Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Le commerce extérieur de biens et de services chinois s’est élevé à 520 milliards d’euros en octobre

La valeur économique des biens et services dans le commerce extérieur de la Chine a été enregistrée à environ 4,29 billions de yuans en octobre 2025. Soit près de 520 milliards d’euros.

Globalement, les exportations de biens ont été enregistrées à environ 2,16 billions de yuans (environ 260 milliards d’euros). Tandis que les importations ont dépassé 1,52 billion de yuans (190 milliards d’euros). Ce qui a entraîné un excédent de 641,3 milliards de yuans (environ 78,19 milliards d’euros). C’est ce qu’il ressort des données officielles de l’Administration d’État des changes (SAFE), présentées ce mardi 2 décembre, en Chine.

De leur côté, les exportations de services ont atteint 260,7 milliards de yuans (environ 31,78 milliards d’euros). Alors que les importations de services se sont élevées à 340,4 milliards de yuans (environ 41,50 milliards d’euros). Ce qui correspond à un déficit de 79,7 milliards de yuans (environ 9,72 milliards d’euros).

A cet égard, notons qu’en particulier les services de voyage ont enregistré une valeur commerciale de 175,1 milliards de yuans (environ 21,35 milliards d’euros) en octobre. Quant aux services de transport, ils représentant une valeur commerciale de 170,5 milliards de yuans (environ 20,79 milliards d’euros). Tandis que les services de télécommunications, d’informatique et d’information ont enregistré une valeur commerciale de 65,8 milliards de yuans (environ 8,02 milliards d’euros), comme le montrent les mêmes données.

L’article Le commerce extérieur de biens et de services chinois s’est élevé à 520 milliards d’euros en octobre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’IA et la « destruction créatrice » : Philippe Aghion appelle à une concurrence vigilante

Dans un entretien exclusif à La République des Pyrénées, Philippe Aghion, récent lauréat du prix Nobel d’Economie 2025, appelle à un regard nuancé sur la situation économique française. Refusant tout catastrophisme, le professeur du Collège de France reconnaît la nécessité de redresser les comptes publics. Tout en identifiant dans l’intelligence artificielle un formidable levier de la croissance future. Et ce, à condition d’engager des réformes structurelles.

Pour réduire le déficit à court terme, Philippe Aghion rejette une cure d’austérité brutale. Il prône plutôt une réduction des dépenses par rapport aux prévisions. Ses pistes concrètes incluent le non-remplacement systématique de certains fonctionnaires partant à la retraite, une révision du remboursement des médicaments pour les revenus les plus aisés et une réévaluation de dépenses fiscales « erreurs » comme la suppression de la taxe d’habitation. La lutte contre la fraude fiscale est également présentée comme un impératif.

Taux d’emploi et productivité : les deux leviers fondamentaux

À moyen terme, l’économiste voit deux chantiers prioritaires : relever le taux d’emploi et stimuler la productivité. Il déplore le faible emploi des jeunes et des seniors, critiquant pour ces derniers le recours excessif aux ruptures conventionnelles. Une réforme des retraites, potentiellement sous forme de système à points, serait selon lui inévitable. Pour la productivité, il plaide pour un investissement massif et mieux ciblé dans l’innovation.

L’intelligence artificielle, une chance à saisir sous conditions

Philippe Aghion voit dans la révolution de l’IA un potentiel « énorme » de croissance et de création d’emplois pour la France, qui dispose d’atouts de premier plan comme des pionniers (Yann LeCun) et des données de qualité. Il admet que des emplois seront détruits, mais souligne que de nouvelles activités et entreprises plus productives émergeront. Pour que cette transformation profite à tous, une réforme en profondeur de l’école et d’un système de santé jugé trop bureaucratique est essentielle, de même qu’un marché du travail inspiré de la « flexisécurité » danoise.

La destruction créatrice, moteur d’une croissance pérenne

Résumant sa théorie, le Nobel explique que la croissance repose sur l’innovation, qui s’appuie toujours sur des découvertes passées. Ce processus s’accompagne d’une « destruction créatrice », où le nouveau rend l’ancien obsolète. Si la perspective de profits motive l’innovateur, une politique de concurrence vigoureuse doit empêcher les acteurs établis de bloquer l’arrivée de nouveaux talents. La société doit ainsi permettre aux talents de s’exprimer tout en veillant à ce qu’ils ne deviennent pas des freins pour la génération suivante.

L’article L’IA et la « destruction créatrice » : Philippe Aghion appelle à une concurrence vigilante est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Conférence d’Alger : reconnaissance du fait colonial et réparations

Faire reconnaître les crimes de l’époque coloniale et obtenir réparation, tel était l’objectif de la «Conférence internationale sur les crimes du colonialisme» qui s’est tenue à Alger les 30 novembre et 1er décembre 2025.

 

L’Afrique face à son passé colonial. Ce dossier – très sensible, voire explosif parce que les plaies ne sont pas entièrement cicatrisées – était au cœur de la «Conférence internationale sur les crimes du colonialisme» organisée sous l’égide l’Union africaine (UA) à Alger les 30 novembre et 1er décembre 2025. Et ce, en présence de ministres, juristes, historiens et autres universitaires venus d’Afrique et même des Caraïbes.

Sur le banc des accusés : la France, l’Angleterre, la Hollande, la Belgique, l’Allemagne, le Portugal, l’Espagne ou encore l’Italie, et même Israël. Mais, curieusement, et bien que les Ottomans eurent pourtant colonisé durant plusieurs siècles une partie du Maghreb, la Turquie n’est citée nulle part dans cette liste de l’infamie.

Pragmatisme

Un Sommet symbolique pour faire le procès du colonialisme ? Il faut reconnaître que les participants ont placé la barre très haut en évitant surtout de concentrer les débats uniquement sur le discours mémoriel larmoyant relatif aux violations humaines, spoliation économique, destruction du patrimoine culturel, traumatismes intergénérationnels et impacts environnementaux, notamment les essais nucléaires menés sur des populations civiles.

A contrario, ils ont adopté une démarche politique et juridique destinée à considérer dans un premier temps le colonialisme, l’esclavage, la ségrégation raciale et l’apartheid comme crimes contre l’humanité. Pour réclamer, en deuxième étape, reconnaissance et réparation. Y compris la restitution des œuvres d’art spoliées par les musées occidentaux.

Vaste programme.

Un processus semé d’embuches

Car l’un des enjeux majeurs du Sommet panafricain est avant tout d’unifier les positions des États africains face aux anciennes puissances coloniales. L’objectif étant de présenter une démarche collective au niveau du continent auprès des instances internationales.

Par quel mécanisme ? L’enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, Idrissa Ba, explique qu’il y a au moins deux étapes à respecter pour concrétiser le processus de la reconnaissance du fait colonial avant d’obtenir réparation. D’abord, réussir à quantifier le nombre de victimes du colonialisme, et pour cela, il faut remonter loin dans l’histoire. «Il faut aller dans le détail des chiffres concernant les massacres, les dégâts coloniaux. Je suis pour qu’on invoque la durée longue et qu’on remonte au moins jusqu’au 15e siècle», assure l’universitaire sénégalais.

Ensuite: contraindre les pays colonisateurs à reconnaître ces crimes et à faciliter l’accès aux archives. «Il y a une tendance à la demi-mesure qui consiste à ne reconnaître qu’une partie des crimes commis, à minimiser l’ampleur des dégâts sur le plan humain», détaille-t-il, avant de poursuivre : «Il va se poser la question très importante de la mise à disposition des chercheurs africains, des archives coloniales dans leur complétude. Il faut que ces puissances-là arrêtent de nous mettre à disposition des archives tronquées, javélisées qui ne permettent pas de reconstruire la vérité historique».

L’exemple de l’Algérie

Ces pays au passé colonial sont-ils prêts à faire leur mea culpa? Prenons l’exemple de l’Algérie, un pays meurtri par 132 ans de colonisation ; lequel exige des excuses pour les massacres de Sétif le 8 mai 1945, 40 000 morts. Des excuses pour la torture pendant la guerre d’Algérie et des explications sur les disparus. Des excuses pour les 17 essais nucléaires que la France aura menés au Sahara algérien entre 1960 et 1966, dont l’héritage de contamination radioactive est toujours présent.

Tergiversations

Comment l’ancienne puissance coloniale a-t-elle réagi ? Il va sans dire que les excuses que la France pourrait présenter à l’Algérie s’inscrivent dans une ligne délicate pour l’Etat français, oscillant entre reconnaissance historique et refus de repentance officielle.

Ainsi, Emmanuel Macron assume-t-il un discours ambivalent : lors de sa campagne en 2017, il qualifia la colonisation de «crime» et même de «crime contre l’humanité». Allant même durant ses deux mandats jusqu’à multiplier les gestes symboliques : restitution de restes humains conservés au musée de l’Homme et ouverture d’archives. Il a également lancé, avec Alger, une commission d’historiens chargée d’explorer la période coloniale «sans tabous». Une manière, selon l’Élysée, de construire une mémoire partagée plutôt que de figer les récits dans l’affrontement.

Cela étant, l’actuel locataire du palais de l’Elysée ne présentera pas d’excuses officielles. Sous prétexte qu’une demande de pardon risquerait d’«enfermer» la relation bilatérale dans un registre de culpabilité, plutôt que d’ouvrir le dialogue. Ainsi, défend-il, une démarche «d’apaisement» fondée sur la vérité historique plutôt que sur un geste politique jugé trop définitif.

Au final, le chef de l’Etat français assume une approche intermédiaire : reconnaître sans s’excuser, éclairer le passé sans s’en excuser au nom de l’État. Calcul politique interne oblige.

L’article Conférence d’Alger : reconnaissance du fait colonial et réparations est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La BCE bloque le plan de prêt de 140 milliards d’euros de l’UE à l’Ukraine

La Banque centrale européenne (BCE) a refusé de soutenir le versement de 140 milliards d’euros (162,53 milliards de dollars) à l’Ukraine. Compromettant ainsi le plan de l’UE visant à lever un « prêt de compensation » garanti par des avoirs russes gelés, selon le Financial Times.

La BCE a estimé que la proposition de la Commission européenne violait son mandat, rapporte le journal, citant plusieurs responsables. Ce qui complique encore la tâche de Bruxelles pour obtenir le prêt garanti par les actifs de la Banque centrale russe qui sont « gelés » chez Euroclear.

En effet, le plan de la Commission européenne prévoyait que les pays de l’UE fourniraient des garanties d’État afin de garantir que le risque de non-remboursement du prêt de 140 milliards d’euros à l’Ukraine soit partagé entre les gouvernements européens.

Toutefois, des responsables de la Commission ont averti que les pays ne seraient pas en mesure de mobiliser rapidement ces fonds en cas d’urgence. Ce qui pourrait exercer une pression sur les marchés.

Toujours selon le Financial Times, les responsables ont demandé à la BCE si elle pouvait intervenir en tant que prêteur en dernier ressort auprès d’Euroclear Bank. A savoir, la branche crédit de l’institution belge, afin d’éviter une crise de liquidités.

Alors, l’analyse interne de la BCE a conclu que la proposition du comité équivalait à fournir un financement direct aux gouvernements, puisque la Banque centrale couvrirait les obligations financières des États membres.

Or, cette pratique, appelée « financement monétaire » par les économistes, est interdite par les traités de l’UE.

L’article La BCE bloque le plan de prêt de 140 milliards d’euros de l’UE à l’Ukraine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie – AIIB : les bases d’une coopération durable en matière d’infrastructures

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a reçu dans la journée du lundi 1er décembre 2025 Supee Teravaninthorn. Elle est conseillère spéciale du vice-président de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), en visite de travail en Tunisie avec sa délégation. 

Cette rencontre fait suite à l’accord conclu lors de la réunion annuelle de l’AIIB tenue en juin dernier à Pékin. Réunion au cours de laquelle il avait été décidé d’envoyer une mission technique en Tunisie pour analyser les programmes et priorités de développement du pays. 

Pour sa part, Samir Abdelhafidh a insisté sur l’importance de cette visite, qui ouvre la voie à un alignement des priorités nationales avec les objectifs financiers de la Banque. Il a rappelé que les domaines favorisés par l’AIIB correspondent parfaitement aux orientations stratégiques de la Tunisie.

Ainsi, le ministre a exprimé son souhait de voir naître une coopération durable et fructueuse entre la Tunisie et l’AIIB, fondée sur un partenariat solide à moyen et long terme.

A cet égard, notons que la Tunisie est devenue membre de l’AIIB en 2022. Cette institution multilatérale regroupe aujourd’hui 110 pays membres.

Par ailleurs, Supee Teravaninthorn a souligné que cette visite vise à mieux comprendre les plans de développement tunisien. Et ce, en particulier dans les secteurs clés soutenus par la Banque, tels que l’eau, les énergies renouvelables, les transports et les infrastructures. 

Elle a réaffirmé la disponibilité de l’AIIB à étudier les projets proposés par la Tunisie et à mobiliser les financements nécessaires.

L’article Tunisie – AIIB : les bases d’une coopération durable en matière d’infrastructures est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

ALJAZIRA : Ezzeddine EL KADHI porte sa participation à plus de 77 % du capital

Ezzeddine EL KADHI a franchi à la hausse le seuil de 66,66 % du capital de la Société ALJAZIRA de Transport et de Tourisme. Ce franchissement, déclaré à la Bourse de Tunis le 28 novembre 2025 a été effectif le 4 juillet 2025 et a porté sa participation totale à 77,080 % des actions et des droits de vote de la société.

L’opération a été réalisée par acquisition en Bourse. M. EL KADHI a acquis 177 442 actions et droits de vote supplémentaires, ce qui représente 12,674 % du capital. Avant ce franchissement de seuil, le déclarant détenait un total de 64,405 % du capital, correspondant à 901 680 actions et droits de vote. Cette participation se composait de 63,572 % détenus directement et de 0,833 % détenus de concert.

Suite à l’acquisition, la participation totale de M. EL KADHI s’élève à 1 079 122 actions et droits de vote. Sa détention se répartit comme suit :

  • Directement : 76,247 % du capital (1 067 456 actions et droits de vote).
  • De concert : 0,833 % du capital (11 666 actions et droits de vote).

L’article ALJAZIRA : Ezzeddine EL KADHI porte sa participation à plus de 77 % du capital est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Phosphate : la CPG n’atteint pas ses objectifs de production annuelle

La production de phosphate de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) atteint actuellement près de 3,6 millions de tonnes. Soit un volume inférieur aux 4 millions de tonnes prévus pour la fin de l’année, selon RTCI.

Pour la CPG, les retards sont principalement dus à des contraintes logistiques et techniques qui freinent à la fois l’extraction du phosphate et son acheminement vers les laveries. Les difficultés touchent d’abord l’activité d’extraction dans les carrières, fortement impactée par la vétusté du matériel roulant et l’usure des équipements des usines et des laveries. À cela s’ajoute un goulot d’étranglement majeur : le transport du minerai au sein du bassin minier, assuré principalement par la Société tunisienne de transport des matériaux miniers (STTM), dont les moyens limités ralentissent le transfert du phosphate.

La situation s’est aggravée récemment avec le déraillement d’un train chargé de phosphate en provenance d’Om Araïs. Un incident qui a fortement perturbé la capacité du transport ferroviaire à résorber les stocks accumulés sur les sites d’attente. Face à cette crise, la CPG a intensifié le recours au transport routier pour maintenir sa cadence et déplacer un maximum de production.

Pour l’heure, la demande en phosphate demeure faible, la fin d’année correspondant à l’arrêt technique des usines du Groupe chimique pour opérations d’expertise, de maintenance et de réparation. Malgré ce contexte difficile, la CPG vise toujours une hausse de la production, essentielle pour améliorer le climat professionnel et rétablir l’équilibre financier de l’entreprise. Le groupe cherche à sortir du « bourbier de freinage » qui l’empêche de retrouver sa vitesse de croisière historique : 8,5 millions de tonnes, un niveau atteint en 2010.

L’article Phosphate : la CPG n’atteint pas ses objectifs de production annuelle est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Maher Ketari : « Suppression des quotas de voitures populaires, un bond de 10 % à 100 % pour répondre aux besoins des familles tunisiennes »

Acheter une voiture est devenu, pour beaucoup, le rêve d’une majorité de Tunisiens, afin de mettre un terme aux longues heures d’attente pour trouver un taxi, ou prendre le bus, ou le métro. Autrement dit, les transports se sont transformés en véritable parcours du combattant. Pour analyser cette situation, le député à l’ARP et membre de la Commission des Finances, Maher Ketari, dresse un état des lieux, dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com.

Mais que sait-on vraiment de cette voiture importée pour chaque famille ? Même si la mesure ravit certains, elle laisse penser qu’il y a anguille sous roche.

Maher Ketari rappelle qu’il faut avoir un revenu ne dépassant pas un certain seuil si une seule personne travaille. Par exemple, si c’est le père ou la mère qui travaille, le revenu ne doit pas dépasser dix fois le SMIG. Si les deux parents travaillent, le revenu ne doit pas dépasser quatre fois le SMIG.

 

Lire aussi: Voiture pour chaque famille: une promesse qui roule ou un mirage?

À titre d’exemple, le SMIG est de 500 dinars ; toute personne ayant un revenu brut entre 500 et 5 000 dinars a droit à cet avantage. La question essentielle est donc l’impact de cet avantage fiscal. Notre interlocuteur a répondu : « Il n’y a plus d’attente quand on veut acheter une voiture populaire chez un concessionnaire. Avec ce dégrèvement fiscal… Par exemple, si la voiture populaire de 4 chevaux coûte 38 000 dinars, celle de 5 chevaux coûtera environ 42 000 dinars, et surtout, elle sera exonérée du droit de douane ».

Il est possible d’acheter une voiture 5 chevaux sans payer ce droit, ce qui rend le prix final seulement 3 000 dinars plus élevé environ.

Marché de l’occasion et risques associés

Cela dit, l’article 55 autorise désormais chaque famille à importer une voiture sans payer de droits de douane, à condition que le véhicule ait au maximum huit ans d’âge et que cet avantage ne soit pas cumulable avec celui de la voiture populaire.

« Pour acheter une voiture d’occasion, même d’Europe, à un certain moment, vous n’avez pas de garantie constructeur, ni l’assurance que cette voiture n’a pas été trafiquée ». Il rappelle : « Il existe des risques de sécurité et de qualité concernant les voitures d’occasion importées, notamment l’absence de garanties constructeur et les risques de trafic ». Autrement dit, cet article risque de supprimer les voitures d’occasion ».

Il poursuit : « Le Tunisien peut s’orienter davantage vers le marché local, vers le neuf, avec une voiture à 40 000 ou 42 000 dinars, où il a la garantie constructeur, de deux à trois ans, voire quatre ans chez certains constructeurs, avec des garanties de sécurité et des pièces de rechange disponibles en Tunisie ».

Suppression du quota pour les voitures populaires

Il y avait une confusion sur le quota des voitures populaires. Le député précise : « Mais il n’y a pas de quota pour ces voitures. Le quota ne doit pas être inférieur à 10%. C’est-à-dire de 10% à 100% ».

Les concessionnaires peuvent vendre tous leurs quotas si la demande existe. Le secteur formel importe environ 600 000 à 700 000 voitures par an, suffisant pour couvrir les besoins des familles tunisiennes. « Cette loi contribuera à diminuer très sensiblement le prix de l’occasion en Tunisie, ce qui est également une bonne nouvelle pour les Tunisiens ».

Le transport public, un enjeu clé

Cela dit, la grande question demeure : même si c’est beau d’acheter une voiture, qu’en est-il du transport public ? Un pays qui se respecte doit aussi garantir un transport digne à ses citoyens.
À cet effet, Maher Ketari souligne : « L’exécutif a fourni environ 1000 bus jusqu’à présent pour essayer d’améliorer le transport en commun. Des appels d’offres sont en cours pour de nouvelles rames de métro et de nouvelles licences de taxi. Des bus neufs et d’occasion arriveront prochainement, notamment de Chine et de Suisse ».

 

Lire également : 200 bus genevois entament une seconde vie à Tunis

 

Un autre point important est la mise en place d’une application mobile pour les transports publics. « Une discussion est en cours pour relancer et améliorer les applications mobiles afin de mieux gérer les horaires des bus et métros ».

Il conclut : « Il faut que non seulement la consommation mais aussi l’investissement et la création de richesses reprennent, car tout repose sur la création de richesses et sur le climat de confiance des jeunes entrepreneurs, notre jeunesse très intelligente et éduquée, qui ne demande qu’à avoir sa chance de briller ».

L’article Maher Ketari : « Suppression des quotas de voitures populaires, un bond de 10 % à 100 % pour répondre aux besoins des familles tunisiennes » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Rabat AIF 2025 : une quarantaine de projets pour propulser la transformation africaine

La 8ème édition de l’Africa Investment Forum (AIF) s’est tenue du 26 au 28 novembre 2025 dans la capitale marocaine, Rabat, avec une importante annonce. A savoir : 41 projets prêts à l’investissement, dont 39 totalement bancables; et ce, pour un montant de plus de 17 milliards de dollars, rien que pour les infrastructures de transport.

Dans un contexte où la dette en devises fragilise la plupart des économies africaines, le Forum a réaffirmé son rôle central dans la mobilisation du capital privé. Après avoir déjà catalysé 225 milliards de dollars depuis 2018, rappelle le site afrique.le360.ma.

Placée sur le thème « Combler l’écart », l’édition 2025 s’inscrit, on l’aura compris, sur l’urgence de répondre au déficit annuel de financement de 1 300 milliards de dollars. De ce fait, les secteurs les plus représentés sont l’énergie – renouvelables entre autres – mais aussi les infrastructures, appuyés par une percée notable des investisseurs du Golfe, notamment Saudi Exim Bank, Qatar Development Bank et des opérateurs comme ACWA Power, ajoute la même source.

A l’occasion du forum, Nadia Fettah Alaoui, la ministre marocaine de l’Économie, inscrit cette dynamique dans une vision stratégique articulée autour du triptyque : stabilité macroéconomique; réformes réglementaires; et mobilisation des ressources internes. S’inspirant du « donner et recevoir » senghorien, elle rappelle que les États doivent d’abord construire des environnements attractifs pour ensuite accueillir massivement les capitaux privés. Et d’affirmer que le Maroc illustre cette approche avec sa nouvelle Charte de l’Investissement, le renforcement des PPP et la montée en puissance du Fonds Mohammed VI.

Côte d’Ivoire : le PND 2026-2030

La Côte d’Ivoire, représentée par Nialé Kaba, met également le secteur privé au cœur de son Plan national de développement 2026-2030, misant sur la digitalisation, l’énergie et le développement des chaînes de valeur minières pour consolider sa place de hub régional (Afrique de l’Ouest).

Le président de la BAD, Sidi Ould Tah – lui qui veut redessiner le futur de l’Afrique – n’a pas manqué de rappeler que l’enjeu est structurel. En quelques termes, il a souligné que « sans mobilisation accrue des capitaux, l’Afrique ne pourra transformer son dividende démographique en puissance économique ». Pour cela, il appelle à « réformer l’architecture financière continentale, renforcer l’entrepreneuriat des jeunes et développer des infrastructures résilientes ».

Ces freins qui pénalisent l’Afrique

Au-delà des transactions, l’AIF aborde aussi les freins systémiques : dépendance à la dette en devises; faiblesse des marchés de capitaux domestiques; et difficultés de financement de la transformation numérique. Aujourd’hui, des solutions apparaissent, notamment une future Local Currency Academy et de nouveaux instruments (obligations vertes, sukuk, financements mixtes).

À Rabat, l’AIF 2025 confirme pour ainsi dire que la solution réside dans une combinaison : engagement souverain, capital privé et coopération régionale pour convertir le potentiel africain en prospérité réelle.

Reste maintenant de savoir si les gouvernements africains vont se montrer réceptifs à ces arguments.

L’article Rabat AIF 2025 : une quarantaine de projets pour propulser la transformation africaine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

ARP : la proposition de +7% revient sur la table

L’augmentation salariale revient de nouveau sur le tapis de l’ARP. La députée Dalel Lamouchi, présidente de la commission des secteurs productifs au Conseil national des régions et districts a souligné dans une déclaration à Mosaique fm, que la proposition visant à fixer une augmentation salariale minimale de 7% n’a pas été adoptée lors du premier vote.  Pour cette raison, un groupe de députés a décidé de la représenter afin d’assurer la collaboration entre les deux chambres législatives.

Mme Lamouchi a expliqué sur les ondes de Mosaïque fm que cette initiative est motivée par la nécessité d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs et employés, surtout face à la hausse constante des prix et à l’inflation croissante.
Elle a également reçu le soutien de plusieurs députés de l’ARP, espérant que la proposition sera cette fois votée favorablement pour garantir un mieux-être aux citoyens tunisiens confrontés à la hausse du coût de la vie.

L’article ARP : la proposition de +7% revient sur la table est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Béchir Salem Belkhiria, de la vision à l’action : hommage à un précurseur de l’économie tunisienne

À l’occasion du 40ᵉ anniversaire du décès de Bechir Salem Belkhiria, figure majeure de l’économie tunisienne moderne, une cérémonie commémorative s’est tenue le vendredi 28 novembre, en présence de personnalités du monde économique, universitaire et institutionnel.

L’événement a été marqué par la projection d’un film inédit retraçant son parcours, ses valeurs et les principaux jalons de son action au service du développement national. Un visionnaire qui a façonné une nouvelle approche du développement en Tunisie.

Homme d’action, entrepreneur précurseur et promoteur infatigable du développement intégré, Béchir Salem Belkhiria a laissé une empreinte durable grâce à une vision résolument moderne et inclusive.

Ses engagements se structuraient autour d’axes majeurs :
-La communication et la promotion d’une nouvelle culture économique.
-La création d’entreprises pilotes dans des secteurs stratégiques.
-Le lancement de projets modèles pour diffuser l’innovation dans les régions.

Bechir Salem Belkhiria est également reconnu pour avoir plaidé très tôt pour une ouverture économique de la Tunisie vers l’Asie du Sud-Est, une diversification des partenariats et une approche libérale éclairée. Visionnaire et passionné de sport, il a introduit officiellement le rugby en Tunisie au début des années 1970.

Son engagement déterminant a permis d’implanter ce sport, d’en structurer les premières pratiques et d’en favoriser l’essor au niveau national et international et la Tunisie a joué dans la cours des grands.

Un événement pour transmettre et inspirer 

Cette commémoration a visé à:
-Rappeler la contribution d’un bâtisseur engagé pour le progrès social et économique
-Mettre en lumière les valeurs qui ont guidé son action : innovation, exemplarité,
modernité et humanisme
-Offrir aux nouvelles générations un modèle inspirant d’intégrité et de vision
stratégique.

La projection du film-hommage a été suivie d’une discussion ouverte avec des témoins, experts et anciens collaborateurs, qui a permis d’enrichir la perspective historique et d’actualiser les enjeux portés par son œuvre.

L’article Béchir Salem Belkhiria, de la vision à l’action : hommage à un précurseur de l’économie tunisienne est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Démocratie, souveraineté… les grandes illusions

Des événements politiques récents, notamment le clash médiatique avec l’Union européenne et le verdict du procès dit de « conspiration contre l’Etat », ainsi que les manifestations organisées par des opposants, ont déclenché une avalanche de commentaires, dans les médias et particulièrement sur les réseaux sociaux, tournant autour de deux questions clés, la souveraineté et la démocratie.

Au fait, il s’agit de l’éternel débat autour de la relation entre démocratie et nationalisme (ou patriotisme) qui faisait rage dans les meetings étudiants des années soixante-dix, et qui jusqu’à maintenant n’a pas trouvé d’aboutissement. Pire encore, l’évolution et le triomphe du système économique capitaliste, après la chute du communisme version URSS, la conversion de la Russie et de la Chine à l’économie de marché et l’avènement de la mondialisation accentuée et boostée par la révolution technologique, ont rendu plus complexe la relation adéquate entre souveraineté nationale et démocratie.

En Tunisie malheureusement, le débat actuel est un mauvais remake du même débat des années soixante-dix, car il ne tient pas compte d’un facteur décisif, l’interdépendance économique des pays et des nations, de plus en plus accentuée, grâce au progrès technologiques. Et surtout la guerre économique qui oppose les grandes puissances économiques mondiales. La vraie question est : un petit pays comme la Tunisie dont l’économie dépend des prêts et des aides, mais ne disposant que d’un petit marché intérieur de 12 millions d’habitants, peut-il être totalement souverain ?

La voie démocratique, qui devient une condition préalable pour continuer à bénéficier du soutien aussi bien de notre principal partenaire économique, qui constitue 80 % de nos échanges extérieurs, que des grands bailleurs de fonds comme la Banque mondiale, quoique d’une façon indirecte, peut-elle mener au vrai développement et par conséquent vers plus de souveraineté ?

Une souveraineté relative

La souveraineté nationale telle qu’elle avait été conçue au 19ème siècle, par les nationalismes occidentaux, avait ses caractéristiques très précises. Tout d’abord, la souveraineté territoriale qui devait couvrir toute parcelle du territoire de l’Etat. Puis, le protectionnisme économique qui imposait des droits de douanes à toute marchandise venant de l’extérieur pour protéger la production locale, aussi bien industrielle qu’agricole, de service ou tout autre. Pour cela, il était nécessaire d’avoir une armée capable de dissuader tout autre nation qui tenterait de franchir la frontière, militairement, économiquement et même financièrement.

Cette conception de souveraineté a été dépassée, par exemple par tous les Etats d’Europe, où la libre circulation des hommes, des marchandises et même des idées est devenue la règle avec en exergue la création d’une monnaie unique, l’Euro.

Mais c’est uniquement maintenant, avec la guerre en Ukraine, et ce qu’ils considèrent comme « le danger russe », que les Européens commencent à réfléchir à une « défense commune ». Car avant ils étaient sous la couverture du parapluie américain aussi bien nucléaire que militaire et donc non souverain.

Exception faite pour la France à son époque gaulliste, qui avait quitté l’OTAN sous de Gaulle, pour y revenir sous Sarkozy.

La guerre en Ukraine est donc un excellent exemple pour comprendre le prix à payer lorsque sa propre défense dépend d’un autre pays, soit-il le plus grand allié. Il a suffi qu’un Trump arrive à la tête du pays protecteur et qu’il menace et évolue vers le retrait du parapluie américain pour qu’on découvre la relativité de la souveraineté des Etats européens.

La Tunisie n’échappe pas aussi à cette règle. Depuis notre indépendance, notre souveraineté – y compris territoriale – était toute relative. L’attaque de Gafsa fut un révélateur et la Tunisie s’était trouvée acculée à renforcer ses alliances avec les grandes puissances, notamment américaine et française, pour dissuader toute ambition de nos voisins de succomber à la tentation interventionniste. C’est uniquement sous Béji Caid Essebsi que la Tunisie est devenue l’allié stratégique des USA non membre de l’OTAN et elle le demeure encore.

Sur le plan économique, l’accord avec l’UE, signé en 1995, bien qu’il eût été profitable à notre économie, comportait un certain abandon de souveraineté, économique mais aussi politique, puisque l’article 2 de cet accord impose à la Tunisie l’application même graduelle des règles démocratiques et des principes des droits de l’Homme. Ce que la Tunisie sous Ben Ali avait accepté et signé, mais sans jamais en appliquer les règles totalement.

En outre, le financement des ONG tunisiennes et internationales par l’UE existait depuis cette époque, non sans un contrôle scrupuleux de l’Etat. Ce n’est uniquement qu’en 2011, après le 14 janvier, qu’un décret sur les associations, toujours en vigueur, autorisa sans limite tous les financements étrangers; excepté  ceux de l’Etat d’Israël.

A l’évidence, ce décret ouvrait la porte grande à toute forme d’ingérence étrangère dans nos affaires politiques intérieures et même dans nos relations extérieures avec des Etats frères ou amis. Nous connaissons la suite.

Mais la vraie question qui taraude tous les esprits épris de souverainisme est : pourquoi ce décret n’a-t-il jamais été abrogé ? Nous savons qu’un projet loi sur les associations préparé par le gouvernement, depuis quelques années, sommeille dans les tiroirs. Il serait alors préférable qu’un vrai débat sur la base d’un projet de loi sur les associations mette fin à cette polémique devenue stérile. Il tracerait aussi bien les limites d’une souveraineté souhaitée qu’il mettrait fin à tout financement étranger suspect.

La souveraineté réside dans le droit de dire non à tout ce qui ne va pas dans le sens de l’intérêt du pays, que ce soit en matière politique, économique, financière, ou culturelle. Les libertés individuelles et collectives doivent s’arrêter là ou commence la souveraineté, mais selon des lois claires et bien acceptées.

Une démocratie encore balbutiante

La Tunisie depuis l’indépendance a accumulé progressivement des acquis démocratiques, comme le Code du statut personnel (CSP), l’égalité des citoyens devant la loi, les droits sociaux, et d’autres mesures qu’on peut ranger dans le processus de la démocratisation de la société. Sauf qu’elle n’a abordé la question de la démocratie politique qu’après 2011, avec ce qu’elle exige comme liberté d’expression, d’organisation, l’accès aux médias publics et des élections à tous les niveaux. Sauf également que cette démocratie politique a été dès le départ accompagnée par la perte progressive des acquis sociaux; malgré l’aide internationale et les prêts faramineux contractés (130 milliards de dinars de dette en 2025, contre 25 milliards de dinars en 2010), et une chute brutale du pouvoir d’achat, jusqu’à la disparition de la classe moyenne. Or, il n’y a point de démocratie politique sans une large classe moyenne. En contrepartie, des fortunes faramineuses acquises légalement ou illégalement ont vu le jour et se sont développées au gré et au vu des politiciens, qui souvent ont été les complices de cette attaque frontale contre les acquis sociaux des citoyens, qui sont de véritables acquis démocratiques.

Ainsi, le fameux « processus de transition démocratique » s’est transformé en « processus d’appauvrissement des plus pauvres, et d’enrichissement des plus riches ». Avec une caricature de a vie parlementaire qui a fini par détourner la majorité du peuple de la chose politique, et surtout de la démocratie parlementaire, qui en plus n’en était pas une.

Parler donc de la fin « du processus démocratique » est une aberration; même si l’on ne peut pas dire qu’actuellement la situation est meilleure sur le plan de la démocratie politique. La démocratie ne peut en aucun cas se réduire aux jeux électoraux et à l’alternance de certaines élites. Nous remarquons au passage qu’il n’y a point eu de rajeunissement politique puisque la plupart des leaders au pouvoir ou dans les différentes oppositions ont plus de soixante-dix ans, à quelques exceptions près.

Cette expérience, qui s’avère un échec sur tous les plans, doit être une occasion de réfléchir au modèle démocratique qui serait le mieux adapté à la Tunisie dans le futur. Le système électoral à choisir doit obéir aux objectifs souhaités. Copier un modèle venu ou imposé d’ailleurs, c’est recommencer la même erreur et aller directement vers un nouvel échec.

L’article Démocratie, souveraineté… les grandes illusions est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Taux monétaires inchangés en décembre: la BCT maintient le cap

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a publié ses indicateurs monétaires au 1er décembre 2025, confirmant une stabilité générale des taux clés. Le Taux du marché monétaire (TM) s’établit à 7,49%, en ligne avec le Taux d’intérêt directeur maintenu à 7,50%.​

Le Taux moyen du marché monétaire (TMM) pour novembre 2025 reste inchangé à 7,49%, marquant une stabilisation pour le troisième mois consécutif selon les données officielles de la BCT. Cette tendance reflète une politique monétaire prudente face à l’inflation modérée.​

Parallèlement, le Taux de rémunération de l’épargne (TRE) applicable en décembre 2025 est fixé à 6,50%, offrant un rendement stable pour les déposants dans un contexte de taux directeurs constants.​

L’article Taux monétaires inchangés en décembre: la BCT maintient le cap est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les Suisses rejettent majoritairement la taxe carbone sur les plus riches

Les Suisses ont rejeté massivement dimanche 30 novembre une proposition visant à imposer une taxe de 50 % sur les successions supérieures à 50 millions de francs suisses (53,5 millions d’euros). C’est ce que rapporte la chaîne de télévision publique suisse SRF dans une estimation préliminaire des résultats, avec 79 % de « non ».

La proposition, émanant de l’aile jeunesse du Parti social-démocrate (JUSO), visant à financer des programmes pour atténuer les effets du changement climatique, était vouée au rejet. Puisque plus des deux tiers des personnes interrogées s’opposaient à la taxe proposée lors de récents sondages en Suisse.

Les dirigeants du puissant secteur financier du pays ont suivi de près le vote, le qualifiant de test crucial de la volonté de la Suisse de redistribuer les richesses. Alors que d’autres pays, comme la Norvège, ont augmenté les impôts sur la fortune ou discutent publiquement de mesures similaires.

A cet égard, notons que la Suisse abrite certaines des villes les plus chères du monde. Et la question du coût de la vie est une préoccupation croissante en politique intérieure.

Sachant que les détracteurs de l’initiative craignaient qu’elle n’entraîne un exode des plus fortunés hors de Suisse. Réduisant ainsi les recettes fiscales globales. D’ailleurs, le gouvernement suisse avait appelé les électeurs à la rejeter.

L’article Les Suisses rejettent majoritairement la taxe carbone sur les plus riches est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le marché finit en vert, porté par des valeurs clés

Le marché boursier a clôturé la séance sur une légère hausse. Le TUNINDEX a progressé de 0,04% pour atteindre 13 177,2 points, avec un volume d’échanges de 10,7 millions de dinars, soutenu par deux transactions de bloc totalisant 2,6 millions de dinars sur le titre POULINA GROUP HOLDING, selon Tunisie Valeurs.

L’action BNA ASSURANCES a enregistré la meilleure performance de la journée, gagnant 6% à 3,390 dinars, pour un volume de 85 000 dinars.

Le titre ASSAD a également terminé la séance en hausse, avec un gain de 4,4% à 3,290 dinars, et un volume de transactions de 92 000 dinars.

POULINA GROUP HOLDING a dominé en termes de volumes échangés. Son action a progressé de 0,1% à 18,000 dinars, représentant 3,4 millions de dinars, soit 31% du volume total sur la cote.

À l’inverse, UBCI a subi la plus forte baisse, reculant de 4,4% à 30,500 dinars, avec un volume d’un million de dinars.
MAGASIN GENERAL a également enregistré une baisse notable de 4% à 8,800 dinars, bien que les échanges aient été très faibles, atteignant seulement mille dinars.
Avec TAP

L’article Le marché finit en vert, porté par des valeurs clés est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’UE peine à mettre en place des régimes de retraite viables

L’Union européenne prévoit que la population de ses États membres passera de 451 millions d’habitants aujourd’hui à environ 432 millions d’ici 2070. Parallèlement, la proportion de personnes âgées va augmenter rapidement ainsi que la pression sur les régimes de retraite. 

Pour assurer le versement des pensions aux retraités actuels, les gouvernements européens comblent les déficits de financement grâce aux budgets des États, rapporte Deutsche Welle. En Allemagne, par exemple, ce soutien a dépassé 100 milliards d’euros cette année et devrait s’élever à plus de 150 milliards d’euros d’ici 2040.

Le rapport du media allemand présente quelques exemples indicatifs de pays de l’UE. Ainsi, l’Italie consacre actuellement le plus de ressources aux retraites en Europe, soit 16 % de son PIB. Cependant, les retraites constituent souvent un véritable filet de sécurité sociale pour des familles entières, rendant toute réduction budgétaire quasi impossible.

En outre, les rapports de la Commission européenne sur le vieillissement de la population indiquent que la Grèce a alloué 14,5 % de son PIB aux retraites en 2022.

L’Espagne, qui affiche l’un des taux de natalité les plus bas d’Europe, augmentera, comme tout porte à croire, de manière significative le financement public des retraites dans les années à venir pour cette raison.

Moins de cotisations, une pension plus faible

D’un autre côté, la Suède et les pays baltes ont délibérément opté pour une voie différente. Le système de retraite suit généralement une règle simple : seules les cotisations versées peuvent être versées aux retraités.

Autrement dit, si les revenus diminuent en raison de l’évolution démographique, les pensions sont revues à la baisse. Ce système présente un inconvénient majeur : dans les pays baltes, les taux de pauvreté relative chez les personnes âgées figurent parmi les plus élevés d’Europe, car les pensions ne suivent pas l’évolution des salaires et des prix.

Les systèmes de retraite en Europe sont donc complexes. De nombreux pays ont des systèmes hybrides qui combinent redistribution, financement et/ou revenu de base. Neuf États membres de l’UE lient l’âge de la retraite à l’espérance de vie : le Danemark, les Pays-Bas, l’Estonie et la Slovaquie.

Au Portugal, la règle suivante est en vigueur depuis 2014 : pour chaque année d’augmentation de l’espérance de vie, l’âge de la retraite est repoussé d’environ huit mois. Ainsi, aujourd’hui, l’âge de la retraite au Portugal est de 66 ans et sept mois. L’OCDE prévoit qu’à long terme, dans plusieurs pays dotés d’un système d’ajustement automatique, l’âge de la retraite pourrait atteindre voire dépasser 70 ans. En France, qui ne dispose pas d’un mécanisme d’ajustement similaire, le relèvement progressif de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans a été reporté, pour des raisons politiques.

En Grèce, les pensions représentent 88,5 % du salaire

Quel que soit le système de retraite d’un pays, les futures pensions seront inférieures aux salaires. Et ce, à moins que les citoyens ne travaillent plus longtemps ou ne passent à des pensions privées.

L’OCDE indique qu’en moyenne, les pensions en Europe représentent environ 61 % du salaire. Cependant, des variations importantes existent : si l’Estonie, la Lituanie et l’Irlande affichent parfois des taux inférieurs à 40 %; des pays comme les Pays-Bas, le Portugal et la Turquie atteignent plus de 90 % du salaire. La Grèce culminant à 88,5%. L’Allemagne, la France et la Suède se situent autour de 50 %.

Les pensions complémentaires et privées, ainsi que l’épargne, jouent alors un rôle déterminant dans le niveau de vie à la retraite. Et, dans de nombreux pays, elles sont mises à contribution pour compenser les faibles pensions.

L’article L’UE peine à mettre en place des régimes de retraite viables est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Contribution sociale de solidarité : Anis Ben Said démonte le mythe de son efficacité réelle

L’enseignant universitaire et conseiller fiscal Anis Ben Said remet en question l’efficacité et la rentabilité de la contribution sociale  de solidarité instaurée sous le gouvernement Chahed en 2018. Laquelle a été augmenté au niveau de la loi de finances 2023 et figure encore dans le PLF 2026 pour l’augmentation conjoncturelle. Il exige des statistiques transparentes sur les recettes collectées depuis 2018 et les résultats concrets obtenus. Car, malgré des années de prélèvement sur les bénéfices et revenus, aucune amélioration tangible des services sociaux n’est observable pour les opérateurs économiques, ni une amélioration de la situation financière des caisses.

La dégradation des prestations du service public constitue le symptôme le plus préoccupant de cette situation. Les délais de remboursement des caisses sociales se sont dramatiquement allongés, passant d’un maximum de dix jours avant la Révolution à trois mois ou davantage actuellement. Cette situation place les citoyens souffrant de maladies chroniques dans l’impossibilité d’effectuer leurs contrôles médicaux réguliers, faute d’avoir reçu le remboursement des soins antérieurs. Créant ainsi un cercle vicieux qui compromet leur suivi sanitaire. L’augmentation des taux décidée par la loi de finances accentue les tensions du système. Bien que la contribution soit structurelle par nature, la hausse appliquée revêt un caractère conjoncturel indique M. Ben Said. Les entreprises voient leur taux tripler de un à trois pour cent sur les bénéfices, atteignant même quatre pour cent pour les établissements bancaires. Paradoxalement, le taux applicable aux personnes physiques a été divisé par deux, passant de un à un demi pour cent, dans une tentative officiellement destinée à renforcer le pouvoir d’achat des citoyens.

L’imposition d’un minimum de quatre cent mille dinars pour la contribution sociale solidaire représente une aberration fiscale pour le secteur organisé, estime-t-il encore. En effet, cette disposition contraint même les entreprises dépourvues de chiffre d’affaires à verser cette somme. Ce qui alourdit considérablement la charge fiscale et dissuade les acteurs économiques de rejoindre le système formel. La mesure produit ainsi un effet inverse à celui recherché en matière de formalisation de l’économie.

Par ailleurs, M. Ben Said soulève une incohérence dans l’affectation des ressources sociales. Une contribution historique datant de 1975 au niveau des articles 57 et 58 impose aux employeurs de verser 0,50 % à la Caisse nationale de sécurité sociale. Ce qui rapporte chaque année environ 60 millions de dinars. Mais ces fonds sont ensuite transférés à la Présidence du Gouvernement pour financer des organisations nationales (UTICA, UGTT…).

Or, cette logique apparaît contradictoire face aux difficultés de financement chroniques que rencontrent les caisses sociales. Elles devraient logiquement bénéficier directement de ces ressources pour améliorer leurs services et réduire leurs délais de traitement. D’un autre côté, les forfaitaires, qui représentent presque plus de 400 mille, ne contribuent pas au niveau de leur déclaration annuelle. Et si on leur applique une contribution de 100 dinars par an, cela rapportera plus de 40 millions de dinars. D’autant plus que le régime de retraite spécifique qui date de l’année 1983 relatif aux ministres, députés, gouverneurs et président de la République doit être révisé.

L’article Contribution sociale de solidarité : Anis Ben Said démonte le mythe de son efficacité réelle est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La production industrielle chinoise ralentit en novembre

La production industrielle chinoise s’est contractée de manière inattendue en novembre. C’est ce que révèle une enquête publiée lundi 1er décembre. La faiblesse de la demande intérieure continuant de peser sur la deuxième économie mondiale.

Plus précisément, l’indice PMI manufacturier général chinois, RatingDog de S&P Global, a chuté à 49,9 points en novembre, en dessous des estimations des analystes (50,5 points).

Dans le même temps, l’indice a enregistré un recul par rapport aux niveaux de 52,1 points en septembre et de 50,6 points en octobre.

« La croissance de la production manufacturière a ralenti, les nouvelles commandes s’étant quasiment arrêtées en novembre », ont indiqué S&P Global et RatingDog dans un communiqué.

L’article La production industrielle chinoise ralentit en novembre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Liban : Washington exige la restitution d’une bombe non explosée !

En un an de « cessez-le-feu », Israël a mené des milliers de raids contre le Liban, tué des centaines de citoyens libanais et détruit nombre d’habitations. Le prétexte est toujours le même : « Le Hezbollah refuse de se laisser désarmer. »

Le 23 novembre, Israël s’est attaqué à la banlieue sud de Beyrouth. La cible était un haut responsable du Hezbollah, Haiyham Ali Tabatabai qui fut tué dans l’attaque. Cinq personnes ont été tuées également, 28 autres blessés et leurs appartements détruits.

Il va sans dire que les Etats-Unis qui fournissent à Israël tout l’armement nécessaire à ses agressions meurtrières qu’il mène quotidiennement à Gaza, en Cisjordanie, au Liban et en Syrie, gardent un silence assourdissant et complice sur les crimes abominables de leur protégé.

Mais les voilà qu’ils réagissent quelques jours après l’attaque israélienne du 23 novembre contre la banlieue sud de Beyrouth. Non pas pour condamner l’agression, ni même pour exprimer des regrets pour la mort de civils. Ils ont réagi pour exiger… la restitution d’une bombe américaine qu’Israël a lancé sur le Liban le 23 novembre et qui n’a pas explosé !!!

Aussi incroyable que cela puisse paraitre, l’Amérique, sans vergogne, « appelle le gouvernement libanais à restituer de toute urgence la bombe non explosée ».

La bombe en question a été découverte dans le quartier de Harat Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth. Les médias locaux, reprenant les informations israéliennes, ont indiqué que la bombe n’avait pas explosé comme prévu et était restée intacte. Mais qu’est-ce qui fait la particularité de cette bombe, appelée GBU-39B, pour que Washington panique au point d’exiger sa restitution « de toute urgence » ?

Selon la presse américaine, « la GBU-39B est une bombe planante intelligente de 113 kg fabriquée par Boeing. Elle ne possède pas de moteur propre, mais déploie des ailes après le lancement, lui permettant de planer jusqu’à 110 kilomètres pour atteindre sa cible. Cette portée la rend idéale pour les frappes à longue distance, assurant une sécurité accrue aux pilotes. »

La panique américaine s’explique par « les secrets militaires de pointe » que renferme la bombe et du risque que ces secrets tombent entre « des mains ennemies », comme celles de la Russie, de la Chine ou encore de l’Iran. La presse américaine parle même de « risques critiques pour la sécurité des Etats-Unis », si cette bombe « technologiquement très sophistiquée » arrive à « être copiée » par les Russes ou les Chinois. D’où l’intense mobilisation diplomatique déployée par Washington et les pressions que le Liban est en train de subir.

Comme si le gouvernement libanais n’a pas assez de problèmes, voilà que l’affaire de cette bombe non explosée vient exacerber les innombrables problèmes qui le paralysent. Il se trouve tiraillé entre les pressions diplomatiques américaines et les menaces militaires israéliennes d’une part; et, d’autre part, la crainte d’une réaction populaire imprévisible dans le cas de la restitution d’une bombe non explosée à l’agresseur qui tue quotidiennement des civils libanais.

Une bombe réelle non explosée risque de se transformer en bombe politique qui explosera dans un pays qui marche sur les œufs dans la crainte d’une nouvelle guerre civile qu’Israël fait tout pour déclencher.

L’article Liban : Washington exige la restitution d’une bombe non explosée ! est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌