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USBG : Les trois points pour se soulager

Mohamed Ali Mâalej et ses hommes ont besoin d’un succès pour sortir un pied de la zone dangereuse.

Après le nul ramené de Métlaoui (l’ESM n’est pas du genre à gâcher trop de points à domicile), l’USBG a commencé à refaire surface. Ce partage des points est le troisième d’affilée après les deux nuls à Soliman avec l’ASS et à Ben Guerdane devant le ST sur le score vierge de 0 à 0. Il faut dire que depuis la victoire du 20 octobre sur l’UST par 2 buts à zéro, qui leur a permis de mettre fin à une série noire de zéro point lors des 4 premières journées, les coéquipiers du portier Noureddine Farhati ont commencé à sortir la tête de l’eau et à récolter des points précieux. C’est cette douce remontée de la pente qui a conduit l’entraîneur Mohamed Ali Mâalej à accepter de reprendre les manettes d’une équipe qu’il a connue dans des périodes moins difficiles et avec laquelle il a réalisé de très bonnes performances. Même si, cette fois, la tâche est beaucoup plus rude et les enjeux sont plus cruciaux. Cinq matches déterminants l’attendent au tournant. Après l’Espérance aujourd’hui, il aura à effectuer un périlleux déplacement à Bizerte le 21 décembre avant de recevoir l’Etoile le 25 décembre puis de livrer deux parties à haut risque loin des bases avec l’ASG le 28 décembre et l’ESZ le 4 janvier. C’est au terme des résultats de ces cinq rencontres qu’il aura la réponse s’il commence bel et bien à épouser la bonne courbe ascendante.

Bien négocier ce premier virage

Mais c’est match par match qu’il faudra tenter de redresser une situation qui paraissait bien compromise au départ. Il faudra d’abord sortir indemne de ce duel sans merci contre une EST qui n’a pas le droit de laisser filer des points après avoir réussi à réduire l’écart qui la séparait du haut du peloton. Un match qui a fait couler beaucoup d’encre avant même d’avoir commencé pour maintien de sa date et refus de son report par la Ligue suite à l’opposition du club recevant, dont l’accord est indispensable. « Par ce refus, nous n’avons pas cherché à rendre service à n’importe quelle équipe et nous avons pensé au seul intérêt de l’USBG, affirme l’entraîneur adjoint Nizar Sansa. Après nos derniers résultats positifs, il est tout à fait normal que notre seul but est d’enchaîner et de continuer sur notre lancée. Nous ne pouvons donc pas refuser des circonstances qui nous sont soi-disant favorables pour atteindre cet objectif. Même si l’Espérance doit prendre quelques précautions et se ménager physiquement en prévision de son premier match de la phase de poules en Ligue des champions, elle demeure pour nous un adversaire des plus redoutables. Nous avons intérêt à être très vigilants et à savoir passer sans encombre cet écueil pas facile à surmonter».

En 4-2-3-1

Même si l’adversaire de cette neuvième journée a un énorme potentiel offensif, Mohamed Ali Mâalej ne lui réservera pas un système de jeu spécial. Ce sera le même schéma avec une défense à quatre devant le gardien Noureddine Farhati, avec un seul doute sur le côté droit où Zied Machmoum et Mohamed Lahbib Yeken sont constamment en ballottage pour le poste de titulaire dans l’attente du parfait rétablissement de Skander Lâabidi. Dans l’axe, il y aura la paire devenue inamovible Iyed Touis-Ghazi Abderrazak en attendant également le retour de Aymen Mahmoud. Sur le couloir gauche, Adem Taous s’impose comme pion indispensable dans un dispositif à vocation offensive. Au milieu de terrain, la confiance sera maintenue dans le duo Presnel Arnaud Banga- Khemaies Mâaouani aux postes de demis de récupération devant une ligne d’attaque à trois joueurs d’animation ( Houssem Habbassi sur l’aile droite, Ayoub Mcharek comme régisseur et Iyed Belwafi sur le côté gauche.) Nassim Sioud, qui a retrouvé son sens du but, sera l’attaquant de pointe sur qui pèsera la responsabilité et de grands espoirs de profiter de la moindre petite faille dans la défense espérantiste pour marquer le but qui pourrait changer la physionomie du match avant que la machine des “Sang et Or” ne commence à carburer à fond et ne prenne l’avantage à la marque. L’USBG jouera donc pour la victoire, la seule susceptible de la sortir du bas du tableau avec 3 points seulement de marge de sécurité avec le dernier classé l’UST et deux longueurs d’avance insuffisantes sur les avant-derniers du classement, EGSG et CAB.

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Chadi Hammami, premier adjoint de Santos : Le vent du changement

Alexander Santos n’est plus l’unique décideur désormais.

Après le nul par 0 à 0 contre  l’OB à Sfax, le 3 novembre, l’entraîneur Alexander Santos a surpris plus d’un en déclarant qu’il «est difficile de marquer des buts dans un championnat tunisien où les équipes sont hyper défensives». Une semaine plus tard, le 10 novembre, après le 1 à 1 devant l’USM, il est allé encore plus loin en disant «que gagner des matches est une tâche très délicate pour ne pas dire très ardue».

Ces déclarations ont été plus que la goutte qui a fait déborder le vase. Elles ont mis le feu aux poudres. Comment un technicien dont le salaire est aux environs de 120 mille dinars par mois, payés de surcroît rubis sur l’ongle et en devises, peut faire de tels aveux défaitistes et frustrants!  Pour le Bureau directeur qui commençait à en avoir marre de défendre le maigre bilan du technicien portugais, il fallait réagir au plus vite et remettre les pendules à l’heure. Il n’est pas allé jusqu’à la solution extrême que réclament les fans des «Noir et Blanc», à savoir une rupture à l’amiable ou unilatérale du contrat, dont le coût financier serait exorbitant. Il a choisi d’aller par étapes en retirant le chèque en blanc donné à Alexander Santos pour être le premier et le dernier décideur dans un staff technique où la seule voix du directeur sportif, Mohamed Slim Ben Othman, était à peine audible. Ce dernier a également dérapé en affirmant que «si le choix d’Alexander Santos était à refaire, il ferait de nouveau confiance au technicien portugais».

Plus qu’un entraîneur adjoint

La première décision prise a été donc d’imposer un adjoint tunisien proche des joueurs et capable d’assurer la bonne communication avec eux. Il n’y avait pas mieux que leur ex-coéquipier sur le terrain, Chadi Hammami, qui a pris sa retraite à l’intersaison. Son expérience assez longue avec le club de la capitale du Sud, son palmarès assez riche, son vécu immense et son impact sur le groupe plaident largement en faveur d’un tel choix. Chadi Hammami aura désormais son mot à dire dans les choix techniques du coach portugais et cogitera avec lui afin d’opter pour un système de jeu différent et d’en finir avec le manque d’audace et d’efficacité constatés jusqu’ici. Sa prise de fonctions coïncide avec le match de samedi contre une UST qui connaît, elle aussi, une très mauvaise entame de saison. Une rencontre qui sera une belle opportunité au CSS pour renouer avec la victoire et empocher les trois points avec la manière. 

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Le onze national encore une fois désarçonné : Plein désenchantement !

La déception est grande après le revers contre la Gambie qui nous a relégués au statut de deuxièmes dans un groupe que nous aurions dû dominer de la tête et des épaules.

Ce qui nous a fait le plus mal après cette défaite contre la Gambie, c’est qu’un adversaire, encore sous le choc de son élimination de la phase finale de la CAN Maroc 2025, vient, après les Comores, nous piéger dans notre arène du Stade de Radès pour nous faire chuter de notre fauteuil de leader du Groupe A. Notre amour-propre ne peut qu’en être blessé et il est tout à fait  normal que, sous le coup de cette grande déception, on parle de désenchantement. Après le succès sur le Madagascar à Pretoria qui nous a, heureusement,  assuré la qualification avant cette partie piège contre les Scorpions de Gambie, nous pensions pouvoir enchaîner par un autre succès, mais nous avons buté sur une équipe qui a trouvé de sacrées ressources physiques et mentales,  malgré son élimination non encore digérée, pour piéger l’équipe de Tunisie devant son public dont l’absence hier au Stade de Radès était le résultat d’un pressentiment qu’il n’y avait pas grand-chose à attendre d’une génération en plein recul et en fin de cycle. Le résultat du match lui a donné raison, même s’il a eu tort d’être absent car sa forte présence aurait sans doute donné des ailes à un onze national qui avait besoin de soutien.

Kais Yâakoubi aurait pu mieux gérer

Le sélectionneur national a bien fait de commencer à injecter un sang nouveau dans l’équipe dans un match où il n’y avait pas danger pour la qualification. Mais il n’a pas tenu compte dans son opération métamorphose du onze de départ qu’il y a une règle d’or à respecter: un joueur pilier dans chaque compartiment de jeu.

En défense, si cette règle a été respectée avec la présence de Ali Abdi sur le couloir gauche, il s’est trompé, par contre, de pilier dans l’axe en faisant le choix de Yassine Meriah pour faire tandem avec le promu Alâa Ghram. Il a fait déplacer Alâa comme central gauche, poste qui ne lui sied pas,  pour maintenir Yassine comme central droit. Deux faits saillants du match ont montré que c’était un très mauvais choix. Le tête-à-tête dès la première minute de jeu de Ceesay suite à un ballon en profondeur dans le dos de cette charnière contre nature qui a failli coûter un but d’entrée sans la parade d’extrême justesse du portier Aymen Dahmen. Puis le but inscrit par ce même joueur Ceesay à la 17’ après un centrage parfait de Musa Barrow en plein axe de notre défense consécutif à un corner joué à deux. Montasser Talbi,  habitué de jouer arrière central gauche, était le plus indiqué et le plus sûr pour faire entrer Alâa Ghram dans le bain de la sélection. Au milieu, le joueur pilier qui a manqué à l’équilibre de ce secteur clé était Hamza Rafia.  En préférant Mohamed Ali Ben Romdhane en nette baisse de forme sur tous les plans comme joueur de liaison, Kais Yâacoubi s’est également trompé de profil de joueur capable de donner plus d’appui au jeu offensif. Surtout que Idriss Mizouni a fait un gros travail dans la récupération et a réussi à bien épauler un Aissa Laidouni lui aussi en demi-teinte. En attaque, il y a eu la grande surprise, Omar Lâayouni, blessé à la dernière minute,  sur le banc et la titularisation de Nabil Homri sur l’aile droite alors que le joueur, bien que droitier, excelle dans son équipe sur le côté gauche. Le résultat, Kais Yâakoubi l’a constaté très tard avec un net déséquilibre entre le côté gauche plus actif et plus présent avec un grand Saifallah Ltaief qui sait jouer dans un mouchoir comme en témoigne sa série de dribbles courts en pleine surface de vérité de l’adversaire, ponctuée par un tir magnifique sur le poteau gauche gambien, et le couloir droit absent, voire inexistant avec un manque de complémentarité entre Mahmoud Ghorbel trop défensif et Nabil Homri isolé et privé d’appuis et de soutien.

Ce n’est pas le grand désert quand même

On peut tirer la sonnette d’alarme après ce rendez- vous manqué avec les Gambiens, après la perte du fauteuil de leader de notre groupe au terme de cette phase éliminatoire, les menaces qui pèsent sur notre classement Fifa avec la possibilité de ne plus figurer parmi les 6 têtes de poules au niveau de la CAF pour le tirage au sort de la CAN 2025, mais il ne faut pas aller jusqu’à tout peindre en noir. Il faut,  certes, tourner la page des cadres et joueurs de champ qui ont franchi le cap de la trentaine et se concentrer sur les  des joueurs avec lesquels on peut planifier de bâtir une nouvelle ossature d’avenir.  Mahmoud Ghorbel,  Alâa Ghram,  Amine Cherni, Mohamed Haj Mahmoud, Idriss Mizouni, Hannibal Mejbri, Saifallah Ltaief, Hamza Mastouri, Omar Layouni, Anas Ben Mohamed,  Nabil Makni avec un Elyes Achouri, qu’on doit faire revenir, peuvent constituer un premier noyau d’une sélection qui peut faire peau neuve à partir de mars prochain pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et s’aguerrir et gagner en solidité, en expérience, en maturité et en confiance pour la CAN marocaine. À Kais Yâakoubi, on reconnaîtra l’audace d’avoir lancé la première pierre du projet rénovation et le coup d’envoi de l’opération révolution de velours au sein de la sélection. Et c’est au Bureau fédéral élu que reviendra la responsabilité de continuer sur la même ligne.

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