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Affaire Instalingo : La Cour d’appel reporte l’examen du dossier

La Cour d’appel de Tunis a reporté l’examen du dossier Instalingo, en raison de l’absence de plusieurs prévenus et des demandes de libération introduites par certains accusés.

Absences de prévenus et demandes de libération

La chambre criminelle de la Cour d’appel a décidé, mardi 2 décembre 2025, de renvoyer l’audience à une date ultérieure.

Plusieurs prévenus, poursuivis en liberté, n’ont pas comparu faute d’avoir été notifiés de leur convocation, selon les informations communiquées par la juridiction.

La séance a également été marquée par l’examen d’une série de demandes de mise en liberté déposées par des avocats de la défense.

L’affaire Instalingo, née autour d’une société de communication basée à Kalaâ Kebira, implique un nombre exceptionnel de personnes : figures politiques, hommes d’affaires, influenceurs, blogueurs et responsables publics. Parmi les accusés les plus connus figure l’ancien ministre de l’Intérieur et ancien chef du gouvernement, Hichem Mechichi.

Le parquet reproche à l’entreprise et à certains de ses collaborateurs d’avoir diffusé et coordonné des contenus visant à manipuler l’opinion publique et à porter atteinte à la sûreté de l’État.

Des condamnations lourdes déjà prononcées

Un second dossier a été ouvert en 2022, après un signalement de la Commission tunisienne des analyses financières, portant cette fois sur de possibles opérations de blanchiment d’argent liées aux activités de la société. Ce volet a renforcé le caractère sensible et complexe de l’enquête, en multipliant les expertises et les auditions.

Avant cette étape en appel, la deuxième chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis avait rendu un jugement sévère : des peines allant de cinq à cinquante-quatre ans de prison, en fonction du rôle de chacun dans les faits reprochés.

Toutes ces condamnations ont été contestées, ce qui a mené l’affaire devant la Cour d’appel de Tunis, chargée de réexaminer les responsabilités et la validité des procédures.

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PLF 2026 : La ministre des Finances défend la redevance sur les boissons gazeuses

Lors de la plénière consacrée à l’examen du budget 2026, la ministre des Finances, Michket Salma Khaldi, a insisté sur la nécessité de préserver les équilibres financiers de l’État.

Elle a affirmé que le gouvernement œuvre à proposer des mécanismes capables de répondre aux attentes de toutes les catégories sociales, tout en renforçant l’emploi et en consolidant la Caisse Générale de Compensation.

Bras de fer autour de la redevance sur le chiffre d’affaires

Interpellée sur une proposition visant à exclure l’industrie des boissons gazeuses de la redevance de 3% sur le chiffre d’affaires, la ministre a rejeté catégoriquement l’idée.

Selon elle, une entreprise réalisant des bénéfices substantiels doit contribuer au financement de l’économie et du budget public. Elle a rappelé que l’article 69 de la Constitution empêche toute proposition parlementaire susceptible de déstabiliser les finances de l’État.

Impact direct sur la Caisse de compensation

La ministre a souligné que supprimer cette redevance priverait la Caisse Générale de Compensation d’une partie de ses ressources, surtout que les boissons sucrées, alcoolisées ou gazeuses bénéficient indirectement des subventions liées au sucre.

Elle a également mis en avant la dimension sociale et sanitaire de ce type de prélèvement, rappelant qu’une majorité de pays appliquent des taxes similaires.

Pour la ministre, la proposition parlementaire présente un impact financier négatif dépassant les 20 millions de dinars. Elle a précisé qu’une seule entreprise du secteur profiterait à elle seule d’un allègement estimé à 7 millions de dinars, ce qui, selon elle, va à l’encontre de l’équité fiscale et de l’effort national de compensation.

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Affaire Chokri Belaïd : Le procès de Bechir Akremi et Habib Ellouze ajourné

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme du Tribunal de première instance de Tunis a décidé de mettre en délibéré le dossier concernant l’ancien procureur de la République, Bechir Akremi, le dirigeant du mouvement Ennahdha Habib Ellouze et un troisième prévenu, afin de fixer la date de la prochaine audience.

Comparution à distance

Bechir Akremi et Habib Ellouze ont comparu en détention via la procédure de procès à distance, tandis que le troisième accusé était présent en liberté. L’ancien procureur a demandé le report de l’audience en raison de l’absence de son avocat pour des raisons médicales.

Le dossier concerne les investigations menées par Bechir Akremi dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du martyr Chokri Belaïd, alors qu’il occupait le poste de juge d’instruction au pôle judiciaire de lutte antiterroriste.

Ce volet de l’affaire, distinct du dossier principal de l’assassinat de Chokri Belaïd, concerne notamment l’ancien procureur limogé, Bechir Akremi, le dirigeant du mouvement Ennahdha, Habib Ellouze, ainsi que d’autres prévenus.

Une affaire fragmentée

Plus de douze ans après l’assassinat de Chokri Belaïd, figure emblématique de la gauche tunisienne et coordinateur général du Parti des patriotes démocrates unifiés (Watad), survenu le 6 février 2013, l’affaire continue de se fragmenter en plusieurs dossiers judiciaires.

Celui-ci porte sur les accusations de manipulation du dossier initial, de rétention de preuves et de faux rapports administratifs pendant la période où Bechir Akremi était procureur.

Ce nouveau report intervient après une phase judiciaire déjà marquée par des verdicts en appel rendus le 14 octobre 2025, dans lesquels 23 accusés ont été jugés.

La chambre criminelle spécialisée près de la Cour d’appel de Tunis avait prononcé des peines allant du non-lieu jusqu’à la peine capitale par pendaison pour deux des accusés, en plus de longues peines d’emprisonnement pour plusieurs autres.

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Tunisie – PLF 2026 : Des « votes fantômes » à l’ARP

La plénière de l’Assemblée des représentants du peuple, prévue ce mardi matin, a été levée temporairement par le président du Parlement, Ibrahim Bouderbala. Cette suspension immédiate fait suite à une anomalie constatée lors du vote sur un article du projet de loi de finances 2026.

Des votes incohérents révélés

Le président a indiqué que le nombre de députés présents était de 91, tandis que le nombre de votes enregistrés sur l’article s’élevait à 104, mettant en évidence des « votes fantômes », rapporte Mosaique fm.

Vérification et reprise prévue

La séance devrait reprendre après vérification du quorum et de la régularité des votes. Cette interruption souligne les dysfonctionnements possibles dans le processus de vote électronique et relance le débat sur la transparence des procédures parlementaires.

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Handball : La Tunisie joue sa qualification pour le second tour du Mondial 2025

La sélection tunisienne féminine de handball affrontera aujourd’hui la Chine pour tenter de décrocher la dernière place qualificative du groupe F au Championnat du Monde 2025.

Après des revers successifs face à la France (18-43) et à la Pologne (26-29), les Tunisiennes n’ont toujours pas inscrit de points, mais restent en course grâce à un léger avantage au goal-average.

Une confrontation décisive contre la Chine

Tunisie et Chine occupent actuellement les 3ᵉ et 4ᵉ places du groupe, avec un goal-average respectif de -28 pour les Tunisiennes et -42 pour les Chinoises. Le match de cet après-midi, déterminant pour l’accès au second tour, permettra à l’équipe victorieuse de poursuivre l’aventure mondiale.

Détails pratiques du match

La rencontre se déroulera à 18h30 à la salle Maaspoort de S-Hertogenbosch, aux Pays-Bas. Les Tunisiennes devront livrer une prestation solide pour inverser la tendance et poursuivre la compétition.

La rencontre est à suivre en direct sur beIN Sports fr 1.

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Gabès frappée par des émanations toxiques : Nouvel épisode d’asphyxie dans les écoles

Lundi 1ᵉʳ décembre 2025, plusieurs établissements scolaires du centre-ville de Gabès ont été touchés par des émanations toxiques. Le Collectif Stop Pollution a indiqué que le nombre d’élèves affectés est passé de trente à cinquante au fil de la journée, avec des symptômes allant de difficultés respiratoires à des maux de tête et des nausées. Les enfants ont été pris en charge à l’hôpital universitaire Mohamed Sassi.

Gaz toxiques dispersés vers le centre-ville

Ahmed Chebli, membre de la Ligue tunisienne des droits de l’homme à Gabès, a dénoncé mardi sur les ondes de Jawhara fm, la gestion de crise dans les hôpitaux. Selon lui, les services étaient submergés, certains parents ont refusé l’admission de leurs enfants, dénonçant des traitements jugés indignes, et les structures manquent cruellement de moyens pour faire face à ces urgences.

Les vents violents auraient favorisé la propagation des gaz jusqu’aux quartiers centraux, alors qu’ils restaient auparavant cantonnés aux abords du Groupe chimique. Cette nouvelle dispersion a intensifié la colère des habitants, excédés par la récurrence des incidents et l’absence de mesures durables.

Mobilisation des familles

Certains parents ont transféré leurs enfants vers d’autres établissements pour les protéger. Le Collectif Stop Pollution réclame une intervention urgente et des diagnostics médicaux fiables.

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JCC 2025 : 42 films de 19 pays se disputent les Tanit dans les trois compétitions officielles

Les Journées cinématographiques de Carthage ont révélé la liste intégrale des films retenus pour leur 36ᵉ édition. Quarante-deux œuvres arabes et africaines concourront dans les catégories documentaires, fictions et courts-métrages, avec une présence tunisienne affirmée.

Panorama général

À quelques jours de la traditionnelle rencontre avec la presse prévue le 4 décembre au Théâtre des Jeunes Créateurs, le comité d’organisation des JCC a dévoilé la sélection complète de sa 36ᵉ édition, qui se tiendra du 13 au 20 décembre 2025.

Cette édition rassemble 42 films provenant de 19 pays, répartis dans trois compétitions majeures. Neuf œuvres tunisiennes figurent parmi les prétendants aux Tanit.

La sélection couvre une large aire géographique, depuis l’Afrique sahélienne et australe jusqu’au Levant et la péninsule Arabique, confirmant la dimension panafricaine et arabe du festival.

Longs métrages documentaires : 12 œuvres en lice

Douze documentaires issus de huit pays entreront en compétition pour le Tanit d’or, avec trois productions tunisiennes. Les thèmes abordés vont du rapport au territoire aux interrogations mémorielles, en passant par des récits intimes ou politiques.

Films sélectionnés :

  • L’homme qui plante les baobabs, K. Michel Zongo (Burkina Faso)
  • Home Movie on Location, Viola (Égypte)
  • The Other… Raeburn, David-Pierre Fila (République du Congo)
  • Løvene ved elven Tigris, Zaradasht Ahmed (Irak)
  • Tales of the Wounded Land, Abbas Fadhel (Irak)
  • Cinema Kawakeb, Mahmoud Al Massad (Jordanie)
  • Five Eyes, Karim Debbagh (Maroc)
  • Cimetière de vie, Mamadou Moustapha Gueye (Sénégal)
  • Liti Liti, Mamadou Khouma Gueye (Sénégal)
  • Le Para-dis, Majdi Lakhdar (Tunisie)
  • Notre Semence, Anis Lassoued (Tunisie)
  • On The Hill, Belhassen Handous (Tunisie)

Longs métrages fiction : 14 films représentant 11 pays

Quatorze fictions concourront pour le Tanit d’or, reflétant une palette de styles et de dramaturgies. Trois réalisateurs tunisiens se distinguent dans cette catégorie : Erige Sehiri, Kaouther Ben Hania et Amel Guellaty.

Films sélectionnés :

  • My Father’s Shadow, Akinola Davis Jr (Nigeria)
  • Cotton Queen, Suzannah Mirghani (Soudan)
  • Irkalla : Gilgamesh’s Dream, Mohamed Jabarah Al-Daradji (Irak)
  • Diya, Achille Ronaimou (Tchad)
  • Hijra, Shahad Ameen (Arabie Saoudite)
  • My Father’s Scent, Mohamed Siam (Égypte)
  • Sink, Zain Duraie (Jordanie)
  • Roqia, Yanis Koussim (Algérie)
  • Katanga : La danse des scorpions, Dani Kouyaté (Burkina Faso)
  • The Stories, Abu Bakr Shawky (Égypte)
  • Once Upon a Time in Gaza, Arab & Tarzan Nasser (Palestine)
  • Promis le Ciel, Erige Sehiri (Tunisie)
  • La Voix de Hind Rajab, Kaouther Ben Hania (Tunisie)
  • Where the Wind Comes From, Amel Guellaty (Tunisie)

Courts-métrages : 16 films issus de 10 pays

La compétition des courts-métrages réunit seize œuvres, avec des signatures confirmées et de jeunes réalisateurs émergents. Trois films tunisiens y sont engagés.

Films sélectionnés :

  • ELLE, Michèle Tyan (Liban)
  • Aasvoëls, Dian Weys (Afrique du Sud)
  • Breaking Out of Ali and Maher’s Base, Abanoub Youssef (Égypte)
  • Gardiennes de nuit, Nina Khada (Algérie)
  • A Última Colheita, Nuno Bonaventura Miranda (Cap-Vert)
  • 32 B, Mohamed Taher (Égypte)
  • Rafet, Khadidiatou Sow (Sénégal)
  • Café?, Bamar Kane (Sénégal)
  • Coyotes, Said Zagha (Palestine)
  • Intersecting Memory, Shayma Awawdeh (Palestine)
  • Une Mémoire en Ruine, Mathias Noussougnon (Togo)
  • Oranges Road, Sami Farah (Syrie)
  • She’s Swimming, Liliane Rahal (Liban)
  • Sursis, Walid Tayaa (Tunisie)
  • Tomates maudites, Marwa Tiba (Tunisie)
  • Le fardeau des ailes, Rami Jarboui (Tunisie)

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JCC 2025 : Seize courts-métrages sélectionnés

Le festival des Journées cinématographiques de Carthage a dévoilé la liste officielle des courts-métrages en lice pour sa 36ᵉ édition. Seize films venus de dix pays arabes et africains concourront du 13 au 20 décembre 2025, dont trois œuvres tunisiennes.

Annonce de la sélection et enjeux de la compétition

La direction des JCC a publié ce lundi la liste des films en compétition sur sa page Facebook, confirmant une sélection resserrée autour de seize courts-métrages issus de dix pays. Cette 36ᵉ édition, prévue du 13 au 20 décembre 2025, mettra en avant de jeunes cinéastes et des signatures confirmées du cinéma africain et arabe.

Trois courts tunisiens ont été retenus : Sursis de Walid Tayaa, Tomates maudites de Marwa Tiba et Le fardeau des ailes de Rami Jarboui. Ils affronteront une sélection variée qui place l’Égypte, le Liban, la Palestine et le Sénégal parmi les pays les plus représentés, chacun comptant deux films.

Panorama des pays en lice

Les productions retenues proviennent également d’Afrique du Sud, d’Algérie, du Cap-Vert, du Togo et de Syrie. La programmation reflète une diversité esthétique et thématique, oscillant entre récits intimes, réalités sociales, expérimentations visuelles et approches documentaires.

Ci-dessous, l’ensemble des courts-métrages en compétition :

  • Afrique du Sud : Aasvoëls, Dian Weys
  • Algérie : Gardiennes de nuit, Nina Khada
  • Cap-Vert : A Última Colheita, Nuno Bonaventura Miranda
  • Syrie : Oranges Road, Sami Farah
  • Togo : Une Mémoire en Ruine, Mathias Noussougnon
  • Égypte : Breaking Out of Ali and Maher’s Base, Abanoub Youssef / 32 B, Mohamed Taher
  • Liban : ELLE, Michèle Tyan / She’s Swimming, Liliane Rahal
  • Palestine : Coyotes, Said Zagha / Intersecting Memory, Shayma Awawdeh
  • Sénégal : Rafet, Khadidiatou Sow / Café?, Bamar Kane
  • Tunisie : Sursis, Walid Tayaa / Tomates maudites, Marwa Tiba / Le fardeau des ailes, Rami Jarboui

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Instalingo : 41 accusés, dont des figures politiques, face à la cour d’appel

La cour d’appel de Tunis entame ce mardi l’examen du dossier Instalingo, l’une des affaires judiciaires les plus sensibles de ces dernières années, impliquant figures politiques, sécuritaires et acteurs du numérique. Les jugements de première instance – de 5 à 54 ans de prison – seront réévalués devant la chambre criminelle.

Ouverture de l’audience et rappel du dossier

La chambre criminelle de la cour d’appel de Tunis tiendra ce mardi 2 décembre sa première audience dédiée au dossier « Instalingo », d’après une source judiciaire citée par l’agence TAP. Quarante-et-un accusés sont concernés, dont dix-sept actuellement détenus.

En février 2025, le Tribunal de première instance de Tunis avait rendu un jugement très lourd : des peines allant de cinq à cinquante-quatre ans de prison, accompagnées d’amendes, contre l’ensemble des accusés. La procédure fait désormais l’objet d’un réexamen en appel, à la demande des parties.

Personnalités et accusations en jeu

Le dossier implique une mosaïque d’acteurs : sécuritaires, blogueurs, journalistes, hommes d’affaires et responsables politiques. Parmi les noms cités figurent notamment le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, l’ancien chef du gouvernement Hichem Mechichi, ainsi que l’ancienne cheffe de cabinet Nadia Akacha.

Les principaux chefs d’accusation reposent sur des infractions très lourdes du code pénal : complot contre la sûreté de l’État, tentative de modifier l’organisation de l’État, offense envers le chef de l’État, appuyées sur les articles 61, 62 bis et 67.

Origine du dossier et évolution de l’enquête

La société Instalingo, basée à Kalâa Kebira (Sousse), opérait dans la production de contenus numériques. Son siège avait été perquisitionné le 10 septembre 2021 après des informations la reliant à des activités présumées d’atteinte à la sûreté de l’État, de blanchiment d’argent et de campagnes de diffamation en ligne.

Initialement instruite à Sousse, l’affaire a été transférée fin 2024 au Pôle judiciaire de lutte antiterroriste, sur décision du juge d’instruction, donnant une nouvelle dimension au dossier.

La liste des accusés dans l’affaire Instalingo comprend 41 personnes, et les peines requises à l’encontre de certains accusés prévoient aussi la confiscation de biens, d’avoirs et d’actifs au profit du fonds d’État.

Parmi les principaux accusés figurent Hichem Mechichi, ancien chef du gouvernement, condamné par contumace à 34 ans de prison et 80.000 dinars d’amende ; Rached Ghannouchi, ancien président d’Ennahdha et du Parlement, condamné à 22 ans de prison et 80.000 dinars d’amende ; Rafik Bouchlaka, ancien ministre des AE, qui a écopé de 34 ans de prison (condamné par contumace), etc.

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Tunisie : Pas de prêt pour dire « oui » : l’Assemblée tranche !

La séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple a rejeté, ce lundi, la proposition d’ajouter un article au projet de loi de finances 2026 visant à créer une ligne de financement baptisée « prêt d’aide au mariage ». Le texte n’a obtenu que 26 voix favorables, contre 87 oppositions et 6 abstentions.

Le mécanisme envisagé prévoyait la mise en place d’un fonds géré par le ministère des Affaires sociales pour accorder aux jeunes Tunisiens âgés de 18 à 35 ans des prêts pouvant atteindre 30 mille dinars, sans intérêts et remboursables sur sept ans. Le dispositif incluait également un délai de grâce de six mois avant le début du remboursement.

Le projet introduisait des procédures de contrôle et de coordination entre le ministère des Finances, la Banque centrale et les banques locales, ainsi que des critères d’éligibilité, des garanties et des modalités de financement à partir du budget de l’État.

Le rejet de ce mécanisme met fin, du moins pour l’instant, à l’idée d’un appui public direct au mariage dans un contexte économique marqué par la pression sur les finances publiques et la priorité donnée à d’autres postes budgétaires.

Hausse des coûts liés à la vie conjugale

Le débat autour d’un éventuel soutien financier au mariage n’est pas nouveau en Tunisie. Depuis plusieurs années, la hausse des coûts liés à la vie conjugale et la précarité économique des jeunes ont nourri des discussions politiques sur la nécessité d’un appui de l’État. Les prix des logements, des cérémonies et des équipements de base ont connu une progression significative, rendant difficile le passage à la vie familiale pour de nombreux jeunes.

Toutefois, dans un contexte où les finances publiques restent sous pression, plusieurs propositions similaires ont été écartées au Parlement au nom de la priorité budgétaire et de la soutenabilité de la dépense. Les opposants au projet ont estimé que l’État ne pouvait supporter une nouvelle ligne de financement sans perturber l’équilibre financier, surtout dans un budget déjà marqué par des engagements lourds envers les secteurs sociaux, la dette publique et les subventions.

Le rejet de ce mécanisme met donc fin, pour l’instant, à l’idée d’un appui public direct au mariage, alors que le sujet continue de susciter un débat social et politique sur les moyens d’accompagner la jeunesse tunisienne.

Lire aussi : Le mariage en net recul au Maghreb, un bouleversement social en cours

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Marzouki à Rabat pour relancer le projet de l’UMA

L’ancien président Moncef Marzouki, s’est exprimé récemment à Rabat lors d’une conférence organisée par le Front des Forces Démocratiques (FFD), réaffirmant la nécessité de relancer l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Il a estimé que le maintien du statu quo dans la région — marquée par des divisions persistantes — « pèse lourdement » sur les peuples maghrébins.

Marzouki a appelé la société civile maghrébine à jouer un rôle de premier plan dans ce processus, notamment en consolidant les libertés de circulation, de travail et de résidence entre les pays du Maghreb. Il a également plaidé pour l’implication des parlements des États maghrébins dans l’élaboration d’une vision commune, qu’il considère comme une étape fondamentale vers un espace régional unifié.

Dans le même contexte, Marzouki ne s’est pas limité à l’appel à l’unité régionale. Il a ouvertement critiqué la position du régime algérien concernant la question du Sahara. Selon lui, l’adoption de la résolution 2797 du Conseil de Sécurité des Nations unies — qui consacre le plan d’autonomie du Maroc comme base pour le règlement du conflit — marque un tournant. Il considère que cette décision a fait tomber les arguments qu’il qualifie de « récits artificiels », et déclare que les Sahraouis dans les camps de Tindouf sont « otages » d’une politique de blocage menée depuis des décennies.

Marzouki remet en cause le récit algérien

Appelant à une « réconciliation historique » entre le Maroc et l’Algérie, Marzouki affirme que seul un dialogue sincère, fondé sur la confiance et le bon voisinage, pourra ouvrir la voie à une nouvelle ère maghrébine.

Pour Moncef Marzouki, une UMA rénovée doit garantir aux citoyens maghrébins cinq libertés fondamentales : liberté de circulation, liberté de résidence, liberté de travailler, liberté de propriété, et liberté de participer aux élections locales. Ces droits — à la fois civiques et sociaux — sont, selon lui, le socle d’une intégration réelle et durable entre les peuples de la région.

Lire aussi : Marzouki en référence à Ghannouchi : « Libérez-le, si vous voulez du bien pour vous-même ! »

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Tunisie : Le Parlement adopte le “fonds de l’eau”, de quoi s’agit-il ?

Le 1ᵉʳ décembre 2025, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a approuvé le projet de loi de finances 2026 par un vote article par article, lors d’une séance conjointe avec le Conseil national des régions et des districts.

Parmi les mesures adoptées figure un nouveau dispositif baptisé « fonds de l’eau », issu du chapitre additionnel n°30. Votre article initial mentionnait que le vote s’est fait à 64 voix pour, 20 abstentions et 26 contre — un détail non confirmé par les sources consultées, qui ne donnent pas ces chiffres exacts.

Pour quoi ce fonds de l’eau ?

Le fonds vise plusieurs objectifs essentiels :

  • financer les interventions des « métropoles de l’eau » ou opérateurs hydrauliques dans les zones non couvertes par la SONEDE — c’est-à-dire les localités mal raccordées ou dépourvues d’un réseau d’eau potable.
  • aider à apurer la dette des sociétés hydrauliques locales — une question critique dans un contexte où, l’an dernier, les impayés de clients de la SONEDE avaient dépassé 1 milliard de dinars.
  • contribuer au financement de l’extension des réseaux d’alimentation en eau vers les zones rurales ou marginalisées chez lesquelles l’accès reste difficile.

Dans un pays confronté à un stress hydrique croissant, à des coupures régulières et à des inégalités géographiques dans l’accès à l’eau, ce fonds apparaît comme un instrument potentiellement déterminant pour faire avancer le droit à l’eau.

La proposition prévoit également de relever le tarif de l’eau appliqué aux entreprises d’embouteillage, qui passerait de 50 millimes/m³ à 100 millimes/m³, avec un montant fixé par un arrêté conjoint des ministres des Finances et de l’Agriculture.

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L’ARP adopte un important dispositif de soutien aux PME en difficulté

L’Assemblée des représentants du peuple a approuvé aujourd’hui l’article additionnel 23 du projet de loi de finances pour 2026, visant à régulariser la situation des petites et moyennes entreprises (PME) auprès du Banque de financement des petites et moyennes entreprises. Le texte a été adopté par 60 voix pour, 12 abstentions et 51 contre.

Ce nouvel article instaure une mesure exceptionnelle destinée aux entreprises confrontées à des difficultés temporaires ou ayant interrompu leur activité, à condition que leur modèle économique reste viable.

Les entreprises faisant l’objet de litiges judiciaires peuvent également en bénéficier, à l’exception de celles placées sous procédures de règlement ou de liquidation judiciaire.

Les mesures prévues

  • Exonération des pénalités de retard lors du paiement du capital et des intérêts contractuels ;
  • Restructuration de la dette sur 10 ans, avec maintien du taux d’intérêt initial et un délai de grâce de 3 ans ;
  • Allocation de crédits publics pour financer la restructuration, renforcer le capital et améliorer les fonds propres.

Les demandes d’accès à ce programme doivent être déposées avant le 30 juin 2026, et toutes les démarches administratives doivent être finalisées avant le 31 décembre 2026.

Cette initiative vise à soutenir la reprise des PME, moteur essentiel de l’emploi et de la croissance en Tunisie, en leur offrant un cadre de soutien financier et de réorganisation adapté aux circonstances exceptionnelles qu’elles traversent.

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Rappel de véhicules chez Ennakl Automobiles : Airbags défectueux à remplacer

Ennakl Automobiles a annoncé le lancement d’une campagne de rappel préventive visant plusieurs modèles des marques Volkswagen, Audi, SEAT et Škoda. L’opération concerne les véhicules équipés d’airbags de marque Takata, un composant impliqué dans l’un des plus grands rappels de sécurité à l’échelle mondiale en raison d’un risque de défaillance lors du déploiement.

Le rappel touche des voitures dont la première mise en circulation se situe entre 2000 et 2018. Les propriétaires sont invités à se rendre sur le site officiel d’Ennakl Automobiles afin de vérifier si leur véhicule figure parmi ceux concernés. L’opération est simple : il suffit d’y saisir le numéro de châssis (VIN) pour obtenir une confirmation instantanée.

Pour les voitures effectivement touchées, la société appelle les conducteurs à prendre contact avec Ennakl Automobiles ou avec l’agence agréée la plus proche pour fixer un rendez-vous. Le remplacement ou la réparation de l’airbag est pris en charge entièrement, sans frais.

Ce rappel s’inscrit dans un effort de prévention destiné à limiter les risques liés à ce type d’airbag, déjà au cœur de nombreuses campagnes de sécurité dans plusieurs pays. Ennakl assure que la disponibilité du service et des pièces permet une prise en charge rapide, afin de garantir un niveau de sécurité optimal aux utilisateurs.

Quel problème ?

Le problème technique réside dans l’inflateur d’airbag, composant qui déclenche le gonflement de l’airbag en cas de collision. Chez certains modèles Takata, l’inflateur peut se corroder ou mal réagir, surtout dans les environnements humides ou chauds. Cette défaillance peut provoquer l’explosion de l’airbag lors du déploiement, projetant des morceaux de métal vers l’habitacle.

Lire aussi : Gros rappel de véhicules chez Peugeot pour problème de freinage


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Airbus secoué par une série d’incidents techniques : Que se passe-t-il vraiment ?

Airbus traverse, depuis fin novembre 2025, une période délicate marquée par deux problèmes majeurs touchant la famille A320 : un rappel logiciel massif et un défaut industriel découvert sur des panneaux de fuselage. Deux alertes distinctes, mais suffisamment sérieuses pour perturber les livraisons, secouer les marchés et interroger la solidité de la chaîne de production de l’avionneur européen.

Le 28 novembre 2025, Airbus a ordonné la mise à jour urgente d’environ 6 000 avions A320 après la découverte d’un bug affectant l’ordinateur des commandes de vol (ELAC). Ce bug, déclenché dans certaines conditions, pouvait altérer des données critiques en vol .

Selon Reuters, la quasi-totalité des appareils a été mise à jour au 1ᵉʳ décembre, mais moins d’une centaine nécessitaient encore une intervention plus lourde .

Un défaut industriel sur les A320 en production

Le 1ᵉʳ décembre, Airbus a confirmé un nouveau problème : un défaut sur des panneaux métalliques du fuselage de la famille A320, touchant plusieurs dizaines d’avions en production. Les appareils déjà en service ne sont pas concernés, mais ces défauts entraînent des retards supplémentaires dans les livraisons .

Cette annonce a provoqué une chute d’environ 10 % du titre Airbus, signe de l’inquiétude persistante autour de la qualité et du contrôle industriel .

Airbus avait déjà du mal à tenir son rythme à cause des retards dans la chaîne d’approvisionnement : moteurs en retard, manque de composants, appareils en attente d’équipements. En novembre, seulement 72 avions ont été livrés, un niveau insuffisant pour espérer atteindre les 820 appareils prévus en 2025 .

Tunisair et Nouvelair : impact sur les compagnies tunisiennes

Le rappel d’Airbus concerne aussi les compagnies tunisiennes opérant des A320. Tunisair a assuré, dans un communiqué daté du 29 novembre, que sa flotte était « pleinement opérationnelle » après l’application de la mise à jour logicielle recommandée. La compagnie précise que l’intervention technique a été réalisée « rapidement, efficacement et professionnellement » .

Tunisair n’a toutefois pas détaillé le nombre exact d’appareils concernés, ce qui laisse une zone d’ombre sur l’ampleur réelle de l’impact.

Nouvelair exploite également des A320, dont un appareil récemment intégré à sa flotte. La compagnie est donc directement exposée au rappel logiciel.

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PLF 2026 : Impôt forfaitaire optionnel pour les petits contribuables

La séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple a adopté aujourd’hui un article additionnel, le n°15, dans le cadre du projet de loi de finances 2026. La disposition, approuvée par 64 voix pour, 12 abstentions et 20 contre, instaure un régime fiscal forfaitaire et optionnel destiné aux petits contribuables réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur ou égal à 100 000 dinars.

Le dispositif cible les personnes qui ne réalisent ni importation, ni commerce de gros, ni activités non commerciales ou d’intermédiation, et qui n’ont jamais été intégrées au régime réel à la suite d’une vérification fiscale. Pour celles-ci, deux niveaux d’imposition sont prévus : un montant de 4000 dinars pour un chiffre d’affaires allant jusqu’à 50 000 dinars, et un montant de 5000 dinars pour un chiffre d’affaires compris entre 50 001 et 100 000 dinars. Les personnes exerçant dans les zones rurales et villageoises bénéficient automatiquement d’une réduction de moitié.

La taxe est considérée comme libératoire, puisqu’elle repose sur un bénéfice net estimé à un maximum de 25 % du chiffre d’affaires déclaré. Les contribuables qui choisissent ce régime sont exemptés de vérification fiscale pendant six ans, sauf en cas d’indices sérieux mettant en évidence une augmentation injustifiée du patrimoine ou l’exercice d’activités interdites dans ce cadre. L’adhésion se renouvelle automatiquement chaque année, sauf demande explicite pour revenir au régime réel ou application des dispositions prévues par le chapitre 44, sixième paragraphe.

Activités concernées

L’article approuvé précise également les activités qui, malgré leur rattachement habituel au régime réel, peuvent entrer dans ce système forfaitaire, notamment les cafés, les ateliers de mécanique et d’électricité automobile, les ateliers de peinture automobile, ainsi que les commerces de viandes rouges, pâtisseries et glaces, à l’exception de ceux situés dans les grands centres commerciaux.

Le dépôt de la déclaration annuelle d’impôt forfaitaire se fait en deux échéances, fixées au 25 avril et au 25 octobre, avec la possibilité de régler les montants à distance. Cette nouvelle mesure s’inscrit dans la logique de simplification et de facilitation fiscales, tout en cherchant à intégrer davantage de petits opérateurs économiques dans le circuit formel.

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Tunisie – Syrie : Les Aigles de Carthage surpris d’entrée en Coupe arabe

La Tunisie a raté son entrée dans la Coupe arabe 2025 en s’inclinant face à la Syrie (0-1) au stade Ahmed Ben Ali, à Doha. Dominateurs mais inefficaces, les Aigles de Carthage ont concédé une défaite frustrante sur un coup franc imparable d’Omar Khribin. Un revers qui met déjà la pression sur la suite de leur parcours dans le groupe A.

La Tunisie a entamé la Coupe arabe 2025 par une défaite amère contre la Syrie (0-1) au stade Ahmed Ben Ali, à Doha. Malgré une domination constante, les Tunisiens ont manqué d’efficacité, tandis que la Syrie a converti sa seule occasion franche du match. Le coup franc décisif d’Omar Khribin en début de seconde période a scellé une rencontre au scénario cruel pour les Aigles de Carthage.

Un coup franc qui change tout

La sélection tunisienne démarre fort et se procure ses premières opportunités dès le premier quart d’heure. Ismael Gharbi manque le cadre (12e), immédiatement imité par Mohamed Ali Ben Romdhane (13e). En face, Dahmene rassure sa défense en captant un coup franc syrien (28e).

Juste avant la pause, la Tunisie accentue la pression : Ben Romdhane force le gardien syrien à intervenir (40e), puis Ali Maaloul voit son coup franc passer tout près (43e).

Le tournant survient dès l’entame de la seconde période. À la 49e minute, Omar Khribin enroule un coup franc direct qui surprend totalement Dahmene, donnant l’avantage à la Syrie contre le cours du jeu.

La réaction tunisienne est immédiate : Gharbi manque la lucarne sur une volée (51e). Firas Chawat bute à deux reprises sur le portier syrien (56e, 69e), tandis que la frappe de Seifeddine Jaziri finit dans le petit filet (66e).

Dans le temps additionnel, la dernière tentative d’Ismael Gharbi (90+4e) est encore repoussée par un gardien syrien impérial, scellant la défaite tunisienne sur l’unique tir cadré adverse.

Un scénario cruel pour les Aigles

Du côté tunisien, la frustration est totale : domination, occasions, mais zéro réalisme. Le staff technique de Sami Trabelsi devra rapidement ajuster l’efficacité offensive pour éviter une sortie prématurée du tournoi.

Côté syrien, la victoire est saluée comme un exploit tactique : rigueur défensive, sang-froid et réussite maximale.

Cette rencontre marque l’ouverture du parcours tunisien dans le groupe A. Dans la même poule, le Qatar affronte la Palestine en fin de journée, un duel crucial pour dessiner les premières tendances d’un groupe très serré. Pour la Tunisie, le prochain match devient déjà décisif afin d’éviter une élimination précoce.

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Examens 2025-2026 : Un calendrier ajusté et un premier trimestre très resserré

Le ministère de l’Éducation a dévoilé le calendrier officiel des évaluations pour l’année scolaire 2025-2026, confirmant un premier trimestre particulièrement dense.

Les devoirs de synthèse débutent dès la première semaine de décembre dans les collèges et lycées, avec une alternance entre périodes de maintien et de suspension des cours. Le ministère encadre également les délais de correction, de dépôt des notes et l’organisation des conseils de classe.

Un premier trimestre réparti sur deux séquences d’examens

Les devoirs de synthèse du premier trimestre se tiendront entre le 1er et le 6 décembre avec maintien des cours, puis du 8 au 13 décembre avec interruption des cours.

Les enseignants devront corriger les copies et communiquer les résultats entre le 15 et le 20 décembre, sans suspension des cours.

La date limite de dépôt des notes est fixée au 20 décembre, tandis que les conseils de classe du premier trimestre se dérouleront du 5 au 10 janvier.

Deuxième trimestre : un calendrier compact entre février et mars

Les devoirs de contrôle devront être réalisés et corrigés avant le 14 février. Les devoirs de synthèse se dérouleront ensuite du 23 au 28 février avec cours maintenus, puis du 2 au 7 mars avec interruption des cours.

Les corrections s’étalent du 9 au 14 mars, avec dépôt des moyennes fixé au 14 mars. Les conseils de classe de ce trimestre se tiendront du 30 mars au 1ᵉʳ avril.

Troisième trimestre : rythme soutenu pour les classes ordinaires

Pour les niveaux 7e et 8e année de base ainsi que les 1re, 2e et 3e années secondaires, les devoirs de contrôle et corrections doivent être finalisés avant le 9 mai. Les devoirs de synthèse se déroulent du 13 au 19 mai avec cours maintenus, puis du 20 au 26 mai avec suspension des cours. Les corrections sont prévues entre le 22 et le 24 juin.

Organisation spécifique pour les classes d’examen

Pour la 9e année, les dates des contrôles et synthèses sont alignées sur celles des autres niveaux, mais la correction est encadrée plus strictement, à réaliser les 29 et 30 mai. Pour la 4e année secondaire, les devoirs de contrôle doivent être achevés avant le 2 mai.

Les devoirs de synthèse se dérouleront les 6, 7, 8, 11, 12 et 13 mai, avec corrections les 15 et 16 mai.

Adaptation possible en cas de coïncidence avec l’Aïd El-Idha

Le ministère précise que si les épreuves prévues pour le 26 mai coïncident avec les vacances de l’Aïd El-Idha, elles seront automatiquement reportées au 28 mai.

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Trafic de drogues : Six condamnations à 30 ans de prison à Tunis

Six membres d’un réseau criminel international ont été condamnés à de lourdes peines par la chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis. Les prévenus, impliqués dans l’acheminement et le blanchiment de cocaïne importée depuis l’Europe, écopent chacun de 30 ans de prison, rapporte Diwan fm.

L’affaire, révélée après une saisie spectaculaire au port de La Goulette, met en lumière l’un des dossiers de narcotrafic les plus structurés jugés récemment dans la capitale.

Condamnations lourdes pour un réseau structuré

Le verdict est tombé lundi : six accusés ont été reconnus coupables d’avoir organisé l’entrée en Tunisie de cocaïne transportée depuis un pays européen. Les arrestations ont eu lieu lorsque les agents du port de La Goulette ont découvert 10 kg de cocaïne dissimulés dans les pneus d’un véhicule, une méthode de camouflage révélatrice du degré de sophistication du réseau.

Selon les éléments de l’enquête, les mis en cause assuraient eux-mêmes le transport, l’acheminement et les premières opérations de distribution avant d’assurer le recyclage des fonds issus de la vente.

Des profits recyclés dans des commerces de la capitale

Les aveux consignés au dossier confirment que les revenus tirés du trafic servaient à acquérir plusieurs commerces situés dans des quartiers stratégiques de Tunis.

Ces établissements, utilisés pour blanchir l’argent de la drogue, ont fait l’objet de saisies immédiates par les autorités judiciaires. Cette stratégie immobilière et commerciale avait pour objectif de masquer les flux financiers du réseau et de sécuriser des revenus réguliers pour ses membres.

Cette condamnation intervient alors que les autorités tunisiennes multiplient les opérations de démantèlement liées aux trafics transnationaux de cocaïne, souvent orchestrés depuis l’Europe et transitant par les ports tunisiens.

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