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Khouloud Toumi : « Un accord avec le FMI est devenu une obligation pour la Tunisie »

Depuis juillet 2021, le pays s’est replié sur ses ressources internes pour financer son budget. Mais cette stratégie, dictée par l’absence d’accord avec le FMI, montre aujourd’hui ses failles : croissance ralentie, inflation persistante et système bancaire fragilisé.

L’analyste de politique économique Khouloud Toumi tire la sonnette d’alarme. « Nous faisons face à un modèle économique fermé où le financement interne ne suffit plus à soutenir ni la croissance ni la stabilité monétaire », affirme-t-elle dans une déclaration à L’Économiste Maghrébin.

Depuis le 25 juillet 2021, la Tunisie traverse une période économique inédite, marquée par un recours quasi exclusif aux ressources domestiques : banques locales, Banque centrale et recettes fiscales. Cette orientation, imposée par les circonstances et notamment l’absence d’accord avec le Fonds monétaire international, a pu « temporairement soutenir l’État », reconnaît l’analyste, avant d’ajouter que « cette stratégie a atteint ses limites ».

Les banques locales, premières créancières de l’État

Les établissements bancaires tunisiens sont devenus les premiers créanciers de l’État, détenant une part importante des bons du Trésor. Cette situation crée « une forme de dépendance mutuelle entre la banque et l’État » et expose directement ces institutions au risque souverain.

Plus préoccupant encore, cette surexposition à la dette publique se fait au détriment du secteur privé. « Les banques prêtent à l’État plutôt qu’à l’économie réelle, ce qui freine la création de richesse et l’emploi », explique Khouloud Toumi. L’investissement privé et la consommation, pourtant moteurs principaux de la croissance, en pâtissent directement.

En parallèle, la Banque centrale a procédé au financement direct de l’État, notamment 7 milliards de dinars pour la loi de finances 2025 et 11 milliards prévus pour 2026. Cette pratique, qui revient à « monétiser le déficit budgétaire », accroît la masse monétaire sur le marché réel et alimente l’inflation, érodant ainsi le pouvoir d’achat des citoyens et déstabilisant la monnaie nationale.

Des ressources fiscales absorbées par les dépenses courantes

Le tableau budgétaire est tout aussi préoccupant. Près de 75% des recettes
fiscales sont absorbées par les dépenses courantes, principalement la masse salariale et les subventions. « Cela signifie que la quasi-totalité des ressources fiscales sert à maintenir l’appareil administratif », souligne l’analyste.

Dans une économie ralentie, cette situation limite toute flexibilité budgétaire. L’État « ne peut ni investir, ni réformer, ni absorber les chocs extérieurs », précise Khouloud Toumi, qui décrit une « spirale » dangereuse : « Plus on s’endette localement, plus on affaiblit le système financier, plus on ferme l’accès aux marchés extérieurs, plus on effraie les investisseurs ».

Un accord avec le FMI, une « obligation » selon l’analyste

Face à cette impasse, Khouloud Toumi estime qu’un accord avec le Fonds monétaire international n’est plus une option mais « une obligation ». « Le FMI n’est pas seulement un bailleur de fonds, c’est un catalyseur de confiance », explique-t-elle. « Il joue un rôle important pour les marchés extérieurs » et permet de signaler que le pays « s’engage dans une trajectoire de réforme, de transparence et de stabilité ».
L’analyste reconnaît que le FMI imposera une politique budgétaire restrictive, incluant des réformes structurelles de la masse salariale, des subventions et de la restructuration des sociétés publiques. Mais elle estime que ces réformes, bien que difficiles, permettront « à terme une croissance économique » et « ouvriront les portes aux autres bailleurs de fonds, ainsi qu’aux crédits multilatéraux et bilatéraux ».

Pour Khouloud Toumi, « on est arrivé à une économie fermée » et « le risque est moindre avec les réformes qu’en maintenant le statu quo ». La question n’est donc plus de savoir s’il faut négocier, mais « sur quelle base il faut négocier » avec le FMI.

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Baisse prolongée des prix des matières premières : une opportunité pour des réformes durables dans un contexte d’incertitudes mondiales

Selon le dernier rapport Commodity Markets Outlook de la Banque mondiale, les prix mondiaux des produits de base devraient diminuer pour la quatrième année consécutive, atteignant en 2026 leur plus bas niveau depuis six ans.

Cette baisse, estimée à -7% en 2025 et 2026, résulte d’une croissance économique mondiale faible, d’un excédent pétrolier croissant et d’une incertitude politique persistante. La chute des prix de l’énergie aide à réduire l’inflation mondiale, tandis que la baisse des prix du riz et du blé améliore l’accès alimentaire dans plusieurs pays en développement.

Malgré ce recul, les prix restent toutefois supérieurs aux niveaux pré-pandémie (+23% en 2025 vs 2019). L’excès d’offre pétrolière, favorisé par une demande limitée liée à la montée des véhicules électriques, pousse le prix du baril de Brent à son plus bas niveau depuis cinq ans. Les prix des énergies devraient reculer de 12% en 2025 puis de 10% en 2026. Les matières premières agricoles voient aussi leur prix baisser, sauf les engrais qui augmentent fortement en raison des coûts et restrictions. Ce renchérissement pourrait peser sur la rentabilité agricole et la production.

Parallèlement, les métaux précieux comme l’or et l’argent atteignent des niveaux records, stimulés par l’incertitude économique et les achats des banques centrales. Des incertitudes géopolitiques, des conditions climatiques extrêmes, ainsi que la montée de l’IA et la demande accrue d’électricité pourraient toutefois renverser certaines tendances à la hausse des prix, notamment de l’énergie et des métaux de base.

Toujours selon le récent rapport, la Banque mondiale appelle les gouvernements, notamment dans les pays en développement, à profiter de la baisse des prix du pétrole pour mettre en œuvre des réformes budgétaires favorisant la croissance, l’investissement et la création d’emplois durables. Enfin, le rapport souligne que les accords internationaux sur les produits de base ont eu un effet limité et recommande de privilégier la diversification, l’innovation, la transparence et une fixation des prix par le marché pour mieux résister à la volatilité.

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Sara Ben Ahmed, championne du 400 mètres à Abu Dhabi

La Tunisienne Sara Ben Ahmed a remporté la médaille d’or du 400 mètres avec un temps de 3:59.21, samedi 1er novembre lors de la compétition d’Abu Dhabi aux Émirats arabes unis. Elle a devancé l’Égyptienne Roqaya Issam Mohamed, deuxième avec un temps de 4:08.28, ainsi que la Kazakhe Alisa Assilgarayeva, troisième avec 4:14.00.

Il convient également de rappeler que Sara Ben Ahmed avait décroché, le 9 octobre dernier, la médaille d’or du 1000 mètres palmes bi-fins dans la catégorie moyenne lors du championnat du monde de nage en eau libre, qui s’est déroulé le mois précédent à El Alamein en Égypte.

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Le Plan Bleu trace un tableau sombre de la Méditerranée

Selon une prospective du Plan Bleu, à l’horizon 2050, le littoral méditerranéen est confronté à des défis sans précédent, qui ont un impact direct sur environ 150 millions de personnes vivant le long des côtes. La dégradation du littoral menace les moyens de subsistance des populations, leurs modes de vie et leur bien-être, constate le rapport « La Méditerranée à l’horizon 2050 ».

« L’urbanisation rapide et le tourisme de masse dégradent les éco-systèmes côtiers fragiles, tandis que la pollution, l’exploitation non durable des ressources et la perte d’habitat menacent la biodiversité marine ».

Selon la projection du Plan Bleu, à laquelle ont été associés le Centre d’activités régionales du PNUE/PAM chargé de produire des études et des scénarios futurs pour la Méditerranée, les effets du changement climatique se manifestent 20% plus rapidement dans la région que la moyenne mondiale.

Cela amplifie toutes les menaces et change radicalement la vie des populations. Les températures seront supérieures de 2,3°C à la moyenne de l’ère préindustrielle, les écosystèmes marins seront « tropicalisés » et périodiquement frappés par des « vagues de chaleur marine » mortelles.

Selon le même rapport, la dégradation du littoral méditerranéen mènera aussi à la diminution des rendements agricoles de 17% et à la pénurie d’eau, qui touchera la quasi-totalité de la population du bassin méditerranéen.

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Météo du dimanche 2 novembre 2025

Le temps du dimanche 2 novembre 2025 se caractérise par des nuages ​​passagers sur la plupart des régions, qui deviennent progressivement plus denses en fin de journée au nord et dans les zones montagneuses, avec des pluies éparses et localement orageuses sur les régions côtières du nord pendant la nuit.
La température est relativement stable, avec des maxima généralement compris entre 24 et 29 degrés, et autour de 22 degrés dans les montagnes.
Le vent souffle du secteur est, faible à modéré, puis se renforce en fin de journée dans la région de Sarrat.
La mer est peu agitée, devenant progressivement agitée à très agitée en fin de journée au nord.

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Inauguration grandiose du grand musée égyptien au Caire, un trésor pharaonique

Le samedi 1er novembre 2025, au Caire, l’Égypte inaugure avec éclat son Grand musée égyptien (GEM), dédié à la civilisation pharaonique couvrant 5 000 ans d’histoire. Ce lieu impressionnant, considéré comme « le plus grand édifice culturel du XXIe siècle » par les autorités, accueille sur plus de 50 000 m² environ 100 000 artefacts, dont la moitié est accessible au public.

Réalisé par le cabinet irlandais Heneghan Peng, ce musée, surnommé « la quatrième pyramide » de Gizeh, se situe à proximité des tombeaux emblématiques des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos. Ce projet de plus de vingt ans et d’un coût dépassant le milliard de dollars ambitionne de dynamiser le tourisme avec cinq millions de visiteurs attendus annuellement.

Parmi les pièces phares, la statue monumentale de Ramsès II, pesant 83 tonnes, accueille les visiteurs dès l’atrium principal. Le musée abrite aussi une galerie consacrée aux trésors de Toutânkhamon, rassemblant pour la première fois plus de 4 500 objets funéraires, dont son célèbre masque en or orné de lapis-lazuli. La barque solaire de Khéops, datant de 4 600 ans et fabriquée en bois de cèdre, figure également parmi les expositions, accompagnée d’une seconde barque en cours de restauration.
Après des retards causés par des crises politiques, sanitaires et régionales, le GEM, partiellement ouvert en 2024, ouvre désormais officiellement ses portes, devenant un joyau du patrimoine et un moteur économique pour l’Égypte.

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Sami Jallouli : enjeux et réalités des alliances internationales

Le politologue Sami Jallouli analyse les relations internationales complexes autour de la Chine et de la Russie, soulignant que ces puissances majeures ne considèrent les petits États que comme des pions secondaires.

Selon lui, le véritable affrontement mondial oppose les États-Unis, puissance militaire et économique traditionnelle, à une Chine montante et compétitive dans plusieurs secteurs clés. Sami Jallouli met en garde contre une confiance aveugle envers la Chine et la Russie, rappelant que ces pays sacrifient leurs alliés quand leurs intérêts l’exigent, comme en témoignent les situations en Libye et en Syrie.
Il revient également sur le récent vote au Conseil de sécurité de l’ONU sur l’autonomie du Sahara, notant que le retrait de la Chine et de la Russie, alliées de l’Algérie, témoigne d’un compromis tacite avec les puissances occidentales. Pour lui, cette décision constitue une victoire indiscutable du Maroc, qui exerce une souveraineté de fait sur le territoire depuis plusieurs décennies.

Sami Jallouli conclut que la politique étrangère est avant tout dirigée par les intérêts stratégiques, et non par l’émotion ou la morale, soulignant la nécessité pour la Tunisie de mieux comprendre ces dynamiques changeantes.

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BCE : l’inflation sous contrôle, mais la croissance reste à la peine

L’inflation dans la zone euro devrait continuer à se rapprocher de l’objectif de 2% fixé par la Banque centrale européenne (BCE) en 2026 et 2027, selon les résultats de l’enquête menée par la banque auprès des prévisionnistes professionnels pour le quatrième trimestre 2025 publiées vendredi 31 octobre.

D’après les nouvelles projections, le tableau de l’inflation demeure globalement similaire à celui de la précédente enquête (T3). Plus précisément, il est prévu une inflation globale moyenne de 2,1% en 2025 (contre 2% dans les prévisions précédentes), de 1,8% en 2026 et de 2% en 2027…

Les estimateurs prévoient également une croissance du PIB de la zone de 1,2% en 2025 (contre 1,1% dans la précédente estimation), de 1,1% en 2026 et de 1,4% en 2027, les estimations pour 2026 et 2027 restant inchangées.

Les estimations du chômage sont restées inchangées. Le taux de chômage devrait s’établir en moyenne à 6,3% en 2025 et 2026, puis diminuer à 6,2% en 2027.

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Qatar Energy confie à Samsung la construction d’une centrale solaire à Dukhan

Qatar Energy a signé un accord avec « Samsung C&T » pour la construction d’une centrale solaire de classe mondiale à Doha, dans la région de Dukhan, à environ 80 kilomètres à l’ouest de la ville.

La centrale solaire de Dukhan, qui sera l’une des plus grandes au monde, sera développée en deux phases pour atteindre une capacité totale de 2 000 mégawatts d’ici la mi-2029. Une fois achevé, le projet doublera la capacité de production d’électricité solaire du Qatar, ce qui contribuera de manière significative à la réalisation des objectifs du pays en matière d’énergies renouvelables.

L’un des objectifs de la stratégie énergétique du Qatar en matière de développement durable consiste à produire plus de 4 000 mégawatts d’énergie renouvelable d’ici à 2030.

La centrale solaire de « Dukhan » entrera en production à la fin de l’année 2028, avec une capacité de 1 000 mégawatts qui sera injectée dans le réseau Electra. Elle utilisera un système de suivi solaire et améliorera son efficacité grâce à l’installation de convertisseurs capables de fonctionner à haut rendement dans un environnement à températures élevées.

Avec TAP

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Clôture du programme « Lomjati » pour agriculture durable et consommation responsable

Le programme « Lomjati », visant à renforcer les liens entre agriculture durable et consommation responsable, s’est conclu samedi à Tunis. Lancé en décembre 2023 par l’association « voyages solidaires », avec le soutien du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l’Union européenne, dans le cadre du programme ADAPT dédié au développement durable dans les secteurs agricole et halieutique en Tunisie, ce projet a mobilisé des ouvrières agricoles issues de 12 organisations professionnelles réparties sur tout le territoire.

Entre le 1er et le 15 octobre 2025, elles ont préparé 21 750 repas équilibrés destinés aux élèves des écoles primaires rurales. Selon Hela Bennour, membre de « voyages solidaires », cette initiative, clôturée au Palais Ennejma Ezzahra à Sidi Bou Saïd, a pour but de renforcer les liens entre agriculture durable et consommation responsable, d’autonomiser économiquement les femmes rurales et de promouvoir la pérennité des repas scolaires.

Durant deux ans, les ouvrières ont bénéficié de formations à la préparation de repas équilibrés. Bennour espère que le ministère de l’Éducation garantira la continuité du programme au vu des bénéfices qu’il apporte aux ouvrières et aux élèves. À l’occasion de la clôture, l’association a également organisé des expositions de produits locaux de 12 régions, un atelier de tissage traditionnel et une dégustation culinaire.

Avec TAP

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Souveraineté alimentaire : l’Afrique dit non à la « biodigitalisation » imposée

Les participants à la première réunion panafricaine sur l’avenir des technologies biodigitales dans l’alimentation et l’agriculture, tenue début octobre à Addis-Abeba, ont averti que l’Afrique ne doit pas devenir un « terrain d’essai pour la biodigitalisation » pilotée par les grandes entreprises.

Réunissant plus de 130 délégués de 33 pays, l’événement, organisé par l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA), AfriTAP et le groupe ETC, a débouché sur une déclaration panafricaine appelant à des technologies éthiques, inclusives et ancrées dans les droits humains.

Les signataires estiment que les technologies ne sont pas neutres et ne doivent être déployées que si elles renforcent la souveraineté alimentaire, l’agroécologie et l’innovation locale. Ils réclament une justice en matière de données, une souveraineté semencière et une coopération Sud-Sud face à l’influence croissante des multinationales.

Selon eux, les technologies biodigitales comportent de grands risques pour le continent : appropriation des ressources génétiques, exploitation écologique, surveillance accrue, accaparement des terres et marginalisation des petits producteurs, des femmes et des jeunes.

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UGTT appelle à un dialogue social global et soutient la grève dans les banques

Anouar Ben Kaddour, secrétaire général adjoint de l’UGTT en charge des études et de la documentation, a insisté sur l’importance d’adopter une approche globale dans les négociations avec le gouvernement, au-delà des seules questions salariales. Et ce lors d’une réunion organisée samedi 1er novembre 2025 au siège de l’Union régionale du travail de Kébili.

Il a souligné que les discussions doivent aussi intégrer les préoccupations liées à la santé et la sécurité au travail ainsi qu’à la promotion d’un emploi décent.

Commentant la hausse de la masse salariale envisagée dans le projet de loi de finances 2026, il a rappelé que seul un véritable dialogue social permettra de dépasser la crise sociale, politique et économique traversée par le pays. Le responsable syndical a également dénoncé les obstacles rencontrés par l’action syndicale et le rôle de l’UGTT, citant les restrictions affectant le droit syndical et les négociations collectives.

Enfin, il a exprimé le soutien de la centrale syndicale à la grève des secteurs bancaire et financier, prévue les 3 et 4 novembre.

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La Bulgarie restreint l’exportation de ses produits pétroliers vers l’UE

Le Parlement bulgare a adopté, vendredi 31 octobre, une décision interdisant temporairement les exportations de produits pétroliers vers les autres États membres de l’UE, principalement du diesel et du carburant d’aviation, afin de garantir la sécurité énergétique du pays.

Conformément à la décision de la commission parlementaire du budget et des finances, cette mesure a été prise pour garantir la sécurité énergétique du pays et la stabilité du marché intérieur des carburants, suite aux sanctions imposées par les États-Unis sur les hydrocarbures russes, notamment à la société russe Lukoil.

L’interdiction ne s’appliquera pas au ravitaillement en carburant des navires et aéronefs nationaux ou étrangers, ni aux approvisionnements destinés aux forces armées des États membres de l’UE et de l’OTAN.

Le Parlement a chargé le directeur des douanes de mettre en œuvre cette interdiction et le directeur exécutif du Service national des recettes de mettre en œuvre l’interdiction des livraisons au sein de l’UE.

Le directeur des douanes peut toutefois, dans certains cas, autoriser des exportations ou des livraisons spécifiques au sein de l’UE de produits pétroliers expressément visés par l’interdiction, à condition d’en informer l’Assemblée nationale.

En outre, le Parlement a chargé le chef du Service d’État des réserves d’État et des réserves de guerre de vérifier dans un délai d’une semaine les quantités stockées en vertu de la loi sur les réserves de pétrole brut et de produits pétroliers, suite à une proposition de Slanislav Anastasov (MRF-Nouvelle Autorité).

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Tunis, capitale méditerranéenne de l’IA les 20 et 21 novembre

La deuxième édition du Forum Méditerranéen sur l’Intelligence Artificielle (FMIA 2025) se tiendra les 20 et 21 novembre à la Cité de la Culture de Tunis, réunissant plus de 600 acteurs de l’IA venus des deux rives de la Méditerranée.

Organisé par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), le forum invite à une réflexion commune autour d’une question clé : « Quelles solutions l’intelligence artificielle peut-elle apporter aux grands défis méditerranéens ? »

Placé sous l’égide du ministère tunisien des Technologies de la communication et du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, l’événement rassemblera experts internationaux, décideurs publics, chercheurs et entreprises. Il s’inscrit dans la continuité du premier forum organisé à Marseille et dans la dynamique préparatoire du Sommet de l’Action pour l’IA, prévu quelques mois après l’adoption par l’ONU d’une résolution historique sur la gouvernance mondiale de l’intelligence artificielle.

Le FMIA 2025 mettra en avant sept thématiques majeures : le changement climatique, le financement, la santé globale, l’éducation, l’agriculture et les systèmes alimentaires durables, les défis culturels, ainsi que la gouvernance internationale et l’éthique de l’IA.

Au programme : conférences, tables rondes, ateliers participatifs, présentations de startups, et rencontres institutionnelles et B2B, dans une optique de coopération méditerranéenne renforcée autour des usages responsables de l’IA.

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Quand l’intelligence artificielle redessine le marché du travail

L’intelligence artificielle générative ne se contente plus d’assister les professionnels : elle redéfinit en profondeur le travail intellectuel. Traduction, analyse de données, production de contenus… de nombreux secteurs voient leur organisation bouleversée.

La traduction illustre cette mutation : alors que DeepL et ChatGPT fournissent des textes instantanés, le rôle du traducteur humain se recentre sur la post-édition, une activité plus contraignante et moins valorisée.

Mais le phénomène dépasse largement ce premier terrain d’expérimentation. Des géants comme Amazon, IBM, Accenture ou Salesforce ont intégré l’IA dans leurs processus internes, allant parfois jusqu’à réduire leurs effectifs. Amazon, par exemple, a supprimé 14 000 postes administratifs, un mouvement présenté comme l’effet direct de l’automatisation. Dans la même logique, plusieurs entreprises combinent rationalisation et adoption de l’IA pour les fonctions RH, marketing ou service client, comme le rapportent en substance nos confrères de RFI.

En Europe, les plans sociaux restent limités, mais les tendances se précisent. Selon une enquête menée auprès de cadres dirigeants dans 13 pays, près de la moitié ont déjà ajusté leurs effectifs sous l’effet de l’IA, et plus de la moitié anticipent moins d’embauches dans les cinq prochaines années. Souvent, ces transformations passent par le gel des recrutements ou le non-remplacement des départs, plutôt que par des licenciements massifs, indique la radio française.

Certains secteurs, déjà partiellement automatisés, confirment cette dynamique. Les centres d’appels réduisent progressivement la part d’interactions humaines, remplacées par des canaux digitaux et des systèmes d’analyse automatisée capables de superviser certaines fonctions d’encadrement.

Les jeunes diplômés sont particulièrement exposés. Les postes juniors, historiquement centrés sur l’analyse ou la production de contenus, figurent parmi les plus automatisables. Selon une étude de l’université Stanford, l’emploi des 22-25 ans dans les professions fortement touchées par l’IA a reculé de 13% depuis 2022, et de 20% pour les développeurs.

Pour les entreprises, l’enjeu n’est plus seulement la suppression de postes, mais la redéfinition des métiers. Les fonctions évoluent, distinguant clairement les salariés capables de tirer parti de l’IA de ceux dont le rôle est progressivement marginalisé.

Les études convergent : la transition est en cours, mais ses effets sociaux complets ne se révéleront pleinement que dans les années à venir. Cela étant, il faut toutefois se préparer, car le processus est en marche.

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Trump engrange des recettes record, au prix d’une industrie fragilisée

Dans son dernier Bulletin sur l’évolution économique mondiale publié vendredi 31 octobre, Alpha Bank présente les premiers impacts des effets des droits de douane sur les indicateurs clés de l’économie américaine. 

 

En particulier, comme le souligne l’analyse, six mois après ladite « Journée de la Libération », la Maison Blanche persiste à affirmer que sa politique commerciale repose sur l’équité et la réciprocité. L’administration soutient que les droits de douane augmenteront les recettes publiques, inciteront les consommateurs à acheter davantage de produits américains et stimuleront les investissements aux États-Unis.

D’après les données officielles du Bureau du budget du Congrès… 136 milliards de dollars ont été perçus au cours de l’exercice 2025, dont 28 milliards pour le seul mois de juillet. Ces montants sont nettement supérieurs aux prévisions.

Mais quel est l’impact de ces recettes fiscales plus élevées sur les autres secteurs de l’économie ?

Premièrement, la forte hausse des recettes publiques provenant des droits de douane a été supportée presque entièrement par les entreprises américaines importatrices de produits étrangers, et une partie de ce fardeau est répercutée sur les consommateurs américains, agissant de fait comme une taxe. Cette répercussion se reflète déjà dans la légère augmentation de l’indice des prix à la consommation et de ses sous-indices depuis mai. La faible hausse de l’inflation est surtout visible dans le secteur alimentaire, mais d’autres augmentations de prix sont possibles, les entreprises étant encore en phase d’ajustement…

À la suite de l’imposition de droits de douane plus élevés sur les importations aux États-Unis, la dynamique de la production industrielle semble s’être enrayée. Les statistiques de la production manufacturière pour septembre 2025 n’ont pas été publiées le 17 octobre, comme prévu, en raison de la paralysie des services gouvernementaux américains.

Cependant, d’après les données d’août 2025, le secteur manufacturier stagne, enregistrant une légère hausse mensuelle (+0,2%), contre une légère baisse en juillet (-0,1%). Plus révélateur pour septembre est le dernier sondage de l’Institute for Supply Management (ISM), qui n’a montré qu’une légère amélioration des perspectives pour le secteur manufacturier américain, ce dernier restant néanmoins en phase de contraction. En particulier, l’indice des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier a progressé à 49,1 points en septembre, contre 48,7 points en août, après sept mois consécutifs sous le seuil de 50 points qui sépare la croissance de la contraction de l’activité économique. Deux des sous-indices composant l’indice PMI sont également révélateurs : le sous-indice des nouvelles commandes à l’exportation, qui a reculé à 43 points en septembre, contre 47,6 points en août, et le sous-indice des importations, qui a baissé à 44,7 points, contre 46,0 points le mois précédent.

Lorsque le président Trump a lancé sa politique tarifaire agressive, certains économistes ont prédit une baisse significative des importations américaines. Or, jusqu’à présent, du moins, ce n’est pas le cas, d’après les données disponibles jusqu’en juillet 2025. Cependant, certains pays, comme la Chine, ont été touchés. Il semble donc que cette politique tarifaire ait eu un impact considérable, incitant les importateurs à anticiper leurs achats avant l’entrée en vigueur des droits de douane.

Selon le Bureau d’analyse économique des États-Unis, le déficit commercial américain des biens s’est creusé, passant de 85,7 milliards de dollars en juin 2025 à 103,9 milliards en juillet 2025. La valeur des importations a atteint 283,3 milliards de dollars en juillet 2025, contre 264,9 milliards le mois précédent.

Parallèlement, la valeur des exportations de biens est restée stable (179 milliards de dollars) durant cette période, ce qui signifie que les contre-mesures prises par d’autres pays semblent avoir eu un impact minime sur les exportations américaines.

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Le TMM se stabilise à 7,49% en octobre 2025 (BCT)

Le taux moyen du marché monétaire (TMM) s’est stabilisé à 7,49% en octobre 2025, pour le deuxième mois consécutif, selon les données de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Auparavant, le TMM avait enregistré cinq mois de stagnation (avril, mai, juin, juillet, août) à 7,50%.

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Novatek prévient : une flambée du gaz menace les marchés mondiaux

Le plan de l’UE visant à éliminer progressivement l’énergie russe frappera plus durement ses propres citoyens, a affirmé, le 31 octobre, le président de Novatek, Leonid Mikhelson.

L’UE pourrait déclencher une flambée sans précédent des prix du gaz si elle mettait en œuvre son plan de suppression progressive des importations en provenance de Russie, a averti Leonid Mikhelson, président du géant énergétique Novatek.

La Russie détient environ 10% du marché mondial du gaz naturel liquéfié (GNL), a déclaré Mikhelson lors du Forum économique eurasien à Istanbul.

« Exclure les fournisseurs russes du marché mondial du gaz serait tout simplement impossible. Cela déclencherait une hausse des prix sans précédent, et c’est le consommateur européen qui en paierait le prix fort », a déclaré le directeur de la deuxième plus grande compagnie gazière russe.

Mikhelson a comparé les répercussions potentielles à la crise de 2021, lorsque la forte hausse de la demande post-pandémique avait fait grimper les prix au-delà de 1 200 dollars les 1 000 mètres cubes. Il a ajouté que Moscou réorienterait ses exportations vers d’autres pays si l’UE imposait un embargo total sur le gaz russe.

Bruxelles a réaffirmé son objectif de mettre fin aux importations russes d’ici 2027 dans le cadre du 19e train de sanctions adopté la semaine dernière. Plusieurs États membres, dont la Hongrie et la Slovaquie, ont vivement critiqué ce plan.

L’UE a importé pour 5,8 milliards d’euros (6,7 milliards de dollars) d’énergie russe au premier trimestre 2025, principalement du gaz naturel, selon Bild. Les estimations du Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur d’Helsinki indiquent que l’UE était le principal acheteur de GNL russe le mois dernier.

Les États membres de l’UE ont constaté une forte hausse des coûts de l’énergie depuis que le bloc a commencé à imposer des sanctions radicales à la Russie en réponse au conflit ukrainien.

En Allemagne, les prix du gaz ont augmenté de 74% depuis 2021, rapporte Bild, estimant qu’une famille de quatre personnes a payé environ 6 000 € de plus pour l’électricité et le gaz depuis 2022 que si les prix et les approvisionnements étaient restés stables.

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Sahara occidental : Mohammed VI salue le vote de l’ONU et appelle Alger au dialogue

Le roi du Maroc, Mohammed VI, s’est félicité de l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU du plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara, qualifié de solution « la plus réaliste » par l’organisation internationale.

Dans un discours prononcé vendredi, le souverain marocain a affirmé que l’ONU « a entériné l’initiative d’autonomie en tant que solution optimale au conflit » autour du Sahara.

Mohammed VI a également remercié le président américain pour son rôle dans le dossier, tout en appelant le président algérien à « un dialogue sincère » en vue de bâtir de nouvelles relations entre les deux pays.

Le roi a conclu en rendant hommage à « tous les efforts contribuant à la défense de l’intégrité territoriale du Maroc ».

Le vote du Conseil de sécurité, mené à l’initiative des États-Unis, marque un nouveau soutien international au projet marocain d’autonomie pour le Sahara occidental.

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