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Kia PV5 Passenger | 2026 International Van of the Year

Le Kia PV5 Passenger a été nommé «Family Car of the Year» lors des BBC TopGear.com Awards 2026, l’une des distinctions automobiles les plus influentes, décernée chaque année par BBC Top Gear.

Organisée au White City House de Londres, la cérémonie célèbre les véhicules les plus innovants et marquants introduits chaque année dans différentes catégories. La distinction de BBC TopGear.com souligne la montée en puissance de Kia dans la mobilité électrifiée et s’inscrit dans la continuité des récents succès de la marque aux BBC TopGear.com Awards.

Le PV5 Passenger suit ainsi les précédentes récompenses de Kia : «Manufacturer of the Year» en 2022, ainsi qu’une série de prix pour ses modèles électriques EV6 (2021), EV9 (2023) et EV3 (2024) — chacun salué pour leur vision pratique et tournée vers l’avenir. Après avoir remporté le titre de «2026 International Van of the Year», cette nouvelle distinction confirme la capacité du PV5 à séduire à la fois les segments utilitaires et particuliers.

Redéfinir la mobilité familiale électrifiée

Le résultat de cette année met en avant la gamme PBV de Kia qui redéfinit les attentes des familles modernes envers un véhicule électrique — en combinant espace, efficacité, flexibilité et valeur, établissant une nouvelle norme pour le segment.

«Le PV5 Passenger représente un nouveau chapitre pour une mobilité électrifiée accessible et pratique en Europe. Son design spacieux, sa modularité et son agrément de conduite démontrent comment les PBV peuvent réellement améliorer le quotidien des familles. Cette reconnaissance de Top Gear valide notre direction et renforce notre dynamique alors que nous développons la gamme PBV de Kia dans la région», a déclaré Marc Hedrich, président & ceo, Kia Europe Pourquoi le PV5 a gagné : espace, confort et valeur exceptionnels. «Le PV5 offre une combinaison rare d’espace généreux, de confort raffiné et d’efficacité remarquable, le tout avec un rapport qualité/prix difficile à égaler. Son design est réfléchi, pensé pour les familles, et exécuté avec clarté et cohérence», a ajouté Jack Scarlett, contributor, BBC Top Gear.

Les rédacteurs de Top Gear ont particulièrement souligné :

– un intérieur exceptionnellement spacieux et polyvalent, offrant une praticité digne d’un MPV dans un gabarit compact;

– une conduite souple et raffinée, rare pour un véhicule de taille ou de forme similaire;

– une efficacité élevée et une conduite adaptée au quotidien, rendues possibles par la plateforme dédiée PBV de Kia;

– un rapport prix/performances remarquable, offrant une valeur nettement supérieure à celle des principaux concurrents.

En réunissant ces atouts, le PV5 s’impose comme une nouvelle option particulièrement convaincante pour les familles recherchant une mobilité électrique accessible et fonctionnelle.

Une nouvelle approche de la mobilité familiale

Reposant sur l’architecture évolutive «Platform Beyond Vehicle» (PBV) de Kia, le PV5 inaugure un nouveau concept de mobilité électrifiée modulaire, conçue pour s’adapter à une multitude de modes de vie.

S’appuyant sur l’héritage de Kia en matière de véhicules familiaux — de la praticité du Bongo à l’espace et la fonctionnalité du Carnival — le PV5 poursuit cette lignée avec une interprétation résolument tournée vers l’avenir.

La version Passenger est proposée en configuration cinq places, offrant un habitacle et un espace de chargement généreux, avec le niveau de raffinement attendu des derniers véhicules électriques Kia. Des versions six et sept places suivront, offrant davantage de flexibilité pour les familles selon leurs besoins.

Les points forts du PV5 pour les familles 

Espace modulable : sièges de deuxième rangée inclinables et rabattables, multiples solutions de rangement — dont un plateau à bagages, le système d’accessoires Kia AddGear et la compatibilité avec un porte-bagages de toit — permettant de répondre à tous les usages, des courses quotidiennes aux sorties en plein air;

Conduite silencieuse et rassurante : un habitacle décrit comme « silencieux, même selon les standards EV », associé à des aides avancées à la conduite comme l’assistance anticollision avant, l’aide au maintien de voie ou l’assistance anticollision en stationnement;

Expérience connectée : système IVI dédié PBV et App Market offrant navigation en temps réel et applications téléchargeables, tandis que les fonctionnalités V2L internes et externes facilitent l’utilisation d’appareils électroniques en déplacement ou à l’extérieur.

Aligné sur la stratégie PBV à long terme de Kia, le PV5 sera suivi par des modèles plus grands comme les PV7 et PV9, contribuant à l’objectif de Kia de vendre 250 000 véhicules électriques PBV par an d’ici 2030.

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Le Tunisie et le Nigéria vont renforcer leur partenariat économique

Lors d’une rencontre en marge de la 5e réunion du Conseil des gouverneurs du Programme des ponts commerciaux arabo-africains, le 28 novembre 2025 à Abuja, le ministre nigérian des Finances, Wale Edun, et le ministre tunisien de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, ont convenu de développer la coopération entre les deux pays dans les secteurs du tourisme, de l’industrie manufacturière, de la pharmacie, du développement des PME et du commerce intra-africain.

Les deux ministres ont reconnu le potentiel d’une collaboration renforcée pour ouvrir de nouveaux marchés et créer des opportunités d’investissement, notamment pour les petites et moyennes entreprises des deux pays. Afin d’obtenir des résultats concrets, ils ont convenu de créer un groupe de travail conjoint chargé de transformer le dialogue stratégique en projets opérationnels à fort impact.

Un atout majeur pour la mobilité des entreprises et l’accès des investisseurs : la Tunisie a annoncé son intention de lancer une liaison aérienne directe Tunis-Abuja d’ici fin 2026. Cette nouvelle route facilitera les échanges transfrontaliers, approfondira les relations commerciales et offrira de nouvelles perspectives aux entrepreneurs et aux PME des deux côtés.

Ce partenariat renouvelé témoigne d’un engagement commun en faveur d’une économie africaine plus intégrée et prospère, où les entreprises nigérianes et tunisiennes pourront prospérer ensemble.

M. Abdelhafidh a également rencontré et évoqué ces mêmes sujets avec Aboubacar Aticu Bagudu, le ministre nigérian de la Planification économique et du Budget.

I. B.

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L’Italie et la Tunisie renforcent leur partenariat dans l’industrie maritime

Une alliance opérationnelle entre les écosystèmes maritimes italien et tunisien, visant à renforcer la coopération industrielle et technologique en Méditerranée, a été lancée à Tunis lors de la conférence finale du projet européen CallmeBlue, dédié aux pôles de compétitivité pour les ports, la logistique maritime, l’innovation et la croissance bleue.

L’accord a été signé le 28 novembre 2025 par le Pôle technologique national Blue Italian Growth et la Federazione del Mare, en collaboration avec le Cluster maritime tunisien (CMT), afin de promouvoir des initiatives communes en matière de recherche et d’innovation, de transfert de technologies, d’investissement et de développement des compétences dans l’ensemble de l’économie bleue.

Giorgio Ricci Maccarini, président du cluster Big; Laurence Martin, secrétaire général de la Federazione del Mare; et Emna Sohlobji, présidente du Cluster maritime tunisien, ont assisté à la signature.

L’accord définit des domaines de coopération tels que le secteur maritime, la pêche et l’aquaculture, le transport maritime, la construction navale et l’industrie nautique, l’ingénierie offshore, les systèmes énergétiques et hydrauliques, ainsi que le tourisme et les communautés côtières.

Le programme comprend également des initiatives de transfert de connaissances et de technologies, un soutien aux startups et aux PME, des plateformes d’investissement et des partenariats transnationaux. Ce cadre est soutenu par CallmeBlue, un projet cofinancé par l’Union européenne qui vise à renforcer les alliances entre les clusters du bassin méditerranéen et à accélérer la coopération Nord-Sud, en favorisant l’émergence et la consolidation d’écosystèmes maritimes et d’innovation, notamment pour les jeunes et les femmes.

La conférence finale s’est tenue à Tunis et a présenté des sessions consacrées à la coopération régionale et au développement des compétences.

À l’avenir, l’accord ambitionne de concrétiser le dialogue en projets tangibles entre entreprises, recherche et institutions, dans un contexte où les corridors logistiques, la modernisation des ports et la transition écologique du transport maritime demeurent des enjeux clés pour la compétitivité euro-méditerranéenne.

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La Ctici distingue 4 entreprises italiennes opérant en Tunisie

La Tunisie et l’Italie ont célébré le 40e anniversaire de la chambre de commerce et d’industrie tuniso-italienne (Ctici) lors d’une cérémonie officielle à Gammarth, le 1er décembre 2025, présidée par le secrétaire d’État à la Transition énergétique, Wael Chouchane, qui a qualifié cet anniversaire d’étape «symbolique et stratégique», soulignant la solidité des relations bilatérales et le rôle de ladite chambre comme plateforme d’investissements conjoints, de soutien aux entreprises et de facilitation des échanges.

M. Chouchane a indiqué que l’objectif est d’aider les entreprises tunisiennes à accéder au marché italien et à renforcer l’écosystème des affaires, en mettant l’accent sur les retombées en matière d’emploi.

Parmi les dossiers abordés, M. Chouchane a mis l’accent sur l’énergie et les infrastructures, citant notamment l’interconnexion électrique sous-marine tuniso-italienne (Elemed), présentée comme un pilier de la sécurité énergétique et un accélérateur d’investissements dans les énergies renouvelables.

Le projet Elmed, porté par Terna et Steg, est conçu comme une liaison à courant continu entre l’Italie et la Tunisie, d’une longueur d’environ 200 km et d’une capacité estimée à 600 MW, et bénéficie également de financements européens.

Fondée en 1984, la Ctici se présente comme une association à but non lucratif de droit tunisien et membre d’un réseau international de chambres de commerce italiennes à l’étranger.

Parmi les invités figuraient le président d’Assocamerestero, Mario Pozza, accompagné du secrétaire général, Domenico Mauriello, et le président de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), Amine Ben Ayed.

Au cours de la soirée, l’attention s’est portée sur les entreprises italiennes implantées en Tunisie, avec la mise à l’honneur de quatre sociétés qui se sont distinguées par leur investissement, leur vision et leur engagement envers la communauté locale.

La première entreprise récompensée, Cat Colacem, représentée par son directeur général, Giuseppe Colaiacovo, est présente dans le pays depuis 2000. Avec plus de 200 millions d’euros investis, le groupe se distingue par ses certifications internationales de qualité et de développement durable.

Seconde entreprise distinguée, Tunicotex, fondée par Giorgio Capanna en 1993. Cette entreprise textile de premier plan a adopté un modèle de production innovant et durable, axé sur l’autoproduction d’énergie à partir de sources renouvelables.

La troisième est Chiesi Farmaceutici, représentée par son DG Khaled Chaffar. L’entreprise, déjà reconnue pour son engagement dans le traitement des maladies rares, a reçu une mention spéciale pour une initiative humanitaire qui assure une prise en charge complète et à vie à deux jeunes patients atteints d’une maladie rare et extrêmement coûteuse.

Enfin, Terna, représentée par Luigi Giorgi, a été distinguée pour son rôle clé dans les relations énergétiques entre l’Italie et la Tunisie. Le projet Elmed et la récente Zone d’Innovation Terna témoignent d’une vision d’avenir, fondée sur l’innovation, le développement numérique et la collaboration stratégique.

Commentaire de l’ambassade d’Italie sur sa page Facebook : «Un partenariat en constante expansion, grâce à plus de 1 000 entreprises italiennes actives dans le pays, des flux commerciaux soutenus et parfaitement équilibrés, et des projets stratégiques comme Elmed, destinés à révolutionner l’avenir de la région méditerranéenne !»

I. B.

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Rencontre à Tunis | Pression de la dette et politiques d’austérité

L’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) organisera à Tunis, le 4 décembre 2025, en collaboration avec l’Association marocaine des droits humains (AMDH), une journée d’étude sur le thème «Droits financiers en Afrique du Nord : entre pression de la dette et politiques d’austérité».

Les participants analyseront les conséquences des politiques d’austérité et du niveau élevé de la dette publique en Tunisie, au Maroc et en Égypte.

L’objectif est d’examiner la crise de la dette régionale et son impact sur la réduction des dépenses publiques dans les secteurs sociaux, ainsi que d’explorer des alternatives politiques fondées sur la justice fiscale.

L’OTE souligne que, bien que les gouvernements de la région aient signé le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, ils ont adopté des mesures d’austérité, souvent liées aux programmes de prêts du Fonds monétaire international (FMI).

Ces mesures ont réduit les financements alloués à l’éducation, à la santé et à la protection sociale, limitant ainsi l’accès des citoyens à leurs droits fondamentaux.

Bien que la Tunisie ait rompu ses relations avec le FMI il y a 18 mois, l’Observatoire a indiqué que le pays continue de subir les conséquences des prêts antérieurs, notamment à travers les remboursements de dette en cours et des politiques fiscales restrictives persistantes.

I. B.

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L’Iran utilise Dubaï pour transférer l’argent au Hezbollah

Avec la perte du contrôle de l’aéroport international de Beyrouth puis la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie, le Hezbollah a perdu la voie aérienne et la voie terrestre d’où entraient les valises d’argent. De plus, le gouvernement libanais a interdit les vols directs depuis Téhéran et la Banque centrale libanaise a interdit les transactions avec Al-Qard Al-Hassan considéré comme la banque du Hezbollah. Avec toutes ces contraintes, tout le monde croyait le mouvement chiite libanais étranglé financièrement mais il n’en est rien. Une alternative a été trouvée et c’est… Dubaï, la principale place financière du Moyen-Orient devenue une plaque tournante des fonds illicites. 

Imed Bahri

Selon une enquête du Wall Street Journal, des fonds iraniens destinés à soutenir le Hezbollah au Liban transitent par Dubaï.

Les États-Unis s’inquiètent du recours par Téhéran à des bureaux de change à Dubaï pour renflouer et reconstruire son allié, affaibli par la guerre israélienne, indiquent les auteurs de l’enquête de Dov Lieber, Omar Abdel-Baqui et Summer Said, ajoutant que l’Iran a envoyé des centaines de millions de dollars à son allié libanais l’année dernière via des bureaux de change et d’autres entreprises à Dubaï, cherchant ainsi de nouveaux moyens de transférer des fonds.

Des voies alternatives pour transférer des fonds   

Le Hezbollah a un besoin urgent de ces fonds pour reconstituer ses rangs, se réarmer et couvrir les autres dépenses liées aux combats de l’année dernière avec Israël qui ont considérablement affaibli le groupe chiite libanais. Le Hezbollah est confronté à des restrictions d’accès aux fonds depuis la fermeture des frontières syriennes, suite à l’effondrement du régime de Bachar al-Assad et à la rupture des voies d’approvisionnement transitant par la Syrie.

Parallèlement, les autorités libanaises ont progressé dans la détection et la prévention des transferts financiers transitant par l’aéroport international de Beyrouth.

Face à des options limitées, l’Iran et le Hezbollah ont commencé à explorer des voies alternatives comme Dubaï, plaque tournante financière mondiale que l’Iran utilise depuis longtemps pour lever des fonds et contourner les sanctions, selon des sources proches du dossier, dont un haut responsable américain.

Les recettes des ventes de pétrole sont transférées vers des bureaux de change liés à l’Iran ainsi que vers des sociétés privées et des intérêts commerciaux à Dubaï, qui les transfèrent ensuite au Liban via le système de la hawala (réseau informel en dehors des circuits bancaires officiels de transfert de fonds d’un lieu à un autre par le biais de courtiers). L’argent est déposé auprès d’un intermédiaire à Dubaï, payé par un intermédiaire au Liban, et les deux intermédiaires procèdent ultérieurement au règlement des comptes.

Le WSJ cite un responsable émirati affirmant que les Émirats arabes unis sont déterminés à empêcher l’utilisation abusive de leur territoire à des fins de financement illicite et collaborent avec leurs partenaires internationaux pour perturber et dissuader de telles activités.

Les porte-parole du Hezbollah et celui du cabinet du Premier ministre libanais n’ont pas répondu aux demandes de commentaires du journal américain, pas plus que la mission iranienne auprès des Nations Unies.

Le journal citait David Schenker, directeur du programme de politique arabe au Washington Institute : «Le Hezbollah se concentre désormais sur la reconstruction et l’Iran ne renonce pas à son engagement envers son principal allié régional»

Début novembre, le département du Trésor américain a déclaré que la Force Al-Qods, unité d’élite du Corps des gardiens de la révolution islamique iranien responsable des opérations extérieures, avait transféré plus d’un milliard de dollars depuis janvier, principalement par le biais de bureaux de change. Le département a identifié trois membres du Hezbollah et leur a imposé des sanctions.

Le groupe chiite libanais a subi des pertes importantes au sein de sa direction et en ressources matérielles. L’offensive israélienne de deux mois a également dévasté des villages entiers du sud du Liban. Le Hezbollah s’est engagé à reconstruire les maisons détruites par la guerre, à verser des salaires aux familles des combattants tombés au combat ou blessés, à intensifier ses efforts de recrutement et à tenter de reconstituer son arsenal. Un an après le cessez-le-feu qui a mis fin aux combats les plus violents, le groupe peine toujours à subvenir à ses besoins financiers.

Hanin Ghaddar, chercheuse principale au Washington Institute, a déclaré : «Leur budget annuel s’élevait à un milliard de dollars mais après la guerre, leurs besoins ont augmenté»

Les Emirats, plaque tournante des fonds illicites

Le WSJ rapporte que les Émirats arabes unis sont devenus tristement célèbres pour leur rôle de plaque tournante des fonds illicites et ont été placés sur la liste grise du Groupe d’action financière (Gafi) en 2022 pour insuffisance de mesures de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. L’organisme international de surveillance a retiré le pays de cette liste deux ans plus tard, reconnaissant des progrès significatifs réalisés en matière de contrôle, même si certaines organisations anti-corruption ont estimé que des efforts supplémentaires étaient nécessaires. Un haut responsable américain a indiqué que les États-Unis s’inquiétaient des flux financiers destinés au Hezbollah via la Turquie et l’Irak.

John Hurley, sous-secrétaire au Trésor américain chargé du terrorisme et du renseignement financier, s’est rendu aux Émirats arabes unis et en Turquie avant son voyage au Liban au début du mois pour discuter de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme en provenance d’Iran. L’accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah exige du Liban qu’il sécurise ses points d’entrée et empêche l’acheminement d’armes vers des groupes armés non étatiques, principalement le Hezbollah.

Le Liban a pris des mesures, notamment l’interdiction des vols directs en provenance d’Iran et le renforcement des contrôles dans son aéroport et ses autres points d’entrée. Pour contourner ces contrôles renforcés, l’Iran envoie un plus grand nombre de voyageurs transportant moins d’argent liquide ou des bijoux qui ne nécessitent pas de déclaration et sont plus faciles à dissimuler, selon des responsables arabes.

Le journal ajoute que ce jeu du chat et de la souris visant à empêcher l’Iran de financer le Hezbollah souligne le défi auquel sont confrontés les États-Unis et Israël pour enrayer la résurgence d’un groupe profondément enraciné dans le tissu social libanais et source essentielle de puissance et de dissuasion pour la République islamique.

Des responsables arabes ont indiqué que le Hezbollah dispose également de ses propres sources de financement via des réseaux internationaux s’étendant jusqu’en Afrique de l’Ouest et en Amérique du Sud, impliqués dans le trafic de drogue, de diamants et des services tels que le blanchiment d’argent.

Un haut responsable américain a déclaré qu’au début du mois, les États-Unis avaient bloqué un projet du gouvernement libanais visant à verser des allocations d’invalidité aux personnes blessées lors de la guerre israélienne contre le Hezbollah l’année précédente. Ce même responsable a précisé que le Premier ministre libanais Nawaf Salam était revenu sur sa décision par la suite.

Un porte-parole du Premier ministre a affirmé n’avoir eu connaissance d’aucun contact entre les États-Unis et M. Salam à ce sujet et a ajouté que plusieurs demandeurs d’allocations d’invalidité au Liban ne remplissaient pas les conditions requises.

Les États-Unis ont également exigé la fermeture par le Liban de la principale institution financière du Hezbollah, Al-Qard Al-Hassan, une banque soumise à des sanctions américaines, créée dans les années 1980 et qui propose des services financiers, notamment des prêts et des distributeurs automatiques de billets, à de nombreux citoyens libanais.

Al-Qard Al-Hassan est une organisation caritative qui opère en dehors de l’autorité de la Banque centrale du Liban.

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Algérie | Saâd Bouakba poursuivi en justice pour avoir interrogé l’histoire

L’incarcération du journaliste Saâd Bouakba, 79 ans, pour «atteinte aux symboles de la Révolution» ouvre une crise qui dépasse largement son cas personnel. Au-delà de la procédure engagée à la suite d’une plainte déposée par la fille du premier président algérien, Ahmed Ben Bella, c’est une question fondamentale qui surgit : peut-on débattre librement, en Algérie, de l’histoire, de ses zones d’ombre, de ses conflits internes ?

Djamal Guettala 

Cette interrogation a poussé Saïd Sadi, ancien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et député d’Alger, à publier une mise en garde sévère contre ce qu’il appelle le «chaos mémoriel» où il relance un débat central : qui a le droit d’interroger l’histoire algérienne ?

La judiciarisation de propos portant sur l’histoire du FLN n’est pas anodine. Dans une récente interview, Saâd Bouakba évoquait les zones grises liées à la gestion du «trésor de la Révolution» et les luttes internes qui ont marqué la période postindépendance. Des sujets sensibles, déjà étudiés par des historiens algériens et étrangers, mais rarement discutés publiquement sans provoquer de vives réactions.

Cette fois, la réaction a pris la forme d’un mandat de dépôt et d’une action en justice engagée par des institutions publiques. C’est un tournant.

Saïd Sadi alerte sur une dérive mémorielle

Pour Saïd Sadi, l’affaire Bouakba dépasse les limites du dossier judiciaire. Elle s’inscrit dans une dynamique préoccupante où l’histoire devient un terrain de surveillance et de punition.

L’ancien dirigeant du RCD rappelle que des critiques plus dures ont été formulées depuis les années 1980 sans jamais conduire à des poursuites. Qu’évoque alors cette volonté nouvelle de contrôler les récits ?

Selon lui, il s’agit là d’une tentative d’instaurer une «orthodoxie mémorielle», un récit unique sur la Révolution, qui reléguerait toutes les lectures alternatives ou critiques au rang d’atteintes sacrées. Sadi met en garde : un pays qui clôt le débat sur son passé se condamne à ne plus comprendre son présent.

Ce qui inquiète une partie de l’opinion publique, c’est le glissement d’un débat d’historiens vers un contentieux pénal. Est-ce à la justice de trancher la manière dont un événement doit être raconté ? À partir de quand une version divergente devient-elle une offense ? Et surtout : qui définit ce qu’est un «symbole» ou une «atteinte» ?

Criminalisation du débat historique

L’enjeu n’est pas de valider ou d’invalider les propos de Bouakba. L’enjeu, c’est le droit d’interroger — en tant que journaliste, chercheur, citoyen — des faits qui relèvent du domaine public et de la construction nationale. Lorsque ce droit se restreint, c’est l’espace civique qui se rétrécit.

L’Algérie est traversée par plusieurs mémoires : celles des combattants, des exclus du récit officiel, des témoins silencieux, des chercheurs qui tentent d’apporter nuance et documents… Vouloir figer cette pluralité dans un récit unique, sanctifié, revient à effacer une partie du vécu collectif. Or, le passé algérien est complexe : il comporte des grandeurs, des fautes, des silences, et des contradictions.

Une mémoire vivante ne doit pas être une mémoire punie. Aussi cette affaire est-elle un test pour la liberté d’expression et pour l’avenir du pays. Elle pourrait devenir un tournant. Car si la justice s’installe durablement dans la régulation du récit historique, d’autres voix critiques pourraient être inquiétées. Mais elle pourrait (ou devrait) aussi ouvrir un débat, un vrai, sur la manière de réconcilier histoire et mémoire, sans menaces ni interdits.

Cette séquence soulève une question centrale : veut-on une mémoire contrôlée, ou une mémoire partagée ? L’histoire ne se défend pas en emprisonnant ceux qui l’interrogent. Elle se défend en ouvrant les archives, en encourageant la recherche, en acceptant la complexité — et en laissant le débat public respirer.

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Douha Alaya | L’artiste qui transfigure la douleur  

L’exposition «Corps propre» de Douha Alaya, présentée en avril dernier au Centre culturel Bir Lahjar, dans la médina de Tunis, a été une agréable surprise pour les amateurs d’art. L’artiste est d’une rare sensibilité, consciente et engagée, qui parvient à transfigurer la douleur palestinienne en un geste artistique d’une beauté poignante et d’une force de vie bouleversante.

Mohsen Khlifa *

Dans un monde saturé d’images, où le flux numérique impose un rythme vertigineux à nos émotions, l’art de Douha Alaya** s’élève comme une respiration nécessaire — un acte de résistance face à la déshumanisation visuelle. Artiste tunisienne profondément engagée, elle parvient à placer le corps au centre d’une démarche où la création devient un acte de témoignage, de douleur et d’espoir.

Son œuvre naît à l’intersection de la corporalité engagée et du langage numérique. Dans un univers où les réseaux sociaux diffusent les tragédies en direct, l’artiste interroge la façon dont cette exposition permanente altère notre sensibilité.

L’art comme espace de résistance

L’actualité, transmise en continu, engendre à la fois une surcharge émotionnelle et une forme d’indifférence progressive, où la souffrance devient une banalité visuelle. Face à cela, Douha Alaya choisit l’art comme espace de résistance.

Sa démarche artistique, articulée en deux temps, part d’un autoportrait photographique – une quête d’authenticité et d’intimité – avant d’entrer dans un processus numérique où l’image est déconstruite, recomposée, hybridée. En exploitant la technique de la capture d’écran, elle prélève des fragments du réel, des scènes de guerre et d’exode, pour les réinscrire dans une œuvre où la mémoire s’incarne dans la chair, le tissu et la lumière.

À travers des séries telles que Résistance infinie, Résilience, ou Embuscade, l’artiste engage son propre visage, son regard et sa peau dans une relation directe avec le monde. Ces autoportraits ne sont pas de simples reflets, mais des actes de solidarité et de réhumanisation. Ils traduisent la douleur, le défi et la détermination d’un peuple, tout en affirmant la présence intime de l’artiste dans le drame collectif.

Le keffieh traditionnel palestinien, élément récurrent de ses œuvres, devient bien plus qu’un motif visuel : il est mémoire tissée, peau symbolique, histoire incarnée.

Dans les compositions numériques de Douha Alaya, ce tissu ancestral s’étend jusqu’à recouvrir le visage de l’artiste, créant une fusion entre identité personnelle et résistance collective.

Cette matérialité du keffieh exprime une volonté de transformation : celle de convertir la douleur en création, l’effacement en empreinte, la tragédie en langage visuel.

Le corps comme champ de bataille

Ainsi, l’art de Douha Alaya n’est ni une simple représentation ni une dénonciation à distance : il est implication totale, acte de présence et affirmation d’humanité. Dans une époque où la frontière entre réel et virtuel se brouille, son œuvre rappelle que l’image peut encore être un lieu de vérité, un espace de résilience poétique et politique.

Entre peau et pierre, fil et mémoire, l’artiste inscrit sa création dans la continuité d’une longue tradition de résistance esthétique. Douha Alaya fait du corps — le sien — le champ de bataille et le sanctuaire d’une conscience contemporaine : celle qui refuse le silence, qui transforme la douleur en lumière et qui, au cœur même du numérique, redonne au regard sa puissance de compassion.

Enfin, avec son corps unique, Douha Alaya enrichit la bibliothèque artistique tunisienne d’une voix nouvelle, libre et audacieuse. Son œuvre trace les contours d’une génération d’artistes pour qui l’engagement, la détermination et le numérique deviennent les langages d’une même quête de sens et de beauté.

* Chercheur sur « l’Art et l’intelligence artificielle», doctorant sur le Management par l’IA.

** Douha Alaya, née le 9 juillet 1986 en France, est une artiste plasticienne contemporaine tunisienne, multidisciplinaire, ainsi qu’enseignante à l’Institution des Arts et Métiers de Siliana relevant de l’Université de Jendouba. Son travail se distingue par une hybridation singulière entre peinture, photographie, arts numériques et intelligence artificielle. En articulant ces différents médiums, elle explore les frontières qui les séparent et les relient, développant ainsi une approche inédite, résolument contemporaine, immersive et expérientielle.

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Romantika | La 1ère croisière entre l’Algérie et la Tunisie

C’est un projet touristique ambitieux : une croisière reliant Alger et Tunis devra se tenir du 29 décembre 2025 au 5 janvier 2026 à bord d’un hôtel flottant cinq étoiles, le Romantika, à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Selon Dzair Tube, cette initiative est portée par Algeria Universal Business Global, via son agence BAS Travel, en partenariat avec Digi Booking et l’opérateur maritime MMC Madar. Cette escapade maritime d’une semaine ambitionne de mêler tourisme, échanges culturels et célébrations de fin d’année avec des programmes pour toute la famille, animations pour les jeunes et activités sur mesure pour les enfants, «le tout dans le cadre scintillant de la Méditerranée, entre deux grandes capitales maghrébines», note Dzair Tube.

La docteure Moufida Amrani, entrepreneuse et instigatrice du projet, présente cette croisière comme le lancement officiel d’un vaste programme de voyages maritimes reliant l’Algérie à plusieurs villes tunisiennes. «Il s’agit du lancement officiel de notre programme de croisières entre l’Algérie et plusieurs ports tunisiens, une première visant à renforcer les échanges touristiques entre les deux pays», a-t-elle déclaré.

Le Romantika a déjà assuré des liaisons en mer Baltique vers Helsinki, Stockholm et Riga. Construit en Finlande en 2002, il fut le premier ferry commandé par Tallink Grupp et le premier construit spécifiquement pour une compagnie maritime estonienne.

I. B.

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SNJT | Appel à un rassemblement de solidarité avec Chadha Hadj Mbarek

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a lancé un appel à un rassemblement de solidarité avec la journaliste Chadha Hadj Mbarek.

Cette manifestation est prévue pour demain, mardi 2 décembre 2025, à partir de 9h30 devant la Cour d’appel de Tunis, et coïncidera avec son procès en appel.

Le SNJT invite l’ensemble des journalistes ainsi que les défenseurs des libertés, à participer massivement à ce mouvement afin de demander la libération de Chadha Hadj Mbarek détenues depuis juillet 2023 er qui a été condamnée en première instance à cinq ans de prison dans le cadre de l’affaire Instalingo.

Tout en appelant à sa libération et à l’abandon des charge la visant, le Syndicat a rappelé que le travail de Chadha Hadj Mbarek au sein de ladite société de production était de nature journalistique et sans rapport avec les accusations portées contre elle.

Y. N.

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JCC 2025 | Sélection officielle de la compétition des courts-métrages

La 36ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC 2025) a annoncé la sélection officielle de la compétition des courts-métrages.

La sélection compte trois films Tunisiens, deux de la Palestine, un de l’Algérie, deux Sénégal, entre autres pays :

  • « ELLE » Michèle Tyan – Liban
  • « Aasvoëls » Dian Weys – Afrique du Sud
  • « Breaking Out of Ali and Maher’s Base » Abanoub Youssef – Égypte
  • « Gardiennes de nuit » Nina Khada – Algérie
  • « A Última Colheita » Nuno Bonaventura Miranda – Cap-vert
  • « 32 B » Mohamed Taher – Égypte
  • « Rafet » Khadidiatou Sow – Sénégal
  • « Café? » Bamar Kane – Sénégal
  • « Coyotes » Said Zagha – Palestine
  • « Intersecting memory » Shayma Awawdeh – Palestine
  • « Une Mémoire en Ruine » Mathias Noussougnon – Togo
  • « Oranges Road » Sami Farah – Syrie
  • « She’s swimming » Liliane Rahal – Liban
  • « Sursis » Walid Tayaa – Tunisie
  • « Tomates maudites » Marwa Tiba – Tunisie
  • « Le fardeau des ailes » Rami Jarboui – Tunisie

Notons que les journées cinématographiques de Carthage se tiendront du 13 au 20 décembre 2025.

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Affaire Instalingo | L’audience en appel débutera ce mardi

La première audience en appel dans l’affaire « Instalingo », sera tenue demain mardi 2 décembre 2025, et concernera 41 accusés dont 17 en état d’arrestation.

C’est ce qu’a indiqué une source judiciaire citée ce jour par l’agence Tap, en rappelant que la 2e chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis avait rendu son verdict dans cette affaire, le 5 février dernier, avec des peines allant de 5 à 54 ans de prison pour 41 accusés.

Parmi ces derniers, on compte des sécuritaires, des journalistes et des blogueurs, ainsi que des hommes d’affaires et des dirigeants politiques, à l’instar du président du parti islamiste Ennahdha Rached Ghannouchi…entre autres politiciens.

Y. N.

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Tunisie | Chayma Issa en grève de la faim

Chayma Issa, membre du Front du salut national (FSN) est entrée en grève de la faim, ce lundi 1er décembre 2025, depuis sa cellule en prison.

C’est ce qu’a annoncé son amie et avocate Dalila Ben Mbarek Msaddek, via un post publié sur sa page Facebook, sans donner plus de précisions, mais en soulignant que cette entrée de la grève de la faim de Chayma Issa coïncide avec la levée de la grève de la faim de Jawhar Ben Mbarek après 33 jours.

Rappelons que Chayma Issa a été arrêtée le 29 novembre 2025 à Tunis, où elle prenait part à une manifestation pour les libertés, et ce, en exécution de sa condamnation, la veille, par la Cour d’appel à 20 ans de prison dans l’affaire de «complot contre la sûreté de l’État».

Y. N.

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Tunis | Enquête suite à l’explosion de gaz à El Mourouj 2

Une enquête a été ouverte sur ordre du Parquet du tribunal de première instance de Tunis suite à l’explosion d’une canalisation de gaz, samedi dernier, à El Mourouj 2.

Une femme et sa fille ont été blessées dans cette explosion et ont été admises au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous (sud de Tunis) , où leur état est dit stable

Des dégâts matériels dans trois maisons ont par ailleurs été enregistrés, selon les informations relayées par une source sécuritaire, citée par Mosaïque FM, suite aux premières constations révélées par l’enquête qui se poursuit.

Y. N.

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Tunisie | Après 33 jours, Jawhar Ben Mbarek suspend sa grève de la faim

Jawhar Ben Mbarek a annoncé, ce lundi 1er décembre 2025, avoir levé la grève de la faim qu’il mène depuis 33 jours dans sa cellule à la prison de Belli.

C’est son père Ezzeddine Hazgui qui a annoncé la nouvelle, en précisant que Jawhar Ben Mbarek remercie toutes les personnes qui l’ont soutenu durant ce mouvement estimant que celui-ci a transmis le message, notamment « en mettant en lumière la souffrance des prisonniers politiques en Tunisie ».

Notons que Jawhar Ben Mbarek est poursuivi dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État et a été condamné par la Cour d’appel de Tunis à une lourde peine de 20 ans ferme.

Y. N.

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Tunisie | Les lauréats des Prix Manager 2025

Le jury des Prix Manager 2025, composé de personnalités du monde économique, académique et médiatique, s’est réuni afin de délibérer sur les distinctions honorant les parcours les plus remarquables de l’année. Ces distinctions visent à valoriser le leadership, l’innovation, la responsabilité sociale et l’esprit d’entreprise qui contribuent au rayonnement économique et managérial de la Tunisie.

La cérémonie officielle de remise des prix se tiendra prochainement à Tunis, en présence de représentants du monde des affaires, des institutions et des médias.

Conformément aux échanges entre membres du jury, la liste définitive des lauréats est arrêtée comme suit :

Prix Manager 2025 : Mehdi Mahjoub (DG Hyundai Tunisie) ;

Prix Femme Chef d’Entreprise : Neila Benzina (fondatrice Winbee, France); 

Prix Aziz Miled : Lotfi Mechregui (DG Golden Carthage);

Prix Jeune Promoteur : Mohamed Ali Salmi (fondateur Kaco Motors).

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Plaidoyer pour la libération des humanitaires emprisonnés en Tunisie

Comme tous les Tunisiens, je me suis réjoui de la libération de Sonia Dahmani, une femme qui n’aurait dû jamais mettre les pieds en prison pour ses opinions, ainsi que de neuf autres prisonniers politiques. Espérons que ces libérations, bien que conditionnelles, soient le signe que le régime desserre son étau sur les libertés publiques et que d’autres libérations suivront, qui concerneraient en particulier celles et ceux qui sont détenu(e)s pour leurs engagements humanitaires, une catégorie de prisonniers qui me touche particulièrement. (Ph. Nawaat).

Sadok Zerelli *

En effet, aujourd’hui, en Tunisie, des femmes et des hommes demeurent emprisonnés pour avoir fait ce que dicte notre humanité la plus fondamentale et notre religion même : protéger une vie en danger, héberger un être humain laissé dehors, offrir une bouteille d’eau, un mot de réconfort, une dignité minimale à des personnes errantes, rejetées ou invisibles.

Durant toute ma longue vie, je me suis toujours défini comme un homme ni de gauche, ni de droite, ni islamiste ni laïc, mais un humaniste, et en tant que tel, j’étais disposé à soutenir tout régime, même une dictature, s’il permet de réduire la misère et améliorer le niveau de vie de la population qu’il gouverne, ce qui doit être l’objectif ultime de toute action politique et de tout homme politique intègre.

Aider son prochain en détresse n’est pas un crime

Dans ce sens, la détention de cette catégorie particulière de prisonniers politiques me dérange et m’interpelle au plus profond de mon être, parce que j’aurais pu être parmi eux si j’avais eu assez de courage et si les turbulences de ma vie me l’avaient permis.

Ce sont des hommes et des femmes qui se sont retrouvés en prison pour avoir tendu la main à leur prochain, peu importe la couleur de sa peau, sa nationalité ou son origine.

Ces humanitaires que j’admire pour leur courage et leur amour du prochain n’ont ni volé, ni tué, ni fraudé.

Ils n’ont détourné aucune richesse, ni abusé d’aucun pouvoir.

Ils ne représentent aucune menace pour la sécurité intérieure ou extérieure du pays ; ni pour l’ordre public ni pour le régime en place.

Leur seul «crime», c’est d’avoir secouru leurs semblables et donné ainsi un sens aux préceptes de notre Coran et aux recommandations de notre Prophète, qui nous commandent d’aider notre prochain, pas seulement notre voisin ou parent ou ami, mais tout être humain d’où qu’il vienne et quelque que soit la couleur de sa peau et son origine.

Être musulman ce n’est pas seulement faire ses cinq prières par jour et jeûner pendant Ramadan, mais c’est aussi aider autrui et faire du bien. 

Ces prisonniers ne sont pas des criminels : ce sont Mustapha Djemali, Abderrazek Krimi (libérés le 24 novembre 2025 après avoir purgé l’essentiel de leur peine, Ndlr), Sherifa Riahi, Saâdia Mosbah, Yadh Bousselmi, Mohamed Jomoa, Salwa Grissa, et d’autres encore, qui ont consacré leurs vies à la défense des plus vulnérables.

Ils ont choisi d’agir là où l’indifférence domine, là où la peur divise, là où l’État recule.

Les arrêter, c’est criminaliser la compassion.

Les juger, c’est condamner la solidarité.

Les emprisonner, c’est envoyer un message glaçant : secourir un humain devient un délit.

Ce choix politique n’honore ni notre pays, ni notre histoire, ni notre conscience collective.

Les véritables menaces pour la Tunisie

La Tunisie, terre d’accueil depuis mille ans, terre de migrations, terre de brassage, se renie lorsqu’elle punit celles et ceux qui défendent la dignité humaine.

La Constitution élaborée par Kaïs Saïed lui-même proclame les droits fondamentaux, la liberté d’association, la protection des personnes vulnérables.

Notre religion l’Islam nous dicte d’aimer notre prochain et le secourir sans distinction de race ou de couleur.

Comment justifier alors que des militants soient privés de liberté pour avoir simplement appliqué ces principes ?

Les véritables menaces pour la Tunisie ne sont pas les quelques milliers d’immigrés que la faim et la misère ont chassé de leurs pays ni les humanitaires qui les secourent.

Elles sont dans la pauvreté qui s’étend à Gafsa, Kasserine, Jendouba et même dans la banlieue de notre capitale, le chômage qui provoque la misère et le désespoir, l’économie qui s’essouffle, le pouvoir d’achat qui s’érode, la corruption qui ronge, l’exode de nos jeunes, la désertification de nos territoires…

Les humanitaires, eux, soutiennent, soulagent, accompagnent, protègent.

Ils sont des remparts, pas des dangers.

La grandeur d’une nation ne se mesure pas à la puissance de son armée ou de sa police, mais à la manière dont elle traite les plus faibles et les plus vulnérables

Parce qu’aucun pays ne s’élève en mettant sous les verrous ceux qui défendent la vie.

Parce que la solidarité n’est pas un délit – c’est un devoir.

Pour la Tunisie, pour l’État de droit, pour l’humanité en chacun de nous : «Libérez-les. Maintenant

* Economiste universitaire et consultant international.  

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Les JTC 2025 consacrent la vitalité du théâtre tunisien

Les 26e Journées théâtrales de Carthage (JTC), qui ont pris fin samedi 29 novembre 2025, ont consacré le dynamisme retrouvé du théâtre tunisien avec une nouvelle génération de créateurs talentueux, qui n’ont rien à envier à leurs aînés.   

En effet, la pièce tunisienne ‘‘Les Fugueuses’’ de Wafa Taboubi a remporté le Tanit d’Or du festival, ainsi que ceux du meilleur scénario (Wafa Taboubi) et de la meilleure interprétation féminine (Lobna Noomen), lors de la cérémonie de clôture tenue au Théâtre de l’Opéra de Tunis, à la Cité de la Culture. Le Tanit d’Argent a été attribué au metteur en scène irakien Sinan Al-Azzawi pour sa pièce ‘‘Le mur’’, tandis que ‘‘Jacaranda’’ mise en scène par le Tunisien Nizar Saidi a obtenu le Tanit de Bronze.

Avant leur succès aux JTC, ‘‘Les Fugueuses’’ et ‘‘Jacaranda’’ s’étaient distinguées à la troisième édition du Festival national du théâtre tunisien, Saisons de la création (24 oct.–8 nov.), en remportant, respectivement, le prix du meilleur spectacle et celui de la meilleure scénographie, du meilleur texte et de la meilleure mise en scène.

Le jury officiel, présidé par le Tunisien Lassaad Ben Abdallah, réunissait également le Koweïtien Saade Aldaass, l’Algérien Malek Laakoun, le Congolais Abdon Fortunée, le Syrien Thameur Arbid et le Tunisien Imed El May.

I. B.

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Zelensky entre le marteau russe et l’enclume américaine

Pour les médias européens, le conflit russo-ukrainien a commencé lorsque la Russie a envahi l’Ukraine, passant sous silence l’histoire qui a précédé le début des hostilités en 2022. Beaucoup pensent aussi que Poutine est un méchant loup qui veut dévorer ses voisins, ce n’est pas totalement faux, mais cette vision mérite d’être nuancée. Cet article apporte des éclaircissements sur les raisons de ce conflit insensé, qui remonte à 2014, après le coup d’Etat organisé par la CIA en Ukraine et la mise en place d’un gouvernement pro-américain.

Habib Glenza

La Russie est un grand pays qui regorge de richesses naturelles : énergies, minéraux, métaux rares, sources d’eau intarissables, vastes terres cultivables, etc. De ce fait, plusieurs puissances ont tenté à travers l’histoire de mettre la main sur ses richesses par la force et toutes les tentatives se sont soldées par un échec.  

Rappelons, dans ce contexte, la campagne militaire menée par l’empereur Napoléon 1er en 1812 et lors de laquelle les troupes françaises ont envahi l’Empire Russe. L’armée et la population russes sont parvenues à infliger une défaite décisive de l’armée française.    

Plus d’un siècle plus tard, Hitler a décidé de faire la guerre au monde entier, mais il manquait d’hydrocarbures pour faire tourner sa machine de guerre. Il fallait donc aller les chercher en Russie. La guerre était alors inévitable entre les deux armées russe et allemande, en dépit de la signature du pacte de non-agression, appelé pacte Ribbentrop-Molotov, le 23 août 1939. Hitler a finalement envahi l’URSS, le 22 juin 1941, sous le nom de code «Opération Barbarossa»

De 1941 à 1945, l’armée rouge soviétique a non seulement décimé la puissante armée allemande mais elle a aussi sauvé l’humanité entière en empêchant Hitler de mettre la main sur l’énergie russe, indispensable pour que le führer règne sur le monde. 

Cette guerre a coûté 27 millions de morts et de disparus à l’URSS, entre militaires et civils !

Dans son fameux livre, ‘‘Le grand échiquier’’, paru en 1997, Zbigniew Brzezinski affirme avoir conseillé Jimmy Carter de dépiécer la Russie en trois grandes régions, afin de s’emparer de ses richesses naturelles et de l’affaiblir.

Aujourd’hui, la Russie n’est pas celle de 1939, ni de 1997; elle est devenue la première puissance atomique possédant plus de 6000 ogives nucléaires. Toute intervention militaire de l’Occident dans cet Etat-continent déboucherait, à n’en pas douter, sur une troisième guerre mondiale dévastatrice.

Echec des accords de Minsk

Pour bien comprendre le conflit russo-ukrainien, il faut admettre que les affrontements dans le Donbass n’étaient pas entre «Russes et Ukrainiens» mais entre «Ukrainiens nationalistes et Ukrainiens russophones» de ce territoire litigieux.

Les interventions de l’ex-chancelière allemande Angela Merkel, de l’ex-président français François Hollande et du président russe Vladimir Poutine avaient d’ailleurs pour objectifs de ramener la paix entre les séparatistes ukrainiens du Donbass et les ultra-nationalistes au pouvoir à Kiev. 

Malheureusement, cet accord fut une duperie qui visait à donner à l’Ukraine le temps de préparer une guerre contre la Russie, comme l’a avoué Merkel en 2022, dans une interview à l’hebdomadaire Die Zeit. Et Hollande a confirmé ses dires par la suite.

Raisons de l’intervention russe

L’intervention des Russes, le 24 février 2022, est donc la conséquence directe du non-respect des accords de Minsk par les nationalistes ukrainiens et leurs alliés occidentaux. Hollande et Merkel auraient pu empêcher les Ukrainiens de poursuivre la répression des Russophones du Donbass et, par conséquent, le déclenchement des hostilités entre la Russie et l’Ukraine. Mais ils ne l’ont pas fait. Pire encore, les Occidentaux sont allés plus loin en annonçant l’intégration de l’Ukraine à l’Otan, qui est une ligne rouge pour Moscou ! Et c’est ce qui a poussé les Russes à intervenir en Ukraine, car l’installation de missiles nucléaires près de leurs frontières constituerait une menace existentielle pour eux.

Lors de la réunification des deux Allemagne, l’ancien chef de la diplomatie américaine James Baker avait promis aux Russes que l’Otan n’avancerait plus d’«un seul pouce» vers l’est. Or, quelques années plus tard, l’Otan a fini par intégrer, tous les pays du Pacte de Varsovie, qui étaient des pays satellites de l’URSS.

Certains diraient que l’Ukraine est libre d’intégrer l’Otan, la Russie n’a absolument pas le droit de s’y opposer. Tous ceux qui trouvent logique ce point de vue doivent se rappeler que lorsque l’URSS a installé des missiles nucléaires en 1962 sur l’île de Cuba pour protéger ce pays contre une possible invasion de l’armée américaine, le président Kennedy a menacé Khroutchev d’une guerre nucléaire s’il ne retirait pas son arsenal de cette île située au large des Etats-Unis.

Echec des pourparlers d’Istanbul

Plus près de nous, au lendemain des pourparlers de mars 2022 à Istanbul, Poutine a déclaré : «Nous avions défini presque tous les paramètres d’un éventuel accord de paix avec les représentants du gouvernement de Kiev. Certes, il restait quelques points à régler, mais en général, l’accord méritait d’être conclu.»

Il fallait cependant compter avec Boris Johnson, alors Premier ministre britannique qui, lors d’une visite à Kiev, a demandé à Volodymyr Zelensky de ne pas signer l’accord de paix d’Istanbul mais de continuer la guerre, parce que l’objectif de l’Union européenne (UE) est de parvenir à une défaite stratégique de la Russie, a expliqué le président russe lors d’un forum économique tenu dans la ville portuaire de Vladivostok.

Selon Poutine, les autorités ukrainiennes ont publiquement admis que la guerre entre la Russie et l’Ukraine aurait pris fin «depuis longtemps» si l’Ukraine et les pays occidentaux avaient appliqué ce qu’ils avaient convenu à Istanbul.

Donald Trump disait à juste titre : «Si j’étais au pouvoir, cette guerre n’aurait jamais eu lieu.» Il reconnaît que Biden et les pays occidentaux ont sur la conscience plus de deux millions de morts entre militaires et civils depuis le 24 février 2022, en réussissant à convaincre Zelensky qu’il lui était possible de vaincre la Russie, grâce aux sanctions qui lui seront infligées et à l’aide militaire et financière qui lui a été promise.

Le conflit russo-ukrainien, qui, avant 2014, était un affrontement entre Ukrainiens nationalistes et Ukrainiens séparatistes, a débouché sur un conflit russo-ukrainien en raison du non-respect des accords de Minsk par le gouvernement ukrainien et les pays occidentaux garants de cet accord.

Profitant de cette situation, les ultras nationalistes ont commencé à combattre toutes les minorités en Ukraine (hongroise, roumaine, polonaise et russe).

L’intervention de Poutine, Merkel et Hollande avait pour but d’instaurer une paix durable entre le gouvernement ukrainien et ces minorités. Mais malheureusement, comme il s’est avéré plus tard, les accords de Minsk I et II en 2014 et 2015 étaient une duperie, pour permettre à l’Ukraine de mieux se préparer à la guerre contre la Russie!

Selon les aveux même de Merkel et de Hollande en 2022), c’est l’Occident qui a programmé et provoqué cette guerre qu’il espérait remporter par Ukraine interposée. C’est lui aussi qui a fait ensuite capoter les tentatives pour parvenir à la la paix, comme celle des pourparlers d’Istanbul mise en échec par le Britannique Johnson, comme expliqué plus haut.  

Jusqu’à l’arrivée de Donald Trump en 2025, les Européens, notamment l’Angleterre, la France et l’Allemagne, ont refusé de mettre fin à ce conflit, qui ne cessera qu’après la capitulation de l’Ukraine. Et c’est ce que cherche aujourd’hui par le président américain.

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