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Le Parlement adopte une amnistie fiscale pour faciliter le paiement des dettes. Détails

Le Parlement tunisien a approuvé, aujourd’hui le 2 décembre, l’ajout d’un article supplémentaire dans le projet de Loi de finances 2026, instaurant une amnistie fiscale destinée à faciliter le règlement des dettes fiscales accumulées. Cette mesure vise à alléger la charge des contribuables et à encourager le paiement volontaire des dettes dues à l’État.

L’amnistie porte principalement sur l’annulation des pénalités liées aux retards, au contrôle fiscal et aux frais de poursuite. Elle s’applique aussi bien aux entreprises industrielles, commerciales ou professionnelles qu’aux établissements hôteliers et aux titulaires d’autorisations diverses, à condition de s’acquitter des montants dus selon des modalités précises.

Les contribuables peuvent choisir de payer leurs dettes en une seule fois ou d’adhérer à un calendrier de paiement étalé, à condition de verser le premier acompte dans les délais fixés.

Les principales dispositions de l’amnistie fiscale

1. Annulation totale des pénalités de retard et de contrôle

Les pénalités sont supprimées pour les dettes fiscales suivantes, sous réserve de paiement total ou de souscription à un échéancier et du versement du premier acompte avant le 30 décembre 2026 :

  • Dettes fiscales comptabilisées avant le 1er janvier 2024.

  • Dettes régularisées avant le 1er janvier 2026 dans le cadre d’un contrôle fiscal ayant fait l’objet d’un accord de règlement avant le 30 juin 2025, ou d’une décision de taxation d’office notifiée avant cette même date.

  • Dettes liées à des litiges fiscaux jugés avant le 30 juin 2025.

2. Réduction de 50 % des pénalités administratives

Une réduction de 50 % est accordée sur les pénalités administratives enregistrées avant le 30 juin 2025, si les montants dus sont réglés en une fois ou selon un échéancier dont le premier versement intervient avant le 31 octobre 2026.

3. Calendrier de paiement flexible mais strict

  • La durée maximale des échéanciers est fixée à cinq ans.

  • Le ministère des Finances déterminera, selon le profil du contribuable, le nombre de tranches trimestrielles et les délais.

  • En cas de demande motivée du contribuable, un prolongement exceptionnel peut être accordé sans dépasser la limite des cinq ans.

Le non-respect du paiement d’une échéance entraîne la reprise immédiate des poursuites légales, ainsi que l’application d’une pénalité de retard pour chaque mois ou fraction de mois non payé.

4. Perte du droit à l’amnistie

Le contribuable perd définitivement le bénéfice de l’amnistie s’il ne règle pas la totalité du dernier acompte dans les 120 jours suivant son échéance. Les dettes restantes redeviennent alors exigibles avec leurs pénalités initiales.

5. Annulation des pénalités liées à certaines déclarations fiscales

Les pénalités prévues par les articles 81, 82 et 85 du Code des droits et procédures fiscaux sont supprimées pour :

  • les déclarations fiscales, y compris les déclarations d’enregistrement, arrivées à échéance avant le 20 octobre 2025,

  • déposées entre le 1er janvier 2026 et le 31 octobre 2026,

  • dès lors que le principal de l’impôt est payé au moment du dépôt ou de l’enregistrement.

Ce dispositif couvre aussi les déclarations corrigées, les déclarations omises ainsi que celles déposées après intervention des services fiscaux ou après notification d’un contrôle.

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Côte d’Ivoire: le Nord fragilisé après l’arrêt brutal de l’aide d’USAID

La fin du soutien d’USAID crée un vide humanitaire majeur dans le Nord ivoirien, où ONG et populations peinent à absorber le choc.


La décision soudaine des États-Unis de mettre fin aux financements d’USAID dans plusieurs régions sensibles de Côte d’Ivoire provoque une onde de choc dans le nord du pays, déjà éprouvé par l’insécurité, la pauvreté structurelle et la pression migratoire interne.

Depuis l’annonce officielle de cette mauvaise nouvelle, les organisations humanitaires locales tirent la sonnette d’alarme: des milliers de familles risquent de perdre l’accès à l’assistance alimentaire, aux programmes de santé communautaire et aux initiatives de résilience économique qui constituaient jusqu’ici un filet de sécurité vital.

Selon plusieurs ONG opérant dans le Poro, le Tchologo et le Bounkani, les premières répercussions se font déjà sentir: centres nutritionnels sous-approvisionnés, suspension de projets d’accès à l’eau potable et réduction des activités de sensibilisation contre les maladies endémiques.

Dans certaines localités frontalières, les équipes affirment devoir rationner leurs interventions, faute de moyens suffisants pour maintenir le niveau d’aide antérieur.

La situation inquiète d’autant plus que le Nord ivoirien fait face à une recrudescence d’incidents sécuritaires et à une vulnérabilité socioéconomique chronique.

Les programmes financés par USAID jouaient un rôle stratégique et crucial dans l’accompagnement des communautés, notamment dans le renforcement du tissu social, la prévention des tensions locales et l’appui aux initiatives d’autonomisation des jeunes.

Leur retrait soudain met à rude épreuve les capacités nationales, malgré les efforts déclarés du gouvernement pour mobiliser des partenaires alternatifs.

Sur le terrain, les ONG craignent une aggravation rapide des besoins si les financements ne sont pas remplacés. Certaines anticipent déjà une hausse des cas de malnutrition infantile, une résurgence des maladies hydriques et un ralentissement des activités éducatives dans les zones les plus reculées.

Plusieurs acteurs appellent ainsi à une mobilisation urgente de nouveaux bailleurs, africains comme internationaux, afin d’éviter une crise humanitaire silencieuse dans cette région frontalière particulièrement sensible.

Alors que les discussions diplomatiques se poursuivent, les populations du Nord espèrent un relais rapide pour atténuer les effets d’une décision dont l’impact se fait sentir au quotidien.

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TLF introduit son emprunt obligataire “TLF Subordonné 2025”

Ce 3 décembre 2025, un nouvel emprunt s’apprête à rejoindre la cote, et il porte le nom de « TLF Subordonné 2025 ». Derrière cette appellation technique se trouve Tunisie Leasing & Factoring, un acteur bien installé dans le secteur du leasing, qui poursuit ici son histoire de développement et de financement.

L’annonce est tombée dans un communiqué officiel : dès cette date, les investisseurs pourront négocier ce nouvel emprunt obligataire, classé dans le groupe 21 du marché. Sur le papier, l’opération se veut structurée, solide et clairement définie.

L’emprunt se compose de 150 000 obligations, chacune d’une valeur de 100 dinars, formant un total de 15 millions de dinars. Avec un taux d’intérêt brut de 9,25 %, l’offre attire par son rendement, dans un contexte économique où chaque point de taux compte. La durée, elle, s’étend sur cinq années, un horizon raisonnable qui inscrit l’engagement dans la continuité.

Tout commence officiellement le 7 novembre 2025, date de jouissance de ces titres. La première échéance suivra un an plus tard, le 7 novembre 2026, pour finalement s’achever le 7 novembre 2030, lorsque la dernière obligation aura été totalement remboursée. L’amortissement se fera selon le mode AP, une mécanique financière qui rythme la restitution du capital.

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BlueFive Capital lance sa plateforme d’assurance pour transformer le marché du CCG

Le groupe d’investissement tunisien BlueFive Capital franchit une nouvelle étape avec le lancement de BlueFive Insurance.

BlueFive Insurance est une plateforme “buy & build” destinée à consolider le secteur fragmenté de l’assurance dans le Global South, comme l’a indiqué Hazem Ben-Gacem, fondateur et CEO. Il affirme aussi que l’initiative débutera en Arabie saoudite, avant de s’étendre rapidement aux autres pays du CCG (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït, Qatar, Bahreïn, Oman) et à l’Asie du Sud-Est.

D’après Hazem Ben-Gacem, le marché de l’assurance dans les pays du Golfe reste fragmenté et sous-investi. “Dans 80% des cas, les primes sont transférées à des groupes de réassurance étrangers, entraînant une fuite de capitaux régionaux”, précise-t-il. Avec BlueFive Insurance, l’objectif est de rompre avec cette pratique en collaborant étroitement avec régulateurs, institutions souveraines et actionnaires locaux pour bâtir un écosystème d’assurance moderne, performant et intégré à la gestion d’actifs du groupe.

Pour le CEO, cette initiative constitue un pilier stratégique de BlueFive Capital et renforce sa position comme acteur financier innovant, à la croissance rapide et originaire du CCG.

BlueFive Capital.

 

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Access Bank lance le premier Womenpreneur Pitch-A-Ton au Cameroun

Access Bank Cameroon (ABC) a lancé le tout premier Womenpreneur Pitch-A-Ton au Cameroun, en partenariat avec l’IFC (Groupe Banque mondiale) et African Guarantee Fund (AGF).

Cette initiative a pour objectif d’autonomiser les femmes entrepreneures tout en renforçant le tissu économique national. Pour la première fois, les femmes dirigeantes d’entreprise bénéficieront de formations à fort impact, de mentorat et de subventions financières.

Le Womenpreneur Pitch-A-Ton s’inscrit dans le cadre de la W Initiative, le programme phare d’Access Bank dédié aux femmes, qui transforme la vie des entrepreneures africaines depuis 2019. Introduit au Cameroun, le programme offre aux participantes outils, réseaux et opportunités nécessaires pour développer des entreprises durables.

Cette année, 150 femmes entrepreneures ont été sélectionnées pour participer à des sessions de renforcement de capacités structurées, animées par l’IFC et soutenues par AGF, afin de les préparer à réussir et à accéder à des financements adaptés à leurs projets.

Selon un communiqué de la banque, Ellis Nzo Asu, DG d’ABC, a indiqué que grâce à une formation structurée, un mentorat personnalisé et un accès direct au financement, les femmes entrepreneures pourront développer leurs entreprises, créer des emplois et contribuer significativement à la croissance économique du Cameroun. “When women rise, Cameroon rises”, a-t-il ajouté.

Les participantes suivent six modules Mini-MBA conçus par l’IFC. Les modules couvrent: business profitability, cash flow control, record keeping, working capital strategies, credit management, et pitching to investors.

En complément de la formation, un financement de démarrage est prévu pour les meilleures:

  • 1er prix: 3 millions FCFA

  • 2e prix: 2 millions FCFA

  • 3e prix: 1 million FCFA.

Access Bank a lancé une initiative bien pensée pour combattre les principaux obstacles auxquels font face les femmes entrepreneures au Cameroun: accès limité au financement, réseaux restreints et manque de visibilité. Les participantes évoluent dans des secteurs à fort impact tels que la technologie, l’agriculture, la beauté et la mode, ainsi que les initiatives vertes et durables, avec un chiffre d’affaires ou un capital minimum de 3 millions FCFA (environ 15 600 dinars tunisiens). Pour Charlotte Ndaw Sako,  IFC Country Manager for Cameroon, ce partenariat avec Access Bank représente un véritable investissement dans l’avenir du pays. Elle souligne que la formation offerte permet aux femmes de transformer leurs entreprises informelles en structures professionnelles, tout en renforçant leurs compétences en gestion financière et en accès au financement, et en favorisant la création d’emplois et l’innovation. Pour sa part, Bimpe Gisanrin, Group Head of W Banking at Access Bank Plc, rappelle que ce programme a déjà soutenu des milliers de femmes en Afrique. Quant à Ugochukwu Irechukwu, directeur général adjoint, il insiste: “Le Pitch-A-Ton est bien plus qu’une compétition, c’est une plateforme qui connecte les femmes à un écosystème d’investisseurs, de mentors et de partenaires, leur donnant toutes les chances de réussir durablement“.

À l’occasion de son lancement au Cameroun, la banque a officiellement présenté la W Initiative, un programme destiné à accompagner les femmes dans leur parcours financier et entrepreneurial. Cette initiative propose des produits bancaires spécifiques, des opportunités de renforcement de compétences, ainsi que des avantages exclusifs visant à soutenir leur croissance financière et leurs ambitions professionnelles.

 

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«L’IA a dépassé la phase d’expérimentation…»: le ministre des Technologies annonce Tunisie 2025. Détails

« Nous annonçons aujourd’hui la Déclaration de Tunis 2025, fruit d’un large consensus international ».
C’est par cette annonce forte et structurante que Sofiene Hemissi, ministre des Technologies a marqué l’ouverture du Sommet de l’Intelligence Artificielle vers le Futur 2025. Dès les premières minutes, le ton est donné : la Tunisie entend jouer un rôle décisif dans la transition mondiale vers la société de l’intelligence.

D’abord, le ministre rappelle que cette déclaration intervient au moment où le monde célèbre les 20 ans du Sommet Mondial de la Société de l’Information (SMSI). « Nous passons désormais d’une société de l’information à une société de l’intelligence », affirme-t-il, soulignant que cette évolution est autant un tournant technologique qu’un changement civilisationnel.

En plus de cette dimension historique, il insiste sur le rôle singulier de la Tunisie dans ce processus. Grâce à ses compétences humaines, à ses universités reconnues, à son écosystème de startups dynamique et à ses opportunités d’innovation, le pays se positionne comme un carrefour stratégique entre l’Afrique, l’Europe et la Méditerranée. Selon lui, « la Tunisie possède les conditions réelles pour devenir un centre régional de l’innovation et de l’intelligence artificielle ».

Ensuite, le ministre revient sur l’héritage du SMSI, qu’il décrit comme « un tournant historique dans la construction d’une gouvernance numérique mondiale ». Ce sommet, rappelle-t-il, a permis d’ancrer des principes clés tels que l’accès équitable aux technologies et la coopération multilatérale entre gouvernements, organisations internationales et secteur privé.

Cependant, il souligne qu’un défi majeur persiste : la fracture numérique mondiale, qui maintient encore plus de deux milliards de personnes hors du réseau. Réduire cet écart devient une priorité fondamentale pour garantir une transformation numérique juste et inclusive.

L’intelligence artificielle : moteur de développement 

Ensuite, le ministre aborde l’intelligence artificielle comme un phénomène déterminant. Pour lui, « l’IA a dépassé le stade de l’expérimentation : elle est désormais une force motrice du développement économique et social ».
Ainsi, la Tunisie considère que l’avenir de cette technologie doit reposer sur des bases claires :
– l’humain au centre,
– la souveraineté numérique,
– la sécurité du cyberespace,
– la réduction des inégalités,
– et une gouvernance éthique et responsable.

En plus, il rappelle que la construction d’une véritable société de l’intelligence ne peut se faire sans un investissement massif dans le capital humain. Le pays s’engage donc dans une stratégie nationale ambitieuse visant à développer les infrastructures numériques, soutenir la recherche, encourager l’entrepreneuriat et améliorer les services publics grâce à l’IA.

Le ministre précise que cette stratégie s’inscrit dans une vision globale qui veut « faire de l’intelligence artificielle un levier de développement et un garant de la souveraineté numérique ».

La Tunisie comme hub régional de l’IA

D’abord grâce à sa position géographique, ensuite grâce à la qualité de ses ingénieurs et chercheurs, et en plus grâce à la vitalité de son écosystème d’innovation, la Tunisie dispose selon le ministre de toutes les cartes pour devenir un pôle régional majeur dans le domaine de l’IA.
« Notre ambition est claire : faire de la Tunisie un centre régional pour le développement de solutions d’intelligence artificielle », affirme-t-il.

Cependant, il rappelle que cette ambition doit rester indissociable d’une vision de justice digitale et d’inclusion, afin que personne ne soit laissé en marge de la transformation numérique.

L’annonce centrale de son intervention, la Déclaration de Tunis 2025, marque « une nouvelle étape dans le passage de la société de l’information à la société de l’intelligence ».

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L’ARP renforce l’économie en adoptant l’article 23 pour aider les PME

Hier, 1er décembre 2025, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a validé l’article 23 de la loi de finances 2026, ce qui constitue une réelle mesure clé pour alléger les charges financières des petites et moyennes entreprises tunisiennes en difficulté.


L’ARP a ainsi franchi une étape majeure en adoptant l’article 23 de la loi de finances 2026, destiné à soutenir les PME confrontées à des difficultés économiques.

Cette disposition prévoit des allégements fiscaux temporaires, des facilités de paiement et un encadrement administratif simplifié pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités sans mettre en péril l’emploi.

Les députés à l’origine de la réforme soulignent que l’objectif est de protéger l’emploi tout en contribuant au  renforcement de la résilience du tissu entrepreneurial tunisien, particulièrement touché par la hausse des coûts de production, la volatilité des matières premières et la baisse de la demande intérieure.

L’article 23 introduit notamment la suspension partielle des dettes fiscales et sociales pour les PME éligibles, ainsi qu’un accompagnement technique pour améliorer la gestion et la rentabilité de leurs activités.

Les associations professionnelles et les chambres de commerce ont salué cette initiative, estimant qu’elle pourrait éviter des faillites et sécuriser des milliers d’emplois, tout en encourageant l’investissement et le développement des entreprises.

Néanmoins, certains observateurs insistent sur la nécessité d’une mise en œuvre rigoureuse et transparente pour s’assurer que seuls les bénéficiaires réellement en difficulté profitent de cette mesure, certainement bénéfique pour le secteur économique du pays.

L’adoption de l’article 23 s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à stimuler l’investissement et renforcer le secteur privé tunisien, en complément de programmes d’accompagnement financier et de formation.

Pour les experts économiques, le succès de cette réforme dépendra de la rapidité de sa mise en œuvre et de la coordination entre les administrations fiscales, les institutions financières et les organisations professionnelles.

Finalement, il faut dire que par le biais d’une telle décision, l’ARP envoie un message fort aux entrepreneurs: le soutien aux PME reste une priorité nationale, indispensable pour préserver l’emploi et dynamiser l’économie tunisienne.

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8 ans d’AI for Good: Bilel Jamoussi décrypte la transition mondiale de la société de l’information vers la société de l’intelligence

«Nous sommes plus que la génération de l’IA : nous sommes la génération déterminée à façonner une intelligence au service du bien».

Par cette déclaration, Dr Bilel Jamoussi a ouvert sa keynote lors de l’AI Forward Summit 2025, devant un public composé de responsables politiques, diplomates et experts internationaux. Son intervention, à la fois historique et prospective, a retracé le long voyage qui nous mène aujourd’hui vers la société de l’intelligence.

D’abord, il a rappelé les débuts de la société de l’information, née avec l’arrivée d’Internet. « La Tunisie a été le premier pays africain connecté en 1991 », dit-il avec fierté. Ensuite est venue l’Afrique du Sud, puis progressivement les autres pays du continent, jusqu’à l’Érythrée en 2000. En plus de cette prouesse technique, Dr Jamoussi souligne que cette période marquait « le début du flux mondial de l’information : d’abord le texte, puis l’audio, et enfin la vidéo ».

Cependant, rappelle-t-il, l’accessibilité demeure un enjeu crucial : « Aujourd’hui encore, 2,2 milliards de personnes dans le monde restent non connectées. » Ce constat montre que la transition vers un monde numérique plus équitable reste inachevée.

Ensuite, il a évoqué la création du Sommet Mondial de la Société de l’Information, initié par la Tunisie en 1998, devenu plus tard un événement officiel des Nations Unies. Ce processus a permis de mesurer, année après année, les progrès en connectivité, cybersécurité et gouvernance numérique.

Puis, Dr Jamoussi a expliqué comment l’UIT est entrée dans l’ère de l’intelligence. Dès 2017, l’organisation voit émerger une multitude de propositions liées à l’IA dans ses groupes d’étude. « L’IA est devenue un sujet mondial, porté par les États, le secteur privé et la recherche », affirme-t-il. En réponse, l’UIT crée l’AI for Good Global Summit, devenu la plateforme onusienne centrale pour discuter des normes, de la gouvernance et du développement des compétences.

Cependant, cette révolution technologique n’est pas sans risques. Parmi eux, les deepfakes, désormais classés parmi les menaces les plus sérieuses. « C’est un défi majeur : les deepfakes peuvent éduquer, mais aussi manipuler et nuire », prévient-il. C’est pourquoi l’UIT, avec l’ISO et l’IEC, a produit des rapports de référence sur les outils de vérification et les politiques de protection des contenus.

Pour illustrer le potentiel positif de l’IA, Dr Jamoussi a raconté plusieurs histoires marquantes.
D’abord, celle de Louis, atteint du locked-in syndrome, qui a pu « retrouver sa voix grâce à un modèle vocal personnalisé couplé à une interface cerveau–machine ».
Ensuite, celle d’une sportive paralysée depuis seize ans qui a remarché pour la première fois grâce à un exosquelette piloté par IA.
En plus, il a montré des robots capables de défier la gravité, des usines entièrement automatisées produisant 800 voitures par jour, et l’arrivée d’agents IA capables « d’agir en notre nom et de réaliser des transactions de manière autonome ».

Ensuite, il a replacé ces exemples dans un cadre plus large : celui du mouvement AI for Good, qui rassemble plus de 50 agences de l’ONU. Ses livrables sont multiples :
– une coalition mondiale pour développer les compétences,
– des défis pour les jeunes et les universités,
– un compendium complet sur la gouvernance de l’IA,
– et une base de données réunissant 700 standards mondiaux, traduits dans les six langues des Nations Unies.

Enfin, pour conclure, Dr Jamoussi a partagé un message clair, inspiré du Secrétaire général de l’UIT :
« L’intelligence artificielle ne doit pas nous diviser ; elle doit nous rapprocher. »

Et il a lancé un appel : « Retrouvez-nous du 7 au 10 juillet 2026 à Genève pour construire ensemble une société de l’intelligence inclusive, éthique et durable. »

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À partir de 2026, les paiements en espèces supérieurs à 5 000 dinars seront possibles

L’article 45 (de la loi n° 56 de l’année 2018 datée du 27 décembre 2018) relative à la loi de finances pour l’année 2019, qui limitait les paiements en numéraire à 5 000 dinars, a été abrogé par la loi de finances 2026.

Il ressort ainsi qu’il est à nouveau possible de régler des paiements en numéraire, même lorsque leur montant dépasse 5 000 dinars. Cela signifie qu’à partir de maintenant, il est de nouveau possible de réaliser des transactions en espèces supérieures à 5 000 dinars dans certains cas, ce qui offre plus de flexibilité aux citoyens et aux entreprises dans leurs transactions financières.

Il est important de noter que cette mesure entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2026.

D’autre part, à compter du 1er janvier 2026, une taxe d’enregistrement sur les «contrats de donations» entre époux, ascendants et descendants sera appliquée, à la suite de l’augmentation de ladite taxe par la loi de finances pour l’année 2026. Le montant de cette taxe s’élèvera à 230 Tnd.

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All Circuits mise sur la Tunisie pour accélérer son virage vers l’industrie intelligente 5.0

Le groupe All Circuits renforce sa présence en Tunisie et engage une transformation ambitieuse vers l’industrie 5.0, combinant automatisation avancée, innovation locale et montée en compétences pour s’imposer comme un acteur clé de l’électronique intelligente.

All Circuits franchit une nouvelle étape stratégique en Tunisie avec sa filiale TIS Circuits, implantée à Borj El Ghazel (gouvernorat de Ben Arous), en lançant un plan d’évolution vers l’industrie intelligente 5.0 visant à intégrer des technologies de pointe tout en plaçant l’humain au cœur de la production.

Cette transformation, présentée récemment aux autorités tunisiennes, prévoit l’extension du site, l’intégration de lignes robotisées, l’adoption de systèmes de maintenance prédictive et l’utilisation d’outils numériques avancés pour optimiser la qualité et la traçabilité.

Dans un contexte où la Tunisie ambitionne de se positionner comme un hub africain pour l’électronique et les technologies embarquées, All Circuits vise le  renforcement de sa capacité d’exportation en misant sur l’expertise locale et un écosystème technologique en pleine expansion.

Le groupe mise également sur la montée en compétences de ses équipes grâce à des programmes de formation continue et l’introduction de nouveaux métiers liés au contrôle intelligent, à la data industrielle et à l’ingénierie des procédés.

En parallèle, l’entreprise prévoit de collaborer davantage avec les institutions de formation et les clusters technologiques pour stimuler l’innovation et favoriser l’émergence de solutions codéveloppées en Tunisie.

L’approche 5.0 adoptée par All Circuits s’inscrit dans une logique de production durable, avec l’objectif de réduire l’empreinte énergétique, optimiser les flux et aligner ses standards sur les exigences environnementales européennes.

Selon les premières estimations, cette transformation devrait générer de nouveaux emplois qualifiés, renforcer la compétitivité du site tunisien et attirer d’autres investissements dans la filière électronique.

En s’engageant dans cette transition, All Circuits confirme la place stratégique de la Tunisie dans sa feuille de route industrielle et contribue à accélérer la modernisation du paysage manufacturier national vers une industrie plus intelligente, plus agile et plus responsable.

 

 

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Le Tunisien Khaled Koubaa rejoint le Comité des sanctions de la Banque mondiale

Le Groupe de la Banque mondiale (WBG) a annoncé la nomination du Tunisien Khaled Koubaa au sein du Comité des sanctions de l’institution. Et ce, depuis décembre 2025. 

Cette nomination est un nouveau chapitre dans la carrière d’un homme qui, depuis plus de vingt ans, évolue au carrefour de la technologie, des politiques publiques et de la gouvernance mondiale. 

Khaled Koubaa, leader dans le secteur technologique, a occupé des postes de direction chez Google et Meta, où il a contribué activement à faire progresser des projets liés à l’open internet frameworks, data governance efforts et regulatory cooperation à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique.   

Pour lui, cette nouvelle mission avec la Banque mondiale n’est qu’une étape supplémentaire dans son engagement à façonner un monde numérique plus transparent et responsable. “Cette nomination est à temps partiel et entièrement indépendante. Je ne suis pas employé du Groupe de la Banque mondiale, et mes activités professionnelles se poursuivent sans changement“, précise-t-il. Un rôle indépendant, mais essentiel, où il pourra continuer à faire avancer ses projets tout en ayant un impact direct sur l’intégrité des financements mondiaux.

Khaled Koubaa est également le fondateur et PDG d’AT Worthy Technology Inc., une société qui développe des systèmes basés sur l’intelligence artificielle (IA). Loin de se limiter à son travail dans le secteur privé, Khaled Koubaa a aussi largement contribué à la gestion de l’architecture mondiale de l’internet. Il a siégé au conseil d’administration d’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), a également été nommé par le secrétaire général des Nations unies au Groupe consultatif multipartite d’Internet Governance Forum.

Il est à noter que Khaled Koubaa rejoint une équipe composée de sept experts externes nommés par les directeurs exécutifs de la Banque mondiale. Ces membres sont choisis pour leur expertise dans des domaines variés. Parmi les membres actuels figurent des personnalités de premier plan comme Don De Amicis (États-Unis), Adedoyin Rhodes-Vivour (Nigeria), Mahnaz Malik (Royaume-Uni/Pakistan), Claudia Annacker (Autriche), Nassib G. Ziadé (Liban/Chili) et Philip Daltrop (Royaume-Uni/Allemagne).

 

 



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Congo-Brazzaville: la SFI et BOA unissent leurs forces pour propulser les PME congolaises

Un partenariat stratégique pour élargir l’accès au financement et stimuler la croissance du secteur privé est désormais mis en place entre la SFI et BOA.

La Société financière internationale (SFI) et Bank of Africa Congo (BOA Congo) viennent de conclure un partenariat majeur destiné à transformer l’accès au financement des petites et moyennes entreprises (PME) au Congo-Brazzaville, grâce à un prêt senior d’un montant de 14,5 milliards de francs CFA, soit environ 25,5 millions de dollars, annoncé à Brazzaville le 11 novembre 2025.

Ce financement, le premier accordé par la SFI à une banque congolaise depuis 2016, intervient dans un contexte où le crédit au secteur privé demeure encore faible, représentant à peine 13,8% du PIB, et constitue une opportunité cruciale pour dynamiser un tissu entrepreneurial en quête de fonds stables et accessibles.

L’accord offrira à BOA Congo la chance de proposer des prêts à plus long terme, mieux adaptés aux besoins des micro, petites et moyennes entreprises, souvent confrontées à des conditions de financement strictes, limitant leur expansion et leur capacité à créer de l’emploi.

Au moins 10% de l’enveloppe sera réservé aux entreprises détenues ou dirigées par des femmes, un engagement fort en guise d’inclusion économique et d’équité de genre.

Selon les projections établies par la SFI et BOA, ce programme pourrait soutenir plus de 3 000 petites entreprises sur les cinq prochaines années et générer entre 800 et 1 300 emplois, dont près de 500 emplois directs, contribuant ainsi à stimuler les chaînes de valeur locales et à formaliser progressivement des activités encore largement informelles.

Outre l’injection de capitaux, la SFI accompagnera également BOA Congo à travers des actions de renforcement institutionnel portant sur la gouvernance bancaire, la gestion des risques et la mise en place de normes sociales et environnementales alignées sur les standards internationaux, garantissant ainsi un développement durable et responsable.

Ce partenariat stratégique envoie donc un signal fort quant à la résilience du secteur privé congolais et à la confiance croissante des institutions internationales dans le potentiel économique du pays. Ce dernier ouvre une nouvelle étape vers une économie plus inclusive, où les PME deviennent un véritable moteur de croissance, de création d’emplois et de diversification économique au Congo-Brazzaville.

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L’UE muscle son soutien aux PME tunisiennes face au choc carbone

Bruxelles met désormais en place un dispositif inédit pour éviter un choc économique majeur lié au nouveau mécanisme carbone européen.

L’Union européenne vient d’annoncer un renforcement spectaculaire de son soutien aux petites et moyennes entreprises tunisiennes à l’approche de l’entrée en vigueur, début 2026, du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF), visant à taxer le carbone contenu dans les exportations vers l’UE.

Consciente du risque d’une forte contraction des débouchés pour les entreprises tunisiennes, plus de trois quarts de leurs exportations étant destinées au marché européen, Bruxelles met en place  un nouveau programme combinant subventions, lignes de crédit vertes et accompagnement technique spécialisé.

Par le biais des volets phares que sont le Trade and Competitiveness Programme et le Green Economy Financing Facility, les PME du secteur industriel, de l’agroalimentaire, du textile et de la chimie pourront obtenir des financements pour moderniser leurs équipements, réduire leurs émissions de CO₂, investir dans l’efficacité énergétique et recourir à des sources d’énergies renouvelables.

Ce soutien n’est pas uniquement financier. En effet, il comprend aussi des formations à la mesure de l’empreinte carbone, des diagnostics environnementaux et un appui dans les démarches réglementaires afin de garantir que les déclarations exigées par le MACF soient correctement établies.

Pour de nombreuses entreprises, souvent fragiles, l’accès aux crédits bancaires ou aux innovations technologiques reste un obstacle majeur; l’intervention européenne vise à alléger ces contraintes et sécuriser les chaînes d’approvisionnement exportatrices.

Les chefs d’entreprise  tunisiens interrogés saluent une «bouffée d’oxygène» qui pourrait transformer une menace en une chance de moderniser leur outil de production, optimiser leurs normes et gagner en matière de  compétitivité.

À terme, ce plan de soutien pourrait non seulement préserver des milliers d’emplois, mais aussi orienter l’économie tunisienne vers un modèle plus durable et résilient.

En adoptant ces mesures, l’UE offre une réponse pragmatique à un défi climatique global,  tout en veillant sur la préservation des liens commerciaux avec un partenaire traditionnel.

Cela offrira ainsi aux PME tunisiennes une véritable voie viable pour faire face aux  contraintes carbone tout en évitant de sacrifier leur avenir économique.

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La hausse des salaires ne sera pas inférieure à 7%: Hafedh Amouri explique !

La Tunisie s’oriente vers une augmentation des salaires et des pensions de retraite pour les années 2026, 2027 et 2028, selon l’article 15 du projet de loi de finances 2026. Cette mesure, confirmée par l’expert en droit du travail et sécurité sociale Hafedh Amouri sur les ondes de la radio nationale, concernera le secteur public, le secteur privé ainsi que les pensions des retraités.

Amouri rappelle que 1 278 000 retraités sont concernés, répartis entre 34,9 % dans le public et 65,1 % dans le privé. Il souligne que l’importance de cette réforme est double : son impact social pour les retraités, mais aussi son poids financier sur l’État et sur les caisses sociales, en particulier la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour le privé.

L’Assemblée des représentants du peuple a proposé que la hausse des pensions soit d’au moins 7 %, une augmentation qui devrait être alignée sur la revalorisation du salaire minimum (SMIG). Dans le privé, toute hausse du salaire minimum entraîne automatiquement une hausse équivalente des pensions. Amouri estime que cette augmentation pourrait être appliquée dès janvier 2026, avec une consultation des partenaires sociaux pour garantir une hausse acceptable pour les petites et grandes entreprises.

Sur le volet fiscal, l’expert rappelle que 25 % du montant de toute pension est déjà exonéré d’impôt. Le Parlement souhaite porter cette part à 40 %, puis jusqu’à 50 %, ce qui rendrait la moitié de la pension non imposable. Mais la ministre des Finances a averti que cette mesure coûterait à l’État près de 900 millions de dinars, un montant difficile à absorber dans un contexte budgétaire marqué par un déficit important et un recours accru à l’emprunt.

Hafedh Amouri ajoute que 56 % des retraités du secteur privé sont déjà totalement exonérés d’impôt, car leurs pensions ne dépassent pas 5 000 dinars par an, ce qui reflète la faiblesse des montants perçus. Il rappelle également que certaines pensions du secteur public restent très basses, notamment celles des personnes ayant travaillé de courtes durées.

Il estime néanmoins que la hausse des salaires ne sera pas inférieure à 7 %, même si elle pourrait être plus limitée dans le secteur public en raison des charges importantes inscrites dans le budget 2026, notamment les 52 000 recrutements et régularisations prévus, ainsi que la décision adoptée hier concernant la régularisation des agents de l’« ancienne modalité 16 ».

Enfin, Amouri insiste sur le fait que la hausse du salaire minimum ne concerne pas uniquement les retraites, mais toutes les catégories de pensions, y compris les pensions d’orphelins et les pensions liées aux accidents du travail. Il note par ailleurs que, malgré le ralentissement officiel de l’inflation, la réalité reste difficile pour les ménages, notamment à cause de la hausse continue des loyers.

Cette réforme, si elle est adoptée définitivement, représenterait un soutien direct au pouvoir d’achat des salariés et des retraités, tout en posant des défis majeurs pour la soutenabilité budgétaire. 

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Ezzeddine El Kadhi détient désormais 77,08% de la Société Al Jazira de Transport et de Tourisme

Le capital de la Société Al Jazira de Transport et de Tourisme a connu un changement significatif dans sa structure. Ezzeddine El Kadhi a acquis 177 442 actions, soit 12,674% de ses actions et droits de vote. Il détient désormais 77,08% en direct, outre 0,83% qu’il détient de concert avec Detlev Albrecht.

Al Jazira développe ses activités à Djerba autour de trois pôles principaux: l’exploitation directe, avec l’hôtel Al Jazira Beach (277 chambres) en saison estivale et un supermarché, tous deux situés en zone touristique; et la location d’espaces immobiliers, via un centre commercial à Houmt-Souk composé de bureaux et de locaux commerciaux, ainsi que divers autres locaux destinés à la location.

En 2024, les revenus d’exploitation ont progressé de 21,4% sur un an pour atteindre 20,524 Mtnd, portés quasi exclusivement par les activités de services et de commerce (20,140 Mtnd), tandis que la location n’a contribué qu’à hauteur de 0,383 Mtnd. Les charges d’exploitation, en cohérence avec la croissance du chiffre d’affaires, ont augmenté de 17,9% pour s’établir à 18,643 Mtnd, ce qui a permis de dégager un résultat d’exploitation en hausse de 8,1%, à 1,880 Mtnd. En revanche, le bénéfice net a reculé de 3,9%, à 2,978 Mtnd, cette baisse s’expliquant par une forte hausse de l’impôt sur les sociétés (+51,9% à 0,872 Mtnd) et par le repli des autres gains ordinaires (-27,0% à 0,996 Mtnd). L’Assemblée générale ordinaire avait décidé la distribution d’un dividende de 0,400 Tnd par action, soit 0,560 Mtnd.

 

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Femmes Fest: bien-être, inspiration et networking – Une 6e édition incontournable

“Le plus grand secret du bonheur, c’est d’être bien avec soi-même.” – Bernard Fontenelle. C’est justement dans cet esprit que Femmes Fest a été pensé et organisé.

Le samedi 29 novembre 2025, Femmes Fest, l’événement tant attendu par les femmes entrepreneures, a pris place dans un cadre exceptionnel et propice à la détente et à la réflexion : la Hacienda Morneg. Nichée au cœur d’un environnement apaisant, cette maison d’hôtes a été le lieu idéal pour respirer un air de fraîcheur et s’offrir une véritable parenthèse de bien-être. Organisé par Managers Magazine, ce rendez-vous phare a réuni des entrepreneures passionnées pour une journée unique de formation, de réflexion et de networking, où le bien-être a été au cœur de chaque moment.

Dès l’accueil, l’atmosphère conviviale et détendue a marqué le ton de la journée. Les participantes ont été invitées à partager un petit-déjeuner convivial, un instant privilégié pour échanger et nouer des liens dans une ambiance chaleureuse et informelle. Ce moment de partage a permis à chacune de se sentir à l’aise et ouverte aux rencontres.

Après le mot d’ouverture, c’est Maroua Ben Ali, fondatrice d’Herbeos et experte en Aromathérapie, qui a lancé la journée avec une intervention enrichissante. Ayant elle-même traversé une période de burn-out, Maroua a partagé son parcours de guérison à travers l’aromathérapie, en mettant en lumière l’impact des odeurs sur notre bien-être et notre santé mentale. Sa passion pour ce domaine est née de son expérience personnelle, et elle a souligné l’importance de se reconnecter à soi-même à travers les senteurs qui apaisent et guérissent l’esprit.

L’atelier suivant, animé par Myriam Besbes, formatrice consultante et coach professionnelle, et Nour Akrout, praticienne en PNL et formatrice en communication, a permis aux participantes de se libérer de la charge mentale qui pèse souvent sur les femmes entrepreneures. Ce moment de travail collectif a offert des outils concrets pour gérer le stress, clarifier ses objectifs, et trouver un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Une session appréciée de toutes, qui a renforcé la confiance en soi et l’alignement intérieur.

Un instant de méditation guidée dirigé par Haifa Haouami, biologiste, coach international et consultante en bien-être professionnel, a permis à chaque participante de se ressourcer, de se recentrer et de se reconnecter à ses émotions. Ce moment de pause a été l’occasion de lâcher prise, de respirer profondément et de se libérer des tensions accumulées, laissant les entrepreneures prêtes à aborder le reste de la journée avec une nouvelle énergie.

L’après-midi, Rahma Segni, fondatrice et CEO de Rama Wellness, a animé une session dynamique de Power Boost. Ce moment interactif a abordé la gestion du bien-être et des performances, offrant aux participantes des conseils précieux sur la manière d’allier efficacité professionnelle et épanouissement personnel. Rahma a partagé des stratégies concrètes pour maintenir un équilibre harmonieux entre travail et bien-être, permettant à chacune de repartir avec des outils adaptés à son quotidien.

La journée s’est clôturée par le pitch “Aligned Leader”, une séquence inspirante où les participantes ont répondu à trois questions fondamentales sur leur vision du leadership :

  1. “Je suis une leader alignée quand…”

  2. “Comment ces valeurs vivent dans mon projet?”

  3. “Ce que je veux créer comme énergie autour de moi?”

Les réponses étaient unanimes : un leadership basé sur le bien-être, la positivité, l’amour de ce que l’on fait, la bienveillance et la force de la communauté. Ces échanges ont non seulement permis à chaque participante de prendre conscience de ses propres valeurs, mais aussi d’affiner sa vision pour l’avenir de ses projets.

La 6e édition de Femmes Fest a été un véritable succès. Cette journée riche en partages, en découvertes et en inspiration a offert aux femmes entrepreneures un moment de ressourcement et de réflexion. Grâce à la beauté du cadre de Hacienda Morneg, soigneusement choisie pour son atmosphère apaisante, et à l’engagement des formatrices passionnées, l’événement a permis de nourrir l’esprit et le corps des participantes. Ces dernières ont quitté l’événement avec une énergie renouvelée, prêtes à entreprendre de nouveaux projets avec confiance et sérénité.

Femmes Fest 2025 a ainsi tenu sa promesse d’être un lieu de rencontre, de soutien et de développement, et ce n’est qu’une étape vers de nouveaux horizons d’inspiration et de bien-être pour les femmes entrepreneures de demain.

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L’Afrique du Sud vers un record agricole historique en 2025: récoltes exceptionnelles en vue

Grâce à des conditions climatiques favorables et à des investissements accrus, l’Afrique du Sud célèbre une campagne agricole exceptionnelle, marquée par des récoltes et des exportations record.


La campagne agricole 2024/2025 en Afrique du Sud s’inscrit comme l’une des plus prolifiques de son histoire récente, avec des performances qui surpassent tous les pronostics.

La production de maïs a atteint 16,44 millions de tonnes, un record historique, tandis que la récolte totale de céréales et d’oléagineux s’établit à plus de 23 millions de tonnes, soit une progression d’environ 30% par rapport à la saison précédente.

Ce succès ne se limite pas aux cultures de base: le secteur des fruits et légumes affiche également des résultats impressionnants, avec plus de 3 millions de tonnes d’agrumes exportées, en hausse de 22%, confirmant le rôle stratégique de l’Afrique du Sud sur les marchés internationaux.

Les exportations agricoles globales suivent cette tendance ascendante, atteignant 11,7 milliards de dollars entre janvier et septembre 2025, soit une augmentation de 10% par rapport à la même période en 2024, renforçant ainsi la position économique du pays tout en assurant la sécurité alimentaire intérieure.

Ce nouvel essor est le fruit d’un ensemble de facteurs conjugués: des pluies régulières après plusieurs périodes de sécheresse, l’adoption de techniques agricoles modernes, l’amélioration des semences, et le développement d’infrastructures logistiques et portuaires permettant de fluidifier les exportations.

Les autorités agricoles sud-africaines soulignent toutefois que la consolidation de ces performances exige un accompagnement soutenu, notamment des mesures pour protéger les agriculteurs de la volatilité des marchés, des incitations à la durabilité et des politiques favorisant l’innovation et l’investissement à long terme.

Cette réussite illustre la capacité du pays à transformer les contraintes climatiques et économiques en opportunités concrètes et durables.

En  s’imposant comme un acteur agricole majeur du continent africain et du marché mondial, l’Afrique du Sud offre ainsi un exemple inspirant de résilience et de modernisation, démontrant qu’avec stratégie et investissement, l’agriculture peut devenir un moteur clé de croissance et de stabilité pour toute une nation.

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Gabon : simplification du visa avec l’e-Visa dès décembre 2025

À partir de décembre, le Gabon lancera la modernisation de son système d’e-Visa en intégrant un paiement électronique, en partenariat avec MaDigiPaie. Les voyageurs pourront désormais régler leurs frais de visa en ligne, mettant ainsi fin à l’obligation de payer en espèces à l’aéroport. Actuellement, bien que la demande de visa soit déjà disponible sur le portail evisa.dgdi.ga, le paiement se fait encore en liquide à l’arrivée. Cette initiative vise à simplifier le processus, réduire les files d’attente et aligner le Gabon sur les standards internationaux. Le ministère de l’Économie numérique a confirmé la collaboration avec des opérateurs de paiement mobile tels qu’Airtel Money, Moov Money et Clikpay Money. Ce projet fait partie d’une vaste réforme de modernisation des services publics, incluant l’identité numérique nationale et la promotion de la préférence nationale.

gabon evisa
 Source: Portail Officiel du Gouvernement Gabonais

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L’Algérie augmente le salaire minimum pour améliorer le pouvoir d’achat

Le Conseil des ministres algérien, présidé par Abdelmadjid Tebboune, a annoncé dimanche une augmentation du salaire minimum national garanti (SNMG), qui passera de 20 000 à 24 000 dinars à partir de janvier 2026. Cette revalorisation, la première depuis 2020, vise à améliorer la capacité d’achat des citoyens dans un contexte économique difficile.

Le gouvernement a également décidé d’augmenter l’allocation chômage de 15 000 à 18 000 dinars par mois, pour plus de 2 millions de bénéficiaires. De plus, le renouvellement de cette aide sera désormais valable pour une année, renouvelable, offrant ainsi plus de stabilité aux demandeurs d’emploi.

Ces mesures interviennent alors que les recettes de l’Algérie en devises baissent, principalement en raison de la chute des prix du pétrole, la principale source de revenus du pays. Malgré cette conjoncture économique difficile, l’augmentation du SNMG et des allocations sociales reflète l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions de vie des Algériens.

Reste à savoir si ces hausses seront suffisantes pour compenser la montée des prix et garantir un véritable pouvoir d’achat à long terme.

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