à risque d’échec scolaire.

Dans cette perspective, a-t-il ajouté, le département tâchera à renforcer la prise en charge psychosociale et à mobiliser des psychologues, citant à ce propos le recrutement de 31 psychologues au titre du budget de l’année 2025.

Volet lutte contre les déviances au sein du milieu scolaire, le ministre a affirmé que département œuvrera au renforcement du système de prévention contre ces fléaux qui menacent les institutions éducatives, dont notamment la montée en puissance de la violence scolaire et la drogue.

Dans ce contexte, il a souligné que tous les établissements éducatifs seront évalués selon les normes internationales en vigueur afin de décrypter les insuffisances et les lacunes qui font obstacle à l’amélioration de leur rendement administratif et financier.

Pour ce faire, il a dévoilé une stratégie visant à instaurer des mécanismes d’auto-évaluation des performances et à exploiter les rapports des organes de contrôle et de la Cour des comptes afin d’en tirer meilleur bénéfice des recommandations y contenues.

Budget 2025 : Priorité à la régularisation des enseignants et à la réhabilitation des écoles

Le renouveau de l’école publique, le développement de l’infrastructure éducative, la régularisation de la situation de plusieurs agents relevant du corps de l’éducation, la réforme du système éducatif et la répression des enseignants et des professeurs qui offrent de cours particuliers, autant de dossiers soulevés par la grande frange des élus du peuple lors de la séance plénière consacrée à l’examen du budget de la mission de l’Education pour l’année 2025.

Tenue mardi soir sous l’hémicycle de Bardo, cette plénière conjointe, entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, s’inscrit dans le cadre de l’examen du budget de l’Etat pour l’année 2025.

Prenant la parole, plusieurs députés ont, tour à tour, appelé à engager au plus vite des réformes profondes visant à promouvoir la situation de l’enseignement, pressant le gouvernement à accélérer la réhabilitation des établissements éducatifs, notamment, dans les régions de l’intérieur où bon nombre d’établissements sont menacés de ruine.

Ils ont dans ce cadre vivement critiqué l’état délabré de ces établissements en mal de personnel éducatif, de ressources limitées et de leur indisposition à accueillir les élèves.

S’attaquant au dossier de la régularisation du statut des enseignants contractuels et suppléants, des conseillers praticiens en éducation, des surveillants et des ouvriers, appelant à ce titre à pourvoir aux postes vacants dans ses fonctions, dès lors que bon nombre d’établissements éducatifs souffrent d’un manque de personnel éducatif.

Ces appels, ont-t-ils soutenu, s’inscrivent dans la perspective de garantir la stabilité de l’emploi du personnel éducatif, renforce sa capacité à encadrer convenablement les élèves, si bien qu’elle permettra d’améliorer la qualité de l’enseignement.

Plusieurs députés ont été unanimes à déplorer la réalité du système éducatif en Tunisie, qui ont-ils estimé, est « en deçà des attentes », pointant une tendance effrénée à marginaliser l’enseignement public.

Dans ce contexte, ils se sont interrogés sur l’avenir de l’enseignement public, pressant le gouvernement à engager en urgence une réforme profonde à travers la mobilisation des moyens financiers et humains afin de sauver l’école publique.

Dans le même ordre d’idées, certains députés ont porté leur attention à la question délicate des mécanismes de contrôle de l’enseignement privé qui n’obéit pas aux programmes tunisiens.

Selon ces députés, l’enseignement privé prête le flanc à la critique en ce sens qu’il consacre des pratiques discriminatoires à travers lesquelles les apprenants sont évalués en fonction de leurs performances scolaires ou de certains handicaps et les élèves de « niveau moyen » ou souffrant de troubles d’apprentissage sont interdits d’y accéder.

Certains élus ont critiqué ce qu’ils qualifient « de campagne de mesures restrictives et punitives ayant touché les enseignants qui donnent des cours particuliers en dehors des espaces éducatifs”, appelant à s’attaquer aux causes profondes de ce phénomène. La solution radicale pour mettre fin à ce phénomène, ont-ils suggéré, serait d’améliorer les conditions matérielles des enseignants en échange d’une prolongation du temps scolaire.

Ils ont évoqué plusieurs facteurs ayant favorisé ce phénomène, citant notamment la surpopulation des classes, le manque d’infrastructure au niveau des salles de classe et de révision, l’horaire d’enseignement intensif, les maigres salaires et les programmes d’enseignement qu’ils jugent « obsolètes ». L’enseignement pilote a encore nourrit les écarts entre les élèves, ont-ils estimé.

Les élus ont exigé une profonde réforme pédagogique et d’assurer la protection nécessaire dans le milieu scolaire et de de lutter contre l’abandon scolaire surtout que la Tunisie enregistre un chiffre de près de 100 mille élèves qui quittent les bancs de l’école chaque année.

Un certain nombre de députés issus du secteur de l’éducation ont l’intention de proposer un projet de loi qui vise à lutter contre la violence dans les établissements scolaire.

Les élus ont renouvelé leur appel au ministère afin d’adopter une meilleure gouvernance en luttant contre toutes les formes de corruption.

Enseignement : les cours particuliers sont-ils inutiles?

De nos jours, la question des cours particuliers soulève un débat. Que l’on soit pour ou contre, il est indéniable que les enfants ont besoin d’un certain soutien. La question se pose alors de savoir si ce soutien doit être dispensé uniquement au sein de l’école. Les opinions divergent à ce sujet : certains parents préfèrent que les cours aient lieu dans l’établissement scolaire; tandis que d’autres ne voient pas d’inconvénient à ce qu’ils se déroulent à l’extérieur.

Le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Mohamed Safi, s’est exprimé sur la décision du ministère de l’Éducation d’interdire les cours particuliers, en mentionnant que « ceci  n’est pas une réponse adéquate aux défis du système éducatif ». Il intervenait sur les ondes d’Express fm, ce lundi 18 novembre 2024. 

Il souligne que bien que le syndicat ait des réserves sur les cours particuliers, il critique également le communiqué du ministère, le qualifiant de « solutions superficielles » face à la crise éducative.

En outre, Mohamed Safi a décrit la situation actuelle comme « catastrophique » . De même qu’il fait noter que la fédération avait déjà alerté les autorités à plusieurs reprises. En outre, il insiste sur le fait qu’il était plus urgent de trouver des solutions à la pénurie alarmante d’enseignants. Et ce, dans les établissements scolaires où de nombreux élèves n’ont pas encore eu l’occasion d’étudier certaines matières.

Pour résoudre le problème des cours particuliers, il plaide pour une refonte globale du système éducatif. Tout en affirmant que « menacer les enseignants est inacceptable et irrespectueux ». De ce fait, il appelle  à un dialogue constructif plutôt qu’à des décisions précipitées qui pourraient aggraver la situation. Autrement dit, il souhaite vivement que l’on s’engage à  un débat national sur divers aspects du système éducatif, y compris le calendrier scolaire et les programmes. 

Par ailleurs, il met l’accent sur la perte de l’attractivité de l’enseignement public. Ce qui conduit les familles à se diriger vers le secteur privé. 

En résumé, le syndicat insiste sur la nécessité d’une prise de conscience collective pour sortir l’éducation nationale de sa crise actuelle et appelle à des mesures radicales et objectives pour améliorer la situation. 

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Tunisie : jusqu’à 300 dinars par mois pour les cours particuliers d’un élève du primaire !

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Dans un communiqué publié hier, le ministère de l’Éducation a réitéré l’interdiction pour les enseignants des établissements publics d’offrir des cours particuliers en dehors des établissements scolaires. Selon Lotfi Riahi, président de l’Organisation Tunisienne pour l’Orientation du Consommateur, le coût des cours particuliers pour un élève de primaire varie entre 250 et 300 dinars par […]

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