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Récolte céréalière : plus de 11 millions de quintaux collectés au 17 juillet

Les quantités de céréales collectées dans les centres de collecte ont atteint 11,290 millions de quintaux au 17 juillet courant, dépassant ainsi la moyenne des quantités collectées durant les 5 dernières années pour la même période, selon les données publiées par l’Office des Céréales.

Les quantités collectées se répartissent à raison de 94,1% (10,627 millions de quintaux) de céréales destinées à la consommation et de 5,9% (0,663 million de quintaux) de semences sélectionnées.

D’après l’office, les quantités de céréales destinées à la consommation collectées se composent de 7,117 millions de quintaux de blé dur, 0,548 million de quintaux de blé tendre, de 2,920 millions de quintaux d’orge et de 0,043 million de quintaux de triticale.

Les quantités de semences sélectionnées collectées se répartissent entre 0,582 million de quintaux de blé dur, 0,061 million de quintaux de blé tendre, 0,019 million de quintaux d’orge et 0,001 million de quintaux de triticale.

S’agissant de la répartition régionale des quantités collectées, 2679 mille quintaux ont été collectés à Béja (23,73%), 1661 mille quintaux à Bizerte (14,71%), 1491 mille quintaux à Siliana (13,20 %), 1324 mille quintaux au Kef (11,73 %), 1233 mille quintaux à Jendouba (10,92%), 749 mille quintaux à Zaghouan (6,64 %) et 721 mille quintaux à Kairouan (6,38%).

Par ailleurs, 626 mille quintaux ont été collectés à la Manouba (5,55 %), 224 mille quintaux à Nabeul (1,99%), 186 mille quintaux à Kasserine (1,65%), 142 mille quintaux à l’Ariana (1,26%), 138 mille quintaux à Sidi Bouzid (1,22%), 92 mille quintaux à Gafsa (0,82%), 22 mille quintaux à Sousse (0,19%) et 2 mille quintaux à Mahdia (0,02%).

Une cellule de suivi a été mise en place pour la campagne de collecte des céréales 2025, rappelle l’Office.

Cette cellule est disponible pour répondre aux demandes d’informations et surmonter les difficultés qui peuvent survenir durant la collecte. La cellule peut être contactée aux numéros suivants : 95 99 75 21 ou 80 10 67 88

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Prévisions Météo : La Tunisie sous le signe du Sirocco ce samedi 19 juillet

météoTunis, le 19 juillet (TAP) – La Tunisie s’apprête à vivre une journée chaude ce samedi, marquée par un ciel dégagé à peu nuageux sur l’ensemble du territoire. L’Institut National de la Météorologie (INM) annonce une hausse des températures, avec des maximales atteignant des sommets, notamment sous l’influence du vent de sirocco.

Les régions côtières et les zones en hauteur verront les thermomètres grimper entre 35 et 39 degrés Celsius. Ailleurs, la chaleur sera encore plus intense, avec des températures oscillant entre 40 et 44 degrés Celsius.

Le vent, initialement faible à modéré, se fera sentir du secteur sud sur le nord et le centre du pays, et du secteur est sur le sud. L’après-midi, il deviendra relativement plus fort près des côtes, rendant la mer peu agitée à agitée. Les prévisions de l’INM mettent en garde contre le sirocco, un vent chaud et sec venu du désert, qui contribuera à l’augmentation significative des températures ressenties. Il est donc recommandé de prendre les précautions nécessaires face à cette vague de chaleur estivale.

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Haithem Goddi, fondateur de MCOM : « Trop de fondateurs développent des produits brillants techniquement, mais mal ancrés dans la réalité »

De nombreuses PME souhaitent investir le canal mobile, mais se heurtent à des barrières techniques et financières. Avec MCOM, une solution mobile-first pensée pour le e-commerce africain, le pari est de rendre l’application mobile accessible à toutes les petites structures.

Pour en savoir plus, réponses de Haithem Goddi cofondateur de MCOM

Entretien :

Beaucoup de PME souhaitent créer une application mobile, mais peinent à franchir le cap. Quelles sont, selon vous, les principales barrières à l’entrée aujourd’hui ?

Haythem Goddi - MCOMEffectivement, de nombreuses PME aimeraient passer au mobile, mais plusieurs obstacles freinent leur décision. Le premier, c’est le coût : faire appel à une agence de développement classique reste onéreux. Ensuite, il y a la complexité technique. Créer une application — et surtout en assurer la maintenance — demande des compétences que les petites structures n’ont généralement pas en interne.  S’ajoute à cela une forme de crainte: peur de ne pas maîtriser l’outil, d’avoir un retour sur investissement insuffisant, ou simplement de manquer de temps pour piloter un projet digital.

Chez MCOM, nous avons justement conçu notre solution pour lever ces freins. Nous proposons une application mobile clé en main, générée automatiquement à partir du site web existant, sans aucune compétence technique requise, déployée en quelques jours, et avec un abonnement mensuel accessible. C’est cette combinaison qui permet aux PME de se lancer sereinement dans le m-commerce.

En quoi votre solution se distingue-t-elle des plateformes existantes comme Shopify ou les app-builders no-code ?

La grande différence de MCOM, c’est son positionnement résolument mobile-first. Là où Shopify reste centré sur le web, et où les app-builders no-code proposent souvent des solutions génériques, nous avons pensé MCOM exclusivement pour le smartphone, qui est aujourd’hui le canal dominant du e-commerce, en particulier en Afrique et dans les marchés émergents.

Notre app offre une expérience fluide et native, avec des fonctionnalités avancées conçues dès le départ pour le mobile :  notifications push intelligentes pour relancer les clients, commandes en un clic, Navigation rapide, connexion simplifiée via Facebook, Google ou OTP et surtout, une intégration complète avec les spécificités e-commerce locales : passerelles de paiement, modes de livraison, zones géographiques, etc.

« Le mobile n’est plus une option, c’est devenu un levier stratégique pour les PME. »

L’autre plus et qui n’est pas des moins importants est l’accompagnement humain. Contrairement aux plateformes no-code où l’utilisateur est livré à lui-même, chez MCOM, nous assurons un onboarding personnalisé, avec un support réactif et local. C’est un facteur de confiance très fort pour nos clients. MCOM n’est donc pas un simple générateur d’applications, c’est une solution de m-commerce sur-mesure, pensée pour les réalités du terrain.

Votre technologie permet-elle à des commerçants non-tech de créer eux-mêmes une application mobile ? À quoi ressemble concrètement le processus ?

C’est justement notre promesse : rendre l’application mobile accessible à tous, même sans aucune compétence technique. Restaurateurs, artisans, commerçants ou petites marques peuvent disposer de leur propre app mobile professionnelle sans effort.  Le processus est fluide : le commerçant connecte simplement son site web (souvent sous Woo Commerce, PrestaShop ou Shopify) à notre plateforme.

En moins de 24 heures, nous générons automatiquement une application mobile native, synchronisée avec son site (produits, stock, commandes, etc.).  Nous prenons aussi en charge la publication sur les stores (Google Play, Apple Store, Huawei AppGallery), qui reste souvent un casse-tête pour les non-initiés.  Une fois l’application lancée, l’utilisateur dispose d’un tableau de bord simple pour :  envoyer des notifications push, gérer ses promotions et visuels, suivre ses statistiques, personnaliser certaines fonctionnalités.

Le tout sans écrire une seule ligne de code. Nous avons transformé un processus complexe en une expérience fluide et rapide, pour que chacun puisse profiter du mobile.

« Nous avons transformé un processus complexe en une expérience fluide et rapide. »

 

Le mobile est-il devenu incontournable pour les petits e-commerçants ? Avez-vous des données qui le prouvent ?

Absolument. L’application mobile est devenue un levier stratégique pour les petits e-commerçants. Voici quelques chiffres clés :  Dans les pays émergents, plus de 70 % du trafic e-commerce provient du mobile.  Les applications mobiles convertissent 3 fois plus que les sites web mobiles (13 % contre 4 %).  Un utilisateur d’application mobile dépense en moyenne 60 % de plus qu’un client sur site web.  Le taux de réachat est nettement supérieur via app, et les abandons de panier diminuent de 67 %.  Enfin, 30 % des clients via app achètent plus fréquemment.

Chez MCOM, ces chiffres se vérifient : pour certains clients, l’app mobile représente jusqu’à 40 % de leur chiffre d’affaires total. En plus des ventes, elle permet une relation directe avec le client, sans passer par les algorithmes des réseaux sociaux. C’est un outil de fidélisation et de croissance continue.  En 2025, un e-commerçant qui n’est pas présent sur mobile rate une part essentielle de son marché.

Comment vous positionnez-vous en termes de prix par rapport aux autres acteurs du marché ?

Nous avons opté pour un modèle d’abonnement mensuel à partir de 29 $, sans frais initiaux ni engagement long terme. C’est un choix assumé pour permettre aux petites structures de tester facilement le mobile, à moindre risque. C’est très compétitif si on compare aux agences classiques, où les coûts peuvent aller de 3 000 à 15 000 euros, avec en plus des frais de maintenance.

« Une app mobile génère jusqu’à 40 % du chiffre d’affaires chez certains commerçants. »

 

Notre abonnement inclut :  le développement de l’app, la publication sur les stores, la synchronisation avec le site web, les mises à jour régulières, et un accompagnement humain au démarrage.  Nous voulons démocratiser l’accès aux applications mobiles, sans mauvaises surprises côté budget.

Quels sont vos objectifs pour les 12 prochains mois ? Une levée de fonds est-elle prévue ?

Oui, une levée de fonds est en préparation. Les 12 mois à venir seront consacrés à l’accélération continentale, avec trois zones prioritaires :  l’Afrique du Nord (Tunisie, Maroc, Algérie), l’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin), l’Afrique de l’Est (où nous avons déjà lancé HarakaTeck au Kenya).

Les fonds levés serviront à intégrer davantage d’IA dans la plateforme (recommandations produits, assistant marketing, automatisation), recruter des talents (tech, commercial, support local), déployer des campagnes marketing locales, et établir des partenariats stratégiques avec incubateurs, fintechs ou opérateurs télécom. Notre ambition : devenir le leader africain du m-commerce pour les PME, en rendant le mobile simple, rapide et accessible.

« MCOM rend l’application mobile accessible à tous, sans code, sans stress. »

 

Quel conseil donneriez-vous à un jeune entrepreneur qui souhaite se lancer dans un secteur aussi concurrentiel ?

D’abord, ne commencez pas par construire votre solution. Commencez par écouter vos futurs clients. Trop de fondateurs développent des produits brillants techniquement, mais mal ancrés dans la réalité.

Parlez à vos utilisateurs, comprenez leurs besoins, leurs contraintes. Puis lancez vite une première version, même imparfaite, mais utile. Ce sont les retours terrain qui guideront les bonnes décisions.

« Écoutez vos utilisateurs avant de construire votre solution : c’est la clé du succès. »

 

Dans un secteur concurrentiel comme le nôtre, l’agilité est un avantage décisif. Vous n’êtes pas obligé d’être le plus gros, mais vous pouvez être le plus proche de vos clients, le plus rapide à réagir.

Et surtout, ne restez pas seul. Le bon associé, le bon mentor ou le bon partenaire peut vous faire gagner des mois, voire des années et plus que tout, entourez vous intelligemment.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

Chiffres

  • 70 % — Du trafic e-commerce en Afrique provient du mobile.
  • 3x plus — Le taux de conversion d’une app mobile comparé à un site web mobile.
  • 40 % — Part du chiffre d’affaires générée via app mobile chez certains clients MCOM.
  • 29 $ — Prix d’entrée mensuel pour une application mobile via MCOM.
  • -67 % — Réduction des abandons de panier grâce aux apps mobiles.

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Festival de Carthage 2025 : une édition sans directeur sous le feu des critiques

La Levée de Rideau de la 59ème édition du Festival International de Carthage (FIC) est prévue pour, ce samedi soir, dans une édition, exceptionnellement sans directeur, marquée par une grande polémique autour de la programmation et l’organisation qui ont fait couler beaucoup d’encre dans les médias.

Aussitôt annoncée, la programmation a suscité des réactions mitigées auprès des internautes, aussi bien que les artistes et les médias, globalement critiques sur des choix artistiques qualifiés de non conformes aux orientations stratégiques de cet important rendez-vous artistique national annuel ouvert sur le monde et les cultures.

Une édition sans directeur

Des affiches retirées, un spectacle annulé, des spectacles affichant sold out avec une billetterie au marché noir, un phénomène qui risque de toucher à la réputation du festival qui a depuis sa création en 1964, constitué une plateforme pluridisciplinaire pour la promotion de la culture et des créations des artistes confirmés et émergents issus des quatre coins du monde.

Le FIC se tient chaque année à l’Amphithéâtre romain de Carthage au coeur du site archéologique de Carthage, classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.

Sur les Thermes d’Antonin, le Festival international de Carthage avait fait ses débuts il y a six décennies, de 1964 à 1967, avant de délocaliser à l’amphithéâtre romain de Carthage, situé sur la même zone du site archéologique de Carthage, dans la banlieue nord de Tunis.

La programmation de cette édition semble ne pas répondre aux attentes du public fidèle de ce rendez-vous artistique d’envergure ni aux orientations du festival et la stratégie nationale qui s’inscrit dans une logique de faire du festival international de Carthage une vitrine pour les toutes les expressions artistiques nationales et internationales tout en favorisant la production des artistes tunisiens.

Cette orientation a été maintes fois au centre du discours du Président de la République, Kaïs Saïed, qui a récemment réaffirmé le rôle du festival international de Carthage qui est parmi les festivals tunisiens “reconnus à l’échelle mondiale comme espaces de créativité et de défense des causes de la liberté et de la libération”.

Lors d’un entretien avec la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, le 9 juillet courant au palais de Carthage, le chef de l’Etat a insisté sur “la culture en tant que secteur de souveraineté. Il a encore rappelé la grande contribution de nombreux festivals culturels internationaux en Tunisie dans la promotion des arts et de la créativité, la diffusion d’une pensée libre et l’élévation du goût.

Le festival vacille et les choix des programmateurs sont loin de faire l’unanimité surtout que certains artistes à l’affiche ne répondent pas aux objectifs nationaux.

Le ministère des Affaires Culturelles a décidé d’organiser le festival sans président et en désignant un comité d’organisation. Certains observateurs pointent du doigt ce choix,- qui constitue une première dans l’histoire du festival géré par «un comité» dont les membres demeurent inconnus-, ce qui a soulevé de nombreuses questions sur les raisons de cette tendance.

Organisé sous l’égide du ministère des Affaires Culturelles, ce prestigieux rendez-vous artistique annuel fête cette année son 61ème anniversaire avec une sélection de 20 spectacles interprétés par des artistes et groupes artistiques représentant la Tunisie, l’Egypte, le Liban, les Emirats arabes Unis, la Palestine, la France et la Jamaïque.

Notons que le festival a connu une interruption de deux ans en raison des restrictions en lien avec la crise sanitaire mondiale de 2020 et 2021.

Financé par l’Etablissement National pour la Promotion des Festivals et des Manifestations Culturelles et Artistiques, ce rendez-vous artistique annuel propose habituellement une programmation axée sur la musique et ouverte sur le théâtre, le cinéma, le ballet et les arts de la scène.

Aussitôt le programme dévoilé et les affiches publiées sur les réseaux sociaux du festival, deux affiches ont été retirées et un spectacle déprogrammé le lendemain. Les organisateurs ont dû retirer l’affiche du spectacle du Palestinien Marwan Abdelhamid alias Saint Levant.

Le lendemain, une autre affiche a été également retirée, celle du spectacle de la chanteuse française Hélène Ségara déprogrammée pour ses prises de positions « hostiles à la cause palestinienne ». Dans une déclaration à l’AFP, l’artiste française a affirmé qu’elle n’a jamais prévue de se produire à Carthage cette année.

Les arguments présentés par l’Etablissement des festivals, comme d’autres, sont loin de masquer l’incertitude au sein de l’équipe ayant supervisée la programmation.

 La Palestine au cœur de la programmation

La musique domine la programmation des vingt spectacles au line-up du Festival de Carthage qui se déroulera du 19 juillet au 21 août 2025. Les spectacles du Monde arabe ont la part du lion dont huit tunisiens et neuf autres arabes.

Cette année, l’Afrique est le grand absent à Carthage dont la scène a souvent été ouverte aux artistes du Continent qui offre une grande richesse dans les genres artistiques. Idem pour les spectacles internationaux qui se limitent à trois soirées.

En parallèle, le festival a opté pour une partie de la programmation qui s’inscrit dans la position de la Tunisie et son soutien permanent à la cause et au peuple palestiniens, dans deux spectacles palestiniens : Mohamed Assaf qui sera de retour à Carthage après un premier spectacle en 2015, et Saint Levant.

La Palestine est également présente dans les spectacles tunisiens : « Du fond de la jarre » du maestro Mohamed Garfi à l’ouverture qui prévoit une séquence sur l’histoire du soutien de la Tunisie à la cause palestinienne et ce depuis l’indépendance en 1956 jusqu’à nos jours, ou encore « Imagine » de Karim Thlibi qui invitera Nai Barghouti et « Tapis rouge 2 » de Riadh Fehri qui mettra à l’honneur les enfants de Rammallah.

Ce rendez-vous artistique annuel est très attendu par les festivaliers ce qui a favorisé l’émergence d’un marché parallèle de la billetterie. Un phénomène qui a causé le mécontentement du public et des voix se sont élevées au Parlement afin de responsabiliser les parties profitant d’une pratique touchant plusieurs autres festivals, selon certains observateurs.

Le public et les professionnels du secteur artistique aspirent à ce une refonte organisationnelle du FIC afin de rétablir la confiance en ce prestigieux festival international ayant fait la réputation de beaucoup d’artistes, et ce conformément à la politique nationale visant à placer la culture et les arts au cœur d’un projet souverain.

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Transition énergétique : la STEG simplifie les procédures de raccordement des stations solaires

Le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie a annoncé, vendredi, l’adoption par la STEG, d’une série de mesures visant la simplification de l’étude et du raccordement des stations solaires photovoltaïques.

Il s’agit de la désignation d’un interlocuteur unique qui sera un point de contact dans chaque district avec les installateurs des stations, afin de garantir l’interaction rapide dans le traitement des dossiers de la réception jusqu’à la mise en service de la station, a indiqué le ministère dans un communiqué.

La Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz a adopté un processus clair de traitement des demandes concernant les données sur la consommation d’électricité des abonnés, afin d’accroître la transparence et faciliter le travail des installateurs, et ce, en dotant chaque direction régionale de la STEG d’une adresse électronique.

Parmi ces mesures figure l’accélération de l’octroi de l’agrément technique et administratif dans un délai de 15 jours, pour les dossiers relatifs aux stations dont la capacité est inférieure ou égale à 20 kV (kilovolt). L’absence de réponse dans les délais vaudra acceptation.

S’agissant des stations d’une capacité supérieure à 20 kV et dans le cas de la soumission d’un dossier joint d’une certification technique délivrée par un bureau de contrôle accrédité, la vérification de la STEG portera, seulement, sur le volet relatif au courant alternatif, dans un délai maximal de 30 jours ouvrables. Toutefois, en l’absence de certification technique, la vérification portera sur tous les aspects techniques avec un délai maximum de 60 jours ouvrables.

Il a été décidé de tenir des séances techniques entre les services techniques de la société et les installateurs pour garantir le traitement efficace et réduire les délais de validation technique.

S’agissant de l’installation des compteurs et la mise en marche des stations, un rendez-vous sera fixé en coordination avec les installateurs des stations, à condition que les délais ne dépassent pas 30 jours ouvrables, à partir de la date de dépôt de la demande de mise en marche, sachant que le paiement de frais de compteurs peut être effectué, depuis le dépôt de la demande, alors que le compteur sera installé dans un délai ne dépassant pas 30 jours, quel que soit l’avancement des travaux d’installation et de fonctionnement de la station.

Pour ce qui est du suivi périodique, les services centraux et régionaux assurent le suivi périodique de l’avancement du traitement des dossiers d’installation des stations photovoltaïques, pour garantir le respect des règlements et des délais requis.

La STEG réitère son engagement à soutenir les projets de transitions énergétique et à encourager les citoyens et les investisseurs à s’orienter vers la production de l’électricité à partir des énergies renouvelables, appelant les opérateurs à appliquer ces nouvelles mesures pour garantir l’efficacité nécessaire, et à consulter le site officiel de la STEG pour avoir plus d’informations, ou contacter les districts et les administrations régionales en relevant.

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FIH 2025 : Garfi revisite un demi-siècle de musique tunisienne avec “Men kaa el khabia”

Le maestro et compositeur Mohamed Garfi sera à l’honneur à l’ouverture de la 59ème édition du Festival International de Carthage avec son spectacle baptisé “Men kaa el khabia” (Du fond de la Jarre) qui promet une soirée grandiose dans l’univers « de la musique savante ».

Les figures de proue de la musique tunisienne qui étaient témoins du mouvement de renaissance musicale dans le pays seront au cœur d’une œuvre originale contemporaine signée Mohamed Garfi et marquée par son riche parcours de spécialiste de la musique tunisienne et arabe.

■ “Du fond de la jarre” : un demi-siècle dans le milieu artistique

Sous la direction du maestro, l’Orchestre Symphonique Tunisien sera accompagné du Chœur de l’Opéra de Tunis avec la participation de la Troupe Nationale des Arts Populaires, dans une complémentarité artistique entre une musiques symphonique contemporaine et une autre populaire revisitée ancrée dans le patrimoine sonore national.

L’amphithéâtre romain de Carthage s’apprête à accueillir un spectacle qui retracera certaines étapes majeures du parcours artistique tunisien. Le festival a annoncé un spectacle revisitant les œuvres de compositeurs, peintres et poètes ayant enrichi la scène nationale tout au long du XXe siècle et au-delà.

Lors du point de presse, le 10 juillet, pour la présentation du programme du festival, Mohamed Garfi a parlé d’une véritable “création” malgré les doutes émis par certaines parties sur un travail “réchauffé”.

Avec la participation de l’Orchestre Symphonique Tunisien du Théâtre de l’Opéra, ce spectacle offre au public l’occasion de redécouvrir les chefs-d’œuvre de Khemaies Tarnane, Mohamed Triki, Mohamed Jamoussi, Ali Riahi, Hédi Jouini, Abdelhamid Sliti et Salah Khemissi.

Les chanteurs Hamza Fadhlaoui, star arabe de The Voice, Chokri Omar Hannachi, Chedli Hajji, invité d’honneur, sont à l’affiche de ce spectacle alliant chant et théâtre. Fadhlaoui est une voix prometteuse selon Garfi qui garantit le talent en tant que véritable d’affiche”.

Le célèbre acteur Jamel Madani et la Troupe Nationale des Arts Populaires, créée en 1962, s’associent à cette expérience. Madani interprétera un cocktail de la chanson humoristique de la chanson tunisienne des années 30 et 40 et son pionnier Salah Khmissi qui incarnait la voix emblématique de la Société dans un pays alors colonisé.

“Du fond de la jarre” revient sur un demi-siècle dans le milieu artistique et rendra hommage à tous les artistes musiciens qui ont essayé à travers les époques, chacun dans son domaine de compétence, de sauvegarder la musique tunisienne authentique, a annoncé le Maestro.

Qui dit création dit musique savante celle où il y a création, à l’instar de l’œuvre de Mohamed Triki, Khemaies Ternane, Hedi Jouini, Gaddour Srarfi, ou encore Mohamed Saada, “le grand Mohamed Saada qu’on refuse de reconnaître le talent”, Ali Sriti, Saleh Lakhmisi disparu il y plus de 70 ans et qui était parmi les membres de la troupe Taht Essour qui représentait la culture de l’entre deux guerres, largement désignées par les années folles, a déclaré Garfi.

Ce spectacle rassemble une sélection du large répertoire musical national et revisite l’héritage de musiciens et des compositeurs à travers un arrangement orchestral qui sera interprété par un orchestre symphonique avec la participation de musiciens tunisiens et étrangers sur des instruments.

En cinquante on n’a pu rien faire, c’est pour cela qu’on est obligé d’inviter des musiciens étrangers qui jouent sur des instruments là où on enregistre un manque dans la formation (NLRD les instruments contemporains à vent et cuivre), a annoncé le Maestro qui dévoilera une vision, nouvelle et renouvelée, à travers une formation orchestrale”.

■ Mohamed Garfi une icône vivante de la scène musicale nationale

Le maestro Mohamed Garfi est de retour à Carthage et sa scène mythique où il avait été plusieurs fois accueilli. Son parcours artistique est riche en productions dont des opérettes comme Branches rouges, Cantate pour le Liban et Histoire de Carthage.

Diplômé du Conservatoire national de musique de Tunis et de la Schola Cantorum de Paris, Mohamed Garfi est également détenteur d’un DEA et un doctorat en musicologie de l’Université Paris IV-Sorbonne.

Ses débuts remontent aux années 60 en tant qu’altiste au sein de l’Orchestre symphonique tunisien créé en 1969 pour ensuite fonder l’Orchestre 71 et l’Orchestre arabe de la ville de Tunis l’ensemble musical Zakharef arabiyya avec lequel il produit quelques spectacles.

Le théâtre chanté avait fait son entrée en Tunisie, dans les années 80, grâce à Mohamed Garfi.

Sous sa direction, l’Orchestre arabe de la ville de Tunis a, avec l’introduction du théâtre chanté, largement contribué à l’enrichissement de la scène artistique nationales par de nouvelles créations et de nouvelles voix.

En février dernier, le maestro a récemment présenté “Zakharef 25”, un spectacle qui s’inscrit dans la continuité de son projet musical “Zakharef arabiya” lancé à l’été 1993. Noureddine Béji, Asma Ben Ahmed, Hassen Doss, et le violoniste Béchir Selmi, invité d’honneur, ont participé à cette version 2025 qui constitue un vibrant hommage à tous ceux qui ont enrichi la musique arabe par leurs compositions.

Dans son nouveau spectacle le maestro a fait appel à Noureddine El Béji qui est l’un des artistes avec lesquels il a beaucoup collaboré à l’instar de la chanteuse disparue Dhikra Mohamed, Sonia M’Barek et Dorsaf Hamdani, chanteuses et musicologues qui évoluent dans le même registre de musique savante de Garfi, ou encore Amani Souissi qui appartient à la nouvelle vague.

Ses collaborations ne se limitent pas aux artistes locaux et va au-delà de Tunisie pur rayonner dans des productions avec les artistes arabes à l’instar des frères disparus Mansour et Assi Rahbani, Marcel Khalifé et Julia Boutros du Liban, berceau de la musique arabe classique et contemporaine.

Dans ses divers spectacles, Garfi a souvent fait appel à des instrumentistes étrangers, notamment français, aussi bien que les instrumentistes tunisiens professionnels.

La poésie de Abou el Kacem Chebbi, Abdelhamid Khraïef, Mnaouar Smadah, ou encore Mahmoud Darwich, Aboû Nouwâs et Said Akl, est au coeur de l’œuvre de Garfi.

Branches rouges, Cantate pour le Liban et Histoire de Carthage sont des opérettes phares du maestro qui a également mis en musique plusieurs films comme Et demain… ? de Brahim Babaï (1971) et “Pique-nique” (1972) l’un des courts métrages composant le film “Au pays du Tararanni” écrit et réalisé par Férid Boughedir.

Mohamed Garfi est auteur de plusieurs ouvrages sur la musique dont : “Les Formes instrumentales dans la musique classique de Tunisie : étude comparative des formes arabo-turques” (1996), La musique arabe d’Antonin Laffage : La musique arabe, ses instruments et ses chants (2005), Dans “Musique et spectacle – Le théâtre lyrique arabe – Esquisse d’un itinéraire , 1847-1975)” (2009).

Les répétions pour le spectacle “Men kaa el khabia” se sont déroulées au Théâtre de l’Opéra de Tunis sous la direction du maestro avec une ultime répétition, ce soir, sur la scène mythique de l’amphithéâtre de Carthage.

Fort de tant de succès vécus à Carthage, le maestro fera son retour pour renouer avec le public après une longue absence du Festival international de Carthage organisé dans une édition assez spéciale.

Chef d’orchestre, compositeur et musicologue, Mohamed Garfi a façonné les goûts artistiques de plusieurs générations de musiciens et de mélomanes.

Au top de sa gloire dans les années 80 et 90, et à une époque où la télévision était la source de divertissement dominante, les apparitions du maestro sur petit écran faisaient le grand bonheur de ses fans et sa baguette qu’il manie avec délicatesse.

Celui qui a tant donné à la musique tunisienne avec passion et dévouement, en formant des générations de musiciens et d’artistes et en dirigeant les grandes scènes, comme Carthage, continue de le faire, habité par la volonté de créer, de partager et de transmettre, dans un spectacle très attendu par le public averti.

Le Festival international de Carthage se déroulera du 19 juillet au 21 août 2025.
Un comité a été désigné par le ministère des Affaires culturelles pour cette édition qui se tient sans directeur.

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FIH 2025 : Soudeni et Jathb envoûtent le public avec leurs univers singuliers

“Soudeni” & “Jathb”, des artistes issus du projet Elyssa soutenu par l’Institut Français de Tunisie, se sont produits, jeudi soir, sur la scène du théâtre de plein air de Hammamet, au Cap Bon, dans le cadre du Festival international de Hammamet.

Elyssa est un programme visant à accompagner les artistes résidant en Tunisie dans les domaines des arts visuels et de la musique. Il offre un soutien personnalisé aux artistes émergents et confirmés, les aidant à développer et à diffuser leurs créations, tant en Tunisie qu’à l’international.

Jathb est un duo musical tunisien formé par Mariem Hamrouni, compositrice interprète et Mohamed Barsaoui, producteur instrumentiste au didgeridoo. Leur musique transcendantale puise dans les traditions soufies tunisiennes et explore les sonorités ethniques du monde.

À travers concerts, ateliers et performances spontanées, ils créent des espaces de connexion humaine et culturelle portés par la puissance du son. “Willia” est un voyage musical mêlant soufisme nord-africain, instruments chamaniques et sons électro, célébrant l’unité spirituelle et l’héritage des saints.

Soudeni, artiste tunisienne, construit depuis 2021 un univers musical unique, lancé avec son premier single “Madhabiya?”. À ce jour, elle compte 9 singles à son actif, mêlant pop, disco, funk et rythmes tunisiens. Son univers musical est nourri par une inspiration cinématographique, qui donne à ses chansons une forte dimension narrative et visuelle.

Libre, audacieuse et fièrement enracinée, elle prépare aujourd’hui son premier EP, où authenticité et modernité s’unissent autour d’une identité féminine assumée, explorant toutes les nuances de la pop tunisienne.

Avec son style distinctif et son énergie sincère, elle cherche à redéfinir la pop tunisienne contemporaine, invitant son public à un voyage sonore vibrant, original et inoubliable.

Le Festival international de Hammamet se déroule dans sa 59ème édition du 11 juillet au 13 août 2025.

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Pont de Bizerte : livraison prévue en septembre 2027, plus de 70 % des travaux déjà réalisés

Le nouveau pont de Bizerte sera prêt en septembre 2027, a indiqué le ministre de l’Equipement et de l’habitat, Slah Zouari, lors d’une visite effectuée, vendredi, dans le gouvernorat de Bizerte.

Zouari qui a donné le coup d’envoi aux travaux de construction des fondations profondes (la 2ème tranche du projet), a mis l’accent sur l’importance de ce projet qui compte parmi les principaux projets non seulement à Bizerte mais dans tout le pays, précisant qu’il s’agit d’un projet pilote même au plan international, d’autant plus il est réalisé par des compétences tunisiennes soutenues par des experts étrangers.

Le taux d’avancement des travaux de la première et de la troisième tranche du projet, qui sont réalisés par des sociétés de de travaux publics tunisiennes a atteint plus que 70%, alors que la réalisation du reste des travaux de la 2ème tranche reviendra à des sociétés de travaux publics chinoises.

La mise en place des fondations profondes est l’une des principales composantes de cette 2ème tranche du projet, a ajouté le ministre, soulignant que la profondeur des fondations est de près de 60 mètres, avec un diamètre de plus de deux mètres et demi, et une hauteur par rapport à la surface de la mer, de près 65 mètres.

Zouari a également, mis l’accent sur l’importance de ce nouveau pont qui aura un rôle dans le développement du secteur touristique dans la région.

Par ailleurs, dans une déclaration accordée aux médias, le ministre a parlé du dossier de l’habitat social, faisant savoir que d’ici la fin de l’année 2025, près de 2200 logements sociaux seront attribués aux personnes qui en ont besoin. Il a ajouté que son département œuvre à la réalisation d’un nouveau programme, qui comporte près de 3100 nouveaux logements.

Et de poursuivre, qu’au début de l’année 2026, le ministère entamera l’exécution d’un nouveau programme qui concerne une catégorie de salariés, leur permettant de bénéficier du dispositif de location-vente.

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Kef : la dermatose nodulaire bovine maîtrisée grâce à une vaste campagne de vaccination

Les services vétérinaires au gouvernorat du Kef sont parvenus à maîtriser de manière quasi totale la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) qui touche le cheptel bovin, a affirmé, vendredi, Fethi Zammali, chef du service de la production animale au commissariat régional du développement agricole (CRDA) au Kef.

Dans une déclaration à la TAP, il a précisé que cette amélioration notable de la situation sanitaire résulte principalement des campagnes de vaccination menées sur le terrain.

Une première vague de vaccinations a permis d’immuniser 21 000 têtes de bétail, suivie d’une seconde phase ciblant environ mile nouveaux veaux ainsi que les bovins non couverts lors des premières opérations.

Il a assuré que l’état sanitaire du cheptel dans la région est globalement rassurant, aucune zone de contamination active n’ayant été recensée à l’exception de quelques cas isolés, a-t-il affirmé.

Ces derniers pourraient être liés à la mobilité du bétail entre les régions ou aux pratiques de contrebande, qui favorisent la propagation du virus, d’autant plus que la maladie sévit encore dans certains pays voisins ainsi que dans des gouvernorats limitrophes, a-t-il indiqué.

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Tunisie : la campagne de cueillette de l’alfa 2025–2026 ouverte du 1er août au 31 janvier

La saison de cueillette de l’alfa et de toutes les opérations relatives au transport, au pesage et à l’achat sera ouverte le 1er août 2025 et fermée le 31 janvier 2026, selon l’arrêté du ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche du 16 juillet 2025 publié, vendredi, au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).

La quantité d’alfa qui peut être récoltée durant ladite campagne est estimée à 10 000 tonnes. Le transport de l’alfa par les véhicules et les attelages durant la campagne de cueillette aux centres de collecte et de l’emballage est soumis aux dispositions des articles 105 à 112 du code forestier en vigueur, d’après cet arrêté portant “ouverture et fermeture de la campagne de cueillette de l’alfa de l’année 2025-2026”.

Les opérations de mise en balles de l’alfa et de son transport restent autorisées pour les quantités récoltées avant le 31 janvier 2026.

Le pacage, la cueillette de l’alfa et toutes les opérations relatives au transport, au pesage et à l’achat de cette plante sont interdits durant la saison 2025-2026 dans les parcelles indiquées dans un tableau annexé à cet arrêté.

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Tunisie : le CMF et la CNLCT signent un accord pour renforcer la lutte contre le financement du terrorisme

Un protocole d’accord a été signé, le 17 juillet 2025, entre le Conseil du Marché Financier (CMF) et la Commission Nationale de Lutte contre le Terrorisme (CNLCT), dans le cadre “du renforcement des efforts nationaux en matière de lutte contre le financement du terrorisme et de la prolifération des armes, et en vue de consolider

la coordination entre les différentes structures nationales concernées”.

“Il vise à instaurer une coopération technique et opérationnelle entre les deux parties et à renforcer la coordination en matière de supervision et de contrôle conjoint. Il contribuera, ainsi, à l’efficacité du dispositif national des sanctions financières ciblées et au respect des exigences de vigilance et de contrôle liées au financement du terrorisme et à la prolifération des armes, conformément aux normes internationales et aux recommandations du Groupe d’Action Financière”, a indiqué, vendredi, le CMF.

“La conclusion de ce protocole s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant du CMF à participer activement au renforcement du cadre réglementaire et opérationnel régissant ces domaines, notamment dans la perspective du processus d’évaluation mutuelle à venir”.

A noter, le CMF avait procédé, le 5 juin 2025, “à la diffusion d’un questionnaire à l’intention des institutions soumises à sa surveillance, en vue d’évaluer le niveau de perception, par les intervenants du marché financier, des risques liés au financement de la prolifération des armes de destruction massive, et ce en application des recommandations n°1 et n°7 du Groupe d’action financière pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENAFATF)”.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre des préparatifs en cours relatifs à l’évaluation mutuelle à laquelle sera soumise la République Tunisienne durant la période 2025–2026, sous la supervision du MENAFATF, et en concrétisation du rôle du CMF, dans l’appui aux efforts nationaux de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes.

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Zaghouan : la moisson 2025 atteint 98 % avec 760 000 quintaux de céréales collectés

La saison de moisson dans le gouvernorat de Zaghouan touche à sa phase finale, avec un taux d’avancement estimé à 98%, selon les données fournies par le commissariat régional du développement agricole (CRDA).

À ce stade, plus de 59 mille hectares ont été récoltés sur un total de 61 mille ha emblavés, tandis que les superficies restantes, soit environ 2 000 ha, sont moissonnées de manière traditionnelle dans des zones accidentées et montagneuses, notamment dans la localité d’El Jouf (délégation de Zriba) ainsi que dans certaines régions de Bir Mcherga et Saouaf.

“Quelque 760 mille quintaux de céréales ont été collectés, soit environ 58% des prévisions de production pour cette campagne, estimée à 1,3 million de quintaux”, a précisé à l’Agence TAP, le chef du service de la production végétale au CRDA, Fraj Hichri.

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Bourse Tunis : Le Tunindex en hausse de 0,4 % sur la semaine et +19,1 % depuis janvier 2025

Le benchmark poursuit sa tendance haussière entamée depuis le début de l’année. Le Tunindex a augmenté de 0,4 % à 11 796,33 points, du 14 au 18 juillet, affichant une performance positive de 19,1 % depuis le début de l’année 2025.

Le volume total échangé sur cette semaine a été modeste, totalisant une enveloppe de 25,8 MD, soit un volume quotidien moyen de 5,2 MD. Les échanges ont été soutenus par la réalisation d’une transaction de bloc d’une valeur totale de 3,5 MD portant sur le titre UIB.

Analyse des valeurs

Le titre MPBS s’est retrouvé en haut du palmarès. L’action du spécialiste en bois a affiché la meilleure performance de la semaine, se hissant de 15,1 % à 8,820 D, dans un volume dérisoire.

Le titre Délice HOLDING a figuré parmi les plus grands gagnants de la semaine. L’action de la holding a augmenté de 10,5 % à 4,200 D, en amassant un volume de 40 mille dinars sur l’ensemble de la semaine.

Le titre BTE s’est retrouvé en lanterne rouge du marché. Le titre du banquier privé a reculé de 16,6 % à 3,960 D, dans un volume quasi-nul.

L’UIB a été le titre le plus dynamique de la semaine, drainant un volume atteignant 3,5 MD sur la cote, soit 13,6 % du volume échangé sur le marché. Le titre de la banque privée s’est effrité de 0,4 %, à 21,420 D.

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Bourse Tunis : faible volume mais clôture positive, MPBS et SMART Tunisie animent la séance

Le marché boursier a terminé la semaine sur légère note positive. L’indice de référence a grignoté de 0,07 %, clôturant à 11796,3 points. Les volumes ont été faibles sur la séance, s’établissant à 3,8 MD, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre MPBS poursuit sur sa lancée positive. L’action du spécialiste en bois s’est envolée de 5,9 % à 8,820 D, dans un flux de 92 mille dinars.

Le titre DELICE HOLDING a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action du holding s’est appréciée de 3,7 % à 25,5 D, en générant des capitaux de 352 mille dinars.

Le titre ASTREE s’est placé lanterne rouge du TUNINDEX. L’action de la compagnie d’assurance a reculé de 4,4 % à 46,300 D, dans un volume anémique de mille dinars.

Également dans le rouge, le titre CIL a reculé de 4,1 % à 25,500 D. L’action s’est délestée de 4,1 % à 25,500 D.

Le titre SMART TUNISIE a chapeauté le palmarès des échanges sur la séance. L‘action du leader de la distribution de l’IT en Tunisie a terminé la semaine sur une note d’optimisme (+1,4 % à 15 D) en alimentant le marché avec des capitaux de 724 mille dinars.

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Médenine : l’APAL mène une opération contre les violations du littoral à Djerba et Zarzis

Une campagne de lutte contre l’exploitation illégale du domaine maritime public a été menée, récemment, sur les plages de Houmet Souk, Ras Remal et Djerba Midoun, dans le gouvernorat de Médenine.

La directrice régionale de l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL) à Médenine, Noura Abdelhafidh, a indiqué que cette campagne a permis de relever 12 infractions à l’égard des contrevenants, dont deux unités hôtelières.

Elle a, par ailleurs, ajouté que l’opération de nettoyage ciblant 16 plages à l’Ile de Djerba et Zarzis lancée, en mai dernier, se poursuivra, jusqu’au mois de septembre prochain.

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Investissements agricoles : 19,1 MD pour l’aquaculture à Nabeul et les cultures géothermiques à Gabès

La Commission nationale d’octroi des avantages, relevant de l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) a approuvé, vendredi, des investissements d’un montant total de 19,1 millions de dinars.

Ces financements concernent trois projets à savoir le renouvellement d’un projet aquacole dans le gouvernorat de Nabeul et deux projets de production de primeurs utilisant les eaux géothermales dans le gouvernorat de Gabès, précise l’APIA dans un communiqué.

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Bourse de Tunis : 50 valeurs en hausse au S1 2025, les secteurs consommation et finance en tête

La balance des variations des titres de la cote a été largement tirée vers le haut à l’issue du premier semestre 2025, affichant 50 hausses et 23 baisses, indique l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Cela explique la bonne orientation de tous les indices sectoriels, à l’exception de l’indice « Bâtiment et matériaux de construction » (-6,1 %) et de l’indice « des industries » (-0,5 %), ajoute l’intermédiaire en bourse, dans une note de recherche, publiée récemment, intitulée « Bilan financier et boursier du premier semestre 2025 et stratégie d’investissement pour le second semestre ».

L’analyse des performances boursières des secteurs cotés fait ressortir aussi que ce sont les sociétés de grande consommation (forte progression de l’indice des « Biens de consommation » de 27,3 % sur le S1 2025 et un poids de 23,4 % dans le benchmark de la cote) et sociétés financières (hausse de l’indice des sociétés financières de +15,3 % depuis le début de l’année et un poids de 58,4 % dans l’indice de référence) qui ont porté la croissance du TUNINDEX sur les six premiers mois de 2025.

Depuis l’année dernière, le marché boursier tunisien revient à ses fondamentaux. L’amélioration de la conjoncture économique nationale, la modération des prix de l’énergie et des matières premières à l’international, la fin des resserrements monétaires mondiaux, ainsi que la publication de résultats d’entreprises solides (hausse de 13,3 % des bénéfices agrégés des 64 sociétés cotées à 3,1 milliards de dinars en 2024 selon la BVMT) ont favorisé des arbitrages positifs.

C’est, en somme, le bilan des gagnants et des perdants de la Bourse de Tunis sur les six derniers mois, souligne Tunisie Valeurs.

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Tunisie : les introductions en Bourse repartent en 2025 avec BNA Assurances et Taraji Holding

Les entrées en bourse devraient reprendre en 2025, après une période 2023-2024 de vaches maigres en termes de nouvelles cotations d’entreprises et une vague de sorties de la Bourse, d’après le “Bilan financier et boursier du premier semestre 2025” qui vient d’être publié par l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Tunisie Valeurs a rappelé que huit entreprises se sont retirées de la cote au cours des deux dernières années. Il s’agit des entreprises ADWYA, CÉRÉALIS, AMS, SOPAT, SERVICOM, ELECTROSTAR, MIP et GIF FILTER.

Diverses raisons ont été derrière ces retraits : des OPA amicales (une OPA amicale est une OPA qui a lieu avec le consentement des actionnaires de l’entreprise cible) pour ADWYA et CÉRÉALIS, un faible flottant (SOPAT) ou les difficultés financières (AMS, SERVICOM, ELECTROSTAR, MIP et GIF FILTER).

Deux introductions en Bourse (IPO) ont été officialisées à ce jour par la Bourse de Tunis, dans l’attente du feu vert du CMF. Elles se rapportent à la BNA ASSURANCES (ex-AMI ASSURANCES), dont les actions sont présentement négociées sur le marché hors cote, et à TARAJI HOLDING.

BNA ASSURANCES, le bras assurantiel du groupe BNA et ancienne mutuelle a déposé un dossier d’admission. Le rapport d’évaluation établi par le cabinet “AMC Ernst & Young” en date du 30 septembre 2024 fait ressortir une valorisation de 1,790 D par action, ce qui correspond à une capitalisation boursière de 156,4 MD. Le pas envisagé vers la Cote de la Bourse marquera une nouvelle page dans l’histoire de cette compagnie d’assurance. Il lui permettra d’accéder à un canal permanent de ressources stables et de cibler une nouvelle catégorie d’investisseurs.

L’Espérance Sportive de Tunis (EST) envisage de faire un pas historique dans le monde du sport tunisien en annonçant son introduction en bourse à travers la société Holding, TARAJI HOLDING ; un dossier en attente depuis 2022. Cette initiative vise à pérenniser les sources de financement du club pour les années à venir. Peu de détails ont été divulgués sur cette opération, mais le holding qui ouvrira son capital au public (TARAJI HOLDING) regroupera, a priori, les principales activités économiques du club, notamment ses services de téléphonie «Taraji Mobile» et ses boutiques «Taraji Stores».

Ces IPO, une fois approuvées par le régulateur du marché, devraient contribuer à relancer la dynamique du marché boursier tunisien au cours du deuxième semestre de 2025. Néanmoins, l’appétit des investisseurs pour ces nouvelles mises sur le marché dépendrait, également, de la viabilité des “Business Models” présentés dans cette conjoncture et des niveaux de valorisation proposés qui ont tout d’intérêt à être attractifs pour se démarquer de l’offre de papier existante.

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Urgences et égalité des genres : l’UNESCO mobilise les acteurs culturels autour d’une enquête mondiale

L’Unesco appelle les professionnels de la culture, les décideurs politiques, les acteurs de l’aide humanitaire, les membres de la société civile et les communautés du monde entier à participer à une nouvelle enquête mondiale sur les liens entre égalité des genres, culture et situations d’urgence.

La date limite de participation est fixée au 20 août 2025, indique le site de l’Unesco :  https://www.unesco.org/fr/articles/enquete-mondiale-de-lunesco-femmes-culture-et-situations-durgence

L’enquête est disponible dans toutes les langues officielles des Nations Unies. Le Temps estimé de réponse est de 10 à 15 minutes.

Afin d’élargir la portée de cette initiative mondiale, l’UNESCO a conçu un kit de communication contenant des publications prêtes à l’emploi pour les réseaux sociaux, des visuels et des messages clés.

Destinée à la fois aux individus et aux organisations, l’enquête vise à examiner comment les situations d’urgence — telles que les conflits armés ou les catastrophes dues à des aléas d’origine naturelle (tremblements de terre, incendies, typhons, etc.) — affectent les femmes dans le secteur culturel, et à identifier des stratégies pour garantir leur inclusion significative et leur leadership dans les efforts de préparation, de réponse et de relèvement.

Les données recueillies alimenteront la prochaine publication de l’UNESCO intitulée « Analyse mondiale sur les femmes, la culture et les situations d’urgence », qui fournira des informations basées sur des preuves, des bonnes pratiques et des recommandations concrètes pour promouvoir les droits et le bien-être des femmes dans le secteur culturel et intégrer l’égalité des genres dans les politiques culturelles et les mécanismes de réponse aux situations d’urgence.

Les crises et les situations d’urgence aggravent souvent les inégalités de genre existantes, et rendent les femmes du secteur culturel particulièrement vulnérables. Malgré leurs contributions essentielles, les artistes, professionnelles du patrimoine et de la culture se heurtent fréquemment à des défis tels que la perte de revenus, le déplacement ou un accès limité aux postes de décision pendant les urgences.

Le soutien à la diffusion de cette enquête, aidera à recueillir une diversité de points de vue et à générer des preuves solides pour influencer les politiques, indique l’organisation onusienne.

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