Le théâtre sublime les nuits de Hammamet et incite le plus souvent à la réflexion. Le festival international de la ville bat son plein et alterne, comme à l’accoutumée, 4eme art et musique. La metteuse en scène Leila Toubel, a conquis son public lors de sa représentation de « Ad Vitam », sa dernière création en date.
« Kima Lyoum », titre révélateur en langue arabe, en dit long sur l’intrigue de la pièce. Un titre qui s’inscrit dans son époque et qui l’interroge. Un titre annonciateur de l’histoire disséquée…
La pièce résonne comme un cri face à l’humanité en déliquescence. Dans un monde plongé dans le chaos, les guerres et les disparités, « Ad Vitam » tend de nous concilier avec notre dimension humaine. Notre « Humanité » menacée.
Fruit d’une coproduction entre le Théâtre National Tunisien (TNT) et la compagnie “Resist’Art”, cette pièce est une œuvre onirique et engagée, Leila Toubel entraîne son public dans les méandres d’une disparition, celle de Donia, une petite fille. Une disparition qui bouleverse son entourage. Commence alors une quête initiatique où se mêlent rêve, espoir et noirceur.
Leila Toubel offre un traitement immersif et poétique de sa dernière création, portée par une musique originale signée Mehdi Trabelsi et par la voix envoûtante d’Abir Derbel. Sur scène, les comédiens Assala Najjar, Dina Weslati, Faten Chroudi, Khadija Mahjoub, Amenallah Toukabri et la petite princesse Maya Saidane donnent vie à une palette de personnages diversifiée et qui assurent un spectacle de qualité. Sur le plan visuel, la chorégraphie est signée Ammar Ltifi, les costumes sont conçus par Marwa Mansouri et le travail de lumière de Sabri Atrous mettent en valeur la mise en scène visuellement attractive de Leila Toubel, et accompagnée d’un mapping original créé par Mohamed Badr Ben Ali.
Grâce à l’écriture, la mise en scène, la scénographie distinguée, et au talent de l’équipe d’acteurs et de techniciens, cette pièce s’impose comme une expérience théâtrale saisissante, qui mêle désespoir et lumière et oscille entre utopie et abysses. Cette œuvre est un récit fictif, qui revisite notre réalité autrement, tout en ayant une interrogation centrale : Méritons-nous encore cette humanité que nous avons tant malmenée ?
« Ad Vitam » soulève cette question capitale. Toubel nous propose une introspection théâtrale lucide, où chaque personnage, chaque silence et chaque cri raconte une perte de soi, une dérive. Loin d’être une fresque pessimiste, la pièce cède la voie à la résilience, à la transformation. Dans la noirceur du chaos, l’espoir d’un lendemain meilleur est prôné.
Une musique du monde déferle au Festival International de Hammamet ce soir grâce à une icône venue tout droit de la Colombie; Yuri Buenaventura. Sa soirée est annoncée « Sold Out ».* »Ad Vitam » de Leila Toubel au Festival International de Hammamet*
Le théâtre sublime les nuits de Hammamet et incite le plus souvent à la réflexion. Le festival international de la ville bat son plein et alterne, comme à l’accoutumée, 4eme art et musique. La metteuse en scène Leila Toubel, a conquis son public lors de sa représentation de « Ad Vitam », sa dernière création en date.
« Kima Lyoum », titre révélateur en langue arabe, en dit long sur l’intrigue de la pièce. Un titre qui s’inscrit dans son époque et qui l’interroge. Un titre annonciateur de l’histoire disséquée…
La pièce résonne comme un cri face à l’humanité en déliquescence. Dans un monde plongé dans le chaos, les guerres et les disparités, « Ad Vitam » tend de nous concilier avec notre dimension humaine. Notre « Humanité » menacée.
Fruit d’une coproduction entre le Théâtre National Tunisien (TNT) et la compagnie “Resist’Art”, cette pièce est une œuvre onirique et engagée, Leila Toubel entraîne son public dans les méandres d’une disparition, celle de Donia, une petite fille. Une disparition qui bouleverse son entourage. Commence alors une quête initiatique où se mêlent rêve, espoir et noirceur.
Leila Toubel offre un traitement immersif et poétique de sa dernière création, portée par une musique originale signée Mehdi Trabelsi et par la voix envoûtante d’Abir Derbel. Sur scène, les comédiens Assala Najjar, Dina Weslati, Faten Chroudi, Khadija Mahjoub, Amenallah Toukabri et la petite princesse Maya Saidane donnent vie à une palette de personnages diversifiée et qui assurent un spectacle de qualité. Sur le plan visuel, la chorégraphie est signée Ammar Ltifi, les costumes sont conçus par Marwa Mansouri et le travail de lumière de Sabri Atrous mettent en valeur la mise en scène visuellement attractive de Leila Toubel, et accompagnée d’un mapping original créé par Mohamed Badr Ben Ali.
Grâce à l’écriture, la mise en scène, la scénographie distinguée, et au talent de l’équipe d’acteurs et de techniciens, cette pièce s’impose comme une expérience théâtrale saisissante, qui mêle désespoir et lumière et oscille entre utopie et abysses. Cette œuvre est un récit fictif, qui revisite notre réalité autrement, tout en ayant une interrogation centrale : Méritons-nous encore cette humanité que nous avons tant malmenée ?
« Ad Vitam » soulève cette question capitale. Toubel nous propose une introspection théâtrale lucide, où chaque personnage, chaque silence et chaque cri raconte une perte de soi, une dérive. Loin d’être une fresque pessimiste, la pièce cède la voie à la résilience, à la transformation. Dans la noirceur du chaos, l’espoir d’un lendemain meilleur est prôné.
Une musique du monde déferle au Festival International de Hammamet ce soir grâce à une icône venue tout droit de la Colombie; Yuri Buenaventura. Sa soirée est annoncée « Sold Out ».
D’après communiqué