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Budget de l’Etat 2025 : les réponses de Sadok Mourali aux députés

Sadok Mourali, le ministre de la Jeunesse et des Sports, a affirmé, vendredi 22 novembre 2024, que son département a contribué, au cours de l’année 2024, à la diffusion de la « culture de l’initiative » à travers l’organisation du « Programme national sur l’initiative et la création de projets » en faveur de 600 jeunes, ainsi que la formation de 1 200 jeunes dans des spécialités correspondant aux besoins du marché du travail et la création de 120 projets de développement pour les jeunes des zones intérieures et frontalières.

Dans sa réponse aux interventions des députés, lors de la séance plénière conjointe (ARP et CNRD) consacrée à l’examen de la mission de la Jeunesse et des Sports du projet du budget de l’Etat pour l’année 2025, Mourali a souligné que l’année prochaine, 100 clubs d’initiative et de création de projets seront créés dans les institutions de jeunesse, en plus du renforcement des services de soutien destinés aux jeunes.

Le ministère travaille sur la mise en place de mécanismes participatifs entre les différents ministères pour améliorer ces services, en particulier avec la création d’une application électronique pour les jeunes âgés de 15 à 35 ans et la mise en place d’une plateforme nationale pour les services dédiés aux jeunes, qui sera prête au cours du premier trimestre 2025, a-t-il ajouté.

Activités préventives contre les comportements à risque

Concernant les interrogations des députés à propos du rôle de son département dans la protection des jeunes contre les comportements à risques, le ministre a précisé que des activités préventives sont intensifiées à travers l’ouverture d’espaces de dialogue et de sensibilisation dans les institutions de jeunesse, en partenariat avec divers acteurs dans les domaines de la prévention et du traitement. Des interventions, a-t-il ajouté, sont organisées pour encadrer les catégories les plus vulnérables aux phénomènes à risques, notamment la dépendance, la migration irrégulière et toutes les formes de violence.

Rénovation de 55 établissements de jeunesse

Quant à la réhabilitation des institutions de la jeunesse, il a expliqué que 55 établissements de jeunesse ont été rénovés dans le cadre du programme de réhabilitation des maisons de jeunes de deuxième génération. Des espaces et clubs dans ces institutions ont été réaménagés et équipés pour un montant de 3,8 millions de dinars, et 100 cadres jeunesse ont été recrutés dans les régions selon les priorités et les besoins des institutions.

Le programme du ministère pour 2025, a-t-il précisé, inclut la conversion de 30 clubs de jeunes en maisons de jeunes permanentes dans les zones rurales et frontalières, avec un budget global de 19,4 millions de dinars pour la réhabilitation et la création de différentes institutions de jeunesse (maisons de jeunes, centres de campement, et complexes de jeunesse). De plus, un montant de 5 millions de dinars sera alloué pour équiper ces institutions tout en poursuivant la mise en œuvre du plan national de création des institutions de deuxième génération.

Révision du cadre législatif et juridique…

Quant à la révision du cadre législatif et juridique, le ministre a indiqué que des mesures sont en cours pour réviser les horaires de travail dans les institutions de jeunesse et rationaliser l’exploitation des espaces dans ces institutions.

Création d’une commission conjointe pour lutter contre la violence dans les stades

S’agissant du secteur sportif qui a fait l’objet de nombreuses interventions des députés, Mourali a souligné que la saison sportive 2023-2024 a vu l’organisation de 22 049 événements de sports collectifs, y compris des matchs, et 1 326 événements de sports individuels.

Pour lutter contre la violence dans les stades, une commission conjointe entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et le ministère de l’Intérieur a été créée pour limiter la violence et le chauvinisme sportif, promouvoir la culture du comportement civilisé et de l’esprit sportif, et éviter tout ce qui pourrait perturber le déroulement des compétitions et événements sportifs.

Le ministre a insisté sur la nécessité de renforcer la législation en matière de lutte contre la violence, l’intolérance et la fraude dans le sport, et de créer un service de stadiers pour encadrer les supporters et adopter un système de billetterie électronique. Il a mentionné, à ce propos, le lancement des procédures de la mise en place d’un système de billetterie électronique afin de mieux organiser l’accès aux matchs et manifestations sportifs.

Financement public des structures sportives

Pour ce qui est du financement public des structures sportives, il a précisé que le budget des interventions pour les fédérations et les associations sportives a atteint 69,77 millions de dinars en 2024, dont 17,6 millions de dinars sous forme de subventions pour les associations sportives à travers le Fonds national pour la promotion du sport et de la jeunesse. Cependant, ces fonds ne suffisent pas vu l’augmentation des besoins des structures sportives et le nombre croissant d’associations, ce qui nécessite le développement des ressources propres des structures sportives pour garantir leur durabilité, en particulier par une meilleure gouvernance.

Le ministère travaille aussi sur la numérisation et la gouvernance du secteur, avec la mise en place d’un système électronique pour l’échange de données entre le ministère et les fédérations sportives et sur la mise en place de critères bien déterminés pour l’octroi des subventions publiques destinées aux structures sportives, dont en particulier les contrats-objectifs, a souligné le ministre.

Six disciplines handisports et promotion du sport citoyen

Concernant le sport pour handicapés, le ministre a indiqué que son département, en coordination avec les structures sportives concernées, a intégré six disciplines handisports au sein des fédérations sportives pour personnes valides.

Pour le programme de promotion du sport citoyen, Mourali a fait remarquer que le ministère œuvre à la mise en place d’un plan d’action visant à augmenter le nombre de pratiquants de sports et d’activités physiques, en collaboration avec toutes les parties prenantes. Ce programme, élaboré conjointement avec la Fédération tunisienne Sport pour Tous, inclut le recrutement de cadres spécialisés parmi les diplômés du supérieur pour animer les parcours de santé, l’aménagement des parcours ne nécessitant pas de gros investissements, l’achat de matériel et d’équipements sportifs et l’établissement d’une carte des terrains de quartiers, en vue de les réhabiliter et les aménager outre la révision du cadre législatif des maisons de jeunes pour améliorer l’exploitation des leurs espaces sportifs.

Promouvoir davantage le sport d’élite

En ce qui concerne le sport d’élite, le ministre a précisé que le programme du ministère vise à le promouvoir davantage et à préparer les prochaines échéances sportives, notamment les Jeux Olympiques de la jeunesse de 2026 au Sénégal et les Jeux Olympiques et Paralympiques de Los Angeles 2028.

Ce programme prévoit la sélection de jeunes talents dans les différentes disciplines, selon des méthodes scientifiques et techniques, et leur regroupement dans les centres de formation et de préparation des sportifs d’élite qui sont au nombre de 13 et qui peuvent accueillir 554 athlètes.

Afin de créer des conditions optimales pour ces centres, un budget de 9,128 millions de dinars a été alloué pour leur réhabilitation en 2025, tout en portant le nombre des athlètes ciblés à 615. Par ailleurs, une enveloppe de 10 millions de dinars sera consacrée à la construction d’un pôle national moderne destiné à l’hébergement de l’élite dans la Cité Nationale Sportive d’El Menzah.

Quid de la loi sur les structures sportives?

En ce qui concerne le projet de loi sur les structures sportives, le ministre a précisé qu’il a été soumis au Conseil ministériel en octobre dernier, et sera bientôt présenté, après sa finalisation, au Conseil des ministres pour approbation avant d’être soumis à l’Assemblée des Représentants du Peuple.

Il a également annoncé qu’un cadre législatif sera mise en place pour organiser les jeux de hasard et les paris sportifs, tout en mettant l’accent sur les mesures préventives contre les risques liés au blanchiment d’argent.

Avec TAP

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Budget 2025 : Les parlementaires dénoncent la crise des infrastructures sportives en Tunisie

Lors de la plénière conjointe consacrée, ce vendredi, à l’examen du projet de budget du ministère de la jeunesse et du sport au titre de l’année 2025, les membres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du conseil national des régions et des districts ont exprimé leur profonde préoccupation face à la dégradation critique des infrastructures sportives en Tunisie. Le pays ne disposant que d’un seul stade homologué pour accueillir des compétitions continentales, à avoir; le stade Hamadi Agrebi à Radès.

Les parlementaires ont soulevé la question de la défaillance manifeste dans l’entretien et la maintenance des stades et des espaces sportifs à travers les différentes régions. Ils ont également pointé du doigt l’arrêt des travaux sur de nombreux projets jeunesse et sportifs, parmi lesquels figurent le stade olympique d’El Menzah, le stade Boujemaa Kmiti à Béja, ainsi que l’abandon de plusieurs initiatives, notamment la Cité sportive de Sfax.

Les membres de l’ARP ont, par ailleurs, insisté sur la nécessité d’accorder une attention particulière aux préoccupations des jeunes dans toutes les régions de la République. Ils ont recommandé la création d’infrastructures sportives supplémentaires, telles que des salles polyvalentes et des terrains de quartier dans les zones densément peuplées. De telles initiatives viseraient à encourager les jeunes talents, les éloignant des risques de délinquance, de toxicomanie et de comportements dangereux.

Plusieurs interventions ont mis en lumière l’état alarmant des infrastructures sportives et des maisons des jeunes dans la majorité des gouvernorats. À cet égard, les députés ont exhorté les autorités compétentes à intervenir d’urgence pour réhabiliter les stades et les salles sportives qui manquent d’entretien, d’équipements modernes, et souffrent d’un déficit en ressources humaines qualifiées.

Un consensus s’est dégagé sur la nécessité de valoriser les sports individuels, paralympiques et féminins, qui, selon les députés, ont souvent fait rayonner le drapeau national sur les scènes continentales, mondiales et olympiques. Ils ont cité les résultats obtenus lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, ainsi que le parcours inspirant de la joueuse de tennis Ons Jabeur sur la scène internationale. Les parlementaires ont ainsi appelé à un soutien accru à ces disciplines, tout en plaidant pour la démocratisation des sports de haut niveau comme le tennis et la natation, afin qu’ils ne soient pas réservés aux classes sociales aisées.

Les députés ont, également, mis l’accent sur la nécessité de régulariser la situation des contractuels travaillant au sein du ministère de la jeunesse et du sport et de ses institutions affiliées, en conformité avec l’objectif gouvernemental d’éradiquer toutes les formes d’emploi précaire dans la fonction publique.

Ils ont, en outre, insisté pour que les crédits alloués au soutien incluent non seulement les préoccupations des sportifs, mais aussi celles des jeunes. Ils ont suggéré d’encourager ces derniers à lancer des projets économiques, favorisant ainsi l’emploi des jeunes et des diplômés en éducation physique. Ils ont rappelé que “le ministère est celui de la jeunesse et du sport, pas uniquement du sport”.

Enfin, les députés ont souligné l’importance de créer des terrains de quartier, des espaces sportifs et des maisons des jeunes en milieu rural, tout en augmentant les subventions destinées aux associations sportives et à l’entretien des infrastructures existantes.

Maisons de la Jeunesse : Le ministère vise 507 centres et de nouveaux projets pour 2025

Les députés des deux chambres parlementaires ont poursuivi ce vendredi matin au Palais du Bardo la discussion du budget alloué à la mission du ministère de la Jeunesse et des Sports pour l’année 2025, qui s’élève à 935,276 millions de dinars en dépenses et 976,550 millions de dinars en engagements, soit une augmentation de 1.53 pc par rapport à l’année précédente.

Mourali a indiqué, lors de la séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et districts, que la faiblesse du budget de la mission du ministère de la Jeunesse et des Sports par rapport au budget général de l’Etat (1.41%) limite ses capacités à mettre en œuvre ses projets et ses activités, surtout que la masse salariale représente 71.8 pc de ses allocations. Cela, a-t-il expliqué, est principalement dû à la situation générale des finances publiques, conséquence des politiques passées et des séries de crises mondiales et de leurs répercussions sur le budget de l’Etat, ce qui impose une rationalisation des dépenses dans différents domaines.

Il a indiqué que le budget du ministère est réparti entre 672.413 millions de dinars pour les salaires (71.82 pc du total des crédits de la mission), 78.234 millions de dinars pour les dépenses de gestion (6.44%), 96.845 millions de dinars pour les interventions (10.34 %) et 103.875 millions de dinars pour l’investissement (11.10 %).

Mourali a ajouté que la mission du ministère de la Jeunesse et des Sports se divise en quatre programmes : la jeunesse, le sport, l’éducation physique, le leadership et l’assistance. Il a précisé que le budget alloué au programme jeunesse représente environ 22 pc du total des crédits de la mission, soulignant que le ministère va mettre l’accent, à ce titre, sur le développement des institutions de jeunesse pour les rendre capables de jouer pleinement le rôle social qui leur est confié. Il a rappelé que l’expérience des maisons de la jeunesse en Tunisie est pionnière dans le monde arabe depuis 1963, où elles ont été un lieu d’accueil pour les jeunes et un support important pour l’éducation et la promotion des sports individuels.

Ces maisons de la jeunesse demeurent parmi les institutions les plus fréquentées par les jeunes, qui les considèrent comme des espaces propices pour communiquer avec les autres et perfectionner leurs talents et compétences.

Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, le ministère s’oriente vers l’augmentation du nombre des Maisons de la Jeunesse, qui sont actuellement au nombre de 507, et œuvre à les rapprocher davantage de cette catégorie conformément à la politique du Président de la République, qui prévoit leur création dans les zones résidentielles, les quartiers et les milieux ruraux, en démarrant d’urgence le parachèvement de la transformation d’un certain nombre de maisons de jeunes rurales en maisons de la jeunesse, tout en créant de nouvelles institutions et en complétant les projets en cours.

Le ministre a précisé, à cet égard, que des progrès ont été réalisés dans ce domaine en vue de développer le travail de ces institutions de jeunesse, conformément aux grandes lignes de la stratégie nationale pour la jeunesse à l’horizon 2035, approuvée lors du conseil ministériel du 5 mai 2024. L’un des points les plus importants de cette stratégie est la révision des pratiques professionnelles de leurs employés, en vue d’associer les jeunes à la conception, à la proposition et à la mise en œuvre des programmes et projets qui les intéressent, et de renforcer leur implication dans les affaires publiques.

Il a souligné qu’en 2024, 95 activités ont été mises en œuvre dans ce cadre, et que l’expérience se poursuivra à travers l’autonomisation économique des jeunes, leur indépendance et la création de leurs propres projets. Ainsi, 131 ont bénéficié d’un accompagnement pour créer leur propre projet, et le ministère continuera de soutenir la réalisation de 73 autres projets en coopération avec les partenaires et les bailleurs de fonds dans le cadre de la coopération internationale.

Dans le cadre du soutien à la créativité, qui constitue un axe fondamental de la stratégie nationale pour la jeunesse, 64 Web TV, 107 Web radios ont été créées ainsi que 60 unités de jeux électroniques au sein de ces centres.

Tunisie : un budget limité pour faire face aux défis qui attendent le ministère de la Jeunesse et des Sports

Bien qu’il ait enregistré une légère augmentation de 1.53% par rapport à l’année dernière, le budget affecté au ministère de la Jeunesse et des Sports n’est pas suffisant pour permettre à ce dernier de poursuivre la réalisation des programmes en cours, mobiliser les investissements nécessaires pour les projets prévus, définir les objectifs pour le futur et faire face aux défis qui l’attendent.

Alors que le ministère est chargé de deux programmes importants à savoir la jeunesse et les sports, le budget alloué ne représente que 1.41% de celui de l’Etat  a souligné en substance le ministre de la Jeunesse et des Sports au cours de la présentation de sa mission à l’ARP dans le cadre de l’examen du budget du ministère de la Jeunesse et des Sports, sachant que 71.8% du budget du ministère est consacré aux salaires des agents et des fonctionnaires, 6.74% à la gestion des affaires courantes et seulement 11.1% aux investissements qui doivent être mobilisés pour la réalisation des projets et des programmes du ministère dans les domaines de la jeunesse et des différentes sections sportives.

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Tunisie : le CSM réduit son budget 2025 de 631 mille dinars pour une meilleure gestion

Le Conseil supérieur provisoire de la magistrature (CSM) a décidé de réduire son budget proposé pour l’exercice 2025 par rapport à celui de 2024. Le budget s’élève à 1,576 million de dinars, contre 2,207 millions de dinars en 2024, soit une réduction globale de 631 mille dinars, selon le premier vice-président du CSM, Abdessalem Mehdi Grissia.

Lors de l’examen, jeudi, en plénière conjointe, du projet de budget du CSM, Grissia a expliqué que cette réduction est due à une baisse des dépenses liées aux carburants et aux salaires ainsi qu’à l’absence de dépenses d’investissement et à la réduction des dépenses jugées non essentielles par le Conseil provisoire.

A noter que les dépenses proposées dans le projet de budget du CSM se répartissent comme suit :

450 mille dinars pour les dépenses de rémunération, contre 600 mille dinars en 2024, soit une baisse de 25 pc

1,119 million de dinars pour les frais de gestion, contre 2,3 millions de dinars en 2024.

7 000 dinars pour les dépenses d’intervention.

Selon Grissia, le budget 2025 a été élaboré en se basant sur les résultats de l’exécution des budgets des années 2022 et 2023, ceux du premier semestre 2024, ainsi que sur la circulaire du chef du gouvernement relative à l’élaboration du budget de l’État pour 2025.

Cette circulaire recommande davantage d’efforts pour maîtriser la masse salariale, tout en limitant les dépenses de gestion, a-t-il dit.

Concernant le fonctionnement du CSM, Grissia a souligné que le Conseil propose également des réformes pour améliorer le fonctionnement de la justice, garantir son indépendance et donner un avis sur les textes législatifs liés au système judiciaire, conformément à l’article 11 décret-loi n° 2022-11 du 12 février 2022, relatif à la création du Conseil supérieur provisoire de la magistrature.

Tunisie – Importation de café et véhicules électriques : la Commission des Finances marque son désaccord

La Commission des Finances et du Budget au sein de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) a rejeté, lors d’un vote, plusieurs articles clés du projet de budget 2025, provoquant des remous au sein du gouvernement.

Le vice-président de la commission, Abdeljalil Hani, a annoncé ce Jeudi lors de son passage sur une radio privée que l’article portant sur l’importation du café a été abandonné. Ce texte, qui visait à ajuster les conditions fiscales de l’importation de ce produit, a échoué à obtenir le soutien des membres de la commission.

De plus, une proposition visant à accorder aux fournisseurs de café les mêmes avantages fiscaux que ceux octroyés au Bureau national du commerce a été rejetée. Le gouvernement devra donc revoir ce volet du budget.

Par ailleurs, une autre disposition concernant l’importation des véhicules électriques et hybrides a également été rejetée. Cette mesure, qui proposait des incitations fiscales pour encourager l’achat de véhicules plus écologiques, n’a pas convaincu les députés, bien que l’idée d’une transition vers une mobilité plus durable fasse écho aux préoccupations environnementales croissantes.

Ces rejets reflètent les tensions autour des priorités économiques du pays, alors que le gouvernement tente de concilier réformes fiscales, soutiens à l’industrie locale et objectifs de durabilité. La décision d’amender ces propositions pourrait redéfinir la trajectoire économique de la Tunisie pour les années à venir, mais laisse aussi entrevoir des débats plus vifs à venir sur la fiscalité et les choix stratégiques.

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Tunisie – Emploi 91 dossiers de suspicion de corruption soumis à la justice

Le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a transmis à la justice 31 dossiers se rapportant à des abus commis par des établissements privés de formation professionnelle et 60 autres dossiers relatifs à des violations commises par des bureaux illégaux de recrutement à l’étranger, annonce le ministre de l’Emploi Riadh Chaoud.

S’exprimant mercredi lors d’une séance plénière conjointe entre l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts, le ministre a réaffirmé l’engagement de son département à poursuivre la lutte contre la corruption dans ce secteur afin de protéger les droits des demandeurs d’emploi. »Quiconque ose commettre des crimes contre le peuple sera porté responsable devant la loi », a-t-il averti.

Selon le ministre, le nombre des entreprises communautaires inscrites au Registre national des entreprises (RNE) s’élève aujourd’hui à 120. « Un conseil ministériel sera convoqué prochainement afin de réviser la loi sur les terres domaniales afin de conférer à ces entreprises la priorité dans l’exploitation de ces terres », a-t-il dit.

Il a ajouté que la Tunisie connaît actuellement une révolution législative, faisant état de plusieurs textes de loi en cours de révision afin de soutenir l’activité de ces entreprises, considérées comme un vecteur de développement et de croissance.

Et le ministre de souligner que l’instauration d’un nouveau modèle de développement n’est pas une œuvre facile à entreprendre. Il s’agit d’un travail de longue haleine qui nécessite d’opérer un changement au niveau des mentalités et des approches en vigueur.

Le département, a-t-il dit, ne ménage aucun effort en vue de réunir les conditions préalables à la réussite de ces entreprises en misant sur l’instauration d’un nouveau cadre législatif et structurel. Il a souligné que le ministère assure un accompagnement dans les espaces d’initiative destinés aux porteurs d’idées de projets d’entreprises communautaires, révélant la mise en place d’une ligne de financement trisannuelle de 20 MD au titre budget de l’État. Bien plus, il a ajouté que l’enveloppe globale allouée au financement de ces entreprises atteindra 60 MD, dont 9 MD seulement ont été consommés depuis début 2024.

En ce qui concerne la gouvernance des entreprises communautaires, le ministre a indiqué qu’un comité national de pilotage sera mis en place au niveau du secrétariat d’État, tandis que des comités régionaux présidés par les gouverneurs seront créés pour traiter cette question.

Volet formation professionnelle, le ministre a reconnu que le système a perdu beaucoup de son attrait, annonçant la révision imminente des conditions d’accès aux centres. Il a annoncé que d’ici février prochain, le certificat de compétences sera en vigueur, ce qui ne manquera pas de permettre aux candidats pressentis à la formation et qui sont sortis à des niveaux de formation inférieurs à la 9e année de base, d’intégrer les centres.

Cette mesure concernera également les titulaires d’un master, d’une licence et même d’un doctorat, qui, à leur tour, auront droit à bénéficier d’une formation complémentaire de six mois. Le ministre a annoncé que son département va réviser la nomenclature des formations et apporter des changements substantiels afin de s’aligner davantage sur les exigences du marché du travail.

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Tunisie – Enseignement supérieur : Faire bénéficier les étudiants de la protection sociale

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, a souligné mercredi, dans ses réponses aux questions des députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple et du conseil des districts et des régions, lors de l’examen du budget de la mission de son département pour l’année 2025, que le ministère s’emploie à élargir le dispositif de la protection sociale pour en faire bénéficier les étudiants, que ce soit à travers les bourses, les prêts universitaires, les aides conjoncturelles, la révision du système LMD et le renforcement du secteur de la recherche scientifique.

Dans ce sens, il a affirmé que le ministère de l’Enseignement supérieur se penche sur l’élaboration d’un texte réglementaire afin de faire bénéficier les étudiants issus des familles à revenu limité d’aides sociales, tout en tenant compte du genre social de la discrimination positive et des situations d’handicap.

Il a rappelé que 52 pc des étudiants inscrits dans les université ont bénéficié de bourses universitaires, précisant que le ministère a consacré un montant d’environ 45 millions de dinars pour aménager les infrastructures universitaires et améliorer la qualité des repas universitaires.

Selon Belaid, le ministère s’est engagé à hisser la capacité d’accueil des foyers universitaires en les dotant de 7 mille lits supplémentaires et à promouvoir les œuvres universitaires, évoquant, dans ce contexte, l’extension du foyer universitaire Mahmoud Messaadi à Jendouba (270 lits) et l’aménagement du Foyer Bullaregia moyennant une enveloppe estimée à 1 million 100 mille dinars, ainsi que le foyer universitaire Ali Belhaouen avec des couts d’environ 1 million 300 mille dinars.

Par ailleurs, Belaid a souligné que le ministère a entamé la réforme du système LMD et la révision des matières en vue de pallier les lacunes enregistrées. Évoquant la problématique des doctorants sans emploi, il a indiqué que son département a entamé l’élaboration d’un décret gouvernemental comportant des dispositions relatives aux structures chargées de la recherche, des établissements et des entreprises publiques et des ministères, précisant qu’il sera procédé à l’amendement du décret 4259 de l’année 2013 relatif au statut des chercheurs pour favoriser le recrutement des doctorants en qualité de chercheurs au sein des établissements, des entreprises publiques et des ministères.

Sur un autre plan, le ministre de l’enseignement supérieur a souligné que son département oeuvre à mettre en place une stratégie nationale sur la recherche scientifique et l’innovation, outre l’élaboration d’un nouveau concept pour les structures de la recherche et leur méthodes de gestion, avec la participation des compétences tunisiennes à l’étranger et la mise en oeuvre de programmes de recherche participative adaptés aux priorités nationales.

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Budget 2025: Les députés pour une réforme de la formation professionnelle

Les programmes de formation professionnelle destinés aux jeunes devraient être soutenus par la création de nouvelles spécialisations dans les industries numériques, la technologie et les énergies renouvelables, ont recommandé, ce mercredi, les députés à l’occasion de l’examen de la mission du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour 2025.

Dans leurs interventions, les députés appellent à accorder un intérêt particulier au créneau de la formation dans les secteurs prioritaires comme la technologie, l’agriculture et les industries numériques.

Ils ont plaidé à revoir l’approche de la formation professionnelle pour augmenter les opportunités d’emploi pour les jeunes.

Dans ce contexte, ils ont recommandé de créer de nouveaux centres de formation qui répondent aux spécificités régionales et locales, soulignant que l’encouragement de l’initiative privée est une solution idoine au chômage.

Dans la perspective de booster davantage ce secteur, les députés ont passé en revue les insuffisances liées au dispositif de la formation professionnelle, citant notamment, les retards pris dans la réalisation de projets publics liés aux centres de formation.

Ils ont vivement critiqué le manque d’engagement dans la mise en œuvre des politiques de promotion de l’emploi, regrettant un déficit de communication entre le département de l’emploi et de la formation professionnelle et les demandeurs d’emploi dans les régions.

Budget 2025 : Le ministère de l’Enseignement supérieur mise sur la réforme et le soutien social

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mondher Belaid a souligné mercredi, dans ses réponses aux questions des députés de l’assemblée des représentants du peuple et du conseil des districts et des régions, lors de l’examen du budget de la mission du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’année 2025, que son département s’emploie à élargir le dispositif de la protection sociale pour en faire bénéficier les étudiants, que ce soit à travers les bourses, les prêts universitaires, les aides conjoncturelles, la révision du système LMD et le renforcement du secteur de la recherche scientifique.

Dans ce sens, il a affirmé que le ministère de l’enseignement supérieur se penche sur l’élaboration d’un texte réglementaire afin de faire bénéficier les étudiants issus des familles à revenu limité d’aides sociales, tout en tenant compte du genre social de la discrimination positive et des situations d’handicap.

Il a rappelé que 52% des étudiants inscrits dans les université ont bénéficié de bourses universitaires, précisant que le ministère a consacré un montant d’environ 45 millions de dinars pour aménager les infrastructures universitaires et améliorer la qualité des repas universitaires.

Selon Belaid, le ministère s’est engagé à hisser la capacité d’accueil des foyers universitaires en les dotant de 7 mille lits supplémentaires et à promouvoir les oeuvres universitaires, évoquant, dans ce contexte, l’extension du foyer universitaire Mahmoud Messaadi à Jendouba (270 lits) et l’aménagement du Foyer Bullaregia moyennant une enveloppe estimée à 1 million 100 mille dinars, ainsi que le foyer universitaire Ali Belhaouen avec des couts d’environ 1 million 300 mille dinars.

Par ailleurs, Belaid a souligné que le ministère a entamé la réforme du système LMD et la révision des matières en vue de pallier les lacunes enregistrées.

Evoquant la problématique des doctorants sans emploi, il a indiqué que son département a entamé l’élaboration d’un décret gouvernemental comportant des dispositions relatives aux structures chargées de la recherche, des établissements et des entreprises publiques et des ministères, précisant qu’il sera procédé à l’amendement du décret 4259 de l’année 2013 relatif au statut des chercheurs pour favoriser le recrutement des doctorants en qualité de chercheurs au sein des établissements, des entreprises publiques et des ministères.

Sur un autre plan, le ministre de l’enseignement supérieur a souligné que son département œuvre à mettre en place une stratégie nationale sur la recherche scientifique et l’innovation, outre l’élaboration d’un nouveau concept pour les structures de la recherche et leur méthodes de gestion, avec la participation des compétences tunisiennes à l’étranger et la mise en œuvre de programmes de recherche participative adaptés aux priorités nationales.

Logements et bourses universitaires : Les députés alertent sur la précarité des étudiants

Les députés des deux chambres parlementaires ont souligné, mercredi, lors de l’examen du budget du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique 2025, la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions des étudiants dans les régions, renforcer les infrastructures universitaires dans certaines régions et recruter les enseignants au sein des établissements universitaires.

Dans leurs interventions, les députés ont déploré les inégalités dans l’accès à l’enseignement supérieur entre les différentes régions du pays, qui ont été accentuées par une répartition inéquitable des budgets et des programmes relatifs à la promotion de l’enseignement supérieur, appelant à la nécessité de renforcer l’infrastructure, de construire de nouveaux établissements universitaires à l’intérieur du pays et de parachever les projets bloqués.

Ils ont également soulevé les questions liées à la dégradation des services de restauration, la vétusté de l’infrastructure des foyers et leur faible capacité d’accueil.

Dans le même contexte, les élus ont précisé qu’un grand nombre d’étudiants n’ont pas bénéficié de logements universitaires et ont eu recours aux locaux qui ne sont pas à usage d’habitation, alors qu’un certain nombre d’entre eux se sont vus refuser des bourses universitaires.

Les députés ont appelé à la nécessité de construire de nouvelles universités et de nouveaux foyers universitaires dans certaines régions du pays, d’accélérer l’achèvement de tous les projets liés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique bloqués actuellement et d’augmenter les budgets des services universitaires.

Ils ont souligné que les enseignants universitaires ne sont pas remplacés après leur départ à la retraite, critiquant vivement les conditions fixées par l’autorité de tutelle pour l’obtention d’une bourse universitaire qui exige que le revenu annuel net de la famille au cours de l’année précédente, après soustraction des charges sociales, ne dépasse pas le salaire minimum garanti fixé à moins de 6.000 dinars, appelant à la nécessité d’augmenter le montant de la bourse universitaire.

Certains élus ont qualifié la formation académique au sein des universités tunisiennes dans certaines régions de “déplorable”, notant le manque flagrant de cadres spécialisés et l’absence de diversification des cursus de formation.

Ils ont souligné l’importance d’assurer le suivi et le contrôle des universités privées, “surtout que ces établissements n’assurent pas tous un enseignement de qualité” ont-ils soutenu.

“Certains établissements privés font prévaloir le gain et la rentabilité, ce qui n’a pas manqué de causer la détérioration de la qualité de l’enseignement” ont-ils ajouté.

Les députés ont évoqué le phénomène de la prolifération des cours particuliers dans l’enseignement universitaire, soulignant que les tarifs des cours ont atteint des seuils excessifs, dont les parents à faible revenu ne peuvent pas en tirer parti.

D’autre part, certains élus ont souligné que la plupart des enseignants ont opté pour la migration en raison des faibles salaires qui leur sont proposés et l’absence de motivation, appelant à la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ce « phénomène en expansion».

Ils ont, également dénoncé le recours des doctorants à l’emploi précaire, soulignant que le montant de la prime qui leur est versée après deux années consécutives, est inférieur à celui attribué aux familles à revenu limité.

Concernant le volet de la recherche scientifique, les députés ont estimé que ce secteur a connu des problématiques liées au sous-financement, étant donné que le budget actuel qui lui est alloué ne dépasse pas 0,6% du PIB, alors que les normes internationales recommandent un taux minimal de 2%.

Enseignement supérieur et recherche scientifique : 53,25 % des étudiants ont bénéficié de prêts, de bourses et d’aides universitaires

Les députés des deux chambres parlementaires ont entamé, mercredi, l’examen du budget du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’année 2025, estimé à 2293 millions et 393 mille dinars, contre 2277 millions et 238 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 16 millions et 155 mille dinars. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Mondher Belaid a précisé lors de la plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts, que les dépenses de rémunération sont estimées à 71,13 % du budget total, les dépenses de gestion à 5 %, les interventions à 12,45 % et l’investissement à 11,38 %.Le projet de budget du ministère pour l’année 2025 a alloué 1 563 millions 462 000 dinars à l’enseignement supérieur, contre 1 528 millions 772 000 dinars en 2024, soit une augmentation de 2,27 %.

Les allocations consacrées à l’enseignement supérieur représentent 68 % du projet de budget du ministère, dont 59 millions de dinars pour l’amélioration de l’infrastructure et 12 millions de dinars pour l’acquisition d’équipements.Selon le ministre de l’enseignement supérieur, le programme de l’enseignement supérieur vise à mettre en place un système de formation répondant aux normes internationales et jouant un rôle de premier plan dans le développement de la société, afin d’impulser l’employabilité des diplômés et l’appui de la gouvernance du secteur de l’enseignement supérieur privé.

Il a ajouté que la réalisation de ces objectifs nécessite l’élaboration d’un guide de référence des offres de formation, la reformulation de leur contenu et l’impulsion des filières prometteuses, la promotion de la culture de l’étudiant entrepreneur et l’activation des structures de l’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, notant à cet égard que la plupart des établissements d’enseignement supérieur se sont engagés dans le processus d’accréditation à l’instar de la plupart des facultés de médecine et d’ingénierie qui ont obtenu l’accréditation académique internationale.

Le ministère œuvrera à étudier les besoins des filières de formation et à résoudre les problèmes en suspens, ajoutant que les efforts de l’enseignement supérieur sont complétés par les efforts de la recherche scientifique en vue d’édifier une économie du savoir. Les allocations consacrées à la recherche scientifique sur le budget global du ministère en 2025 sont estimées à 204 millions et 787 mille dinars, soit 9% du projet de budget dont 38,7 millions de dinars seront alloués au financement des structures de recherche, 50 millions de dinars au financement des projets de recherche scientifique et de valorisation de la recherche, et 85 millions de dinars à l’amélioration de l’infrastructure des centres de recherche.

Il a souligné qu’une stratégie doit être développée pour soutenir le secteur de la recherche scientifique en se basant sur une vision prospective, en soutenant la culture de la qualité et de l’évaluation et en établissant des partenariats avec des centres d’excellence. Il a, par ailleurs, relevé que 54 % du budget du ministère pour 2025 est alloué aux oeuvres universitaires, sans tenir compte des dépenses salariales.

Il a indiqué que 142 mille étudiants ont bénéficié de prêts, de bourses et d’aides universitaires, soit 53,25 % du total des étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur, ce qui a permis de consacrer 223 millions de dinars aux bourses universitaires destinées aux étudiants, et de fournir 64 mille lits pour les logements universitaires, outre la distribution de 14 millions de repas universitaires annuellement, et la consécration d’une enveloppe de 51 millions 420 mille dinars à l’amélioration de l’infrastructure des établissements des oeuvres universitaires.

Il a aussi précisé qu’un montant de 479 millions et 589 mille dinars a été alloué aux activités culturelles et sportives dans le budget 2025, contre 470 millions et 491 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 1,93 %.

Il a mis l’accent sur les interventions du programme de leadership et de soutien qui a consacré une enveloppe de 45 millions et 525 mille dinars à la numérisation des services administratifs, l’installation d’un système de cloud numérique pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique et la mise en place d’un secteur informatique intégré.

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Régularisation de la situation des enseignants contractuels : les textes réglementaires parachevés

Le ministre de l’Education Noureddine Nouri a souligné mardi, que le budget du ministère de l’Education pour l’année 2025 s’élève à 8044 millions de dinars, soit 126 millions de dinars supplémentaires par rapport au budget de l’année 2024. Il a précisé, au cours d’une séance plénière commune entre l’Assemblée des Représentants du Peuple et le conseil des districts et des régions, consacrée à l’examen de la mission du ministère de l’éducation, que la majeure partie du budget du ministère de l’éducation est destinée aux dépenses salariales et au développement des établissements scolaires.

Par ailleurs, Noureddine Nouri a annoncé le parachèvement des textes réglementaires relatifs à la régularisation de la situation des enseignants contractuels, selon une approche globale et des critères objectifs qui visent à préserver les droits et la dignité des enseignants. Il a souligné que son département s’emploie à assurer l’adéquation entre la promotion de la qualité de l’enseignement et le renforcement des ressources humaines à travers la formation continue des enseignants, afin d’améliorer le rendement du secteur éducatif en général. Le ministre de l’éducation a affirmé que le ministère de l’éducation a misé sur les prestations d’accompagnement des élèves sous ses différents aspects en particulier l’enseignement, le soutien psychologique et social et les activités culturelles et sportives.

Selon Nouri, le ministère de l’Education s’attelle à réaliser un certain nombre d’objectifs stratégiques pour garantir un enseignement équitable pour tous et mettre en place un système éducatif moderne qui répond aux besoins de la société. Parmi ces objectifs a-t-il dit, figurent nécessairement la promotion de la vie scolaire, la gestion des ressources humaines, la rationalisation des dépenses, le développement des contenus et des plateformes, la mise en oeuvre des projets de maintenance, outre la lutte contre les comportements à risque qui menacent la sécurité des établissements scolaires.

Au terme de son intervention, le ministre de l’Education a précisé que 37 nouveaux établissements scolaires ont été lancés en 2024, mise à part la réalisation des travaux d’aménagement et de réhabilitation pour palier les problématiques de l’encombrement, qui, selon ses propos, doivent être traitées par le biais de la révision de la carte scolaire, la répartition des élèves sur les différents établissements scolaires, les travaux d’extension ou de construction de salles de classes supplémentaires.

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Enseignement supérieur : 2,29 milliards de dinars pour moderniser et développer le secteur en 2025

Les députés des deux chambres parlementaires ont entamé, mercredi, l’examen du budget du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’année 2025, estimé à 2293 millions et 393 mille dinars, contre 2277 millions et 238 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 16 millions et 155 mille dinars.

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mondher Belaid a précisé lors de la plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts, que les dépenses de rémunération sont estimées à 71,13 % du budget total, les dépenses de gestion à 5 %, les interventions à 12,45 % et l’investissement à 11,38 %.

Le projet de budget du ministère pour l’année 2025 a alloué 1 563 millions 462 000 dinars à l’enseignement supérieur, contre 1 528 millions 772 000 dinars en 2024, soit une augmentation de 2,27 %.

Les allocations consacrées à l’enseignement supérieur représentent 68 % du projet de budget du ministère, dont 59 millions de dinars pour l’amélioration de l’infrastructure et 12 millions de dinars pour l’acquisition d’équipements.

Selon le ministre de l’enseignement supérieur, le programme de l’enseignement supérieur vise à mettre en place un système de formation répondant aux normes internationales et jouant un rôle de premier plan dans le développement de la société, afin d’impulser l’employabilité des diplômés et l’appui de la gouvernance du secteur de l’enseignement supérieur privé.

Il a ajouté que la réalisation de ces objectifs nécessite l’élaboration d’un guide de référence des offres de formation, la reformulation de leur contenu et l’impulsion des filières prometteuses, la promotion de la culture de l’étudiant entrepreneur et l’activation des structures de l’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, notant à cet égard que la plupart des établissements d’enseignement supérieur se sont engagés dans le processus d’accréditation à l’instar de la plupart des facultés de médecine et d’ingénierie qui ont obtenu l’accréditation académique internationale.

Le ministère œuvrera à étudier les besoins des filières de formation et à résoudre les problèmes en suspens, ajoutant que les efforts de l’enseignement supérieur sont complétés par les efforts de la recherche scientifique en vue d’édifier une économie du savoir.

Les allocations consacrées à la recherche scientifique sur le budget global du ministère en 2025 sont estimées à 204 millions et 787 mille dinars, soit 9% du projet de budget dont 38,7 millions de dinars seront alloués au financement des structures de recherche, 50 millions de dinars au financement des projets de recherche scientifique et de valorisation de la recherche, et 85 millions de dinars à l’amélioration de l’infrastructure des centres de recherche.

Il a souligné qu’une stratégie doit être développée pour soutenir le secteur de la recherche scientifique en se basant sur une vision prospective, en soutenant la culture de la qualité et de l’évaluation et en établissant des partenariats avec des centres d’excellence.

Il a souligné que 54 % du budget du ministère pour 2025 est alloué aux œuvres universitaires, sans tenir compte des dépenses salariales.

Il a indiqué que 142 mille étudiants ont bénéficié de prêts, de bourses et d’aides universitaires, soit 53,25 % du total des étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur, ce qui a permis de consacrer 223 millions de dinars aux bourses universitaires destinées aux étudiants, et de fournir 64 mille lits pour les logements universitaires, outre la distribution de 14 millions de repas universitaires annuellement, et la consécration d’une enveloppe de 51 millions 420 mille dinars à l’amélioration de l’infrastructure des établissements des œuvres universitaires.

Il a aussi précisé qu’un montant de 479 millions et 589 mille dinars a été alloué aux activités culturelles et sportives dans le budget 2025, contre 470 millions et 491 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 1,93 %.

Il a mis l’accent sur les interventions du programme de leadership et de soutien qui a consacré une enveloppe de 45 millions et 525 mille dinars à la numérisation des services administratifs, l’installation d’un système de cloud numérique pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique et la mise en place d’un secteur informatique intégré.

Budget 2025 – Éducation : proposition pour redonner à l’école publique ses lettres de noblesse

Le renouveau de l’école publique, le développement de l’infrastructure éducative, la régularisation de la situation de plusieurs agents relevant du corps de l’éducation, la réforme du système éducatif et la répression des enseignants et des professeurs qui offrent de cours particuliers. Tels sont les dossiers soulevés par une bonne partie des élus du peuple lors de la séance plénière consacrée à l’examen du budget de la mission de l’Éducation pour l’année 2025.

Tenue dans la soirée du mardi 19 novembre, cette plénière conjointe – Assemblée des représentants du peuple et Conseil national des régions et des districts – s’inscrit dans le cadre de l’examen du budget de l’Etat et plus précisement du ministère de l’Éducation pour l’année 2025.

A l’occasion de cette discussion du budget 2025, plusieurs députés ont, tour à tour, appelé à engager au plus vite des réformes profondes visant à promouvoir la situation de l’enseignement. Tout en pressant le gouvernement à accélérer la réhabilitation des établissements éducatifs, notamment dans les régions de l’intérieur où bon nombre d’établissements sont menacés de ruine.

A cet effet, ils ont vivement critiqué l’état délabré de ces établissements en mal de personnel éducatif, de ressources limitées et de leur indisposition à accueillir les élèves.

Ils appellent le gouvernement à accélérer la réhabilitation des établissements éducatifs, notamment dans les régions de l’intérieur où bon nombre d’établissements sont menacés de ruine.

Puis, s’attaquant au dossier de la régularisation du statut des enseignants contractuels et suppléants, des conseillers praticiens en éducation, des surveillants et des ouvriers, ils appellent à ce titre à pourvoir aux postes vacants dans ces fonctions. Et ce, dès lors que bon nombre d’établissements éducatifs souffrent d’un manque de personnel éducatif.

Garantir la stabilité de l’emploi du personnel éducatif

Ces appels, ont-ils soutenu, s’inscrivent dans la perspective de garantir la stabilité de l’emploi du personnel éducatif. Mais aussi piur renforcer sa capacité à encadrer convenablement les élèves, si bien qu’elle permettra d’améliorer la qualité de l’enseignement.

Plusieurs députés ont été unanimes à déplorer la réalité du système éducatif en Tunisie, qui, ont-ils estimé, est « en deçà des attentes ». Tout en pointant une tendance effrénée à marginaliser l’enseignement public.

Dans ce contexte, ils se sont interrogés sur l’avenir de l’enseignement public, pressant le gouvernement à engager en urgence une réforme profonde à travers la mobilisation des moyens financiers et humains afin de sauver l’école publique.

Certains députés ont porté leur attention sur la question délicate des mécanismes de contrôle de l’enseignement privé qui n’obéit pas aux programmes tunisiens.

S’attaquer aux causes des « cours particuliers »

Lors de la discussion du budget 2025, les députés estiment que l’enseignement privé prête le flanc à la critique en ce sens qu’il consacre des pratiques discriminatoires à travers lesquelles les apprenants sont évalués en fonction de leurs performances scolaires ou de certains handicaps. Et où les élèves de « niveau moyen », ou souffrant de troubles d’apprentissage, sont interdits d’accéder.

Certains élus ont critiqué ce qu’ils qualifient « de campagne de mesures restrictives et punitives ayant touché les enseignants qui donnent des cours particuliers en dehors des espaces éducatifs ». Tout en appelant à s’attaquer aux causes profondes de ce phénomène. La solution radicale pour mettre fin à ce phénomène, ont-ils suggéré, serait d’améliorer les conditions matérielles des enseignants en échange d’une prolongation du temps scolaire.

La solution radicale pour mettre fin au phénomène de cours particuliers serait d’améliorer les conditions matérielles des enseignants en échange d’une prolongation du temps scolaire.

Ils ont évoqué plusieurs facteurs ayant favorisé ce phénomène, citant notamment la surpopulation des classes, le manque d’infrastructure au niveau des salles de classe et de révision, l’horaire d’enseignement intensif, les maigres salaires et les programmes d’enseignement qu’ils jugent « obsolètes ». L’enseignement pilote a encore nourrit les écarts entre les élèves, ont-ils estimé.

Proposition de loi pour lutter contre la violence à l’école

Ainsi, les élus ont exigé : une profonde réforme pédagogique; l’assurance de la protection nécessaire dans le milieu scolaire; et une lutte contre l’abandon scolaire. Surtout que la Tunisie enregistre un chiffre de près de 100 mille élèves qui quittent les bancs de l’école chaque année.

Un certain nombre de députés issus du secteur de l’éducation a l’intention de proposer un projet de loi qui vise à lutter contre la violence dans les établissements scolaires.

Enfin, les élus ont renouvelé leur appel au ministère afin d’adopter une meilleure gouvernance en luttant contre toutes les formes de corruption.

Avec TAP

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Conseil supérieur de l’éducation : Un levier pour la réforme du système éducatif tunisien

Le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri a déclaré, mardi soir, lors de la séance plénière consacrée à l’examen de la mission de l’éducation à l’horizon 2025, que des travaux vont bon train pour parachever l’organisation administrative et financière du Conseil supérieur de l’éducation.

Cette structure aura pour mission de dresser un état des lieux de la situation de l’éducation et de mener une étude approfondie sur les différents volets liés à la réforme de l’éducation, a-t-il encore expliqué.

Nouri a ajouté que le ministère va collecter les différentes recherches, études et évaluations menées au sujet de la réforme du système éducatif avant de les soumettre au regard du Conseil supérieur de l’éducation.

Répondant aux interrogations des députés sur la question du recrutement des enseignants, des professeurs suppléants et des conseillers praticiens de l’éducation, le ministre a indiqué que des critères objectifs seront retenus lors de la régularisation de la situation des agents contractuels avec le ministère de l’Education, ajoutant que les catégories visées par cette opération ont été bel et bien identifiées.

Cette étape devra précéder une régularisation « progressive », a-t-il dit, de leur statut conformément aux budgets publics.

Dans ce contexte, il a annoncé que les textes juridiques régissant le dossier de régularisation du statut des enseignants contractuels et des professeurs suppléants sont fin prêts ainsi que des fonds nécessaires ont été alloués à cette fin.

Evoquant le dossier des conseillers praticiens, des encadreurs et des agents des laboratoires, le ministre a souligné que les travaux sont en cours au sein d’une commission relevant de la présidence du gouvernement afin de régler ce dossier sur la base des règles de justice et d’équité et conformément aux dispositions de la loi.

Il a également souligné que le département œuvre de concert avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à élaborer un cadre réglementaire pour la création d’un master professionnel en sciences de l’éducation.

Ce master s’inscrit dans la lignée des efforts visant à développer les modes et les mécanismes de recrutement des enseignants du préparatoire et du secondaire, toutes disciplines confondues, afin de professionnaliser l’enseignement, d’optimiser les ressources, de renforcer la compétence des enseignants et promouvoir ainsi la qualité de leur formation.

Nouri a, en outre, indiqué que son département se fixera comme objectif de garantir une répartition équilibrée au niveau du personnel du corps enseignant, des cadres de gestion et de supervision pédagogique et des ouvriers opérant au sein des établissements éducatifs.

Il a promis à ce titre de mettre sur pied un système informatique intégré dédié aux ressources humaines afin d’assurer le traitement et le suivi au double plan central et régional.

S’attardant sur la situation du système éducatif malgré les nombreux acquis engrangés depuis des décennies, le ministre a avoué la nécessité d’une réforme globale pour ce secteur devenu en mal de pouvoir répondre aux besoins de l’individu et de la société et qui n’est plus au fait des mutations rapides que connaissent les systèmes éducatifs d’aujourd’hui.

Oui. Une réforme s’impose. Elle est une « nécessité impérieuse », a fait savoir le ministre, plaidant en contrepartie en faveur d’une approche « systémique » selon une vision renouvelée qui soit en mesure de consacrer un système éducatif équitable et de qualité conforme aux standards internationaux en la matière.

Côté infrastructure, le ministre a promis de veiller à améliorer les services d’hébergement et d’accueil des élèves au sein des établissements éducatifs dans les différentes régions du pays, de développer les services de transport scolaire et de garantir la bonne gouvernance des offices et bureaux des services scolaires.

En réponse au phénomène de l’échec scolaire, le ministre a souligné que son département a élaboré un plan d’action selon une démarche participative centré sur la prévalence de l’intérêt supérieur de l’élève et l’encadrement des élèves à risque d’échec scolaire.

Dans cette perspective, a-t-il ajouté, le département tâchera à renforcer la prise en charge psychosociale et à mobiliser des psychologues, citant à ce propos le recrutement de 31 psychologues au titre du budget de l’année 2025.

Volet lutte contre les déviances au sein du milieu scolaire, le ministre a affirmé que département œuvrera au renforcement du système de prévention contre ces fléaux qui menacent les institutions éducatives, dont notamment la montée en puissance de la violence scolaire et la drogue.

Dans ce contexte, il a souligné que tous les établissements éducatifs seront évalués selon les normes internationales en vigueur afin de décrypter les insuffisances et les lacunes qui font obstacle à l’amélioration de leur rendement administratif et financier.

Pour ce faire, il a dévoilé une stratégie visant à instaurer des mécanismes d’auto-évaluation des performances et à exploiter les rapports des organes de contrôle et de la Cour des comptes afin d’en tirer meilleur bénéfice des recommandations y contenues.

Budget 2025 : Priorité à la régularisation des enseignants et à la réhabilitation des écoles

Le renouveau de l’école publique, le développement de l’infrastructure éducative, la régularisation de la situation de plusieurs agents relevant du corps de l’éducation, la réforme du système éducatif et la répression des enseignants et des professeurs qui offrent de cours particuliers, autant de dossiers soulevés par la grande frange des élus du peuple lors de la séance plénière consacrée à l’examen du budget de la mission de l’Education pour l’année 2025.

Tenue mardi soir sous l’hémicycle de Bardo, cette plénière conjointe, entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, s’inscrit dans le cadre de l’examen du budget de l’Etat pour l’année 2025.

Prenant la parole, plusieurs députés ont, tour à tour, appelé à engager au plus vite des réformes profondes visant à promouvoir la situation de l’enseignement, pressant le gouvernement à accélérer la réhabilitation des établissements éducatifs, notamment, dans les régions de l’intérieur où bon nombre d’établissements sont menacés de ruine.

Ils ont dans ce cadre vivement critiqué l’état délabré de ces établissements en mal de personnel éducatif, de ressources limitées et de leur indisposition à accueillir les élèves.

S’attaquant au dossier de la régularisation du statut des enseignants contractuels et suppléants, des conseillers praticiens en éducation, des surveillants et des ouvriers, appelant à ce titre à pourvoir aux postes vacants dans ses fonctions, dès lors que bon nombre d’établissements éducatifs souffrent d’un manque de personnel éducatif.

Ces appels, ont-t-ils soutenu, s’inscrivent dans la perspective de garantir la stabilité de l’emploi du personnel éducatif, renforce sa capacité à encadrer convenablement les élèves, si bien qu’elle permettra d’améliorer la qualité de l’enseignement.

Plusieurs députés ont été unanimes à déplorer la réalité du système éducatif en Tunisie, qui ont-ils estimé, est « en deçà des attentes », pointant une tendance effrénée à marginaliser l’enseignement public.

Dans ce contexte, ils se sont interrogés sur l’avenir de l’enseignement public, pressant le gouvernement à engager en urgence une réforme profonde à travers la mobilisation des moyens financiers et humains afin de sauver l’école publique.

Dans le même ordre d’idées, certains députés ont porté leur attention à la question délicate des mécanismes de contrôle de l’enseignement privé qui n’obéit pas aux programmes tunisiens.

Selon ces députés, l’enseignement privé prête le flanc à la critique en ce sens qu’il consacre des pratiques discriminatoires à travers lesquelles les apprenants sont évalués en fonction de leurs performances scolaires ou de certains handicaps et les élèves de « niveau moyen » ou souffrant de troubles d’apprentissage sont interdits d’y accéder.

Certains élus ont critiqué ce qu’ils qualifient « de campagne de mesures restrictives et punitives ayant touché les enseignants qui donnent des cours particuliers en dehors des espaces éducatifs”, appelant à s’attaquer aux causes profondes de ce phénomène. La solution radicale pour mettre fin à ce phénomène, ont-ils suggéré, serait d’améliorer les conditions matérielles des enseignants en échange d’une prolongation du temps scolaire.

Ils ont évoqué plusieurs facteurs ayant favorisé ce phénomène, citant notamment la surpopulation des classes, le manque d’infrastructure au niveau des salles de classe et de révision, l’horaire d’enseignement intensif, les maigres salaires et les programmes d’enseignement qu’ils jugent « obsolètes ». L’enseignement pilote a encore nourrit les écarts entre les élèves, ont-ils estimé.

Les élus ont exigé une profonde réforme pédagogique et d’assurer la protection nécessaire dans le milieu scolaire et de de lutter contre l’abandon scolaire surtout que la Tunisie enregistre un chiffre de près de 100 mille élèves qui quittent les bancs de l’école chaque année.

Un certain nombre de députés issus du secteur de l’éducation ont l’intention de proposer un projet de loi qui vise à lutter contre la violence dans les établissements scolaire.

Les élus ont renouvelé leur appel au ministère afin d’adopter une meilleure gouvernance en luttant contre toutes les formes de corruption.

Tunisie : Le ministère des Affaires sociales veut mettre fin à la sous-traitance et au travail précaire

“Le ministère des affaires sociales a finalisé le projet de loi relatif à l’amendement du code de travail pour mettre fin à la sous-traitance, qui sera présenté prochainement en conseil ministériel avant de le soumettre ” dans les meilleurs délais” au parlement, a indiqué le ministre des affaires sociales Issam Lahmar.

Dans ses réponses aux interrogations des députés, le ministre a souligné mardi, au cours d’une plénière commune entre l’assemblée des représentants du peuple et le conseil des régions et des districts, consacrée à l’examen du budget de la mission du ministère des affaires sociales pour l’année 2025, qu’une série de réformes sera introduite pour renforcer le code de travail conformément aux instructions du président de la république Kais Saied, qui avait ordonné la révision de cette législation, en vue de rompre avec toutes les formes du travail précaire et de mettre fin aux contrats de sous-traitance et à durées déterminées.

Il a annoncé que son département a entamé l’élaboration d’un projet de loi portant création d’un fond d’assurance pour les travailleurs licenciés pour des raisons économiques, qui a été inséré dans le projet de loi de finances pour l’année 2025.

Par ailleurs, il a affirmé que son département poursuivra son appui aux associations de protection des handicapées, dans le cadre du financement public des associations, dévoilant que des fonds d’une valeur de 80 millions de dinars ont été versés au cours de l’année 2024 pour soutenir les centres d’éducation spécialisés, outre la distribution de 20 bus à ces associations pour favoriser un meilleur accès à l’éducation pour tous.

Dans ce contexte, il a précisé que le ministère s’est engagé à acquérir des appareils prothétiques permettant l’inclusion de 7 mille personnes handicapées et s’emploie en coordination avec le ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées à intégrer les enfants autistes dans les établissements scolaires.

Par ailleurs, le ministre des affaires sociales a annoncé la régularisation de la situation des ouvriers de chantiers de plus de 60 ans, précisant que leur pension de retraite a été versée le mois d’octobre dernier.

En réponse à une question des députés sur le rapprochement des services sociaux aux citoyens, Lahmar a indiqué que son département n’est pas en mesure d’assumer les frais de location pour l’ouverture de nouveaux bureaux régionaux, “sauf en cas de disponibilité de bâtiments appartenant aux établissements publics”, a-t-il ajouté.

“Le ministère s’oriente vers la révision du système d’assurance maladie, notamment au niveau de la prise en charge des médicaments et leur bénéficiaires” a-t-il noté, signalant qu’un projet de loi sera élaboré prochainement, pour venir à bout de toutes les difficultés dans ce secteur vital.

Par ailleurs, il a évoqué les difficultés liées à la numérisation de la sécurité sociale, notant le besoin de mettre en place un système de numérisation des documents pour s’affranchir de l’utilisation et la conservation de papier et assurer la pérennité des dossiers.

Le ministre des affaires sociales a abordé, dans son intervention, les questions liées à la réforme et la restructuration des caisses sociales, soulignant l’importance de préserver leur équilibres financiers.

Tunisie – Réforme éducative : le ministre trace les priorités pour 2025

Lors d’une séance plénière tenue mardi soir consacrée à l’examen de la mission éducative à l’horizon 2025, le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a annoncé l’avancée significative des travaux d’organisation administrative et financière du Conseil supérieur de l’éducation.

Cette instance sera chargée de dresser un état des lieux du système éducatif et de conduire une analyse approfondie des différents aspects liés à sa réforme. « Toutes les recherches, études et évaluations sur ce sujet seront collectées par le ministère avant d’être soumises au Conseil pour un examen approfondi », a précisé le ministre.

Interpellé par les députés sur le recrutement des enseignants contractuels, des professeurs suppléants et des conseillers praticiens, Noureddine Nouri a assuré que des critères objectifs seront appliqués pour régulariser leur situation. « Les catégories concernées par cette opération ont été clairement identifiées », a-t-il ajouté, promettant une régularisation progressive en tenant compte des limites budgétaires.

Les textes juridiques encadrant cette régularisation sont prêts, et des fonds ont été alloués pour cette initiative. Le dossier des conseillers, encadreurs et techniciens de laboratoire est également en cours de traitement par une commission gouvernementale, avec un engagement à respecter les principes de justice et d’équité.

Le ministère collabore avec celui de l’Enseignement supérieur pour créer un master professionnel en sciences de l’éducation. Cette initiative vise à professionnaliser l’enseignement, optimiser les ressources humaines et renforcer les compétences des enseignants, contribuant ainsi à une amélioration globale de la qualité de la formation pédagogique.

Reconnaissant les limites actuelles du système éducatif, le ministre a plaidé pour une réforme « globale et impérative » fondée sur une approche systémique. L’objectif est d’établir un système équitable et de qualité, aligné sur les standards internationaux, pour répondre aux besoins évolutifs de la société et des individus.

Noureddine Nouri s’est engagé à améliorer les infrastructures éducatives, incluant les services d’hébergement, de transport scolaire et la gestion des offices de services scolaires. Un plan d’action participatif a également été élaboré pour lutter contre l’échec scolaire, avec un accent sur l’encadrement des élèves à risque et le renforcement de la prise en charge psychosociale. À cet effet, 31 psychologues seront recrutés en 2025.

Le ministère entend intensifier les efforts pour lutter contre les fléaux menaçant les établissements éducatifs, notamment la violence et la consommation de drogues. Une stratégie d’évaluation des établissements selon des normes internationales sera mise en place, complétée par des mécanismes d’auto-évaluation et une meilleure exploitation des rapports des organes de contrôle et de la Cour des comptes.

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