Lorsque Donald Trump… la joue «salace»!!!

Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – On sait que Donald Trump, le nouveau-ancien président américain aime la chair fraiche, mais pour un poste comme le sien, le fait d’écrire des « missives salées »… cela ne peut que provoquer un scandale. Et voilà, comme d’habitude, que le président républicain joue « la sainte nitouche » et passe à l’attaque en engageant des poursuites judiciaires le journal qui a dévoilé cette affaire !!!
Trump réclame au moins 10 milliards de dollars pour diffamation au Wall Street Journal après la publication d’un article lui attribuant une lettre salace adressée au financier et délinquant sexuel Jeffrey Epstein, dans un dossier qui embarrasse le président américain auprès de sa base.
Le locataire de la Maison Blanche est empêtré depuis plusieurs jours dans cette affaire, qui fait l’objet d’une multitude de théories complotistes, et sur laquelle il avait juré de faire toute la lumière.
Elle a connu un nouveau rebondissement jeudi avec un article du Wall Street Journal, selon lequel Donald Trump avait adressé en 2003 une lettre embarrassante à Jeffrey Epstein, dont il avait été proche. Dès le lendemain, le président américain a attaqué en justice le prestigieux quotidien, son patron, Rupert Murdoch, et deux de ses journalistes, et leur réclame au moins 10 milliards de dollars.
Ils «ont inventé cette histoire pour ternir la réputation et l’intégrité du président Trump, et le présenter de manière trompeuse sous un jour mensonger», peut-on lire dans la plainte. «Nous avons toute confiance dans la rigueur et l’exactitude de nos informations, et nous nous défendrons vigoureusement», a pour sa part réagi le groupe propriétaire du Wall Street Journal, Dow Jones.
Dans le même temps, le ministère de la Justice a demandé à un tribunal fédéral d’autoriser la publication des documents judiciaires ayant conduit à l’inculpation de Jeffrey Epstein pour trafic sexuel de mineures en 2019, qui avait déjà été condamné à une courte peine de prison en 2008, notamment pour avoir recruté une mineure à des fins de prostitution.
Le président américain en avait donné l’ordre la veille à sa ministre Pam Bondi, en réponse aux critiques de certains de ses partisans, qui l’accusent de vouloir étouffer la polémique.