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Phosphate de Sra Ouertane : Vers une exploitation par des entreprises privées ?

PhosphateLors de la discussion au parlement du projet du budget du ministère de l’industrie, des mines et de l’énergie pour 2025, la ministre Fatma Chiboub Thabet, a révélé qu’un certain nombre de permis de prospection de phosphate dans les gouvernorats du nord-ouest ont été accordées à des investisseurs privés tunisiens et à une société australienne.

A un certain moment le même ministère avait laissé entendre qu’une entreprise chinoise serait pressentie pour ce projet. C’était au mois de janvier 2024, c’est-à-dire avant même que l’actuelle ministre ne soit nommée.

Dans un communiqué publié, le 5 janvier 2024, la cheffe de cabinet de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie à l’époque, Ahlem Béji Sayeb, a révélé, suite à une  réunion avec une délégation de la société sino-arabe d’engrais chimiques (Sacf), que «cette dernière a manifesté un vif intérêt pour le projet d’exploitation du phosphate de Sra ouertane  (nord ouest), envisageant un partenariat avec la Tunisie».

Le projet Sra-Ouertane dont les réserves sont estimées à 1000 millions de tonnes (MT), soit presque le double du bassin minier de Gafsa revêt une importance particulière. Exploité dans de bonnes conditions de paix sociale, ce gisement pourrait produire durant un siècle, annuellement et à lui seul, 10 Millions de tonnes.

Une fois exploité, il contribuerait à la diversification de l’économie tunisienne et à la création d’emplois dans une région où le taux de chômage est un des plus élevé du pays.

ABS

2,5 millions de tonnes des phosphates supplémentaires pourraient compenser la baisse des prix d’huile d’olive

Quand l’espagnol Deoleo parle, il faut l’écouter. C’est le premier transformateur mondial d’huile d’olive qui établit ses propres prévisions pour le marché mondial en la matière.

Selon la société, le secteur se rapproche de la fin de l’un des cycles les plus difficiles de son histoire. Les prix de l’or liquide devraient être réduits de près de moitié par rapport à leur niveau record de l’année dernière. Une bien mauvaise nouvelle pour la Tunisie.

L’augmentation de l’offre stabilise les marchés

L’année 2024 fut historique pour l’huile d’olive. La période prolongée de conditions climatiques extrêmes et de sécheresse dans le sud de l’Europe a gravement affecté les récoltes d’olives ces dernières années, entraînant une hausse vertigineuse des prix. La pénurie d’huile d’olive, un aliment de base du régime méditerranéen, a poussé le secteur dans la crise.

Les prix se sont toutefois refroidis depuis, car les estimations de l’industrie indiquent une amélioration significative des récoltes pour la saison 2024-2025, en particulier dans les principaux producteurs tels que l’Espagne, la Grèce et la Turquie. Les leçons apprises des années précédentes indiquent que la crise n’est pas terminée, mais des étapes vers l’amélioration ont été accomplies.

Le marché traverse toujours une phase de tension dans les prix de l’huile d’olive, en particulier celles de qualité supérieure, telle que l’extra vierge. Dans les mois à venir, les perspectives commenceront à se stabiliser et la normalité serait progressivement rétablie à mesure que la nouvelle récolte progresse et que l’offre augmente.

Les prix chutent

Les prix de l’huile d’olive extra vierge en Espagne tourne actuellement autour de 6 euros le kilogramme, une baisse de 35 % par rapport au record de 9,2 euros atteint en janvier 2024.

Cette détente des prix devrait se consolider en décembre et janvier prochains, à condition que les conditions météorologiques et de récolte restent stables. Deoleo estime que les prix tomberaient à environ 5 euros le litre, ce qui représente une chute brutale.

L’industrie commence à s’adapter plus rapidement à un avenir de plus en plus incertain causé par le changement climatique. En même temps, elle absorbe des investissements importants dans de nouvelles technologies agricoles et dans le développement de variétés d’olives plus résistantes. L’objectif est de maintenir l’offre à des niveaux qui permettent un prix accessible pour le consommateur final.

La carte des phosphates

Mais pour un pays comme la Tunisie, le plus important dans les calculs est l’exportateur et les recettes qu’il rapatrie. Pour 2024, le cap des 5 milliards de dinars de recettes a été dépassé. Pour 2025, cela relève du domaine de l’impossible. Nous allons perdre, au moins, un milliard de dinars de revenus d’exportation.

Pour remplacer cette perte, il n’y a pas deux chemins. Seule la piste des phosphates peut être réactivée rapidement. Avec seulement 2,5 millions de tonnes produites depuis le début de l’année, il y a une marge de progression.

Avec un prix moyen de 150 dollars pour la tonne métrique, nous aurions besoins de produire pas moins de 2,5 millions de tonnes supplémentaire en 2025 pour s’assurer que nous pourrons compenser intégralement toute baisse des prix de l’huile d’olive.

A bon entendeur.

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Voici pourquoi le transport ferroviaire du phosphate est privilégié, bien qu’il soit dépassé

Lors de son intervention dans l’émission Expresso animée par Wassim Belarbi le 11 novembre, le député Maher Ktari a souligné que, contrairement à d’autres pays tels que le Maroc qui utilise Le tapis roulant de phosphate  pour transporter le phosphate, la Tunisie continue d’utiliser les voies ferrées. Selon lui, cette méthode est dépassée et inefficace.

En 2023, la Banque mondiale a accordé une subvention à la Tunisie pour améliorer le transport du phosphate et créer des stations photovoltaïques. Ce projet, d’une valeur de 1 100 millions de dinars, pourrait permettre de réduire les coûts du transport du phosphate de 30 à 40 %, une économie substantielle pour l’industrie.

Ktari a également évoqué l’implication des banques tunisiennes, qui ont accepté de financer ce projet sans recourir à des prêts étrangers.

Il a par ailleurs indiqué que le choix du transport ferroviaire avait été fait en raison de l’importance stratégique du phosphate pour les chemins de fer, qui génèrent près de 40% de leurs revenus grâce à ce secteur.

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