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Slim Laghmani : A Chawki

Slim Laghmani : A ChawkiBeaucoup traversent la vie comme une ombre, beaucoup «ont eu» plutôt qu’ils n’«ont été», Chawki الله يرحمو وينعمو «a été» au sens le plus profond du verbe être. J’ai connu Chawki étudiant, en troisième année de maîtrise de droit public, il y a de cela quarante-deux ans, j’étais son assistant en travaux dirigés de droit international. L’étudiant, élégant, sérieux et studieux, est ensuite devenu l’ami et le frère. Chawki a été aussi mon enseignant : il me voyait peiner à rédiger manuellement ma thèse et m’a initié au traitement de texte, et il m’a vu préparer artisanalement un répertoire de jurisprudence et m’a appris le ...

L’architecture, un levier économique sous-estimé

L’architecture, un levier économique sous-estiméPar Ilyes Bellagha - Dans les débats économiques, l’architecture est souvent reléguée au second plan, perçue comme un simple habillage esthétique des projets de construction. Pourtant, dans un pays comme la Tunisie, où les défis de développement, d’emploi et de croissance sont urgents, l’architecture constitue un vecteur de dynamisation économique majeur, encore trop peu reconnu. 1. Une industrie transversale à haute valeur ajoutée Chaque projet architectural active une chaîne d’acteurs : bureaux d'études, ingénieurs, artisans, entreprises de bâtiment, fabricants de matériaux, décorateurs, techniciens spécialisés, etc. L’architecture agit comme un catalyseur ...

Météo : 45 degrés attendus dans plusieurs régions

Le temps sera généralement dégagé à partiellement nuageux ce dimanche. Les vents souffleront du secteur sud sur le nord et le centre du pays, et du secteur est sur le sud. Ils seront faibles à modérés, puis se renforceront légèrement près des côtes dans l’après-midi.

Les températures seront en hausse progressive : Les maximales varieront entre 35 et 39 °C sur les régions côtières de l’est et les zones montagneuses, et entre 40 et 45 °C dans le reste du pays, avec l’apparition du ch’hili.

La mer sera peu agitée le matin, puis deviendra agitée dans l’après-midi.

Deux séismes de magnitude supérieure à 5 frappent l’Iran

Un séisme de magnitude 5,3 a secoué le nord et le centre de l’Iran samedi à 21h37 GMT, a annoncé le Centre allemand de recherche en géosciences (GFZ).

L’épicentre, situé à une profondeur de 10,0 kilomètres, a été initialement localisé à 36,72 degrés de latitude nord et 55,10 degrés de longitude est, a précisé le centre.

Au même moment, à 21h37 GMT, un second séisme de magnitude 5,4 a frappé une zone située à 31 kilomètres à l’est du village de Qarnabad, dans le nord-est de l’Iran, selon le GFZ.

L’épicentre de cette seconde secousse, également à une profondeur de 10,0 kilomètres, a été localisé à 36,84 degrés de latitude nord et 54,94 degrés de longitude est, a ajouté le centre.

Tunisie – Météo : un dimanche très chaud! 

L’Institut national de la météorologie (INM) prévoit pour dimanche 20 juillet 2025, temps clair dans la matinée, puis partiellement nuageux dans l’après-midi sur le nord et le centre du pays.

Quant aux températures maximales, elles s’élèveront entre 34 et 38 degrés sur les régions côtières nord, mais elles atteindront les 46 degrés dans les autres régions, avec l’apparition du vent chaud « chergui ».

La mer sera peu agitée au nord et agitée à localement très agitée sur les côtes est.

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Mohamed Garfi ouvre Carthage | Mi-figue, mi-raisin

Pour Mohamed Garfi, il n’y aura pas un avant et un après-Carthage, car la réconciliation avec le grand public, dont ont rêvé ses admirateurs, n’a pas eu lieu. Et ses choix artistiques y sont pour beaucoup. Car il s’est toujours méfié des mondanités, des lumières de la rampe et des succès sans lendemain. Et ce n’est pas à 77 ans, dont un demi-siècle de scène, qu’il va remettre en question les choix de toute une vie.

Latif Belhedi

L’hommage était quelque peu tardif, mais le maestro Mohamed Garfi, musicien-compositeur et chef d’orchestre, exigeant dans ses choix, rigoureux dans sa démarche et souvent incompris pour ses parti-pris artistiques et idéologiques, méritait amplement d’assurer l’ouverture de la 59e édition du Festival international de Carthage, hier, samedi 19 juillet 2025. Sauf que l’annonce s’est révélée plus alléchante que le produit final présenté au public.

Du fond de la jarre

Entouré d’une pléiade d’artistes, Garfi a renoué avec le public du théâtre romain de la cité antique avec un spectacle baptisé ‘‘Men kaa el khabia’’, une expression tunisienne que l’on peut traduire par «du fond de la jarre» et qui exprime l’authenticité et l’enracinement.

Il n’y avait certes pas un grand public, car même les mélomanes ont raté ce rendez-vous avec la musique savante et symphonique arabe, mais Garfi n’a jamais été un musicien populaire, célèbre oui, mais pas populaire, car il a toujours refusé de sacrifier aux modes passagères et aux tendances du jour. Son répertoire n’est pas connu du grand public car il a rarement l’honneur des radios et des télévisions, mais les connaisseurs savent que ce répertoire ne manque pas de pépites méritant d’être actualisées et remises au goût du jour, sans concession mais avec juste la conviction que l’on peut faire de la musique sans tapage, une musique issue du cœur et de l’âme et qui parle aux cœurs et aux âmes, celle des grands maîtres de toujours, les sources inépuisables.  

‘‘Men kaa el khabia’’ est un spectacle qui retrace des étapes majeures du répertoire musical tunisien. Il revisite les œuvres de compositeurs et de poètes ayant enrichi la scène nationale tout au long du XXe siècle, à travers un arrangement orchestral interprété par l’Orchestre symphonique tunisien (OST), sous la direction du maestro Garfi, avec la participation du Chœur de l’Opéra de Tunis (COT) et de la Troupe nationale des arts populaires (TNAP).

Les chanteurs Hamza Fadhlaoui, Chokri Omar Hannachi, Maherzia Touil, Chedli Hajji, invité d’honneur, ont été conviés à interpréter des chefs-d’œuvre de Khemaies Tarnane, Mohamed Triki, Mohamed Jamoussi, Ali Riahi, Hédi Jouini et autres Kaddour Srarfi, le père de l’actuelle ministre des Affaires culturelles, musicienne elle aussi, Amina Srarfi.

Le comédien et acteur Jamel Madani a interprété, pour sa part, un cocktail de chansons humoristiques tunisiennes du pionnier Salah Khemissi, voix emblématique de la Tunisie des années 30 et 40.

Une soirée nostalgie

Ce fut une soirée nostalgie, mais pas seulement, car Garfi ne s’est pas contenté de concocter un programme de pots-pourris et de vieux succès surannés, il s’est aussi employé à les faire revivre grâce à un savant travail orchestral dont il a le secret.

Le spectacle a démarré avec ‘‘Le Salut Beylical’’, l’ancien hymne national de 1846 à 1957, dont la composition est attribuée au célèbre compositeur italien Guiseppe Verdi, sachant que le musicologue et historien Salah El-Mehdi a toujours soutenu qu’il s’agissait d’une œuvre tunisienne dans sa conception et dans son âme. La balade musicale s’est poursuivie avec l’interprétation d’œuvres immortelles de poètes, compositeurs et interprètes disparus comme Saliha, Hedi Jouini et Mohamed Jammoussi.

Si l’on en juge par la réaction mitigée voire distante et quelque peu froide du public, qui n’a pas vraiment interagi avec les artistes qui se sont succédé sur scène, comme il a l’habitude de le faire, on peut dire que ce spectacle, malgré sa haute teneur musicale et artistique, n’ajoutera pas à la «popularité» de Garfi qui, pendant toute sa carrière, est demeuré incompris, marginal, cultivant une singularité intransigeante peu propice aux effusions du succès.

Une ouverture terne et fade

Pour le musicien et chef d’orchestre, qui a des centaines de compositions à son actif, dont peu sont vraiment connues, il n’y aura pas un avant et un après-Carthage, car la réconciliation avec le grand public, dont ont rêvé ses admirateurs, n’a pas eu lieu. Et les choix artistiques de Garfi y sont pour beaucoup. Car il s’est toujours méfié des mondanités, des lumières de la rampe et des succès sans lendemain. Et ce n’est pas à 77 ans, dont un demi-siècle de scène, qu’il va remettre en question les choix de toute une vie. Un artiste «contre vent et marée», comme il s’est qualifié lui-même lors de la conférence de presse du festival.

En ce qui concerne le Festival de Carthage, après le fiasco de l’annulation du concert d’Hélène Ségara dans les conditions que l’on sait, cette ouverture terne et fade n’augure rien de bon pour la suite. Attendons la suite…

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Tunisie | Les matches de la 1ère journée de Ligue 1 de football

Au cours de la première journée du championnat de Ligue 1 de football pour la saison sportive 2025-2026, prévue pour les 9 et 10 août 2025, le champion sortant, l’Espérance sportive de Tunis, fera son premier déplacement pour affronter l’Avenir sportif de Gabès. (Ph. Après un nouveau doublé et une participation fort remarquée à la Coupe du monde des clubs Fifa, aux Etats-Unis, l’Espérance remet son titre en jeu).

Les autres matches de cette première journée, selon le tirage au sort du calendrier du championnat qui a eu lieu samedi 19 juillet au siège de la Fédération tunisienne de football (FTF), se présentent comme suit :

– US Monastir – Stade Tunisien ;

– Club Africain – AS de La Marsa ;

– US Ben Guerdane – O. Béja ;

– ES Métlaoui – CA Bizertin ;

– JS Kairouanaise – AS Soliman ;

– CS Sfaxien – ES Zarzis ;

– JS Omrane – ES Sahel.

La deuxième journée verra deux affiches: Espérance de Tunis – US Monastir et ES Sahel – Club Africain.

Autres affiches notables du calendrier :

5e journée : Club Africain – CS Sfaxien ;

9e journée : Espérance de Tunis – Étoile du Sahel ;

10e journée : Club Africain – US Monastir ;

12e journée : CS Sfaxien – Espérance de Tunis ;

14e journée : Club Africain – Espérance de Tunis.

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Le poème du dimanche | ‘‘Le cimetière marin’’ de Paul Valéry

Né en 1871 à Sète, de père corse et d’une mère italienne, Paul Valery est poète, écrivain et philosophe. Membre de l’Académie française et Professeur au Collège de France. (Ph. Paul Valéry / Cimetière de Sète).

En 1917, à cinquante six ans, il publie La Jeune Parque, texte qui fait sa renommée et l’installe rapidement comme un intellectuel qui compte. Il mène une vie littéraire où s’entremêlent, création poétique, conférences, essais, réflexions théoriques dont l’exigence est notoire.

Symboliste, resté fidèle à Mallarmé, sa poésie est marquée peu à peu par l’éloge de l’esprit, non sans attaches métaphysiques. Il décède en 1945. Le musée de Sète porte aujourd’hui son nom.

Tahar Bekri

Ce toit tranquille, où marchent les colombes,

Entre les pins palpite, entre les tombes,

Midi le juste y compose de feux

La mer, la mer, toujours recommencée !

O récompense après une pensée

Qu’un long regard sur le calme des dieux !

Quel pur travail de fins éclairs consume

Maint diamant d’imperceptible écume,

Et quelle paix semble se concevoir !

Quand sur l’abîme un soleil se repose,

Ouvrages purs d’une éternelle cause,

Le temps scintille et le songe est savoir.

Sable trésor, temple simple à Minerve,

Masse de calme, et visible réserve,

Eau sourcilleuse Œil qui gardes en toi

Tant de sommeil sous un voile de flamme,

O mon silence !…Edifice dans l’âme,

Mais comble d’or aux mille tuiles Toit !

Temple du Temps, qu’un seul soupir résume,

A ce point pur je monte et m’accoutume,

Tout entouré de mon regard marin ;

Et comme aux dieux mon offrande suprême,

La scintillation sereine sème

Sur l’altitude un dédain souverain.

Comme le fruit se fond en jouissance,

Comme en délice il change son absence

Dans une bouche où sa forme se meurt,

Je hume ici ma future fumée,

Et le ciel chante à l’âme consumée

Le changement des rives en rumeur.

Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change !

Après tant d’orgueil, après tant d’étrange

Oisiveté, mais pleine de pouvoir,

Je m’abandonne ç ce brillant espace,

Sur les maisons des morts mon ombre passe

Qui m’apprivoise à son frêle mouvoir

(extraits)

Morceaux choisis, Gallimard, 1930.

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Edito: Croissance

On avait la croissance, certes pas suffisamment inclusive, mais elle avait néanmoins réussi à sortir, cinq décennies durant, des milliers de personnes de la misère et de la pauvreté. L’ascenseur social, sous l’impulsion de l’école de la République, fonctionnait à son rythme, sans interruption ou presque. Il a fait émerger et s’élargir au fil des années une classe moyenne qui fut le principal moteur de transformation économique, sociale et sociétale. Les fruits de la croissance, même inégalement répartis, avaient quelque peu tempéré et atténué le goût amer de l’absence de démocratie. Sans l’effacer pour autant.

On avait la croissance sans la démocratie, avec pour seul mode de régulation l’ascenseur social qui, au fil du temps, comme cela devait se produire, donnait des signes d’essoufflement. Les pannes devenaient fréquentes et le spectre d’un arrêt se profilait à l’horizon.

Le printemps démocratique tunisien était venu à son heure pour marquer à son tour le cours de l’Histoire. Il signifiait tout à la fois l’inéluctable besoin de liberté, de démocratie, de justice et l’impératif de croissance. Comme s’il ne pouvait y avoir de croissance sans démocratie.

La révolution de décembre 2010-janvier 2011, dont on sait au final peu de choses, ne relève pas du hasard ou d’un simple accident comme seule l’Histoire peut en produire. Le ralentissement de la croissance, la montée des inégalités et le déficit de grain à moudre dans un contexte social et politique hautement inflammable ont mis le feu aux poudres. Les considérations géopolitiques mondiales ont fait le reste. Le printemps démocratique tunisien était venu à son heure pour marquer à son tour le cours de l’Histoire. Il signifiait tout à la fois l’inéluctable besoin de liberté, de démocratie, de justice et l’impératif de croissance. Comme s’il ne pouvait y avoir de croissance sans démocratie.

Et de fait, on a fini par découvrir, tout au long d’une laborieuse, douloureuse et incertaine transition politique aux multiples dérives sans la moindre régulation économique, que sans croissance, on perdait sur les deux tableaux. On a abandonné le champ de l’économie, laissant les entreprises – publiques notamment – livrées à elles-mêmes et un pouvoir syndical porté à incandescence. Les politiques en charge de l’État, sans être les seuls, s’évertuèrent à courir derrière le mirage d’une démocratie qui frôlait le chaos et qui tournait, par certains moments et certains endroits, au désastre. Les luttes politiques pour le pouvoir ont jeté un voile épais sur l’économie, achevant de compromettre ce que celle-ci a de plus formel et de plus prometteur.

Les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs du printemps démocratique tunisien, de la révolution de la liberté, de la dignité et de la justice.

Les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs du printemps démocratique tunisien, de la révolution de la liberté, de la dignité et de la justice. Au lieu de quoi, le pays s’est enlisé dans les marécages d’une crise globale sur fond de récession économique qui s’éternise. L’économie n’en finit pas de reculer, le chômage et la pauvreté se répandent comme une traînée de poudre. L’inflation, l’impôt du pauvre, sévit, les déficits jumeaux et la dette explosent, la croissance – fût-elle atone –, est jetée au placard des oubliettes. Au moment même où l’on peine à esquisser l’architecture d’une démocratie aboutie et pleinement assumée, qui aurait permis à l’économie de retrouver les chemins d’une croissance inclusive et durable, à la hauteur de son potentiel. D’une récession à l’autre, le pays a perdu beaucoup de ses anciens repères de croissance ; il vit d’expédients, écrasé par le poids de l’urgence et la tyrannie du court terme. Il a sans doute joué de malchance – Covid, guerre en Ukraine, dérèglement climatique –, mais il n’a pas eu besoin de ces chocs externes pour se laisser distancer par ses concurrents. Il s’en est chargé lui-même à force d’improvisation, d’instabilité en tout genre et de revendications suicidaires. Nul besoin d’alerte face à l’ampleur des dégâts qui aurait pour effet de sonner le réveil. Il n’empêche, la sentence nous vient du groupe de la BM qui, le 1er juillet de chaque année, réactualise la classification des économies mondiales en fonction de leur RN brut/habitant, qui a les défauts de toutes les moyennes, mais qui n’est pas dénué d’intérêt. Il s’agit en somme d’un indicateur de développement des pays en rapport avec la mise en œuvre de politique économique, de stratégie de développement… et surtout d’accès à l’aide publique au développement.

Sans surprise, en 2024, la Tunisie figure encore et toujours parmi les pays à revenu intermédiaire inférieur, avec un RNB/habitant d’environ 3840 $. Beaucoup moins que ce qu’il faut pour accéder au rang de pays à revenu intermédiaire supérieur de 4465 $ par habitant et par an. Le choc est dévastateur. Quinze ans plus tôt, la Tunisie évoluait, en dépit de ses travers et de ses déficits démocratiques, dans la cour des pays pré-émergents à revenu intermédiaire supérieur, avec l’espoir et l’assurance de monter plus haut dans la hiérarchie. Le dire signifie certes l’étendue de notre déclin économique et financier, mais c’est bien plus un appel pressant pour réactiver notre capacité à réagir. Il ne s’agit rien de moins que de sonner la révolte, de retrouver l’élan émancipateur qui fut toujours le nôtre face au danger.

Rien n’est définitivement perdu, car n’est vaincu que celui qui se déclare vaincu. Il n’y a aucune fatalité à l’échec. Autant dire que l’heure de la révolte contre la récession, la croissance atone et l’improvisation érigée en mode de gouvernement a sonné. Le pays peut se donner l’ambition et les moyens d’un redressement économique aussi rapide que salutaire. Le tissu économique et social a, certes, été fortement dégradé, mais l’essentiel a été préservé : l’avenir. Le potentiel humain, la rage de vaincre, d’exister, de compter, de peser dans la région et de se faire entendre ailleurs dans un monde en devenir ont même gagné en intensité. Le pays, ses jeunes, ses startuppers, ses entreprises qui surprennent par leur résilience, ses banques et ses compagnies d’assurance tant décriées sans jamais faillir à leur mission, sont en ordre de marche. Ils sont dans l’attente d’un signal fort qui libère pour de bon l’investissement, la créativité, la croissance…Un signal qui injectera plus de sérénité, d’apaisement et de confiance.

Dans un monde plus que jamais marqué par l’incertitude, nos entreprises ont besoin d’une vision, d’un cap précis, d’une politique économique et sociale conçue sur la durée, avec des projets structurants – énergie propre, infrastructure moderne -, bref, d’une véritable stratégie de développement. Nous avons besoin de voir loin et clair. Pour nous donner les moyens de nous projeter dans le monde qui arrive, en intégrant les chaînes de valeur en mouvement, les technologies émergentes, l’IA, qui façonnent notre mode de production, de consommation et de vie. On n’en attend pas moins du plan de développement 2026-2030 en préparation. L’Etat doit faire la démonstration de sa capacité d’enclencher le réarmement industriel à fort contenu technologique, de nous réenchanter en portant haut et fort l’espoir de retrouver la place et le rang qui doivent être les nôtres. La souveraineté nationale, la dignité et la justice ne s’entendent pas autrement.

Edito est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 924 du 16 au 30 juillet 2025

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Immigration : la descente aux enfers d’une femme d’affaires canadienne arrêtée en Floride

Une femme d’affaires canadienne, Paula Callejas, se trouve au cœur d’un tourment juridique et humain aux États-Unis. Âgée de 45 ans, la Montréalaise est détenue par l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) depuis le 28 mars 2025. Elle rêvait d’implanter sa marque de maillots de bain en Floride, un projet brutalement interrompu dans un contexte migratoire de plus en plus rigide sous l’administration Trump. Tout bascule pour Paula Callejas à la fin mars, après avoir été interpellée pour une altercation avec son ancien compagnon. Bien qu’elle clame son innocence et affirme avoir agi pour se défendre, elle a été remise aux […]

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Les barrages tunisiens atteignent un taux de remplissage de 35,6 % à mi-juillet, en nette amélioration sur un an

Le taux de remplissage des barrages en Tunisie s’est établi à 35,6 % au 18 juillet 2025, selon les chiffres publiés samedi par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI). Cette progression notable s’accompagne d’un stock total estimé à 842,825 millions de mètres cubes, en hausse de 29,5 % par rapport aux 650,444 millions de mètres cubes enregistrés à la même période en 2024. L’évolution est également favorable sur le moyen terme. Comparé à la moyenne des trois dernières années à la même date (785,045 millions de m³), le stock des barrages tunisiens progresse de 7,3 %, soit un gain de 57,779 […]

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Ouverture du Festival international de Carthage avec « Men Qaa El Khabia » du maestro Mohamed Garfi

Ce soir, le rideau s’est levé sur la 59ᵉ édition du Festival International de Carthage, l’un des rendez-vous culturels les plus prestigieux de la scène tunisienne et méditerranéenne. Le public a été convié à découvrir « Men Qaa El Khabia », un spectacle original signé par le maestro Mohamed Garfi. Une affluence considérable a répondu présent.


Sur scène, une constellation d’artistes confirmés a rendu hommage aux grandes figures de l’art tunisien à travers une fresque musicale et poétique riche en émotions. Parmi eux, les voix de Hamza Fadhlaoui, Chokri Omar Hanachi, Meherzia Touil avec la participation du comédien Jamel Madani, Chedly Hajji ainsi que la Troupe nationale des arts populaires. Au programme, des compositions intemporelles de Khemaies Tarnane, Mohamed Triki, Mohamed Jamoussi, Ali Riahi, Hédi Jouini, Abdelhamid Sliti, Salah Khemissi et bien d’autres, magistralement réinterprétées. Elles sont restées fidèles à l’essence originale tout en y apportant une touche de renouvellement.

Cette édition continuera de faire vibrer les ruines de Carthage jusqu’au 21 août. Elle se veut résolument éclectique avec encore 19 spectacles variés tunisiens et internationaux sur le line-up, dont une pièce de théâtre.

Sharp Blade 2025 | L’USGN se classe 2e mondiale

L’Unité spéciale de la garde nationale tunisienne (USGN) s’est classé 2e mondiale à la compétition internationale des tireurs d’élite « Sharp Blade 2025 »

C’est ce qu’annonce la Direction générale de la garde nationale (DGGN) ce samedi 19 juillet 2025, en précisant que cette compétition internationale a réuni, du 15 au 19 juillet, plus de 90 équipes issues de 45 pays, et ce, à Urumqi dans la région du Xinjiang en Chine.

Composée de trois membres d’élite de l’USGN, l’équipe tunisienne s’est distinguée par des performances exceptionnelles : « Leur performance exceptionnelle a suscité l’admiration des jurys internationaux tout au long des différentes épreuves, qui témoigne du haut niveau de formation, de discipline et de compétence des membres de l’USGN », lit-on dans le communiqué de la Direction de la garde nationale.

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L’islamophobie en Europe alarme la principale organisation musulmane américaine

Le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), la plus grande organisation de défense des droits civiques des musulmans aux États-Unis, a exprimé une vive inquiétude face à la montée de l’islamophobie en Europe. Dans un communiqué diffusé ce week-end, le groupe dénonce une série d’incidents récents qu’il qualifie de signes d’une haine « hors de contrôle ». L’organisation cite notamment le meurtre d’une jeune femme musulmane de 26 ans, de nationalité algérienne, poignardée à mort à Hanovre, en Allemagne. La victime avait informé sa famille de harcèlement raciste récurrent de la part de son voisin, aujourd’hui principal suspect et placé en […]

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