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Manchester City vs Tottenham en direct et live streaming : Où regarder le match ?

footballCe samedi 23 novembre 2024, à 18h30, le stade Etihad de Manchester sera le théâtre d’une rencontre très attendue entre Manchester City et Tottenham pour la 12e journée de Premier League. Les Citizens, actuellement deuxièmes du classement avec 23 points, chercheront à consolider leur position tandis que les Spurs, dixièmes avec 16 points, espéreront remonter dans la première partie du tableau.

Les statistiques récentes révèlent cependant une forme inégale pour l’équipe mancunienne: sur leurs cinq derniers matchs, Manchester City n’a remporté qu’une seule victoire, subissant quatre défaites, et affichant un bilan défensif préoccupant avec 10 buts encaissés pour seulement 5 marqués.

De leur côté, Tottenham a connu des fortunes diverses avec deux victoires et trois défaites, mais présente un meilleur ratio offensif avec 9 buts inscrits et 8 concédés.

Sur quelle chaîne TV regarder Manchester City – Tottenham ?

Le match Manchester City vs Tottenham à suivre en direct texte sur : Canal+ Foot.

DIRECT Lens vs Marseille : Où regarder le match sur chaînes TV et en streaming ?

FootballCe samedi après-midi, en Ligue 1, le RC Lens accueillera l’Olympique de Marseille pour une confrontation cruciale pour les deux équipes qui traversent une période difficile.

Le RC Lens (8ème) peine à afficher de la régularité en championnat. Après un bon début de saison, les Sang et Or alternent entre bons et moins bons résultats, principalement à cause des blessures qui perturbent leur dynamique. Le récent succès contre le FC Nantes, avant la trêve internationale, pourrait leur avoir redonné de la confiance, bien que plusieurs joueurs clés soient absents pour ce match.

De son côté, l’Olympique de Marseille (3ème) cherche à se racheter après sa défaite surprenante au Vélodrome contre l’AJ Auxerre (1-3).

RC Lens – OM sera diffusé sur BeIN Sports 1, à 17h.

Cour des comptes : Fadhila Gargouri évoque les mécanismes de contrôle et les défis à venir

Selon la vice-présidente de la Cour des comptes, Fadhila Gargouri, la juridiction est soumise à plusieurs types de contrôle. Elle s’emploie à ce titre à se conformer de sa propre initiative à la réglementation en vigueur.

Intervenant vendredi lors de la plénière commune, dédiée à l’examen de la mission de la Cour des comptes pour 2025, la vice-présidente a affirmé que la juridiction obéit elle aussi à une série de mécanismes de contrôle.

L’équipe formée par le Conseil provisoire de la justice financière est habilitée à contrôler les activités de la Cour, comme c’était le cas au cours de la période 2017/2020.

Gargouri a cité le mécanisme du « contrôle préalable » des dépenses de la Cour dans sa version avancée et celui de l’audit interne.

La vice-présidente a en outre rappelé que la loi organique sur la Cour des Comptes est venue conforter ses fonctions juridictionnelles telles que prévues dans les constitutions antérieures dont la constitution de 1959.

Gargouri a en outre passé en revue les nouvelles fonctions assignées à la Cour en vertu de la loi électorale et du code des collectivités locales.

Il s’agit, a-t-elle expliqué, de vérifier les comptes des comptables publics et de réprimer les fautes professionnelles.

Elle a, par ailleurs, évoqué la nouvelle mission dévolue à la Cour à savoir l’élaboration et l’exécution du budget au niveau local et l’évaluation des politiques publiques.

Cour des comptes : Défis de contrôle, digitalisation et budget limité débattus au Parlement

Les moyens de renforcer le contrôle exercé par la Cour des comptes, la célérité dans le traitement des dossiers et la digitalisation sont autant de questions débattues par les députés lors de l’examen de la mission spéciale de la cour des comptes pour 2025.

Ils ont également discuté des relations de la cour avec le Législatif et l’Exécutif.

Prenant la parole, le député Ahmed Bennour a exhorté le chef de l’Etat et l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à donner leur aval à la cour pour qu’elle effectue des missions de contrôle à leur demande.

Dans ce contexte, il a appelé le président de la République à autoriser une mission de contrôle urgente visant à couvrir l’action de la cour durant la période allant de 2011 jusqu’au aujourd’hui.

Il a critiqué à ce propos le rôle du Parlement en la matière qui, a-t-il dit, exerce un contrôle « fictif » sur le travail de la Cour.

D’autres députés ont plaidé en faveur de la « publication régulière » des rapports d’audit émis par la Cour des comptes de manière à ce qu’ils soient accessibles au large public.

La question de la digitalisation des méthodes de travail de la Cour a été soulevée lors de cette plénière.

Ils ont à ce titre souligné que la digitalisation et la modernisation des méthodes de travail de la Cour n’est plus une « option » et qu’il s’agit plutôt d’une « nécessité », appelant à renforcer ses moyens humains et financiers.

Selon la 1e présidente adjointe de la Cour des comptes, Fadhila Gargouri, le budget de la Cour pour 2025 s’élève à 34 MD, soit une hausse de 3 %.

Un budget qui ne permettra pas à la Cour d’effectuer des recrutements pour la période à venir, a-t-elle regretté

“Ain Mhabba” : un concert magique sous la direction du maestro Youssef Belhani

Le Théâtre des Régions de la Cité de la Culture Chedly Klibi s’est transformé, vendredi soir, en un véritable écrin de la chanson tunisienne, en présence d’un public cosmopolite et nombreux ayant retrouvé avec joie les mélodies et paroles envoûtantes du répertoire musical tunisien à l’occasion du deuxième rendez-vous de “Ain Mhabba”.

Rehaussée par la présence de la ministre des affaires culturelles Amina Srarfi, de plusieurs ambassadeurs et représentants de missions diplomatiques accrédités en Tunisie, ainsi que d’artistes et musiciens, la soirée s’inscrit dans le cadre du programme initié par l’Organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV), en partenariat avec le Théâtre de l’Opéra de Tunis, pour soutenir les artistes et créateurs tunisiens et redonner à la chanson tunisienne ses lettres de noblesse.

Avec l’Orchestre National Tunisien sous la direction du jeune maestro Youssef Belhani, le concert a réuni une pléiade de stars de la chanson tunisienne qui ont interprété un répertoire riche et varié, mettant à l’honneur des œuvres emblématiques ayant marqué l’histoire musicale du pays.

Ce deuxième rendez-vous, qui aspire à devenir une tradition, a été marqué par des retrouvailles avec le grand artiste et animateur radio Ridha Hajjem, figure emblématique de la chanson humoristique tunisienne à la fin des années 1970.

La soirée a également été ponctuée de duos réunissant des artistes de générations différentes, tels qu’Alia Belaid et Meherzia Touil, Anis Letaief et Karim Chouaieb, ainsi que Chokri Bouzayen et Ahmed Rebai, sans oublier Nawel Ghachem.

Entre nostalgie et retrouvailles, “Aïn Mhabba” a transporté le public dans une odyssée musicale envoûtante, où les notes, les refrains et les paroles ont tout simplement réchauffé les cœurs à travers la célébration de l’âme musicale tunisienne.

Le Conseil international des dattes : la Tunisie au cœur des discussions sur la commercialisation et la durabilité

La Tunisie a participé aux travaux de la quatrième session du Conseil international des dattes tenue, récemment en Arabie Saoudite, en présence des représentants de 15 pays et des organisations internationales relevant du conseil.

Les participants ont passé en revue les activités réalisées au cours de l’exercice 2024 et discuté des stratégies et programmes futurs pour l’année 2025, a indiqué un communiqué du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.

Les membres du conseil ont également adopté les recommandations de la table ronde de la commission de commercialisation tenue à Tunis en marge du SIAT.

Ces recommandations portent entre autres sur la mise en place de programmes de promotion et de commercialisation des dattes sur les marchés intérieurs et étrangers, l’unification des normes et standards internationaux des dattes, la référence mondiale sur les normes alimentaires « Codex Alimentarius ».

Il s’agit également de la création d’une sous-commission renforçant la présence du secteur privé au conseil et d’une autre chargée de l’information et des réseaux sociaux.

Le responsable du suivi des projets de coopération bilatérale et multilatérale au ministère de l’Agriculture, Haikel Hechlef a appelé à conjuguer les efforts pour introduire l’empreinte carbone des dattes et d’adopter des mécanismes de production durable.

Tunisie-Italie : des zones biologiques pilotes pour booster l’économie locale

Des responsables tunisiens et italiens ont achevé, vendredi, la première phase du projet d’élaboration d’une étude pour la création des zones biologiques pilotes à El Haouaria, Hezoua, Majel Bel Abbès, Sejnane et Kesra, a indiqué le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche dans un communiqué.

Cette étape du projet a été consacrée à l’étude et au diagnostic des zones ciblées avant le lancement de la 2ème phase, qui aura lieu, au début de l’année 2025.

Les bénéficiaires, dont le nombre s’élève à près de 2200, vont bénéficier d’un appui matériel pour renforcer le secteur de l’agriculture biologique et valoriser les secteurs complémentaires, aux fins de développer ces zones et de les reconnaître officiellement comme des zones de production biologique.

Le Secrétaire d’État auprès du ministère de l’Agriculture chargé des eaux, Hammadi Lahbib, qui a pris part à cette manifestation de clôture de la 1ère phase du projet, a souligné l’importance du rôle du secteur de l’agriculture biologique dans le circuit économique et dans le développement des exportations, d’autant plus que la Tunisie est considérée parmi les pays porteurs dans l’exportation des produits agricoles biologique au niveau mondial.

Il a rappelé que la Tunisie est le seul pays africain détendeur de la reconnaissance de l’équivalence avec l’Union européenne (depuis 2009) et la Suisse (en 2011), ainsi que le Royaume-Uni ( en 2020), en matière d’exportation des produits agricoles biologiques, et ce eu égard de la crédibilité du label biologique et de l’efficacité du système du contrôle et de traçabilité.

Il a mis l’accent sur l’importance des relations de coopération et de partenariat entre la Tunisie et l’Italie, dans le renforcement du secteur agricole, notamment pour l’agriculture biologique, et ce à travers la mise en place d’un programme de création des zones biologiques pilotes, visant à promouvoir ce secteur vital et à contribuer au développement économique, social et local.

Il s’agit également de développer l’économie circulaire, en créant des opportunités d’investissement dans le domaine de l’agriculture biologique et du tourisme environnemental, ainsi que dans l’artisanat.

Et de poursuivre, ce programme est à même de tisser les liens de coopération entre les deux pays, d’inciter l’échange des compétences et des connaissances et de mettre en place un partenariat ambitieux pour les prochaines années.

Jeux Africains Militaires : la Tunisie brille avec 9 médailles, dont une en or, à Abuja

La sélection tunisienne a raflé 9 nouvelles médailles, dont une en or, cinq en argent et trois en bronze, lors de la deuxième journée des Jeux Africains Militaires qui se déroulent à Abuja, au Nigeria, jusqu’au 30 novembre.

La médaille d’or a été remportée au taekwondo grâce au soldat de première classe Elyes Tlili, tandis que le sergent Mohamed Amine Mir a décroché une médaille d’argent. Par ailleurs, l’équipe militaire de lutte libre a glané trois médailles d’argent grâce aux performances du caporal Raslène Zitoun, du caporal Mohamed Jabri et du sergent-chef Sabri Mnasria.

Dans la discipline du tir, l’équipe de Tunisie a décroché une médaille d’argent par équipe dans la catégorie pistolet à percussion centrale, et le sergent-chef Hamza Argoubi s’est offert une médaille de bronze dans la même catégorie.

En épreuve de vitesse au pistolet, la sélection militaire tunisienne a remporté une médaille de bronze par équipe, tandis que le sergent-chef Seifeddine Azizi a également remporté le bronze dans cette spécialité.

Ainsi, à l’issue de cette deuxième journée, la Tunisie compte désormais un total de 13 médailles : 1 en or, 8 argent et 4 bronze.

À noter que la délégation militaire tunisienne participant aux Jeux d’Abuja est composée de 29 athlètes représentant 5 disciplines : taekwondo, boxe, lutte, judo et tir.

Haltérophilie : la Tunisie championne d’Afrique avec 37 médailles, dont 31 en or

La sélection tunisienne féminine, cadettes et juniors, s’est illustrée en décrochant le titre de championne d’Afrique d’haltérophilie à Nairobi, au Kenya, du 20 au 22 novembre. Les Tunisiennes ont dominé le classement général, tandis que l’équipe masculine des cadets a terminé à la deuxième place.

Au total, les athlètes tunisiens ont raflé 37 médailles, dont 31 or, 5 argent et 1 bronze. Lors de la deuxième journée, le compteur s’est enrichi de 15 nouvelles médailles d’or, notamment grâce à Zaineb Naoui (+81 kg), qui a décroché 6 médailles d’or (3 dans la catégorie cadettes et 3 chez les juniors), ainsi qu’à Mohamed Taher Ayadi (89 kg), auteur lui aussi de 6 médailles d’or (3 chez les cadets et 3 chez les juniors). Par ailleurs, Ghofrane Gharissa (71 kg) a brillé en remportant 3 médailles d’or dans la catégorie jeunes.

Lors de la première journée, la Tunisie s’était déjà distinguée avec 22 médailles, dont 16 or, 5 argent et 1 bronze. Parmi les performances notables figurent celles de Yasmine Radhouani (49 kg), qui a raflé 3 médailles d’or dans la catégorie cadettes et autant chez les juniors, et de Hadil Gahlouzi (59 kg), qui a réalisé un exploit similaire.

De son côté, Emna Bessayeh (55 kg) a enrichi le tableau tunisien avec 3 médailles d’or chez les cadettes et autant d’argent chez les juniors. Enfin, Youssef Jendoubi (67 kg) a décroché une médaille d’or et deux d’argent chez les cadets, ainsi qu’une médaille de bronze chez les juniors.

La galerie Alexandre Roubtzoff célèbre une décennie d’art et de passion avec l’exposition “Les Pionniers”

A l’occasion de la célébration en ce mois de novembre 2024 de son 10ème anniversaire, la Galerie Alexandre Roubtzoff organise une exposition intitulée «Les Pionniers», du 30 novembre au 31 Décembre 2024.

Inaugurée le 26 novembre 2014, une date qui coïncidait avec le 65ème anniversaire du décès d’Alexandre Roubtzoff, l’un des plus grands peintres ayant marqué l’histoire artistique de la Tunisie, la galerie rend hommage, en célébrant une décennie d’art et de passion, à Alexandre Roubtzoff (1884-1949) et à dix figures majeures de l’art tunisien dont des membres emblématiques de l’Ecole de Tunis :

-Aly Ben Salem (1910-2001),
-Ammar Farhat (1911-1987),
-Noureddine Khayachi (1918-1987),
-Jellal Ben Abdallah (1921-2017),
-Hedi Turki (1922-2019)
-Zoubeir Turki (1924-2009)
-Ali Bellagha (1924-2006)
-Abdelaziz Gorgi (1928-2008)
-Brahim Dhahak (1931-2011)
-Mahmoud Sehili (1931-2015).

JCC 2024 : la Palestine à l’honneur avec 18 films sur l’avenue Habib Bourguiba

Une sélection de 18 films, entre longs et courts métrages, réalisés par des cinéastes palestiniens, mais également italiens, français, britanniques et égyptiens, figure au programme de la section “La Palestine au cœur de l’avenue”, avec des projections prévues sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis dans le cadre de la 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC, 14-21 décembre 2024).

A travers des œuvres exprimant les souffrances et les espoirs du peuple palestinien et la participation active de cinéastes palestiniens dans les différentes sections et activités du festival, les JCC “qui ont toujours placé la Palestine au cœur de leur engagement” et dans le contexte marqué par “les agressions persistantes et continues subies par le peuple palestinien”, lit-on sur la page officielle du festival, mettent la Palestine à l’honneur à travers un programme varié, dans son contenu et ses thèmes.

Le programme de l’édition 2024 propose une sélection d’œuvres, principalement des documentaires, signées par des cinéastes ayant déjà participé au festival, ainsi que des premières œuvres de jeunes réalisateurs. Par ailleurs, ont été sélectionnés des films sur la Palestine réalisés par des cinéastes non palestiniens avec leurs visions particulières et uniques qui ont contribué à faire connaître la cause palestinienne au monde.

Parmi les films à découvrir figurent le long métrage “Aida Returns” (Le Retour d’Aida) de la palestinienne Carol Mansour, sélectionné pour la compétition officielle des longs métrages documentaires de la 34ème édition (annulée) des JCC, ainsi que “La Porte du soleil” de l’égyptien Yousry Nasrallah, “Voyage à Gaza”, un récit de l’italo-français Piero Usberti, et “Samouni Road” de l’italien Stefano Savona, qui a remporté le Prix Oeil d’Or pour le meilleur documentaire au Festival de Cannes en 2018.

D’autres œuvres poignantes et percutantes enrichissent le programme, notamment “Yallah Gaza” du cinéaste et scénariste français Roland Nurier, “Janin, Jenin”, l’œuvre emblématique de Mohammad Bakri et “Laila’s Birthday” de Rashid Masharawi.

Les cinéphiles pourront également découvrir des œuvres acclamées pour leur originalité narrative sur la résistance palestinienne, telles que “The Wanted 18” d’Amer Shomali, “Fix Me” de Raed Andoni, “Little Palestine, Diary of a Siege” d’Abdallah Al-Khatib, “Wajib” d’Annemarie Jacir, “200 Meters” d’Ameen Nayfeh, et “The Present”, un court métrage de la réalisatrice britannique Farah Nabulsi, nommé aux Oscars 2021.

D’autres découvertes sont au menu “The Crossing” d’Ameen Nayfeh, “Maradona’s Legs” de Firas Khoury, “Khaled and Nema” de Sohail Dahdal, “Roshmia” de Salim Abu Jabal, et “Nadia’s Visa” de la cinéaste palestino-jordanienne Hanadi Elyan.

Un recueil de 22 courts métrages réalisés à Gaza, intitulé “From Ground Zero, Untold Stories from Gaza”, complète cette riche programmation.

En parallèle, une exposition sera organisée autour de l’histoire du cinéma palestinien, avec des archives de films et des documents audiovisuels rendant hommage aux “martyrs de l’image”, ceux qui ont sacrifié leur vie pour transmettre la vérité. Cette exposition présente également des extraits de films palestiniens ayant remporté des Tanits ou marqué les précédentes éditions des JCC.

Libéralisation des comptes en devises en Tunisie ?

Au cours des discussions de la loi de finances pour la gestion 2025, les députés ont examiné une proposition visant à faciliter l’ouverture de comptes en devises pour les citoyens résidant en Tunisie. 

Concrètement, les Tunisiens auraient désormais la possibilité d’ouvrir des comptes en devises auprès d’établissements bancaires agréés, sans avoir à solliciter une autorisation préalable de la Banque Centrale de Tunisie. Ces comptes pourraient être alimentés par des virements en provenance de l’étranger ou par l’allocation touristique annuelle.

Les députés estiment que cette réforme aurait un double avantage : elle simplifierait les transactions internationales pour les Tunisiens et générerait de nouvelles recettes pour l’État grâce à une taxe de 0,1% appliquée sur ces comptes.

Il est important de noter que cette mesure s’inscrit dans un contexte plus large de réformes économiques visant à renforcer la régulation des flux financiers.

Exode des compétences : Les secteurs les plus touchés par la fuite des cerveaux en Tunisie

ExodeLors de la récente conférence de l’Union générale du pétrole et des produits chimiques, Samir Hamdi, expert en ressources humaines, a tiré la sonnette d’alarme sur l’exode des compétences en Tunisie. Selon lui, notre pays se classe au deuxième rang en Afrique et dans le monde arabe en termes d’émigration de cerveaux. Chaque année, ce sont près de 8.500 ingénieurs qui quittent le territoire, malgré une offre importante de diplômés.

Ce phénomène ne se limite pas au secteur de l’ingénierie. Le secteur médical et paramédical est également fortement touché, représentant 41% des émigrés qualifiés. L’enseignement supérieur et la recherche scientifique ne sont pas épargnés, avec un constat alarmant : les universités arabes progressent dans les classements mondiaux en partie grâce aux compétences tunisiennes.

Face à cette situation préoccupante, Samir Hamdi plaide pour une stratégie nationale ambitieuse. Il préconise notamment d’améliorer les conditions de travail dans le pays, afin de rendre les emplois plus attractifs. Les entreprises sont également appelées à jouer leur rôle en mettant en place des politiques de ressources humaines plus séduisantes.

(Source : Echaab News)

Quel temps fera-t-il en Tunisie ce vendredi 23 novembre ?

Vent

La Tunisie connaîtra un temps variable ce vendredi 23 novembre, marqué par une alternance de nuages et d’éclaircies. Le vent, soufflant principalement du nord et de l’est, sera particulièrement fort près des côtes et dans le sud, où il provoquera des tourbillons de sable. À l’intérieur des terres, le vent sera plus modéré.

La mer sera agitée à très agitée, avant de se calmer progressivement en fin de journée.

Les températures seront en légère baisse par rapport à la veille, avec des maximales oscillant entre 17 et 22°C dans la plupart des régions. Les hauteurs de l’ouest connaîtront des températures plus fraîches, autour de 14°C, tandis que l’extrême sud bénéficiera de températures plus élevées, pouvant atteindre 25°C.

Tunisie : PhosCo identifie un portefeuille de phosphate pour renforcer le secteur minier

Les représentants de la Société australienne PhosCo, qui exerce dans le secteur minier, ont fait savoir “qu’ils sont actuellement en train d’identifier un portefeuille de phosphate dans le bassin du nord de la Tunisie pour soutenir un potentiel centre d’engrais de classe mondiale et développer ainsi ce secteur en Tunisie”, selon la FIPA.

Lors d’une rencontre tenue, vendredi, avec le directeur général de l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA), Jalel Tebib, Tarecq Aldaoud, et Mehdi Ben Abdallah respectivement Directeur Général et Directeur exécutif de PhosCo, ont exprimé leur volonté de consolider les efforts de la Tunisie et d’ouvrir de nouveaux horizons de coopération économique entre la Tunisie et l’Australie.

La société PhosCo est “un leader mondial dans le secteur minier et exerce dans un cadre qui respecte les meilleurs standards environnementaux, mais surtout avec l’engagement de s’aligner sur l’agenda social du gouvernement avec la participation des communautés à travers les sociétés communautaires”.

Pour les responsables de cette société, la “Tunisie est un pays d’Afrique du Nord idéalement situé aux portes de l’Europe et à proximité des marchés d’exportation et dispose des atouts préférentiels “.

De sa part, Tebib a salué cette initiative et s’est engagé à fournir le soutien nécessaire pour concrétiser leur projet en Tunisie.

Kaïs Saïed salue les forces armées et suit les projets d’aménagement à Tunis et Kairouan

Recevant, ce vendredi, au palais de Carthage, le ministre de la Défense Nationale Khaled S’hili, le président de la République, Kaïs Saïed, s’est enquis de l’avancement de plusieurs projets, engagés par le génie militaire.

Cité dans un communiqué, le chef de l’État a salué le travail accompli par les forces armées tunisiennes en un temps record, et avec beaucoup de professionnalisme.

Au cours de cette entrevue, le président Saïeda pris connaissance des plans d’aménagement de la Maison de la Culture Ibn Khaldoun et des places Monji Bali et Barcelone dans la capitale Tunis.

Le chef de l’Etat s’est enquis également du plan d’aménagement et de restauration des Bassins des Aghlabides et de la muraille de la ville de Kairouan, outre l’installation de l’hôpital de campagne à Bir Ali Ben Khalifa, dans le gouvernorat de Sfax.

Tataouine : Valorisation des produits locaux grâce à l’appui de l’OIT

Le ministre des affaires sociales Issam Lahmar s’est rendu vendredi au gouvernorat de Tataouine pour s’informer de visu des trois projets de valorisation des produits locaux dans les localités de Tlalet (délégation Tataouine- nord) de Ksar Aoun (délégation de beni Mhira) et de Karchaou (délégation d’Essamar) qui ont bénéficié de l’encadrement technique de l’organisation internationale du travail (OIT).

A cette occasion, le ministre a visité l’unité de valorisation des produits du terroir oasien dans le groupement féminin de développement agricole “El Waha” à Tlalet, qui a été financée par l’union européenne et la coopération suisse, moyennant une enveloppe estimée à 400 mille dinars.

Il a remis des diplômes aux apprenantes brillantes de ce centre, notamment parmi celles qui se sont distinguées dans la fabrication des produits en nattes (Hssira) et des objets de décoration en bois de palmiers, soulignant l’importance de mettre en œuvre les orientations de l’état en matière d’inclusion socio-économique en coopération avec toutes les parties intervenantes.

Au cours de sa visite au village Kasr Aoun relevant de la délégation de Beni Mhira, le ministre des affaires sociales s’est rendu à l’unité de valorisation de la laine, qui a été réalisée dans le cadre de ce programme (financement européen et encadrement technique de l’OIT).

Il a pris connaissance des quatre étapes de réalisation de ce projet qui fournit, à chaque saison, une moyenne de 400 tonnes de laine.

A la fin de sa visite, lahmar s’est rendu à la localité de Karchaou relevant de la délégation d’Essamar au cours de laquelle il s’est informé du projet de fabrication du fromage, financé par l’Union européenne, la coopération suisse et l’aide technique de l’OIT moyennant une enveloppe estimée à 100 mille dinars.

Par ailleurs, il s’est informé de visu de la marche du travail au sein de l’unité de collecte du lait à Kerchaou, lancée en 2019 et auditionné les préoccupations des ouvriers et des éleveurs de bovins dans la région.

Le ministre des affaires sociales a souligné dans une déclaration au correspondant de la TAP dans la région, que l’état s’emploie à travers son rôle social et sur instructions du président de la république Kais Saied à garantir la couverture sociale et les sources de revenu permettant d’assurer des conditions de vie décentes à tous les citoyens à travers le système AMEN social qui fournit des aides financières et des allocations destinées aux familles et aux enfants, en vue de lutter contre la pauvreté.

Au cours de sa visite à Tataouine, le ministre s’est informé de la marche du travail au sein de la direction régionale des affaires sociales et de l’unité locale de promotion sociale.

Green’it 2.0 : Un programme PNUD pour booster l’éco-entrepreneuriat féminin en Tunisie

Un programme d’accompagnement en éco-entrepreneuriat du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), “Green’it 2.0” a été lancé, vendredi, en marge d’une conférence nationale organisée, à Tunis, sur la thématique “L’entrepreneuriat féminin, comme moteur d’une économie verte et inclusive en Tunisie”, en partenariat avec le ministère de l’Economie et de la Planification, et avec l’appui du Canada.

Ce programme prévoit d’encadrer 350 femmes micro- entrepreneures dans les chaînes de valeurs vertes sur les volets de création, reconversion ou diversification d’entreprises, selon un communiqué rendu public, vendredi, par le PNUD.

“Le PNUD s’engage avec la Tunisie pour appuyer une transition écologique inclusive et durable, où l’autonomisation économique des femmes reste une priorité, notamment face à l’urgence climatique qui affecte de manière disproportionnée les populations les plus vulnérables. Nous sommes fiers d’appuyer l’entreprenariat féminin, à travers une approche d’économie verte, comme levier de résilience des communautés, et de réduction des inégalités”, a affirmé la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Céline Moyroud, lors de cette conférence, qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative “Économie verte et autonomisation économique des femmes en Tunisie » (Green Economy: Women’s Economic Empowerment in Tunisia, GEWEET).

Le débat engagé à cet évènement a permis de mettre en lumière le rôle clé des femmes entrepreneures dans le développement économique local résilient aux changements climatiques.

Le PNUD œuvre dans le cadre de cette initiative GEWEET ciblant les gouvernorats de Gabès, Gafsa, Kairouan, Kébili, Médenine, Tataouine et Tozeur, le PNUD, à promouvoir une économie verte tout en renforçant l’autonomisation économique des femmes. Agissant à la fois au niveau institutionnel et auprès des populations cibles, à l’échelle centrale et locale, il s’engage dans une approche intégrée en faveur de modèles économiques et des stratégies alignés sur les Accords de Paris et les priorités du gouvernement Tunisie.

L’objectif recherché est de garantir une croissance durable et inclusive, permettant aux femmes des régions ciblées de réaliser leur plein potentiel économique tout en renforçant leur résilience face aux chocs climatiques.

Le Canada réaffirme également son engagement, à travers cette initiative, envers la promotion des droits des femmes et le financement d’initiatives en faveur d’un entrepreneuriat féminin durable en Tunisie, illustrant une coopération bilatérale fructueuse entre les deux pays.

L’Ambassadrice du Canada à Tunis, Lorraine Diguer, a déclaré à cet effet que “Pour le Canada, la croissance pour toutes et tous et l’égalité des genres sont au cœur de notre politique d’aide internationale féministe. À travers cette initiative, le Canada pourrait accompagner davantage de femmes éco-entrepreneures, en renforçant leur résilience face aux

défis climatiques et en soutenant le développement de leurs activités dans le cadre de l’économie verte”.

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh a souligné à cette occasion que “Le développement de l’entrepreneuriat féminin dans le cadre de l’économie verte s’inscrit pleinement dans les priorités de nos politiques publiques. Il constitue un levier stratégique pour la Tunisie afin de réussir la transition vers un modèle économique inclusif et durable, en répondant aux défis environnementaux et sociaux”.

Alors que les femmes en Tunisie représentent la moitié de la population en âge de travailler, seules 27,9 % sont actives, et leur taux de chômage (21,3 %) reste nettement supérieur à celui des hommes (13,6 %). Occupant souvent des emplois précaires et informels, elles sont particulièrement vulnérables face aux crises économiques et climatiques”.

La Tunisie fait en effet face à des risques climatiques qui s’intensifient : des sécheresses de plus en plus longues, des températures élevées accompagnées d’une baisse importante des précipitations ou encore la désertification des terres. Les changements climatiques pèsent sur l’économie (2,1 % du PIB), et le secteur de l’agriculture, dans lequel les femmes représentent près de 70 % de la main d’œuvre, est particulièrement impacté.

Elles sont donc en première ligne face à l’impact du changement climatique, d’autant plus qu’elles sont souvent dans des

situations économiques et sociales précaires, ne leur permettant pas de se protéger ou d’accéder à d’autres opportunités économiques.

Le lien entre climat et genre a été reconnu ainsi par la Tunisie, comme souligné dans sa Contribution Déterminée au niveau National (CDN). Véritable feuille de route climatique pour la Tunisie, la CDN met au centre de ses mesures d’adaptation et d’atténuation la création d’emplois pour toutes et tous, veillant à ne laisser personne de côté. Il est en effet estimé que 12 000 emplois seraient créés d’ici 2030 à travers la transition énergétique.

De ce fait, la transition vers une économie verte et inclusive, inscrite dans la Vision Tunisie 2035, reste une priorité, non seulement pour éviter de creuser davantage les inégalités, mais aussi pour contribuer à redresser l’économie Tunisienne.

 

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