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Neila Ben Zina décorée de la Légion d’honneur 

 Neila Ben Zina, entrepreneure franco-tunisienne active dans le secteur de la tech inclusive, a été nommée Chevalier de la Légion d’honneur. Cette distinction récompense son parcours professionnel et son engagement en faveur d’une technologie vectrice d’inclusion et de formation.

Dans un post LinkedIn, Neila Ben Zina a exprimé sa « profonde gratitude », soulignant que cette récompense honore un effort collectif. Elle rend hommage à sa famille, notamment sa mère (Chevalier des Arts et des Lettres), sa grand-mère (première femme médecin d’Afrique) et son père, décrits comme des modèles.

À travers ses fonctions chez Wimbee, Campusna et Holberton School Tunis, ainsi que son implication dans la French Tech Tunis, Réseau Entreprendre et Limpact, Neila Ben Zina promeut une approche sociale de la data et de l’intelligence artificielle. « Cette distinction valide notre mission : bâtir un avenir plus juste et ambitieux », affirme-t-elle. Elle insiste également sur la nécessité de renforcer les collaborations euro-africaines pour une innovation « transformatrice », réaffirmant son engagement des deux rives de la Méditerranée.

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Amnistie des chèques sans provision : l’ARP face à un dilemme

Le débat sur l’amnistie des chèques sans provision agite à nouveau l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Invité ce samedi 19 juillet 2025  de Houna Tounes, Dhafer Sghiri, député et membre de la commission des finances, a levé le voile sur les discussions en cours  et les divergences qui persistent.

À l’origine, le texte ne concernait que les chèques impayés n’excédant pas 5 000 dinars. Mais en commission, les parlementaires ont élargi le spectre. « Certains ont plaidé pour une amnistie totale, sans conditions de montant », a expliqué Sghiri. Une mesure justifiée, selon lui, par la nécessité de « tourner la page » et de désengorger les prisons.  Le législateur devra trancher dès lundi 21 juillet, lors d’une séance plénière consacrée au sujet. Deux options sont sur la table : soit s’en tenir au seuil initial de 5 000 dinars, soit introduire des paliers différenciés. « Les amendements ne manqueront pas », anticipe le député.

Mais attention : même en cas de grâce générale, les débiteurs ne seront pas quittes pour autant. « L’amnistie n’efface pas la dette, insiste Sghiri. Les émetteurs de chèques sans provision devront toujours rembourser. » Le système actuel a ses profiteurs, dénonce-t-il : « Certains pratiquent le chantage ou prêtent à des taux usuraires. » Pourtant, dans 80 % des cas, les montants concernés restent modestes (≤ 5 000 dinars). Une raison de plus, estime le parlementaire, pour sortir de l’impasse : « L’État est obligé de recourir à une amnistie tous les dix ans. La situation actuelle est intenable. »

Et de conclure, pragmatique : « Il faut redonner de l’air à l’économie – et aux Tunisiens. »

À suivre lundi dans l’hémicycle.

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Mobilisation du PDL auprès de l’ONU contre la détention d’Abir Moussi

Le Parti destourien libre (PDL) a organisé, ce samedi 19 juillet 2025  une mobilisation devant le siège du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme pour protester contre l’incarcération de sa présidente, Abir Moussi, et dénoncer les mauvais traitements qu’elle subit.

Les manifestants ont scandé des slogans demandant la libération immédiate d’Abir Moussi, dénonçant le caractère illégal de sa détention. A l’instar des slogans comme: « Bourguiba, repose en paix, nous poursuivons ton combat », ou encore « Nous ne sommes pas moins déterminés que Bourguiba lorsqu’il fut emprisonné et qu’il a lutté contre les Français en utilisant leurs propres lois ». 

Les membres du PDL ont également manifesté leur soutien aux prisonniers politiques tels que Ahmed Souab, Ghazi Chaouachi, Sonia Dahmani, la liste est longue… dénonçant les conditions inhumaines et les abus dont ils sont victimes en prison. Les orateurs ont aussi évoqué le sort des détenus décédés pendant leur incarcération.

Selon les manifestants, la détention d’Abir Moussi viole gravement la Déclaration universelle des droits de l’Homme, ratifiée par la Tunisie.

Ils ont par ailleurs exigé que la présidente du PDL soit jugée par des juridictions impartiales, indépendantes de toute pression politique.

Pour conclure, ils ont appelé le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme à envoyer des missions d’enquête afin d’évaluer les conditions de détention de tous les prisonniers politiques.

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Fin de la présence militaire française en Afrique

L’armée française a achevé son retrait du Sénégal après que sa présence a été jugée incompatible avec la souveraineté nationale.

La France a retiré ses troupes de ses deux dernières bases militaires au Sénégal, jeudi 17 juillet, mettant fin à plus de 60 ans de présence dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Cette décision s’inscrit dans un contexte de volonté plus large des anciennes colonies de rompre leurs liens militaires avec Paris et d’affirmer leur pleine souveraineté en matière de sécurité.

C’est ainsi que l’armée française a remis le camp Geille jeudi 17 juillet, – sa plus grande base au Sénégal – et un aérodrome de l’aéroport de Dakar aux autorités sénégalaises lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté de hauts responsables des deux pays. Cet événement marque l’achèvement d’un retrait de trois mois d’environ 350 soldats français.

L’état-major des armées françaises a déclaré que la remise des installations et la dissolution des Éléments français du Sénégal (EFS) réaffirment la volonté de Paris et de son ancienne colonie de « poursuivre leur partenariat de défense dans un format renouvelé ».

« Cela s’inscrit dans la décision de la France de mettre fin aux bases militaires permanentes en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, et répond à la volonté des autorités sénégalaises de ne plus accueillir de forces étrangères permanentes sur leur territoire », a déclaré le général Pascal Ianni, chef des forces françaises en Afrique, selon l’AP.

Le chef d’état-major sénégalais, le général Mbaye Cissé, a déclaré dans un discours prononcé lors de la cérémonie de passation de pouvoir jeudi que l’objectif principal du retrait « est d’affirmer l’autonomie des forces armées sénégalaises tout en contribuant à la paix dans la sous-région, en Afrique et dans le monde ».

Le retrait du Sénégal marque la fin de la présence militaire permanente de la France en Afrique de l’Ouest, après les précédentes expulsions du Burkina Faso, du Mali et du Niger…

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Un conducteur fonce sur la foule à Los Angeles : plus de 28 blessés

Plus de 28 personnes blessées, certaines grièvement, après qu’un véhicule a foncé sur une foule à Los Angeles. 

Samedi 19 juillet, les services d’incendie de Los Angeles ont fait état de plusieurs blessés après qu’un véhicule non identifié a heurté une foule sur Santa Monica Boulevard. Selon les premiers rapports, les blessures varient entre graves, critiques et légères : 5 d’entre elles sont dans un état critique, 8 à 10 autres gravement blessées, et environ 12 avec des blessures mineures.

Des images du lieu de l’accident montrent des scènes choquantes, avec des personnes étendues sur la route près d’une voiture grise endommagée, qui avait percuté le trottoir devant le bâtiment The Fairmont.

Les pompiers ont précisé qu’ils triaient les victimes et coordonnaient leur transport vers les hôpitaux. L’incident s’est produit près de l’intersection entre Santa Monica Boulevard et Vermont Street.

Par ailleurs, des informations non confirmées évoquent des altercations dans la foule avant l’accident, suivies de coups de feu. La police aurait reçu un appel d’urgence (911) signalant une rixe impliquant une quinzaine de personnes, avec des tirs. Les autorités n’ont pas encore fourni de détails supplémentaires sur les circonstances exactes de l’incident ou l’identité du conducteur.

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Conflit sanglant au sud de la Syrie : le jeu trouble de Tel-Aviv

En Syrie, plus de 600 personnes ont été tuées depuis le début de la semaine dans des affrontements entre milices bédouines et combattants druzes dans la ville de Soueïda au sud du pays. Israël est intervenu militairement, officiellement pour « protéger » cette minorité.

Retour sur un conflit alambiqué impliquant les Druzes, les Bédouins, le pouvoir de Damas et l’Etat hébreu, le nouveau gendarme de la région. 

 

Il est évident que le nouveau maître de Damas, un ancien djihadiste d’al Qaïda, qui aura troqué le treillis militaire contre un convenable costume trois-pièce, se trouve dans l’incapacité de défendre les minorités en Syrie ; l’ancien Bilad al-Cham, carrefour de civilisations et de grandes religions monothéistes où coexistent depuis la nuit des temps Musulmans sunnites, Chiites duodécimains, Ismaéliens, Alaouites, Chrétiens orientaux ou encore Druzes et Yézidis.

En effet, suite au retrait inexpliqué jeudi dernier des troupes gouvernementales de la ville de Soueïda, dans le sud de la Syrie après les récentes tensions confessionnelles entre des combattants tribaux et des bédouins, soutenus par les autorités, et des combattants druzes, Israël a profité de ce désordre pour bombarder mercredi plusieurs cibles au cœur de Damas dont le QG de l’armée. Apparemment, pour voler au secours de la communauté druze, mais surtout afin de sécuriser ses frontières tout en renforçant sa présence militaire sur le territoire syrien.

Des relations à fleur de peau

Quel est l’origine de ce conflit qui a fait près de 600 morts en quelques jours ? Tout a commencé au milieu du mois de juillet quand un marchand druze à été kidnappé à un checkpoint installé par des groupes bédouins sur l’axe routier Damas-Soueida. Bien qu’il fût libéré par la suite, cet incident a été perçu par les Druzes comme un signe du désengagement de Damas en matière de sécurité. En réaction, certaines factions ont lancé des actions ciblant des secteurs majoritairement bédouins. C’est ainsi qu’un cycle de violences s’est enclenché, faisant plusieurs centaines de morts.

Pour rappel, Les tribus bédouines dans le gouvernorat de Soueida sont des communautés sunnites arabes semi-nomades, économiquement liées au pastoralisme et au petit commerce.

Depuis des siècles, Druzes et Bédouins coexistent dans le sud de la Syrie avec des échanges économiques réguliers mais la cohabitation est parfois tendue. Les Druzes sont arrivés dans la région entre le 17e et le 18e siècle, alors qu’elle était peuplée de chrétiens et de Bédouins sunnites. Mais, les tensions sont apparues quand les Druzes sont devenus majoritaires dans la région et les Bédouins largement minoritaires, avec environ 3% de la population. « Ils ont été marginalisés et sédentarisés. Après l’affaiblissement du régime de Bachar al-Assad, ils ont vu une opportunité de renforcer leur influence locale et ont commencé à mener des attaques pour peser dans les équilibres régionaux », explique un spécialiste de la région.

S’estimant livrés à eux-mêmes face aux offensives druzes, les Bédouins ont sollicité l’intervention du pouvoir central de Damas. Lequel, soucieux de rétablir l’ordre sur son territoire – d’autant plus dans une zone frontalière sensible – a déployé des forces, avec l’intention de réaffirmer l’autorité de l’Etat et d’en profiter pour désarmer les milices druzes hors de son contrôle.

 

Cynisme

Une aubaine pour le gouvernement israélien. Le ministre israélien des Affaires étrangères a indiqué que de l’aide humanitaire sera envoyée aux druzes de Syrie sous forme d’aide financière de près de 600 000 dollars ainsi que des colis alimentaires et des fournitures médicales.

« Dans le contexte des récentes attaques visant la communauté druze de Soueïda et de la grave situation humanitaire dans la région, le ministre des AE, Gideon Saar, a ordonné le transfert urgent d’une aide humanitaire à la population druze de la région », lit-on dans un communiqué émanant du ministère qui ajoute que « cette effusion de sang et cette violence doivent cesser, et la protection de toutes les personnes doit être la priorité absolue ».

Sautant sur l’occasion pour remodeler à son profits la carte du Proche-Orient, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affiché sa volonté de « protéger » les Druzes de la Syrie, invoquant « les liens fraternels profonds qui unissent les citoyens druzes d’Israël à leurs proches en Syrie, tant sur le plan familial qu’historique » ? Une empathie très intéressée et pour cause.

En effet, les Druzes appartiennent à une minorité ésotérique d’environ un million de fidèles issue de l’ismaélisme chiite, née au XIe siècle en Egypte et principalement répartie entre la Syrie, le Liban et Israël. Or, il se trouve que les Druzes sont principalement établis au sud de la Syrie où ils occupent notamment la zone montagneuse du Hawran, connue sous le nom de djebel Druze, ainsi qu’au nord d’Israël, en Galilée et sur le plateau du Golan.

D’où la volonté de Netanyahu d’en faire un potentiel allié contre le régime islamiste des nouveaux maîtres de Damas qu’il aura qualifié d’« islamiste extrémiste » et le considère comme une menace directe pour la sécurité d’Israël.

D’ailleurs, un haut responsable israélien n’a-t-il pas confié à CNN que le Premier ministre avait demandé à Donald Trump de ne pas lever les sanctions contre la Syrie, craignant un scénario similaire à celui du 7 octobre 2023 ?

Du coup, Tel-Aviv fera d’une pierre trois coups : gagner le cœur des électeurs druzes vivant en Israël, ériger un rempart contre l’influence chiite représentée par l’Iran et son bras militaire, le Hezbollah ; affaiblir le régime syrien en favorisant une certaine autonomie des Druzes.

Enfin, assurer la stabilité de sa frontière nord en établissant de bonnes relations avec les Druzes du sud de la Syrie. Du grand art dans le cynisme et la fourberie.

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Les États-Unis vont cesser de critiquer les élections étrangères

Washington ne s’immiscera plus dans les votes d’autres pays sans une raison « claire et convaincante », selon une note citée par le Wall Street Journal (WSJ).

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, demande au département d’État américain de limiter sa pratique de longue date consistant à évaluer l’équité des élections dans les pays étrangers, rapporte le Wall Street Journal.

L’administration précédente, celle du président Joe Biden, qui avait déclaré que le « renforcement des institutions démocratiques » à l’échelle mondiale figurait parmi ses principaux objectifs de politique étrangère, condamnait régulièrement les résultats des votes dans d’autres pays.

Le Wall Street Journal a publié un article jeudi 17 courant dans lequel il souligne que, conformément à la nouvelle directive de Rubio, le département d’État ne commenterait publiquement les élections étrangères que dans de rares cas, lorsqu’« il existe un intérêt clair et impérieux de la politique étrangère américaine à le faire ». L’objectif de la diplomatie de Washington devrait être de faire progresser la politique étrangère américaine, et non de promouvoir une idéologie, a insisté le secrétaire d’État dans sa note.

« Notre message doit être bref, axé sur les félicitations au candidat gagnant et, le cas échéant, sur la prise en compte des intérêts communs en matière de politique étrangère », peut-on lire dans le document.

Malgré ses déclarations publiques, le président américain a tenté d’interférer dans les affaires du Brésil au début du mois, en imposant au pays des BRICS un tarif douanier de 50 % et en exigeant la fin des poursuites contre son allié, Jaïr Bolsonaro, accusé d’avoir tenté d’orchestrer un coup d’État après sa défaite électorale de 2022.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a réagi à cette décision en déclarant que Trump « n’a pas été élu pour être l’empereur du monde ».

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L’Égypte enregistre sa plus forte charge électrique en 2025

Le réseau électrique unifié égyptien a enregistré vendredi 18 juillet sa charge électrique la plus élevée depuis le début de l’année, avec une charge de pointe de 37 600 mégawatts, selon les écrans du Centre national de contrôle de l’énergie.

Cette situation survient dans un contexte de forte augmentation sans précédent de la consommation d’électricité, avec une augmentation quotidienne d’environ 500 mégawatts au cours des trois derniers jours, coïncidant avec une forte vague de chaleur qui balaie le pays.

Malgré ce niveau record, le réseau électrique a réussi à absorber les charges excédentaires, ce qui reflète la flexibilité et l’efficacité du système dans la gestion de circonstances exceptionnelles, notamment compte tenu des augmentations quotidiennes de la consommation d’électricité, inhabituelles pour cette période de l’année.

Dans un contexte connexe, le ministère égyptien de l’Électricité et des Énergies renouvelables a continué d’élever l’état de préparation maximale dans divers secteurs du système électrique, notamment la production, la transmission et la distribution.

Les mesures comprenaient le renforcement des équipes de soutien et de maintenance, l’intensification du travail des équipes de santé et de sécurité au travail et l’activation des comités de circulation et d’inspection pour surveiller les performances du réseau et assurer la stabilité de l’approvisionnement en électricité des citoyens.

Les horaires du centre de service client ont également été étendus pour répondre aux besoins des citoyens en période de pointe. De plus, le système de réclamations et de signalements a été renforcé grâce à des équipes de suivi qui garantissent des temps de réponse rapides, calculent les délais de traitement de chaque signalement et communiquent directement avec les abonnés pour garantir un service de qualité.

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La Zaouïa de Sidi Ali Chiha transformée en pôle d’excellence du patrimoine

Le nouveau siège du Centre des sciences et techniques du patrimoine, situé à la Médina de Tunis, a été inauguré vendredi par Tarek Baccouche, directeur général de l’Institut national du patrimoine (INP).

Le Centre des Sciences et Techniques du Patrimoine a installé son siège dans un ancien mausolée du quartier Halfaouine, la Zaouïa de Sidi Ali Chiha, édifiée entre 1852 et 1857 sous le règne des Husseinites. Ce monument à l’architecture remarquable fait partie des nombreux édifices islamiques récemment restaurés ou en cours de restauration dans la Médina de Tunis, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979. La même année, deux autres sites tunisiens ont rejoint cette liste prestigieuse : le site archéologique de Carthage et l’amphithéâtre d’El Jem.

Dans un communiqué publié vendredi soir, le ministre des Affaires culturelles a souligné que l’inauguration de ce centre s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de restauration, de réaménagement et de valorisation des monuments historiques. Les travaux de réhabilitation ont été menés par la Direction de l’entretien des monuments et des sites de la Médina de Tunis.

Ce nouveau centre accueillera des ateliers de formation théorique et pratique couvrant divers métiers et techniques du patrimoine. Selon le ministère, l’objectif est de permettre aux artisans et aux jeunes générations d’acquérir les compétences nécessaires pour préserver et développer les savoir-faire traditionnels menacés de disparition. Les spécialités proposées incluront la gravure sur stuc et sur métal, la gravure et décoration sur bois, la mosaïque, la sculpture sur marbre, le polissage, l’ingénierie de la pierre ainsi que les techniques de restauration et réaménagement des monuments historiques.

L’Institut national du patrimoine organisera également dans ce centre des sessions de formation d’envergure nationale et internationale destinées à ses cadres et à l’ensemble des professionnels du secteur patrimonial. Comme le précise le site internet de l’INP, les missions principales de ce centre consistent à former des cadres spécialisés dans les sciences et techniques du patrimoine et à développer des programmes et projets pilotes dans les domaines des sciences et arts patrimoniaux.

Fondé il y a plus de trente ans en application du décret n° 94-2367 du 18 novembre 1994, le Centre des Sciences et Techniques du Patrimoine est une institution placée sous la tutelle de l’Institut national du patrimoine. Il comprend deux départements principaux : un service dédié à la formation des cadres et un autre consacré aux programmations et projets pilotes.

Le service de formation a pour missions principales d’organiser des cursus pour architectes spécialisés dans la restauration et la valorisation des monuments et sites, en partenariat avec l’UNESCO et d’autres institutions spécialisées, ainsi que de former des experts en techniques de conservation incluant la télédétection, la photogrammétrie, l’analyse historique et matérielle des œuvres, et les méthodes de conservation préventive.

Quant au service des programmes et projets pilotes, ses attributions concernent principalement l’assistance technique pour la sélection et l’acquisition d’équipements spécialisés, ainsi que le recrutement et la gestion d’experts et spécialistes nécessaires aux activités du centre.

Avec TAP

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Le Brésil dit non aux sanctions de l’OTAN contre la Russie

Mark Rutte a averti les pays BRICS de répercussions économiques « massives » s’ils continuaient à faire des affaires avec Moscou.

Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, a critiqué vendredi 18 juillet les propos du chef de l’OTAN concernant d’éventuelles sanctions secondaires contre les pays BRICS qui commercent avec la Russie.

Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a déclaré mardi que le Brésil, l’Inde et la Chine subiraient des « conséquences » s’ils maintenaient leurs relations commerciales avec la Russie. Il a pointé du doigt le commerce du pétrole et du gaz et a exhorté les dirigeants de ces pays à pousser le président russe Vladimir Poutine à s’engager « sérieusement » dans les négociations de paix en Ukraine.

S’adressant à CNN Brésil vendredi 18 juillet, Vieira a qualifié les déclarations de Rutte de « totalement absurdes », soulignant que l’OTAN est un bloc militaire, pas un organisme commercial, et que le Brésil n’en est pas membre. « Le Brésil, comme tous les autres pays, gère ses affaires commerciales de manière bilatérale ou dans le cadre de l’OMC. Par conséquent, les déclarations de Rutte sont totalement infondées et hors de propos », a déclaré Vieira.

Les avertissements de Rutte font suite à une menace similaire du président américain Donald Trump, qui a annoncé cette semaine une nouvelle aide militaire à l’Ukraine et menacé d’imposer des droits de douane de 100 % aux pays commerçant avec la Russie, à moins qu’un accord de paix ne soit conclu dans les 50 jours.

Pour sa part, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a critiqué les dirigeants de l’UE et de l’OTAN pour avoir exercé une « pression inappropriée » sur Trump afin qu’il adopte une position ferme sur le conflit.

Moscou se dit ouvert à des négociations avec Kiev, mais attend toujours une réponse quant à la date de reprise des pourparlers. Les deux parties ont tenu deux cycles de négociations directes à Istanbul cette année, mais aucune avancée n’a été réalisée, hormis des accords sur des échanges de prisonniers à grande échelle.

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Collecte des céréales 2025 : 11,29 millions de quintaux déjà enregistrés

Les quantités de céréales collectées dans les centres de collecte ont atteint 11,290 millions de quintaux au 17 juillet, dépassant ainsi la moyenne enregistrée au cours des cinq dernières années pour la même période, selon les données publiées par l’Office national des céréales.

Ces quantités se répartissent entre 94,1 % (10,627 millions de quintaux) de céréales destinées à la consommation et 5,9 % (0,663 million de quintaux) de semences sélectionnées.

Selon l’Office, les céréales destinées à la consommation comprennent :

  • 7,117 millions de quintaux de blé dur,

  • 0,548 million de quintaux de blé tendre,

  • 2,920 millions de quintaux d’orge,

  • et 0,043 million de quintaux de triticale.

Les semences sélectionnées collectées se composent, quant à elles, de :

  • 0,582 million de quintaux de blé dur,

  • 0,061 million de quintaux de blé tendre,

  • 0,019 million de quintaux d’orge,

  • et 0,001 million de quintaux de triticale.

Concernant la répartition régionale, les quantités collectées sont les suivantes :

  • Béja : 2 679 milliers de quintaux (23,73 %),

  • Bizerte : 1 661 milliers de quintaux (14,71 %),

  • Siliana : 1 491 milliers de quintaux (13,20 %),

  • Le Kef : 1 324 milliers de quintaux (11,73 %),

  • Jendouba : 1 233 milliers de quintaux (10,92 %),

  • Zaghouan : 749 milliers de quintaux (6,64 %),

  • Kairouan : 721 milliers de quintaux (6,38 %).

Les autres régions ont apporté les contributions suivantes :

  • La Manouba : 626 milliers de quintaux (5,55 %),

  • Nabeul : 224 milliers de quintaux (1,99 %),

  • Kasserine : 186 milliers de quintaux (1,65 %),

  • L’Ariana : 142 milliers de quintaux (1,26 %),

  • Sidi Bouzid : 138 milliers de quintaux (1,22 %),

  • Gafsa : 92 milliers de quintaux (0,82 %),

  • Sousse : 22 milliers de quintaux (0,19 %),

  • Mahdia : 2 milliers de quintaux (0,02 %).

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Fête nationale belge: les relations tuniso-belges, entre histoire et dynamique

La fête nationale belge est célébrée chaque année le 21 juillet, date officialisée par une loi en mai 1890. Elle commémore la prestation de serment du premier roi des Belges, Léopold Ier, le 21 juillet 1831, durant laquelle il s’engagea à respecter la Constitution. Ce moment marque symboliquement la naissance de la Belgique en tant qu’État indépendant fondé sur une monarchie constitutionnelle et parlementaire.

À l’origine, la fête nationale devait se tenir le 27 septembre, en mémoire des Journées de Septembre 1830, témoignant du début de la Révolution belge. Toutefois, afin de favoriser l’unité nationale et de promouvoir la monarchie comme symbole fédérateur, Léopold II décida de déplacer la célébration au 21 juillet, date plus consensuelle et rassembleuse.

Les relations tuniso-belges : historique, coopération et dynamique actuelle

Célébrée un peu en avance à Tunis le 18 juillet 2025, la fête nationale a été l’occasion pour l’ambassadeur de Belgique en Tunisie, François Dumont, de rappeler que « l’ambassade et le consulat honoraire à Djerba restent pleinement au service des citoyens pour leurs démarches administratives et consulaires ». Il a exprimé sa gratitude envers l’équipe pour son engagement et son professionnalisme ».

L’ambassadeur a également souligné : « Notre fête nationale commémore la prestation de serment de Léopold Ier, qui a fondé une monarchie constitutionnelle parlementaire, garantissant les droits, les libertés et une tradition de compromis associant toutes les forces vives de notre État fédéral.  »

Dans un contexte international complexe, il a insisté sur le rôle central du multilatéralisme, affirmant que la Belgique et la Tunisie coopèrent étroitement pour relever les défis mondiaux, tels que le changement climatique, les crises humanitaires et les conflits armés à Gaza et en Ukraine, tout en plaidant pour une paix durable respectueuse du droit international.

Sur le plan historique et économique

François Dumont a rappelé : « Cette année marque le 186ᵉ anniversaire du traité d’amitié, de commerce et de navigation entre nos deux pays. La Belgique demeure le quatrième investisseur en Tunisie en nombre d’entreprises, générant 18 000 emplois, avec une expansion imminente qui portera la création d’emplois à 2 000 de plus via Alcico, premier investissement belge en Tunisie, présent depuis 50 ans.  »

Il a aussi insisté sur le dynamisme des liens économiques, illustré par la chambre de commerce belgo-tuniso-luxembourgeoise, le soutien aux femmes entrepreneures et des projets stratégiques portant sur l’eau et l’énergie.

Les échanges humains et touristiques

En termes de chiffres concrets, l’ambassadeur a rappelé que près de 1 700 Belges résident en Tunisie, une diaspora qui tisse des ponts entre les deux pays. Le tourisme est lui aussi en forte croissance avec 140 000 touristes belges attendus en 2025.

Concernant les échanges administratifs, plus de 4 000 visas ont été délivrés aux Tunisiens en 2024, soit une hausse de 33 % par rapport à 2019, facilitée notamment par la reconnaissance de l’apostille tunisienne.

La coopération tuniso-belge : perspectives et modernité selon  Fatma Thabet Chiboub

La ministre  de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a souligné que la coopération entre la Tunisie et la Belgique, consolidée dès l’indépendance tunisienne, s’est étendue à plusieurs domaines stratégiques.

Elle a mis l’accent sur l’importance d’ un accord majeur  depuis 1962 ayant  permis à des échanges fructueux dans les secteurs de l’éducation, de la culture, des sciences et des techniques.  Tout comme elle a rendu hommage aux instituteurs et professeurs belges qui ont contribué à la diffusion de la langue française en Tunisie.

En outre,  elle a mis en avant le dialogue  continu entre les deux pays à travers des rencontres de haut niveau et un partenariat institutionnel solide.

Lors de son allocution, elle a également  salué l’élargissement des coopérations à des secteurs clés comme l’agriculture, l’environnement, le développement durable, ainsi que l’industrie, les mines et l’énergie.

Ainsi elle considère la transition énergétique comme un axe stratégique majeur où la Tunisie peut profiter de l’expertise belge en innovation industrielle et énergies renouvelables, favorisant ainsi une croissance économique compétitive, verte et inclusive.

Fatma Thabet Chiboub a également souligné la dynamique économique, commerciale et touristique positive, avec la présence croissante d’entreprises belges en Tunisie.

Enfin, elle a rappelé l’importance de la dimension humaine : « »Des milliers de Tunisiens vivent en Belgique pour des raisons académiques ou professionnelles, tandis qu’un nombre croissant de Belges choisissent la Tunisie pour y résider ou séjourner.  »
La ministre a conclu en réaffirmant que la volonté commune de valoriser les acquis de notre partenariat, de surmonter ensemble les difficultés et de libérer tout le potentiel de notre coopération, dans le respect des souverainetés et des choix nationaux, en remerciant toutes les équipes belges et tunisiennes impliquées.

In fine, la fête nationale belge symbolise non seulement l’affirmation de l’indépendance de la Belgique, mais aussi le renforcement continu des liens profonds et durables entre la Tunisie et la Belgique, fondés sur une coopération étroite, des valeurs partagées et des échanges culturels, économiques et humains, qui ouvrent la voie à un partenariat solide et prometteur pour l’avenir des deux pays.

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Chômage de longue durée : vers un recrutement exceptionnel dans le public

La Commission de la planification stratégique, du développement durable, des transports, des infrastructures et de l’aménagement du territoire a approuvé, vendredi 18 juillet 2025, une proposition de loi visant à faciliter le recrutement dans la fonction publique des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée.

Lors de cette séance, les membres de la commission ont examiné le texte article par article, après un rappel des étapes préalables ayant conduit à son élaboration. L’objectif affiché est de répondre à la précarité croissante des jeunes diplômés confrontés à une absence prolongée d’emploi.

Les discussions ont porté sur plusieurs points clés, notamment les conditions d’éligibilité des candidats et la formulation de certaines dispositions. Des amendements ont été proposés pour clarifier le texte et supprimer des redondances. Après délibération, la version amendée du projet de loi a été adoptée à l’unanimité. Elle doit désormais passer en séance plénière pour un vote définitif.

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Tunisie – Business du foot : des infrastructures défaillantes

La reprise du championnat national de Ligue 1 de football 2025-2026 pointe à l’horizon. Il fera normalement son retour le week-end des 9 et 10 août 2025. Et si l’on évoque la reprise des entraînements et les nouvelles recrues, peu d’échos nous parviennent quant à l’état des infrastructures sportives. Les stades aux normes internationales se font rares et les équipements qu’ils comportent ne sont pas non plus conformes à ces mêmes normes.

L’édition 2025-2026 du championnat national de Ligue 1 de football est déjà partie depuis quelques jours, en tout cas en termes de préparation. En effet, les Tunisiens ont découvert que des clubs ont entamé leur préparation en recrutant des joueurs, à coup de milliers de dinars, dont notamment des étrangers, et repris les entraînements. Mais rarement les mêmes clubs ne semblent, d’après ce que les médias nous renvoient comme informations, se préoccuper outre mesure de la question des infrastructures sportives.

Certains d’entre eux, à commencer par ceux qui se situent dans la capitale et ses alentours, n’ont pas de stade à proximité. Et se déplacent à des kilomètres pour aller jouer un match. Et dans des stades qui souffrent de nombre de dysfonctionnements comme l’état du gazon, l’état des tribunes et la non-conformité en général par rapport aux normes établies internationalement.

Faut-il rappeler que les clubs candidats aux compétions de la Confédération africaine de football (CAF) ne peuvent qu’utiliser le stade de Radès (Hamadi Agrebi) qui bénéficie du reste d’une dérogation. Et entre temps, la réhabilitation des stades, comme celui d’El Menzah, traîne en longueur (notre photo).

Il suffit de visiter nos stades, y compris, donc, celui de Radès, qualifié de « joyau de la Méditerranée », pour se rendre compte qu’il n’est pas toujours conforme aux normes internationales. Et les exemples pullulent. Les Tunisiens, et notamment les amateurs de football, ont entendu sans doute parler de ces stades « inaptes » à la VAR (Assistance Vidéo à l’Arbitrage). « C’est pratiquement au scotch que nous arrivons à placer les caméras qui facilitent aux arbitres de vérifier, surtout s’il y a carton rouge, un hors-jeu et un penalty », nous assure un journaliste familier de la compétition nationale de football et qui veut garder l’anonymat.

 

Et dans des stades qui souffrent de nombre de dysfonctionnements comme l’état du gazon, l’état des tribunes et la non-conformité en général par rapport aux normes établies internationalement. 

 

« Des erreurs qui peuvent conduire jusqu’à des injustices »

« Pourtant la VAR est devenue indispensable dans le football. Elle diminue notamment les contestations lorsqu’il y a un problème sur la pelouse. Et aide de ce fait l’arbitre à ne pas entacher d’erreurs des rencontres ; des erreurs qui peuvent conduire jusqu’à des injustices », ajoute-t-il. Avant de préciser que « c’est là une exigence radicale pour le football aujourd’hui ».

Pour revenir à nos mœurs footballistiques, cette absence de VAR dans nos stades peut compliquer la situation dans un pays où, vu le fanatisme de certains, la contestation de l’arbitrage est ancrée dans l’ADN de nombre de supporters.

Autre problème lié à l’état de certaines de nos infrastructures sportives : elles gênent la captation des images destinées à la diffusion des rencontres. N’avez-vous pas remarqué lors de la retransmission télévisée qu’il arrive au cameraman de ne pas filmer un but ou un hors-jeu ? Il suffit que quelques spectateurs dans le gradin se lèvent pour mieux observer une scène ou crier leur joie pour que le cameraman ne voie plus rien.

En fait, la question est relative à ce que les techniciens appellent « l’angle d’incidence » qui fait référence « à l’angle formé par l’œil de la caméra et la pelouse ». Comprenez que plus les gradins sont peu élevés par rapport à la pelouse, moins il y a la possibilité d’avoir une image qui rende compte de ce qui se passe sur le terrain.

Certains journalistes se débrouillent comme ils peuvent

Et dans certains gradins, il n’y a pas moyens de placer des caméras du fait de l’absence de positions dédiées à cela. Sans oublier les problèmes de sécurité que cela peut poser du fait de la proximité avec les spectateurs. Des situations qui nuisent à la retransmission télé; et ce, pour de nombreuses raisons. Exemple parmi d’autres, le manque de billets offerts aux téléspectateurs lors des rencontres rend nécessaire la retransmission des rencontres. Comme l’importance de la vente des droits de radiotélévision pour le fonctionnement du football oblige à cette même retransmission.

Dans certains de nos stades, il n’y a pas, par ailleurs, de positions de commentateurs pour les journalistes de radio-télévision ou encore de tribunes de presse (pour la presse écrite et digitale). Certains journalistes se débrouillent comme ils peuvent ; il arrive qu’ils soient placés dans un coin des gradins ou encore sur la touche. Et quand ils existent, ces équipements ne sont pas conformes aux normes. Ainsi, une position commentateur doit comporter trois places : une pour le commentateur, une pour un technicien et une pour le consultant (un ancien joueur ou un entraîneur) pouvant apporter les informations nécessaires au déroulement du jeu.

 

Souvent, pour ne pas dire toujours, des installations ne sont pas au bon endroit. Ainsi en est-il de la « zone mixte », qui favorise la rencontre entre les joueurs et les journalistes, à leur sortie de vestiaires à la fin d’un match. Celle-ci doit être placée sous les positions commentateurs ou les tribunes presses. Il ne faut pas exiger, comme cela se passe aujourd’hui, que les journalistes traversent toute la pelouse pour aller interroger, de l’autre côté du terrain, joueurs et entraineurs.

 

Revoir et corriger ce qui a été édifié

Bien plus, souvent, pour ne pas dire toujours, des installations ne sont pas au bon endroit. Ainsi en est-il de la « zone mixte », qui favorise la rencontre entre les joueurs et les journalistes, à leur sortie de vestiaires à la fin d’un match. Celle-ci doit être placée sous les positions commentateurs ou les tribunes de presse. Il ne faut pas exiger, comme cela se passe aujourd’hui, que les journalistes traversent toute la pelouse pour aller interroger, de l’autre côté du terrain, joueurs et entraîneurs. Il va sans dire que la salle de conférence de presse – exigée à la fin de tout match de football – se situe également de l’autre côté des positions commentateurs et de la tribune de presse.

Autant dire qu’il n’y a pas que le manque évident de stades pouvant accueillir des rencontres aux normes internationales qui fait défaut, les infrastructures se doivent, elles aussi, de faire l’objet de réelles interrogations et de grands soucis. Tant, et au départ, ceux qui conçoivent nos stades ne respectent pas les normes. Et sont obligés, lorsqu’ils le peuvent, de revoir et de corriger ce qu’ils ont édifié.

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Kasserine : l’ancien PDG de la SNCPA condamné à 12 ans de prison

Douze ans. C’est la peine que l’ancien PDG de la Société nationale de cellulose et de papier alfa de Kasserine (SNCPA) passera en prison, en a décidé la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis.

La chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis avait auparavant décidé de renvoyer l’ancien patron de la SNCPA, en état de fuite, devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour être jugé pour des chefs d’accusation liés à l’exploitation de sa qualité de fonctionnaire public afin d’en tirer un avantage indu pour lui-même ou pour autrui, à la détérioration de l’administration et à la violation des réglementations applicables aux opérations concernées, en lien avec des marchés publics conclus sous sa direction.

A noter que l’ancien PDG avait déjà été condamné, par contumace, à plus de vingt ans de prison dans l’affaire impliquant l’ancien secrétaire général de l’Union régionale du travail de Kasserine, Sanki Al-Assoudi.

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Corruption et drogues : Saïed tire la sonnette d’alarme sur les maisons de jeunes

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, vendredi 18 juillet au Palais de Carthage, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali. L’entretien a porté sur le projet de loi organique relatif aux structures sportives.

Le chef de l’État a insisté sur l’urgence de mettre fin à l’ambiguïté juridique qui entoure le secteur, tiraillé entre un professionnalisme mal défini et un amateurisme sans cadre clair. Il a également dénoncé la prolifération des réseaux de courtage et de corruption dans le milieu sportif.

Rappelant les textes fondateurs de ce secteur, Saïed a souligné que l’éducation physique et sportive doit contribuer à la formation des citoyens, à leur intégration sociale et à leur épanouissement physique et intellectuel.

Il a saisi l’occasion pour saluer les exploits des athlètes tunisiens sur la scène internationale, portés par leur compétence et leur patriotisme.

Cependant, il a déploré le recul des performances nationales, notamment dans les disciplines collectives, en raison de choix « non innocents » et de la dégradation des infrastructures sportives. L’urbanisation rapide a aussi contribué à la disparition des espaces de jeu et d’activités pour les jeunes, au détriment de leur bien-être et de leur développement.

S’agissant des maisons de jeunes, le président a dressé un constat sévère : autrefois foyers de culture, de sport et d’éducation, beaucoup sont aujourd’hui laissées à l’abandon.

Pire encore, certaines sont devenues des lieux marqués par la corruption et la consommation de drogues.

Kaïs Saïed a souligné la nécessité d’une refonte législative profonde, non seulement dans le domaine sportif, mais dans tous les secteurs, afin de redonner aux institutions publiques leur rôle central et de mettre un terme aux dérives qui minent la société tunisienne.

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Algérie : « El Heddaf TV » rappelée à l’ordre par l’ANIRA

Le secteur audiovisuel algérien est secoué par une polémique. L’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA) a adressé un avertissement officiel à la chaîne algérienne « El-Heddaf TV », pointant de graves manquements à la déontologie professionnelle et au respect de son cahier des charges.

En cause : des propos jugés préjudiciables à la réputation du Groupe Sonelgaz. Le régulateur exige des excuses officielles et publiques, afin de réparer le préjudice porté à l’image de cette entreprise stratégique, a rapporté l’APS.

L’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA) a annoncé, dans un communiqué, avoir reçu, le 24 juin 2025, une plainte officielle émanant du groupe Sonelgaz, propriétaire actuel du club Entente sportive de Sétif (ESS). La plainte dénonce des propos jugés « attentatoires à la réputation du groupe et à la dignité de ses responsables ».

Ces propos auraient été tenus lors de l’émission « Belmakchouf », diffusée le 17 juin 2025 sur la chaîne El Heddaf TV, et qualifiés par Sonelgaz de « diffamatoires » et constituant des « moqueries publiques ».

Suite à cette plainte, l’ANIRA a convoqué, le 25 juin 2025, les responsables de la chaîne afin d’entendre leur version des faits, aussi bien orales qu’écrites, avant de procéder à une « analyse objective » du contenu de l’émission incriminée, ainsi que des pratiques récurrentes relevées dans certaines émissions sportives.

L’Autorité demande à la chaîne de présenter des « excuses officielles et publiques » au groupe Sonelgaz. En effet, l’autorité estime que les propos diffusés ont porté atteinte à la réputation d’une entreprise qu’elle qualifie de « souveraine et stratégique » pour l’économie nationale.

L’ANIRA souligne qu’elle « ne tolérera aucune dérive portant atteinte à l’intérêt suprême du pays » et exhorte les professionnels du secteur à promouvoir « une culture médiatique éthique et responsable ».

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Une nouvelle loi pour mieux indemniser les forces de sécurité

La Commission de la défense, de la sécurité et des forces armées de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entendu, vendredi 18 juillet, les représentants du ministère de l’Intérieur au sujet du projet de révision de la Loi n°2013-50 du 19 décembre 2013, relative au régime particulier d’indemnisation des agents des forces de sécurité victimes d’accidents du travail ou de maladies professionnelles.

Ce projet de loi, composé d’un seul article, a été soumis en mai 2025 au bureau de l’ARP par un groupe de 25 députés issus de plusieurs coalitions parlementaires.

Selon ses promoteurs, l’objectif est d’unifier les critères du régime d’indemnisation pour tous les agents de sécurité victimes d’accidents du travail ou de maladies professionnelles.

Les représentants du ministère de l’Intérieur ont présenté leur vision de cette initiative législative, soulignant que ce projet vise à consacrer le principe d’équité entre les membres des forces de sécurité.

Ils ont dressé un état des lieux de la situation actuelle, étayé par des données chiffrées, et insisté sur la volonté du département de réviser la loi 2013-50 afin de renforcer la prise en charge médicale et la sécurité au travail pour le personnel des forces de sécurité intérieure.

Au terme de la réunion, les participants ont décidé de poursuivre l’examen de ce projet de loi en vue de son approbation, en tenant compte des discussions, des propositions des députés ainsi que des observations écrites fournies à la commission par les représentants du pouvoir exécutif.

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Météo : ciel dégagé à légèrement couvert ce 18 juillet au soir

Le ciel sera dégagé, vendredi soir 18 juillet, sur tout le pays. Le vent soufflera de secteur sud-est au nord et au centre et de secteur est au sud. Il soufflera relativement fort sur le Sud-ouest et sera faible à modéré sur le reste des régions, selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM).

La mer sera moutonneuse, à peu agitée. Les températures seront comprises, la nuit, entre 23 et 28 degrés au nord et au centre, aux alentours de 21 degrés dans les hauteurs ouest et entre 28 et 33 degrés au sud.

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