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Syrie et Israël s'accordent sur un cessez-le-feu

Cet accord marque une consultation inédite entre Damas et Tel‑Aviv, sous l’égide des États‑Unis, dans un contexte de tensions régionales croissantes.

© Mosaique FM

Syrie et Israël s'accordent sur un cessez-le-feu

Le sommet des BRICS à Rio: Entre affirmation du Sud global et quête de crédibilité internationale

Le sommet des BRICS à Rio: Entre affirmation du Sud global et quête de crédibilité internationalePar Elyes Ghariani - Une vision affirmée pour une gouvernance mondiale plus inclusive Le sommet des BRICS à Rio de Janeiro s’est imposé comme un jalon stratégique dans la quête d’un ordre international plus représentatif. Placé sous le thème «Renforcer la coopération du Sud global pour une gouvernance plus inclusive et durable», il a débouché sur 126 engagements couvrant des domaines aussi variés que la réforme des institutions financières internationales, la santé publique, l’intelligence artificielle ou le climat. L’événement a également été marqué par une nouvelle phase d’expansion. L’Indonésie a été admise comme dixième membre à part entière, ...

Championnats d’Afrique Juniors : Rayan Charni offre l’or à la Tunisie sur le 10 000 mètres

Le coureur tunisien Rayan Charni a décroché la médaille d’or au 10 000 mètres dans la catégorie des moins de 20 ans ce samedi. Cette performance a eu lieu lors de la troisième édition des Championnats d’Afrique Juniors qui se déroulent actuellement au Nigeria.

C’est la première médaille d’or pour la délégation tunisienne à ces championnats d’Afrique des moins de 18 et moins de 20 ans.

La BNA Bank et l’OTE scellent un partenariat stratégique au service des Tunisiens du monde

La BNA BanK et l’Office des Tunisiens à l’Étranger ont signé, le 16 juillet 2025, au siège de la BNA, un mémorandum d’entente stratégique, marquant une nouvelle étape dans le renforcement des liens entre la Tunisie et sa diaspora.

Cette initiative conjointe s’inscrit dans une démarche proactive de co-développement visant à accompagner les Tunisiens Résidant à l’Étranger (TRE), à faciliter leur implication économique en Tunisie, et à leur offrir un accès simplifié à l’information institutionnelle, financière et réglementaire.

Le mémorandum prévoit la mise en place de solutions bancaires sur mesure, incluant des packs personnalisés adaptés aux spécificités des TRE, des parcours digitaux fluidifiés, ainsi que des mécanismes de financement innovants pour soutenir leurs projets d’investissement, notamment dans les secteurs stratégiques tels que l’immobilier et l’agriculture.

L’accord met également un accent particulier sur la sensibilisation et l’information, en mobilisant une approche de proximité à travers l’organisation de webinaires thématiques, de journées d’information, et de rencontres interactives en partenariat avec les représentations diplomatiques et consulaires.

Cette coopération reflète une vision commune d’un service public moderne, inclusif et résolument orienté vers les besoins concrets de la diaspora tunisienne, afin de valoriser son rôle central dans le développement du pays et renforcer son ancrage institutionnel avec la Tunisie.

D’après communiqué

Tunisie : un forage à Kébili ravive l’espoir d’une relance énergétique

Dans un contexte marqué par une crise énergétique persistante et un déséquilibre croissant de sa balance commerciale, la Tunisie se trouve à un tournant stratégique. La reprise des activités de forage à Kébili par la société Mazarine Energy pourrait constituer une opportunité majeure pour le pays, en ouvrant la voie à une relance partielle de sa production nationale d’hydrocarbures.

Et à l’heure où la dépendance aux importations d’énergie pèse lourdement sur les équilibres macroéconomiques, ce projet suscite un intérêt particulier tant par son potentiel en ressources que par ses implications en matière de souveraineté énergétique. Cette dynamique intervient dans un contexte où la production nationale décline, tandis que la demande énergétique ne cesse de croître, posant avec acuité la question de la sécurité énergétique du pays.

Le constat est là : le contexte est préoccupant. En 2024, le déficit énergétique a représenté 57 % du déficit commercial global du pays. Une proportion alarmante, qui met en lumière l’ampleur de la dépendance tunisienne aux importations de pétrole et de gaz. Et la tendance ne faiblit pas.

Au cours des cinq premiers mois de 2025, le déficit commercial s’est élevé à 8,4 milliards de dinars, dont plus de la moitié — soit 4,3 milliards — est attribuée aux importations énergétiques. Cette situation fragilise davantage une économie déjà sous pression, en accentuant l’endettement, en rognant les réserves en devises et en exerçant une pression continue sur la valeur du dinar.

Ce déséquilibre résulte d’un double phénomène : une chute continue de la production nationale d’hydrocarbures — en recul de 16 % en 2024 par rapport à 2023 —, couplée à une demande énergétique structurellement en hausse. Depuis 2010, la consommation d’électricité en Tunisie augmente en moyenne de 3 % par an, tandis que la demande en produits pétroliers progresse de 1,4 % annuellement. Une dynamique qui rend le pays de plus en plus vulnérable aux fluctuations des marchés internationaux.

Dans ce climat, le forage en cours à Kébili constitue bien plus qu’un simple projet industriel. Il s’inscrit dans une démarche plus large de réappropriation des ressources nationales. Face à la lenteur du développement des énergies renouvelables — entravé notamment par le manque de financement — et à l’inaccessibilité de l’option nucléaire à moyen terme, les gisements encore disponibles sur le territoire prennent une dimension stratégique capitale.

Les signaux envoyés par les autorités semblent aller dans le bon sens. Le soutien officiel aux projets d’exploration s’est renforcé ces derniers mois, traduisant une prise de conscience des enjeux liés à la souveraineté énergétique. La Tunisie, confrontée à des choix cruciaux, pourrait donc amorcer un virage décisif si cette volonté s’inscrit dans la durée.

Le cas de Kébili pourrait ainsi servir de catalyseur, non seulement pour relancer la production nationale, mais aussi pour redéfinir une politique énergétique à la hauteur des défis. La réussite de ce projet pourrait ouvrir la voie à d’autres investissements et inciter à une gestion plus stratégique des ressources, condition sine qua non pour réduire la vulnérabilité économique du pays et soulager ses finances publiques.

CSS – Prolongation du partenariat avec Tunisie Telecom pour 3 ans supplémentaires : Un engagement durable et bénéfique

Le CSS est le 3e club tunisien partenaire de longue date de Tunisie Telecom, sur le segment de la téléphonie mobile. Depuis le premier partenariat en 2014 jusqu’à celui renouvelé cette année avec Tunisie Telecom et qui expire fin 2027.

La Presse — Le Club Sportif Sfaxien, véritable école de football en Tunisie et pépinière de jeunes talents, n’a pas lésiné sur les efforts, pour remettre au goût du jour, son partenariat avec la société nationale des télécommunications, Tunisie Telecom qui date de plus d’une décennie. Cette cérémonie de renouvellement du partenariat entre TT et le CSS s’est tenue hier à Sfax, dans le cadre du déploiement et la commercialisation prochaine de lignes mobiles 5G «CSS mobile».

Cette cérémonie  a vu la prolongation de leur partenariat historique pour une durée de trois ans. La portée de cet engagement mutuel est importante pour «une ville grandiose, à la hauteur de la passion de ses fidèles supporters ne pouvant qu’apporter des satisfactions» comme a tenu à le rappeler le modérateur de l’événement M. Kacem. «Partenaires un jour… partenaires toujours, connectés avec l’équipe, grâce à la ferveur et la fierté sfaxiennes» tels sont les slogans commerciaux de Tunisie Telecom, qui voit grand.

Il faudrait surtout qu’il y ait une structure partenariale qui facilite la fidélisation des supporters et des fans, pour concrétiser financièrement cet engagement.

«Ce renouvellement vient consolider une collaboration solide et ininterrompue depuis 2014, articulée autour d’une vision commune : promouvoir un modèle d’engagement entre un acteur national de premier plan et une institution sportive d’envergure, profondément enracinée dans son territoire.

Cette nouvelle phase de partenariat favorise notamment une plus grande intégration de la marque CSS Mobile dans les initiatives digitales, commerciales et événementielles du club» affirme un communiqué remis par Tunisie Telecom.

TT sponsor du sport

«Le lien entre Tunisie Telecom et le CSS repose sur des valeurs fortes, consolidées par l’histoire et par la fidélité des deux parties», a déclaré M. Lassâad Ben Dhiab, président-directeur général de Tunisie Telecom, lors de la signature du contrat de partenariat. Avant de poursuivre: «Au-delà de notre rôle de sponsor, nous nous inscrivons dans un projet global, qui vise à renforcer les ponts entre les institutions économiques et le sport tunisien».

M. Ben Dhiab, qui vient d’enchaîner un deuxième partenariat avec un club tunisien, a fait part de ses convictions et de ses ambitions en avouant l’impact fusionnel du sport et de la technologie. Il a précisé que la relation de TT avec le sport  n’est pas une simple relation axée sur la publicité mais d’un réel partenariat qui implique un engagement.

Au sujet du financement des sportifs de haut niveau, il avoue que la stratégie dépasse le stade du «sponsoring», afin de soutenir la créativité en Tunisie, que ce soit au niveau des associations, des équipes ou même des champions.

De son côté M. Mehdi Frikha, président du Club Sportif Sfaxien, a salué ce partenariat pérenne, soulignant qu’il constitue un levier de stabilité, de développement et de rayonnement pour le club : «Lorsque notre bureau directeur a pris la responsabilité de gérer le Club Sportif Sfaxien en février dernier, nous avons érigé au rang de priorité la reconduction du partenariat avec Tunisie Telecom, un partenariat stratégique pour lequel nous comptons mettre en œuvre les moyens nécessaires pour le renforcer durablement».

En effet, CSS Mobile, la marque dérivée née de ce partenariat, commercialisée via le réseau de Tunisie Telecom, offre depuis plus d’une décennie aux supporters sfaxiens une gamme d’offres mobiles répondant à leurs attentes, dans l’esprit et les couleurs du club.

M. Frikha ayant déjà fait un bref retour sur les démarches entreprises pour aboutir à ce nouveau chapitre entre les deux institutions. «Par rapport à ce qu’on a abordé, il y a lieu de revoir un peu les contrats de sponsorisation et partenariat pour voir comment avancer sur des objectifs». 

Auparavant, le 15 février 2024, une commission a été constituée pour piloter les réunions entre les deux structures.  Mehdi Frikha a estimé «qu’à travers ce contrat de partenariat, on a un objectif commun et on est engagés, les deux parties, afin de renouveler continuellement tous les trois ans et de réussir à obtenir des résultats grâce aux moyens humains et logistiques en place».  

Enseignement Supérieur et Recherche Scientifique : la Tunisie ratifie un accord de coopération avec la Palestine

Le ministère des Affaires étrangères a publié le Décret n° 356 de l’année 2025, daté du 15 juillet 2025, concernant l’approbation de l’accord de coopération dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique entre la République Tunisienne et l’État de Palestine.

Ce décret fait suite à l’examen de la Constitution et du Décret n° 1242 de l’année 1984, daté du 20 octobre 1984, qui définit les attributions du ministère des Affaires étrangères, en particulier son article six.

Il s’appuie également sur l’accord de coopération qui a été signé dans la capitale tunisienne le 20 septembre 2024.

Cet accord vise à renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de la formation académique et de la recherche scientifique. Pour ce faire, il prévoit de soutenir les partenariats entre les universités et de favoriser l’échange d’expertises et d’expériences dans les domaines de la connaissance et de l’innovation.

Cette démarche réaffirme l’engagement de la Tunisie à poursuivre son soutien à la cause palestinienne et à développer ses relations de coopération avec l’État de Palestine dans divers secteurs, notamment le secteur universitaire et de la recherche.

Le décret stipule qu’il entre en vigueur dès sa publication au Journal Officiel de la République Tunisienne.

Séance de travail au gouvernorat de Tunis : suivi de la mise en œuvre de 3 projets bloqués

Le Comité Régional d’Accélération des Projets Publics a récemment tenu une séance de travail au siège du gouvernorat de Tunis. Cette réunion était consacrée au suivi de la mise en œuvre de trois projets bloqués relevant des ministères des Affaires Culturelles et de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Seniors. La séance s’est déroulée sous la supervision du gouverneur de Tunis, Imed Boukhris.

Les projets en question comprennent l’aménagement du bâtiment de la Délégation Régionale de la Culture et de la Bibliothèque Publique Radhia Haddad, le projet de création d’un complexe modèle pour la famille et l’enfance à Kabaria, et le projet de construction d’un club pour enfants à Gorjani.

Le gouverneur a souligné que cette réunion s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues du Conseil Ministériel du 21 juin 2025, dédié à l’accélération de la réalisation des projets publics. Il a insisté sur la nécessité de redoubler d’efforts pour résoudre les problèmes entravant l’exécution et obtenir des résultats concrets à cet égard.

Ont notamment assisté à la séance : Khouloud Hechri, Première Déléguée du gouvernorat, les délégués de Bab Bhar, Sidi El Béchir et Kabaria, les membres du comité susmentionné, ainsi que des représentants des services centraux et régionaux du Ministère des Affaires Culturelles et des services de la Municipalité de Tunis.

Chômage de longue durée : vers un recrutement exceptionnel dans le public

La Commission de la planification stratégique, du développement durable, des transports, des infrastructures et de l’aménagement du territoire a approuvé, vendredi 18 juillet 2025, une proposition de loi visant à faciliter le recrutement dans la fonction publique des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée.

Lors de cette séance, les membres de la commission ont examiné le texte article par article, après un rappel des étapes préalables ayant conduit à son élaboration. L’objectif affiché est de répondre à la précarité croissante des jeunes diplômés confrontés à une absence prolongée d’emploi.

Les discussions ont porté sur plusieurs points clés, notamment les conditions d’éligibilité des candidats et la formulation de certaines dispositions. Des amendements ont été proposés pour clarifier le texte et supprimer des redondances. Après délibération, la version amendée du projet de loi a été adoptée à l’unanimité. Elle doit désormais passer en séance plénière pour un vote définitif.

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Maneken, la marque de glaces pour accompagner les vacanciers

Parce que les vacances se vivent aussi de manière gourmande grâce à Maneken, le glacier artisanal 100% tunisien, lance une nouvelle gamme à découvrir cet été en supermarchés, dans les épiceries fines et chez les épiciers du coin.

Créée en 2014 à Tunis, l’enseigne Maneken développe sur tout le territoire tunisien un concept différent de glace artisanale. Aujourd’hui, son réseau compte 8 points de vente et poursuit son développement en franchise. L’enseigne 100% tunisienne a, en outre, annoncé lors d’un événement tenu le 17 juillet à Tunis, le lancement de son activité de distribution en détails de toute une gamme de nouveaux produits. Slim Ben Nasr, fondateur d’Astrate Food, l’entreprise qui gère la marque Maneken, a déclaré lors de l’événement que Maneken a été créée avec passion. Elle évolue aujourd’hui pour toucher une large tranche de Tunisiens avec le lancement de l’activité B2C.

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Slim Ben Nasr, fondateur de la marque.

Ingrédients naturels sélectifs

Maneken se distingue par son concept novateur de gaufres belges et de produits sucrés et salés frais et confectionnés à base d’ingrédients naturels. Chaque produit est préparé avec soin, utilisant des ingrédients de qualité et des recettes traditionnelles revisitées pour plaire à une clientèle diversifiée. Ses établissements sont conçus pour offrir un cadre cosy, accueillant et contemporain, invitant les clients à savourer un moment de plaisir gourmand.

Une palette de glaces sans sucre ajouté pour offrir une expérience unique, des crèmes glacées et sorbets sont parmi la large gamme de parfums proposés. Il s’agit aussi des gaufres, des Bubbles Waffles, des pâtisseries et des jus frais.

La glace artisanale abordable

En fait, Maneken n’est pas seulement un glacier mais un véritable laboratoire de création où les textures et les saveurs se mêlent harmonieusement. Chaque parfum raconte une histoire et une expérience différente. Kamel Khlifi, Brand Manager Maneken a, de son côté, indiqué que le lancement des produits B2C va permettre de rendre la glace artisanale accessible et abordable pour tous les Tunisiens. « Notre gamme de produits sera vendu aux supermarchés, chez l’épicerie fine, les petites superettes et l’épicier du coin.

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De gauche à droite : Slim Ben Nasr, fondateur de Maneken, et Kamel Khlifi, Brand Manager Maneken.

Les pots, les cornets sont tous des nouveaux produits proposés en plusieurs parfums et goûts et en différents formats. « Nous nous positionnons en tant que marque haut de gamme basée sur des recettes composées d’ingrédients très sélectifs », a-t-il souligné. Pour la nouvelle gamme, le consommateur aura le choix entre 14 parfums entre pots et cornets avec 4 autres parfums sans sucre ajouté. Les diabétiques pourront profiter et déguster nos glaces artisanales sans se soucier de leur santé », a-t-il ajouté.

Objectif de couvrir 50% du territoire tunisien

Avec une présence concentrée essentiellement sur le Grand Tunis, à Sousse et à Sfax, l’enseigne de glace artisanale prévoit un plan de développement sur 4 ans pour couvrir 50% du territoire tunisien. En matière d’hygiène, l’entreprise est certifiée ISO 20000. « Toute notre machinerie est neuve d’autant plus que appliquons des normes d’hygiènes selon les standards européens », a-t-il conclu.

 

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Prévisions Météo : La Tunisie sous le signe du Sirocco ce samedi 19 juillet

météoTunis, le 19 juillet (TAP) – La Tunisie s’apprête à vivre une journée chaude ce samedi, marquée par un ciel dégagé à peu nuageux sur l’ensemble du territoire. L’Institut National de la Météorologie (INM) annonce une hausse des températures, avec des maximales atteignant des sommets, notamment sous l’influence du vent de sirocco.

Les régions côtières et les zones en hauteur verront les thermomètres grimper entre 35 et 39 degrés Celsius. Ailleurs, la chaleur sera encore plus intense, avec des températures oscillant entre 40 et 44 degrés Celsius.

Le vent, initialement faible à modéré, se fera sentir du secteur sud sur le nord et le centre du pays, et du secteur est sur le sud. L’après-midi, il deviendra relativement plus fort près des côtes, rendant la mer peu agitée à agitée. Les prévisions de l’INM mettent en garde contre le sirocco, un vent chaud et sec venu du désert, qui contribuera à l’augmentation significative des températures ressenties. Il est donc recommandé de prendre les précautions nécessaires face à cette vague de chaleur estivale.

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Haithem Goddi, fondateur de MCOM : « Trop de fondateurs développent des produits brillants techniquement, mais mal ancrés dans la réalité »

De nombreuses PME souhaitent investir le canal mobile, mais se heurtent à des barrières techniques et financières. Avec MCOM, une solution mobile-first pensée pour le e-commerce africain, le pari est de rendre l’application mobile accessible à toutes les petites structures.

Pour en savoir plus, réponses de Haithem Goddi cofondateur de MCOM

Entretien :

Beaucoup de PME souhaitent créer une application mobile, mais peinent à franchir le cap. Quelles sont, selon vous, les principales barrières à l’entrée aujourd’hui ?

Haythem Goddi - MCOMEffectivement, de nombreuses PME aimeraient passer au mobile, mais plusieurs obstacles freinent leur décision. Le premier, c’est le coût : faire appel à une agence de développement classique reste onéreux. Ensuite, il y a la complexité technique. Créer une application — et surtout en assurer la maintenance — demande des compétences que les petites structures n’ont généralement pas en interne.  S’ajoute à cela une forme de crainte: peur de ne pas maîtriser l’outil, d’avoir un retour sur investissement insuffisant, ou simplement de manquer de temps pour piloter un projet digital.

Chez MCOM, nous avons justement conçu notre solution pour lever ces freins. Nous proposons une application mobile clé en main, générée automatiquement à partir du site web existant, sans aucune compétence technique requise, déployée en quelques jours, et avec un abonnement mensuel accessible. C’est cette combinaison qui permet aux PME de se lancer sereinement dans le m-commerce.

En quoi votre solution se distingue-t-elle des plateformes existantes comme Shopify ou les app-builders no-code ?

La grande différence de MCOM, c’est son positionnement résolument mobile-first. Là où Shopify reste centré sur le web, et où les app-builders no-code proposent souvent des solutions génériques, nous avons pensé MCOM exclusivement pour le smartphone, qui est aujourd’hui le canal dominant du e-commerce, en particulier en Afrique et dans les marchés émergents.

Notre app offre une expérience fluide et native, avec des fonctionnalités avancées conçues dès le départ pour le mobile :  notifications push intelligentes pour relancer les clients, commandes en un clic, Navigation rapide, connexion simplifiée via Facebook, Google ou OTP et surtout, une intégration complète avec les spécificités e-commerce locales : passerelles de paiement, modes de livraison, zones géographiques, etc.

« Le mobile n’est plus une option, c’est devenu un levier stratégique pour les PME. »

L’autre plus et qui n’est pas des moins importants est l’accompagnement humain. Contrairement aux plateformes no-code où l’utilisateur est livré à lui-même, chez MCOM, nous assurons un onboarding personnalisé, avec un support réactif et local. C’est un facteur de confiance très fort pour nos clients. MCOM n’est donc pas un simple générateur d’applications, c’est une solution de m-commerce sur-mesure, pensée pour les réalités du terrain.

Votre technologie permet-elle à des commerçants non-tech de créer eux-mêmes une application mobile ? À quoi ressemble concrètement le processus ?

C’est justement notre promesse : rendre l’application mobile accessible à tous, même sans aucune compétence technique. Restaurateurs, artisans, commerçants ou petites marques peuvent disposer de leur propre app mobile professionnelle sans effort.  Le processus est fluide : le commerçant connecte simplement son site web (souvent sous Woo Commerce, PrestaShop ou Shopify) à notre plateforme.

En moins de 24 heures, nous générons automatiquement une application mobile native, synchronisée avec son site (produits, stock, commandes, etc.).  Nous prenons aussi en charge la publication sur les stores (Google Play, Apple Store, Huawei AppGallery), qui reste souvent un casse-tête pour les non-initiés.  Une fois l’application lancée, l’utilisateur dispose d’un tableau de bord simple pour :  envoyer des notifications push, gérer ses promotions et visuels, suivre ses statistiques, personnaliser certaines fonctionnalités.

Le tout sans écrire une seule ligne de code. Nous avons transformé un processus complexe en une expérience fluide et rapide, pour que chacun puisse profiter du mobile.

« Nous avons transformé un processus complexe en une expérience fluide et rapide. »

 

Le mobile est-il devenu incontournable pour les petits e-commerçants ? Avez-vous des données qui le prouvent ?

Absolument. L’application mobile est devenue un levier stratégique pour les petits e-commerçants. Voici quelques chiffres clés :  Dans les pays émergents, plus de 70 % du trafic e-commerce provient du mobile.  Les applications mobiles convertissent 3 fois plus que les sites web mobiles (13 % contre 4 %).  Un utilisateur d’application mobile dépense en moyenne 60 % de plus qu’un client sur site web.  Le taux de réachat est nettement supérieur via app, et les abandons de panier diminuent de 67 %.  Enfin, 30 % des clients via app achètent plus fréquemment.

Chez MCOM, ces chiffres se vérifient : pour certains clients, l’app mobile représente jusqu’à 40 % de leur chiffre d’affaires total. En plus des ventes, elle permet une relation directe avec le client, sans passer par les algorithmes des réseaux sociaux. C’est un outil de fidélisation et de croissance continue.  En 2025, un e-commerçant qui n’est pas présent sur mobile rate une part essentielle de son marché.

Comment vous positionnez-vous en termes de prix par rapport aux autres acteurs du marché ?

Nous avons opté pour un modèle d’abonnement mensuel à partir de 29 $, sans frais initiaux ni engagement long terme. C’est un choix assumé pour permettre aux petites structures de tester facilement le mobile, à moindre risque. C’est très compétitif si on compare aux agences classiques, où les coûts peuvent aller de 3 000 à 15 000 euros, avec en plus des frais de maintenance.

« Une app mobile génère jusqu’à 40 % du chiffre d’affaires chez certains commerçants. »

 

Notre abonnement inclut :  le développement de l’app, la publication sur les stores, la synchronisation avec le site web, les mises à jour régulières, et un accompagnement humain au démarrage.  Nous voulons démocratiser l’accès aux applications mobiles, sans mauvaises surprises côté budget.

Quels sont vos objectifs pour les 12 prochains mois ? Une levée de fonds est-elle prévue ?

Oui, une levée de fonds est en préparation. Les 12 mois à venir seront consacrés à l’accélération continentale, avec trois zones prioritaires :  l’Afrique du Nord (Tunisie, Maroc, Algérie), l’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin), l’Afrique de l’Est (où nous avons déjà lancé HarakaTeck au Kenya).

Les fonds levés serviront à intégrer davantage d’IA dans la plateforme (recommandations produits, assistant marketing, automatisation), recruter des talents (tech, commercial, support local), déployer des campagnes marketing locales, et établir des partenariats stratégiques avec incubateurs, fintechs ou opérateurs télécom. Notre ambition : devenir le leader africain du m-commerce pour les PME, en rendant le mobile simple, rapide et accessible.

« MCOM rend l’application mobile accessible à tous, sans code, sans stress. »

 

Quel conseil donneriez-vous à un jeune entrepreneur qui souhaite se lancer dans un secteur aussi concurrentiel ?

D’abord, ne commencez pas par construire votre solution. Commencez par écouter vos futurs clients. Trop de fondateurs développent des produits brillants techniquement, mais mal ancrés dans la réalité.

Parlez à vos utilisateurs, comprenez leurs besoins, leurs contraintes. Puis lancez vite une première version, même imparfaite, mais utile. Ce sont les retours terrain qui guideront les bonnes décisions.

« Écoutez vos utilisateurs avant de construire votre solution : c’est la clé du succès. »

 

Dans un secteur concurrentiel comme le nôtre, l’agilité est un avantage décisif. Vous n’êtes pas obligé d’être le plus gros, mais vous pouvez être le plus proche de vos clients, le plus rapide à réagir.

Et surtout, ne restez pas seul. Le bon associé, le bon mentor ou le bon partenaire peut vous faire gagner des mois, voire des années et plus que tout, entourez vous intelligemment.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

Chiffres

  • 70 % — Du trafic e-commerce en Afrique provient du mobile.
  • 3x plus — Le taux de conversion d’une app mobile comparé à un site web mobile.
  • 40 % — Part du chiffre d’affaires générée via app mobile chez certains clients MCOM.
  • 29 $ — Prix d’entrée mensuel pour une application mobile via MCOM.
  • -67 % — Réduction des abandons de panier grâce aux apps mobiles.

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La tradition des feux d’artifice du 25 juillet à Sousse

La tradition des feux d’artifice du 25 juillet à Sousse | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – À travers le monde, les feux d’artifice sont souvent utilisés pour célébrer un événement important. La fête nationale en Tunisie, est l’occasion de se rassembler et faire la fête tout en profitant d’un feu d’artifice magnifique.

Symbole de festivité grandiose, le feu d’artifice est aussi une animation très appréciée pour égayer nos villes. A Sousse, un feu d’artifice est tiré chaque 25 juillet, à l’occasion de la fête de la République par l’Association du carnaval Aoussou à partir de 22h00 à la place des villes jumelées (M.S)

Djerba, destination estivale de choix pour les Algériens

Djerba, destination estivale de choix pour les Algériens | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Tourisme) – La proximité, le soleil, le dépaysement… Pour différentes raisons, Djerba reste, cette année encore, et sans doute, la destination préférée par excellence des touristes tunisiens et étrangers. Une tendance confirmée par les ventes des producteurs et des distributeurs de l’Hexagone. Ils confirment la reprise et constatent le succès de Djerba et des produits adaptés aux familles. Le taux d’occupation des hôtels sur l’île de Djerba a atteint 90 %, avec environ 32 000 touristes actuellement hébergés dans les établissements hôteliers.

Djerba a gagné en popularité auprès des voyageurs algériens. Avec ses plages de sable fin, son eau turquoise et son climat méditerranéen, elle séduit de plus en plus les touristes en quête de dépaysement et d’exotisme. Mais quelle est la raison de cette nouvelle tendance qui voit l’Île dans la liste des destinations favorites des Algériens ?

Après plusieurs saisons moroses pour le secteur, la destination enregistre à nouveau des volumes de voyageurs en croissance. « Je confirme l’optimisme sur la Tunisie. La demande revient et nos clients sont heureux de pouvoir y repartir. Ils découvrent Djerba, cette belle station surtout avec le retour des vols non réguliers en provenance de l’ouest algérien, avec cinq vols depuis Alger et sept depuis Oran », affirme le commissaire régional au tourisme de Djerba-Zarzis, Hichem Mahouachi.

L’une des principales raisons pour lesquelles l’île attire tant les Algériens est sans aucun doute son cadre idyllique. Connue pour ses plages impressionnantes, l’île offre un spectacle naturel avec une faune et une flore d’une grande richesse. Que ce soit pour des vacances farniente ou pour des aventures marines telles que la plongée, l’Île Djerba est un petit coin de paradis pour tous ceux qui cherchent à s’évader de la routine quotidienne. Malgré la distance, l’Île Djerba est devenue une destination accessible pour les Algériens. Les liaisons aériennes directes entre l’Algérie et l’Île se sont développées, rendant le voyage moins contraignant. De plus, l’offre touristique s’est considérablement élargie, proposant des hébergements pour tous les goûts, des hôtels de luxe aux maisons d’hôtes. (M.S)

Violence en milieu hospitalier… des solutions radicales s’imposent??!!!

Violence en milieu hospitalier… des solutions radicales s’imposent??!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Santé) – La violence en milieu hospitalier est un sujet préoccupant. Le fléau peut inclure des agressions verbales et physiques contre le personnel médical et les patients, des comportements intimidants, du harcèlement, des actes de vandalisme…

Le secrétaire général de la Fédération générale de la santé, Hassen Mezni, a indiqué que le personnel médical des urgences de l’hôpital de Zarzis avait été agressé tard dans la soirée du 16 juillet 2025. Selon lui, ce phénomène est devenu malheureusement récurrent. Le personnel médical et paramédical de l’hôpital régional de Zarzis a subi des violences physiques et verbales de la part d’un citoyen, qui a été informé du décès de sa épouse.

Selon lui, la simple présence de policiers dans les établissements hospitaliers ne suffit pas à garantir la sécurité. Il a ainsi appelé à la promulgation d’une loi criminalisant les agressions contre le personnel médical. (M.S)

Températures en hausse et mer peu agitée

Températures en hausse et mer peu agitée | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Météo) – Températures en hausse, avec des maximales comprises entre 35 et 39 degrés dans les régions côtières et les hauteurs et entre 40 et 44 degrés ailleurs avec vent de sirocco. Ciel dégagé à peu nuageux ce samedi.

Vent de secteur sud sur le nord et le centre et de secteur est sur le sud, faible à modéré et devenant relativement plus fort, l’après-midi, près des côtes. Mer peu agitée à agitée.

Tunisie-UE | 30 ans d’association, un bilan mitigé

La Tunisie et l’Union européenne (UE) viennent de célébrer le 30e anniversaire de leur Accord d’association, signé le 17 juillet 1995 et considéré comme une pierre angulaire du partenariat euro-méditerranéen. Cet anniversaire aurait dû donner lieu, côté tunisien, à une évaluation objective des retombées dudit accord d’association sur l’économie du pays, en crise depuis le milieu des années 2000, et qui a de plus en plus mal à se relancer malgré l’importance des financements extérieurs, européens et autres, dont le principal impact jusque-là est d’avoir aggravé son endettement extérieur et sa dépendance vis-à-vis de ses bailleurs de fonds étrangers. Cette évaluation tarde malheureusement à être faite, et c’est la vision de l’UE et ses intérêts qui continuent de prévaloir dans cette relation très déséquilibrée.       

Imed Bahri

Le 30e anniversaire de l’accord d’association entre la Tunisie et l’UE intervient dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes, dans un monde marqué par la crise du multilatéralisme, la remise en cause des droits fondamentaux et la pression de défis mondiaux tels que le changement climatique et les flux migratoires, indique le service de presse et d’information de la délégation de l’UE en Tunisie.

Le communiqué rappelle que, premier du genre au Maghreb, l’Accord d’association UE-Tunisie a offert, au fil des ans, un cadre privilégié pour renforcer le dialogue politique et promouvoir une coopération multisectorielle, fondée sur des valeurs communes : le développement durable, la solidarité et la prospérité mutuelle. En trois décennies, le partenariat s’est intensifié et élargi à des domaines clés, de la politique à l’économie, de la science à la culture, générant des résultats concrets pour les citoyens, les institutions et les entreprises des deux rives de la Méditerranée.

Une trop grande dépendance

Selon les données officielles publiées par la délégation de l’UE en Tunisie, l’UE est le premier partenaire commercial de notre pays, absorbant 70 % de nos exportations. L’Union est également notre premier investisseur étranger : 88% du total des IDE proviennent des pays européens, tout comme 47% de leur valeur totale. Les entreprises européennes génèrent également 90% des emplois liés aux investissements étrangers en Tunisie.

L’accord a favorisé l’intégration de la Tunisie dans les chaînes de valeur industrielles européennes, notamment dans les secteurs du textile, de l’agroalimentaire et des composants automobiles, grâce à l’exonération progressive des droits de douane.

Du protocole d’accord signé en 2023 à l’élaboration actuelle d’un «Pacte pour la Méditerranée», l’UE et la Tunisie ambitionnent désormais de renforcer davantage leur partenariat et d’en faire un pilier de la stabilité régionale.

Les priorités stratégiques incluent la gestion coordonnée des migrations, la transition écologique et énergétique, l’innovation technologique, la formation professionnelle, l’inclusion des jeunes et des femmes, la sécurité alimentaire et le soutien aux PME.

Le programme Erasmus+ a également permis à des milliers d’étudiants et de chercheurs tunisiens de se former en Europe, tandis que les fonds européens ont contribué à la rénovation d’écoles, d’hôpitaux et d’infrastructures locales, ainsi qu’au soutien de projets en faveur de l’égalité des sexes, de l’emploi des jeunes et de la numérisation.

 La société civile tunisienne, soulignent des sources européennes, a joué un rôle clé dans ce processus, contribuant au renforcement démocratique du pays, notamment après 2011.

«À l’occasion de ce trentième anniversaire, les deux partenaires souhaitent revitaliser leurs relations. Le dialogue stratégique engagé ces dernières années porte sur les défis communs d’avenir : le changement climatique, la gestion humaine et inclusive des flux migratoires, l’innovation technologique, la formation et la sécurité alimentaire», écrit l’UE. Qui poursuit : «La célébration de cet anniversaire nous invite à réfléchir aux opportunités d’approfondir notre partenariat, fondé sur le respect mutuel, l’adhésion à des valeurs fondamentales partagées et une meilleure prise en compte des intérêts de toutes les parties, notamment le soutien aux jeunes, l’inclusion des femmes, la gestion collaborative des migrations, les réformes économiques, les PME et le développement territorial.»

Au cours du premier semestre 2025, conférences, expositions, publications et projets culturels ont déjà mis en lumière les réalisations de ce partenariat unique, tout en initiant un dialogue inclusif sur son avenir.

La Journée de l’Europe, célébrée le 9 mai, a marqué un point d’orgue, avec des événements dans différentes régions de Tunisie. «Trente ans après sa signature, l’accord d’association UE-Tunisie demeure un pilier essentiel du partenariat euro-méditerranéen. Il a contribué à construire des ponts solides entre les peuples, les institutions et les économies. Mais au-delà des réalisations, il est désormais temps de se tourner vers l’avenir. Les prochaines décennies doivent être l’occasion de se projeter vers l’avenir, avec la volonté commune de relever ensemble les défis du XXIe siècle », conclut le communiqué.

L’autre face de la médaille

Il n’en reste pas moins que, vu de Tunis, le partenariat avec Bruxelles reste très déséquilibré et le principal intérêt de l’UE dans notre pays demeure la gestion des flux migratoires. Dans ce contexte, les Européens, sous l’impulsion de la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, ont réussi à entraîner notre pays dans une politique qui est en train de le transformer d’une zone de transit à une zone d’installation des migrants subsahariens empêchés de partir vers l’Europe.

Outre la coopération sécuritaire très avancée, les Européens ont désormais un autre grand axe d’intérêt en Tunisie : le développement d’une coopération énergétique fondée sur la production d’énergies renouvelables et d’hydrogène vert, dont on connaît l’impact destructeur sur l’environnement.

Autre sujet de préoccupation à Tunis : le partenariat privilégié avec l’UE est en passe de devenir problématique pour la Tunisie, trop dépendante d’un ensemble actuellement en régression et qui est traversé par des contradictions et des divisions croissantes. La crise économique en Europe provoquée par la guerre russo-ukrainienne où les Européens sont fortement engagés se répercute très négativement sur l’économie tunisienne, elle-même en crise depuis 2011.  

Pour sa part, la société civile tunisienne reproche à l’UE l’oubli de ce qu’elle appelle ses «valeurs», dès qu’il s’agit de défendre ses intérêts, aux dépens des droits des peuples partenaires. Et dans ce contexte, la «blague» des «valeurs partagées»  dont se gargarisent les diplomates européens n’amuse plus personne au sud de la Méditerranée où l’Europe suscite moins de désir que de répulsion.

Quant à la complicité européenne – et le mot n’est pas fort – avec les crimes de guerre israéliens au Moyen-Orient, elle choque désormais les plus europhiles parmi les Tunisiens. Et cela nos amis européens devraient le sentir dans leurs relations avec leurs partenaires locaux. Et si la Tunisie cherche aujourd’hui à développer ses relations avec la Chine et, à un degré moindre, la Russie, c’est parce qu’elle sent que son tête-à-tête avec l’Europe est devenu harassant et intenable à moyen et long terme.

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