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Mohamed Ali Nafti : « La Tunisie, un pilier de la paix et d’égalité des femmes en Afrique »

09. Dezember 2025 um 10:56

La Tunisie accueille, les 9 et 10 décembre 2025, au siège de l’Académie Diplomatique Internationale de Tunis, la sixième session ordinaire du Forum Africain de haut niveau sur les Femmes, la Paix et la Sécurité. Elle est organisée en coopération avec l’Union Africaine, autour du thème : “Vingt-cinq ans après l’adoption de la résolution 1325”.

Le coup d’envoi a été donné ce mardi 9 décembre 2025 à l’Académie Diplomatique. L le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a déclaré, lors de son allocution, que le Comité spécial de l’Union africaine sur les femmes et l’organisation tient cette session en Tunisie, pour la première fois hors du siège de l’organisation.

Il a précisé dans ce contexte : “Ce Comité et ses organisations supervisent les relations, la coopération et les partenariats au sommet avec les nations africaines sœurs, fondés sur une histoire et un destin communs. La Tunisie, qui a donné son nom à l’Afrique et s’est jointe à ses frères dans la lutte contre l’injustice et la discrimination raciale, soutient la paix, la sécurité et l’intégration. Elle est déterminée à poursuivre sa coopération et sa coordination avec les pays aux niveaux multilatéral et international. Et ce, afin de relever les nombreux défis auxquels notre continent est confronté dans divers secteurs. Cet engagement découle de notre profonde conviction, au niveau africain et en partenariat avec toutes les organisations internationales et pays partenaires, auxquels nous exprimons notre gratitude pour leur soutien aux efforts de nos estimés collègues. Nous nous réunissons aujourd’hui en Tunisie pour commémorer le 25e anniversaire de la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité, qui, lors de son adoption, a marqué un tournant historique, ouvrant de nouvelles perspectives pour le soutien à la participation des femmes au système de sécurité et de développement.”

“Le continent compte des exemples en ce sens, mais nous sommes réunis ici aujourd’hui car, à l’échelle régionale et africaine, le monde et notre continent sont témoins d’une tendance inquiétante : la multiplication des foyers de tension et de conflits où, malheureusement, les femmes et les filles sont les premières et les plus fréquentes victimes. Cette situation est aggravée par le recul des efforts internationaux visant à l’éradication complète de la violence ainsi que des programmes de soutien aux droits économiques et sociaux des femmes. De nouveaux défis et menaces pour les droits des femmes et leur égalité émergent. Ce que nous vivons aujourd’hui dans le monde et en Afrique constitue une véritable épreuve, qui souligne l’impérieuse nécessité d’interdire la violence à l’égard des femmes”, a-t-il ajouté.

Avant de conclure : “Conformément au droit international, nous appelons à garantir son respect par des efforts concertés, afin que les femmes soient de véritables partenaires actives dans la consolidation de la paix, et non de simples victimes. Il est clair que la réalisation de cet objectif exige une approche fondamentalement préventive, s’attaquant à des problèmes tels que la pauvreté, à laquelle certains pays sont confrontés, ainsi qu’à d’autres défis. Nous devons suivre la mise en œuvre sur le terrain et lui accorder toute l’attention qu’elle mérite. Depuis sa création en 1960, la Tunisie s’est distinguée dans les régions arabe, africaine et méditerranéenne. Une distinction dont nous sommes fiers pour la promotion des droits des femmes. Les cadres constitutionnel, législatif et institutionnel stipulent clairement le principe d’égalité et d’égalité des chances. Ce qui a permis, pour la première fois dans l’histoire du pays et de notre région, la nomination d’une femme à la tête du gouvernement tunisien. À cela s’ajoutent la nomination de plusieurs femmes à des postes ministériels importants, ainsi que leur présence au sein des organisations internationales.”

En outre, il a rappelé que “la Tunisie, qui aspire à participer aux opérations de maintien de la paix dans le monde et en Afrique depuis le siècle dernier, est fière de la précieuse contribution des Tunisiennes à cet effort.”

Il a conclu : “Cette contribution témoigne de l’engagement de notre pays, aux niveaux national et international, en faveur des droits des femmes, de leur protection, de leur responsabilisation et du respect qui leur est dû. Nous exprimons notre gratitude à tous nos partenaires africains, avec lesquels nous œuvrons pour une Afrique meilleure pour ses enfants. J’exprime également ma reconnaissance à nos nations sœurs et amies, ainsi qu’aux organisations régionales et internationales, pour leur soutien et leur travail de suivi dans la défense des droits des femmes. Je souhaite que cette coopération se poursuive et que les travaux du forum soient à la hauteur de l’engagement et des efforts de ses estimés membres.”

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Gestern — 08. Dezember 2025Haupt-Feeds

Anne Guéguen : « 2025, un succès – 2026, l’année du renforcement stratégique »

08. Dezember 2025 um 22:43

Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, salue le travail collectif accompli par Business France lors de la présentation de son bilan 2025, le lundi 8 décembre à Gammarth, et son ambition de renforcer les échanges économiques et entrepreneuriaux entre la Tunisie et la France.

Elle revient sur les temps forts de 2025 et présente les ambitions pour 2026, portées par une stratégie de coopération triangulaire favorisant les synergies et le développement du partenariat bilatéral.

“Nous souhaitons d’abord exprimer notre gratitude à tous ceux qui, par leur engagement, servent avec dynamisme les relations économiques et commerciales entre la Tunisie et la France. Dans une conjoncture difficile à bien des égards, cette mobilisation collective est précieuse. Nos rôles sont complémentaires et convergents, et c’est cette coopération qui a permis à 2025 d’être une année à la fois dense et riche en réalisations“, a-t-elle tenu à souligner.

Et la diplomate de poursuivre : “Pour illustrer ce dynamisme, Business France Tunisie a organisé, en 2025, pas moins de 20 événements collectifs répartis sur l’ensemble de l’année, couvrant des secteurs stratégiques dont la transition énergétique – véritable levier de transformation en Tunisie -, ainsi que l’industrie, l’intelligence artificielle et la santé. Parmi ces actions, nous remercions particulièrement celles et ceux qui ont participé au Forum méditerranéen de l’intelligence artificielle tenu les 20 et 21 novembre à Tunis. La sécurité, face à la montée des tensions mondiales, a également été une thématique clé, intégrant une dimension industrielle et entrepreneuriale incontournable ».

Anne Guéguen rappellera également que ces initiatives ont bénéficié à 1 600 entreprises tunisiennes et françaises, ayant quelque 2 000 rendez-vous B2B, un résultat remarquable salué avec enthousiasme.

Par ailleurs, quinze entreprises françaises ont pu être accompagnées dans leur implantation locale en Tunisie grâce à des prestations sur mesure — un service phare de Business France.

La création du Club IA France-Tunisie, en partenariat avec la CDC et la French Tech, a permis de signer trois accords importants avec des acteurs clés de l’industrie tunisienne. D’autres événements dédiés à l’IA, à Tunis ou à Sousse, ont renforcé la visibilité et la dynamique d’investissement autour de ce secteur, au cœur des stratégies économiques.

“L’année 2025 s’est aussi illustrée par des temps forts, notamment le Forum d’affaires Tunisie-France du 28 octobre à Paris, qui a réuni 250 chefs d’entreprise des deux rives, marquant un succès unanime. La création du Club IA France-Tunisie, en partenariat avec la CDC et la French Tech, a permis de signer trois accords importants avec des acteurs clés de l’industrie tunisienne. D’autres événements dédiés à l’IA, à Tunis ou à Sousse, ont renforcé la visibilité et la dynamique d’investissement autour de ce secteur, au cœur des stratégies économiques“.

La Tunisie sacrée premier investisseur africain en France

Concernant l’investissement, Anne Guéguen souligne que 21 projets tunisiens en France ont été accompagnés en 2025, dont 13 déjà concrétisés, créant 191 emplois. Ces chiffres confirment la Tunisie comme premier investisseur africain en France pour la sixième année consécutive.

Sur le plan régional, la diplomate française indique : “Les échanges continuent également de se renforcer. Le déplacement récent dans la région, ainsi que les missions menées par la Chambre de commerce française auprès des régions françaises, illustrent la volonté d’intensifier les flux d’affaires et les coopérations territoriales. Ces résultats témoignent de la solidité de notre relation économique bilatérale. Avec environ 11,5 milliards d’euros de volumes d’échanges entre les deux pays. Ce qui fait de la France un partenaire économique majeur pour la Tunisie“.

170 000 emplois créés par des entreprises française en Tunisie

“Ce volume représente un chiffre significatif qui continue de progresser malgré un contexte mondial tendu, ajoute Mme Guéguen. Plus de 1 600 entreprises à participation française sont implantées en Tunisie et génèrent près de 170 000 emplois, ce qui souligne l’importance de ces liens. En retour, la Tunisie confirme également son rôle d’investisseur en France, consolidant cette relation bilatérale“.

Toutefois, ces bons résultats ne doivent pas freiner notre ambition d’aller encore plus loin en 2026. Business France entend accélérer le développement des coopérations en renforçant les partenariats stratégiques et en ancrant son action dans une logique de coopération triangulaire, avec la Tunisie comme porte d’entrée vers l’Afrique, et la France vers l’Europe. “ Cette stratégie se déploiera à travers des projets emblématiques dans des secteurs clés tels que l’industrie, l’intelligence artificielle, la santé, l’agroalimentaire, l’éducation et la sécurité “, poursuit-elle.

Business France entend accélérer le développement des coopérations en renforçant les partenariats stratégiques et en ancrant son action dans une logique de coopération triangulaire, avec la Tunisie comme porte d’entrée vers l’Afrique, et la France vers l’Europe.

Un point essentiel a été soulevé : les ressources humaines sont un levier fondamental pour porter ces projets, et la Tunisie comme la France disposent d’atouts majeurs en la matière. “La Tunisie et la France, par leurs dynamiques industrielles et entrepreneuriales, partagent un intérêt mutuel à renforcer ensemble ce partenariat, avec l’espoir qu’en 2026 nous puissions encore amplifier cette belle coopération“, a-t-elle conclu.

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Philippe Garcia : « 2026 sera l’année des nouveaux champions franco-tunisiens »

08. Dezember 2025 um 22:19

Philippe Garcia, directeur de Business France zone Afrique du Nord en Tunisie, a présenté le bilan de l’année 2025 ainsi que la programmation pour 2026. Et ce,0 à l’occasion de l’événement organisé par Business France Tunisie qui s’est tenu ce lundi 8 décembre à Gammarth.

Pour commencer, il a partagé, avec les partenaires et collaborateurs de Business France, en présence de l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, les résultats marquants de 2025. A cette occasion, il a aussi exposé les ambitions et les moyens que Business France souhaite mobiliser pour l’année à venir, aussi en Tunisie qu’en Libye.

En effet, les secteurs clés identifiés pour 2026 sont la transition énergétique, la santé, la sécurité, la filière agroalimentaire et l’intelligence artificielle.

Pour atteindre ces objectifs, Philippe Garcia a expliqué qu’il est essentiel de renforcer les partenariats avec le secteur privé et les institutions franco-tunisiennes. Selon lui, cette ouverture à une expertise extérieure est indispensable pour fournir aux entreprises un accompagnement de très haut niveau.

Revenant sur 2025, il souligne dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com que plusieurs événements importants ont eu lieu cette année-là, avec son prédécesseur Michel Bauza. Selon lui, le bilan est très positif, et s’appuie notamment sur la stratégie de co-développement initiée par Michel Bauza durant ses cinq années à la tête de Business France Afrique du Nord.

“Aujourd’hui, la volonté est d’aller plus loin en favorisant les rencontres et les coopérations entre entreprises françaises et tunisiennes, afin de bâtir ensemble des champions franco-tunisiens, particulièrement dans le secteur dynamique de l’intelligence artificielle”, a-t-il ajouté.

D’ailleurs, des événements récents tels que le Forum méditerranéen de l’IA ont montré la capacité des startups tunisiennes à répondre aux besoins des grands groupes des deux pays. Ce secteur, qui requiert une grande agilité et rapidité offre une opportunité majeure pour créer des alliances stratégiques permettant d’aborder ensemble les marchés européens, tunisien, nord-africains et pourquoi pas subsahariens.

Lire aussi : La Tunisie accueille la deuxième édition du Forum méditerranéen de l’IA

S’agissant de la Libye, Philippe Garcia reconnaît que c’est un marché complexe, en raison entre autres de la coexistence de deux gouvernements. Toutefois, son potentiel économique est important, et Business France considère la Libye comme un bloc économique unique. Depuis son arrivée, il s’est rendu à Tripoli, Misrata, Benghazi et Syrte pour rencontrer les acteurs locaux.

Il rappelle que lors du sommet Ambition Africa organisé récemment à l’Élysée, les partenaires libyens de l’Est et de l’Ouest se sont réunis. “Bien qu’aucun accord complet n’ait été trouvé, Business France a obtenu un consensus pour approfondir la coopération et soutient les entreprises françaises, confrontées à une forte concurrence internationale”. Il insiste également sur l’importance de s’appuyer sur la collaboration avec les entreprises et institutions tunisiennes pour faciliter l’implantation sur ce marché.

Lire également : La Tunisie présente au forum économique « Ambition Africa » à Paris

Enfin, Philippe Garcia estime important le partenariat et le travail commun avec la Tunisie. Après trois mois de présence et de nombreuses rencontres, il est convaincu que les relations historiques, géographiques, culturelles, et surtout affectives qui unissent les deux pays devraient permettre un échange commercial et des investissements beaucoup plus importants.

Sur ce point, il conclut que l’affectif est primordial : “Nous nous comprenons, nous nous aimons, nous partageons le même humour, les mêmes références culturelles, littéraires, artistiques et cinématographiques”.

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Un Tunisien sur cinq diabétique : l’ennemi numéro 1 à combattre

08. Dezember 2025 um 13:16

En Tunisie, un adulte sur cinq âgé de plus de 20 ans est diabétique. Tandis que 63,3 % des consultants en médecine générale présentent un prédiabète. C’est ce que révèle l’étude nationale TUN-PREDIAB de la Société Tunisienne de Médecine Générale et de Médecine de Famille (STMGF).

Sans interventions individuelles ou collectives, 70 % des prédiabétiques risquent d’évoluer vers un diabète de type 2. Ce qui présage d’une explosion épidémique d’ici 20 ans, avec une prévalence projetée à 17,7 % en 2050.​

Menace du sucre ajouté

L’environnement alimentaire regorge de produits sucrés à éviter dès l’enfance : sodas (équivalent à 6-8 morceaux de sucre par canette), boissons énergisantes, jus industriels, biscuits, gâteaux, barres chocolatées, yaourts aromatisés et pain blanc riche en sucre et sel. 

Alors, aujourd’hui, il est d’autant plus important de privilégier les sucres naturels des fruits et légumes fibreux. Cependant, pour les fruits à index glycémique élevé comme les raisins, pastèques ou les dattes, il est nécessaire de limiter les portions, de les éviter à jeun ou encore de les associer à des amandes ou noix pour moduler la glycémie.​

Par ailleurs, il convient de noter que le matin à jeun et le soir avant le coucher sont les pires périodes pour consommer du sucre. Car les pics glycémiques endommagent alors le foie, les artères et le métabolisme.​

Au final, l’exercice reste le traitement préventif le plus efficace contre le diabète et l’obésité. Et ce, alors que la Tunisie voit grimper les cas d’infarctus, d’AVC et de morts subites, liés à hypertension, l’obésité et les dyslipidémies. A cet égard, notons que près de 80 % des accidents cardiovasculaires sont évitables par une mobilisation générale. Laquelle inclut une lutte renforcée contre le tabagisme, destructeur du cœur, des poumons et cause de cancer.​

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Kerim Bouzouita : « Soyez la nature qui se défend »

08. Dezember 2025 um 12:53

Si vous pensiez que les récifs coralliens étaient juste de jolis décors sous-marins, L’anthropologue Kerim Bouzouita nous  invite à revoir cela. Car, ils produisent 60 % de l’oxygène qu’on respire et piègent plus de CO2 que nos forêts chéries. Mais attention, le corail, ce n’est pas un animal qu’on peut greffer quand cela ne va plus.  C’est fragile et quand il meurt, c’est souvent pour de bon. Alors pour protéger cette merveille qu’on connaît mal, Kerim Bouzouita et Mayssa Sandli  ont plongé en Papouasie, caméra à la main, pour montrer qu’aimer vraiment, c’est déjà commencer à sauver. C’est ce qu’il ressort des différents extraits de documentaires proposés par le cofondateur de Blue.tn accompagné par son équipe dans l’après midi du samedi 6 décembre 2025, au théâtre Dar Masrahi, au Bardo. 

Kerim Bouzouita évoque également la fragilité des récifs coralliens, en rappelant qu’ils produisent environ 60% de l’oxygène que nous respirons et absorbent beaucoup plus de CO2 que les forêts. Mais, contrairement aux forêts, le corail qui meurt ne peut pas être simplement replanté. Puisque les conditions pour sa survie disparaissent rapidement. Ils ont donc filmé le corail en Papouasie pour sensibiliser à cette beauté fragile. Car aimer une chose est le premier pas pour la protéger.

Les conditions de tournage sont extrêmement difficiles, que ce soit à cause des courants forts sous-marins, que des dangers que courent les journalistes lorsqu’ils travaillent dans des zones de conflits environnementaux.

Il explique que leur approche documentaire est originale : pas de préparation du film à l’avance, car le travail se fait dans une urgence climatique. L’équipe part avec son matériel, sans sujet défini, laissant chaque environnement et rencontre imposer le thème. Par exemple, en Amazonie équatorienne, elle a été intégrée à une tribu qui lutte contre la déforestation et l’exploitation pétrolière. Vivre avec les membres de la tribu a permis de filmer leur combat à travers une véritable immersion.

Kerim Bouzouita souligne l’importance du climat de confiance. En effet, relève-t-il, cela a pris plusieurs jours, avec un rituel d’accueil dans la tribu : après un feu et une infusion, la tribu décide si l’équipe peut rester ou devenir membre. Progressivement, les membres oublient la présence de la caméra. Ce qui est essentiel pour capturer la vérité et l’intimité humaine de leur lutte.

Ainsi, Kerim Bouzouita met en lumière le lien global entre la protection de l’Amazonie et la Tunisie : préserver la forêt amazonienne revient aussi à protéger la souveraineté alimentaire et les ressources en eau locales. Il explique que les écosystèmes sont connectés, comme une horloge bien ficelée où chaque partie dépend des autres.

Kerim Bouzouita avertit que détruire sa base écologique, comme l’ont fait les Incas (Les Incas étaient une civilisation précolombienne qui a construit le plus grand empire d’Amérique du Sud, centré à Cuzco (Pérou) et s’étendant le long des Andes, de l’Équateur au Chili, au XVe et XVIe siècles) mène à la disparition. Or, à grande échelle, l’humanité est en train de détruire cette base pour des raisons futiles comme la surconsommation technologique.

Il cite aussi l’exemple du streaming vidéo, bientôt la troisième source mondiale de pollution, montrant combien nos habitudes numériques ont un impact énergétique énorme.

Enfin, le message phare à retenir d’un chef de tribu amazonien est puissant : « Nous ne protégeons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend.  Cela recentre l’humain à sa juste place, non plus comme dominant mais comme un maillon essentiel. »

En conclusion, son appel est simple et fort : « Soyez la nature qui se défend. »

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Les fractures alimentaires en France: enjeux et constats

06. Dezember 2025 um 12:14

La France, pays reconnu pour sa gastronomie et son art culinaire, fait face à une triple crise alimentaire : sociale, sanitaire et écologique. Sur le plan social, l’inflation et la hausse des coûts liés au logement, à l’énergie et aux transports ont fait de l’alimentation la principale variable d’ajustement budgétaire des ménages modestes. Un Français sur trois est aujourd’hui en situation d’insécurité alimentaire. C’est en tout cas ce que révèle un rapport de l’Institut Montaigne.

Sur le plan sanitaire, l’augmentation de la consommation d’aliments ultra-transformés riches en sucres, sel et graisses saturées a multiplié les pathologies liées à une mauvaise alimentation, notamment l’obésité qui touche désormais un Français sur cinq et coûte 125 milliards d’euros annuellement au système de santé.

Sur le plan écologique, la consommation française demeure trop centrée sur la viande et les importations, avec un impact significatif sur l’empreinte environnementale.​

Ces fractures alimentaires sociales profondes se traduisent notamment par une disparité forte dans l’accès à une alimentation saine et de qualité. Les ménages modestes consomment deux fois moins de fruits et légumes que les plus aisés, et les zones rurales ou périurbaines souffrent d’un manque marqué d’infrastructures alimentaires. De plus, les habitudes alimentaires évoluent vers plus d’individualisation, de restauration rapide et de régimes spécifiques, ce qui fragilise les traditions de repas partagés.​

Les politiques publiques actuelles ont montré leurs limites, avec une responsabilité trop focalisée sur le « consomm’acteur » sans prise en compte suffisante des contraintes sociales des populations défavorisées. Les efforts volontaires des industriels pour améliorer la qualité nutritionnelle sont encore insuffisants.

Par ailleurs, la fiscalité nutritionnelle reste timide et mal adaptée, avec une taxe sucre sur les boissons dont l’efficacité est limitée.​

Le rapport propose six recommandations principales articulées autour de deux objectifs : lutter contre la précarité alimentaire et limiter l’expansion des déséquilibres alimentaires.

Lutter contre la précarité alimentaire :

  • Soutenir les acteurs locaux de lutte contre la précarité, exonérer de TVA les denrées alimentaires distribuées par les associations, et encourager l’installation de commerces alimentaires dans les zones rurales.
  • Introduire un chèque alimentaire mensuel de 30 euros pour les 4 millions de Français les plus modestes, dédié exclusivement à l’achat de fruits et légumes.
    Améliorer la qualité de la restauration collective, en valorisant notamment les circuits courts et la consommation de fruits à l’école.

Limiter les déséquilibres alimentaires :

  • Agir sur la réduction du sucre dans les produits destinés aux enfants et adolescents, via des accords collectifs avec les industriels et une fiscalité plus contraignante. Harmoniser le taux de TVA sur certains produits sucrés à 20%.
  • Mieux réguler la publicité alimentaire, notamment visant les boissons sucrées, en limitant leur diffusion sur les médias traditionnels et numériques.
  • Renforcer l’éducation alimentaire dans les écoles, universités et entreprises et valoriser le patrimoine alimentaire par des événements annuels.
    Encourager la consommation de fruits et légumes via un complément optionnel de 50 euros mensuels sur les titres-restaurant pour les salariés volontaires.

Ces mesures visent à répartir équitablement la responsabilité de la transition alimentaire entre pouvoirs publics, industriels, distributeurs, restaurateurs et consommateurs, pour une alimentation saine, durable et accessible à tous.​

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L’ARP adopte le PLF 2026 avec 89 voix

04. Dezember 2025 um 20:30

L’ARP a adopté dans la soirée du jeudi 4 décembre 2025 le projet de loi de finances pour l’année 2026 dans son intégralité, avec 89 voix pour, 12 abstentions et 13 voix contre. Cette adoption intervient après l’examen complet des articles et des amendements, le texte final étant désormais transmis pour mise en œuvre selon les procédures constitutionnelles en vigueur.

Par ailleurs, le Parlement a adopté un article additionnel au projet de loi de finances 2026 instituant l’impôt progressive sur la fortune, ciblant les plus-values immobilières et mobilières des personnes physiques, y compris celles de leurs enfants mineurs. En effet, cette taxe prévoit des taux de 0,5% à 1% selon les montants, avec plusieurs exemptions comme la résidence principale et certains actifs professionnels. Elle prévoit des modalités précises de déclaration, de contrôle et de règlement des litiges, conformément au Code des droits et procédures fiscales.

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L’ARP annule les pénalités pour les agriculteurs

04. Dezember 2025 um 17:39

L’Assemblée des représentants du peuple l’ARP vient d’adopter une loi visant à régler les dettes des agriculteurs et des entreprises opérant dans le secteur agricole. 

Aux dernières nouvelles, les banques s’engagent à renoncer intégralement aux intérêts de retard liés aux créances classées en catégories 4 et 5, supportées par leurs propres ressources ainsi que celles de l’État, au 30 juin 2025.

 

Par ailleurs, l’article prévoit également un échelonnement du principal de ces dettes et des surplus contractuels sur une période maximale de 10 ans, avec la possibilité d’accorder un délai de grâce n’excédant pas un an sans avance de fonds. 

Évoquant les critères de cette dite loi,  exclues les dettes faisant l’objet de poursuites judiciaires, sauf en cas de jugement définitif d’acquittement. La Banque Centrale de Tunisie est chargée de définir les modalités et conditions d’application de cette mesure.

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Made in Tunisia : révéler le potentiel cosmétique

04. Dezember 2025 um 15:51

Le secteur cosmétique riche de plus de 600 entreprises et générant plus de 1,6 milliard de dinars pour l’économie nationale, est au cœur d’un véritable enjeu de compétitivité. Entre défis fiscaux, absence de cadre réglementaire et pression du secteur informel, les industriels locaux appellent à une réforme urgente pour révéler tout le potentiel du  « Made in Tunisia » et conquérir aussi bien le marché national qu’international. C’est ce qu’il ressort de la conférence de presse organisée par la CONECT dans la journée du mercredi 3 décembre 2025. 

Aslan BerjebAslan Berjeb, président de la CONECT, aborde la situation du secteur cosmétique. Il rappelle que ce secteur est industriel par excellence, avec un fort potentiel économique : « C’est un secteur qui participe à plus de 1,6 milliard de dinars, c’est-à-dire 1 600 milliards de dinars à l’économie nationale. »
Il souligne que le secteur rassemble plus de 600 entreprises, des grandes aux PME et entreprises individuelles. Cependant, il déplore une baisse de la consommation locale, passée de 25 % à moins de 15 %, notamment à cause des droits de consommation instaurés en 2018.

Lire aussi — Aslan Berjeb: Le secteur cosmétique génère plus de 1,6 milliard de dinars

Il précise dans ce contexte : « Cela ne fait que renforcer l’économie parallèle, le secteur informel. C’est-à-dire une économie qui n’a pas de charges et qui n’est pas réglementée. »

Il estime qu’une vision claire est nécessaire afin de rendre les produits plus compétitifs localement et à l’international. Et ce, tout en rassurant le consommateur sur la qualité et les prix. « On voudrait aussi qu’elle soit compétitive en termes de prix, grâce à un alignement de nos pratiques fiscales, douanières, etc. aux pratiques internationales tout simplement. »

En outre, il insiste sur l’ouverture à l’importation des matières premières, notamment l’alcool, indispensable au maintien de la qualité : « Ce n’est pas un produit de luxe, mais un produit d’utilisation quotidienne, nécessaire pour le corps et les cheveux, ainsi que pour la partie cosmétique. »

Maroua Ben Ali, fondatrice d’Herboes et expert en Aromathérapie, met en lumière les difficultés liées au secteur informel et aux lourdeurs administratives. Avant d’ajouter :  » Il y a des sociétés non certifiées qui ne proposent pas des produits sûrs pour le consommateur et vendent de manière agressive, non éthique, avec des prix bien inférieurs car elles n’ont pas les mêmes charges que nous. »

Elle signale un poids fiscal important sur l’importation des matières premières : « Nous payons entre 30 et 43 % de taxes si nous importons directement. Ces coûts la rendent moins compétitive à l’international face à des marques coréennes ou françaises moins taxées. Son appel est clair : « Il faut absolument un cahier des charges, un texte de loi pour réglementer le secteur et alléger les frais douaniers, peut-être à 5 % comme en Europe.

 


Marouane Ben Haj Ali, membre du bureau exécutif du groupement des industriels de la cosmétique à la CONECT, dénonce l’absence d’un cadre réglementaire spécifique : « Il n’existe pas de cadre réglementaire législatif spécifique pour les produits cosmétiques, seulement une réglementation horizontale ancienne (loi 117 de 1992). » Ce qui fait que cette lacune permet au secteur informel de croître et pénalise les exportations, car la plupart des pays clients exigent un arsenal réglementaire solide : « L’absence de réglementation nous pénalise sur les marchés internationaux », souligne-t-il. Ainsi, il plaide pour une diminution importante des droits de douane actuellement élevés (entre 30 et 43 %), la suppression ou la forte réduction des taxes à la consommation. Il en va de même de la non-considération des produits cosmétiques comme des produits de luxe, mais comme des produits essentiels au quotidien (y compris les produits solaires).

Il évoque également le problème du monopole et de la qualité de l’alcool, matière première essentielle au secteur, ainsi que la nécessité d’une réglementation pour maîtriser le secteur informel et protéger la santé du consommateur. Et ce, tout en renforçant la compétitivité internationale.

De son côté, Alia Belkhoja, présidente du groupement professionnel des industriels des produits cosmétiques à la CONECT, confirme que le secteur fait face à des défis fiscaux, administratifs et juridiques.
En effet, elle énumère les principaux obstacles. A savoir : un droit de consommation de 25 % sur certains produits; des droits de douane élevés sur les matières premières; et le monopole d’importation de l’alcool par la Régie des alcools. Tout en ajoutant : « Ces challenges pèsent lourdement sur l’entreprise formelle tunisienne qui peine à être compétitive face au secteur informel. »

Toutefois, elle déplore surtout l’absence d’un cadre juridique réglementant la fabrication et la commercialisation des cosmétiques. Ce qui favorise le circuit parallèle : « Le circuit parallèle fait fleurir des produits non contrôlés, au détriment des entreprises formelles », poursuit-elle.

Par ailleurs, sur la coordination institutionnelle, elle explique que malgré les demandes, la réponse du ministère de la Santé reste informelle, sans implication officielle dans le processus législatif : « Nous demandons à être impliqués à chaque étape de la rédaction ou la publication du cadre de loi. »

Elle réclame aussi la suppression du droit de consommation, la réduction des frais de douane pour les industries et les importateurs, et la fin du monopole sur l’importation d’alcool en permettant aux industries cosmétiques d’importer directement.

Enfin, sur la promotion du Made in Tunisia : « Nous avons les compétences, les équipements et les laboratoires nécessaires pour produire des produits de qualité dans un circuit formel. »

En somme, tout le monde rappelle que le Made in Tunisia demeure des produits de très bonne qualité, capables de concurrencer les produits importés.

Au final, le made in Tunisia a toutes les cartes en main pour devenir une marque de confiance, synonyme d’innovation, de qualité et d’excellence au service des consommateurs locaux et internationaux.

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Les « Wonderwomen » tunisiennes brillent au 10ᵉ Congrès International d’Orthodontie à Rio de Janeiro

04. Dezember 2025 um 14:27

Plus de 20 orthodontistes tunisiens ont participé du 22 au 25 octobre 2025 au 10ᵉ Congrès International d’Orthodontie. Lequel réunissait plus de 7 000 spécialistes venus du monde entier, à Rio de Janeiro, au Brésil. Quatre d’entre elles, qualifiées de véritables « Wonderwomen », ont porté haut et fort les couleurs de la Tunisie. Et ce, en présentant des travaux scientifiques d’un grand intérêt.

Créée le 9 juin 2012, l’Association Tunisienne d’Études et Recherches en Orthodontie (ATREO) fédère aujourd’hui 150 orthodontistes tunisiens qualifiés. Cette association scientifique et médico-dentaire vise à organiser des formations sur des sujets actuels : orthodontie linguale; systèmes autolgaturants; mini-vis d’ancrage; arcs orthodontiques; aligneurs; etc. ainsi que des congrès nationaux et internationaux. L’ATREO est affiliée à la Société Arabe d’Orthodontie depuis 2012 et, depuis décembre 2020, à la Fédération Internationale d’Orthodontie (WFO).

Une représentation scientifique de haut niveau

Le Docteur Ines Boudali Daoud a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com : « En tant que femmes orthodontistes tunisiennes, nous avons l’honneur de représenter notre pays au plus grand congrès mondial de notre discipline, où se réunissent chercheurs innovants et cliniciens expérimentés.  » Elle a ajouté que la mission de l’ATREO depuis sa création est de favoriser la formation continue, l’échange scientifique et la reconnaissance internationale de l’orthodontie tunisienne.

Contributions et thématiques abordées

Chaque participante a présenté un sujet scientifique spécifique avec rigueur et expertise. Parmi les thèmes abordés figuraient :

  • L’utilisation des mini-vis d’ancrage, des petites vis fixées dans l’os permettant un traitement plus précis en ne s’appuyant pas sur les dents.
  • Les aligneurs, technologie récente et innovante pour le redressement des dents.
  • L’esthétique orthodontique.
  • Les défis des cas complexes nécessitant des protocoles techniques avancés.

Ces présentations ont été faites dans de grandes salles, avec des temps d’exposé allant de 20 à 30 minutes. Ce qui témoigne du sérieux des travaux soumis et de leur reconnaissance par le comité scientifique du congrès.

Un parcours difficile mais valorisant

L’affiliation à la WFO, obtenue après plusieurs années d’efforts depuis 2012, a permis à l’ATREO de candidater et d’obtenir des créneaux d’importance au congrès. Aucun soutien financier de laboratoire ni de marque internationale n’a été reçu. Rendant cette réussite encore plus remarquable, car basée uniquement sur la qualité scientifique.

Un message inspirant pour la jeunesse tunisienne

Le Dr Ines Boudali Daoud adresse un appel vibrant à la nouvelle génération : « Allez au bout de vos rêves, dépassez les frontières, faites briller vos talents. Chaque réussite individuelle éclaire tout un pays. Que chacun devienne un ambassadeur de la Tunisie par son savoir et son excellence. Quand vous brillez, la Tunisie brille avec vous. »

 

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Noureddine Taboubi évoque la perspective d’une grève générale

04. Dezember 2025 um 13:15

Noureddine Taboubi, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), fait le constat de la dégradation de la situation sociale. Il s’est exprimé ainsi sur les ondes de Mosaïque fm, dans le cadre de la commémoration de l’assassinat de Farhat Hached, ce jeudi 4 décembre 2025. Il appelle néanmoins au dialogue, tout en soulignant que le Conseil national a acté le principe de la grève générale.

Noureddine Taboubi a précisé que le bureau administratif national de l’organisation, qui se réunira demain, examinera les décisions du Conseil national. Parmi lesquelles sera comprise celle relative à la grève générale. A cet égard, il a affirmé comme suit : « Notre principe demeure le dialogue, mais nous défendons notre droit syndical. »

Réagissant aux dispositions du PLF 2026, notamment à la hausse des salaires de 7 % dans le secteur public et privé, sans consultation de l’UGTT, il juge cette mesure inédite. Car, il estime qu’elle place ainsi le pouvoir exécutif dans la position d’être à la fois l’arbitre et de partie dans des négociations unilatérales.

Enfin, le secrétaire générale de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi, a dénoncé la baisse du pouvoir d’achat des Tunisiens. Et ce, malgré l’annonce faite par l’Institut national de la statistique (INS) d’un taux d’inflation de 5 % en Tunisie.

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ARP : les députés préparent leur retraite avec l’article 113

04. Dezember 2025 um 12:23

Une chose est sûre : les retraités ne sont pas les seuls à vouloir bénéficier d’une retraite sécurisante. En effet, les députés eux aussi s’assureront une retraite digne grâce à l’intégration d’un nouvel article dans le PLF 2026.

A l’ARP, les députés ont adopté la proposition d’un article additionnel, numéro 113, dans le projet de loi de finances 2026. Lequel est relatif à la révision du régime de retraite des membres du Parlement. Cet article a été approuvé par 77 voix contre 18, avec 10 abstentions.

En effet, cette proposition supprime les articles 3 et 5 de la loi n°16 de 1985 sur le régime de retraite des députés, qui sont remplacés par de nouvelles dispositions. Parmi celles-ci, les pensions seront calculées à hauteur de 30 % pour un mandat, 60 % pour deux mandats et 90 % pour trois mandats ou plus. Et ce, en prenant en compte l’ensemble des composantes de l’indemnité parlementaire.

Lire aussi : Le trio gagnant des retraités, plus de pension, moins d’imposition!

Ces règles seront appliquées rétroactivement à partir du 13 mars 2023, avec une exonération des députés concernés par le paiement des cotisations antérieures à ces modifications.

Toutes les allocations seront désormais soumises à une retenue de 13 % au profit de la Caisse nationale de retraite et de la sécurité sociale, avec une contribution de l’État fixée à 20,5 %. Les députés seront exemptés du règlement des cotisations dues avant ces réformes.

A cet égard, notons qu’avant cette réforme, les allocations parlementaires permanentes versées aux députés couverts par la loi étaient assujetties à une retenue de 10 % destinée à la CNRPS, qui bénéficiait également d’une contribution étatique représentant 15 % des allocations, prise en charge par le budget de l’ARP.

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FTUSA lance le 18 ème rendez-vous sous le signe de l’innovation et la prévention

04. Dezember 2025 um 11:42

La Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances (FTUSA), la Fédération Générale Arabe des Assurances (GAIF) et la Société Tunisienne de Réassurance (Tunis RE) annoncent la tenue du 18ᵉ rendez-vous de Carthage, du 1er au 3 février 2026 à Gammarth.

Placée sur le thème « Sécuriser l’avenir dans un monde en mutation : innover, prévenir et renforcer la résilience », cette conférence de la FTUSA réunira des experts, des professionnels et des acteurs engagés autour des enjeux majeurs liés aux transformations rapides que connaît notre époque. Car les progrès technologiques, les changements environnementaux, les incertitudes économiques et les défis globaux exigent une adaptation continue des individus, des organisations et des sociétés.

L’édition 2026 appelle à une vision optimiste et proactive face à ces bouleversements. Pour garantir un avenir sûr, il s’agira d’encourager l’innovation, la prévention des risques et la résilience des systèmes. L’innovation permettra de s’adapter et de prospérer, la prévention d’anticiper et d’atténuer les risques et la résilience de surmonter les obstacles avec force et sagesse.

Le comité d’organisation espère que ces échanges nourriront des collaborations fructueuses et traceront une trajectoire prometteuse pour l’avenir.

En somme, le président de la Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances invite ainsi tous les participants à s’engager pleinement dans ce rendez-vous tourné vers la construction d’un futur durable et prospère.

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L’industrie cosmétique made in Tunisia, un secteur vital piégé par un labyrinthe administratif

03. Dezember 2025 um 16:18

L’industrie cosmétique, qui représente un chiffre d’affaires de 1,6 milliard de dinars et 10 000 emplois directs, fait face à une pression fiscale et administrative accrue, comme souligné lors de la conférence de presse de la Conect dans la journée du 3 décembre 2025.

La part des produits locaux sur le marché national a chuté de 24% en 2015 à 15% aujourd’hui, tandis que le secteur informel a grimpé de 23 à 35%, créant une concurrence déloyale et des risques sanitaires pour les consommateurs.​

Les intervenants, dont Marouane Ben Haj Ali (bureau exécutif du groupement des industriels de la cosmétique), Maroua Ben Ali (Herbeos) et Selima Zaouali (Aseptika Lab), déplorent l’absence d’un cadre réglementaire spécifique aux cosmétiques, contrairement à la loi générale n°117 de 1992. Ce vide favorise l’informel, freine les exportations et expose les industriels formels à un handicap compétitif face à des pays européens ou Dubaï, où les droits de douane sur matières premières et emballages sont à 0 ou 5% contre 30-43% pour le cas de la Tunisie.

Parmi les mesures urgentes proposées figurent la suppression du droit de consommation de 25% (depuis 2018) sur les codes tarifaires 3303 et 3304 (parfums, soins, maquillage, écrans solaires), l’exonération des droits de douane sur intrants, et la fin du monopole sur l’alcool affectant parfums et cosmétiques.

Ces experts insistent pour requalifier les cosmétiques en produits essentiels (notamment solaires, déjà assimilés à des dispositifs médicaux), afin de booster la compétitivité, limiter l’informel et sécuriser la santé publique. Un tel cadre ouvrirait des horizons d’export et préserverait les emplois formels.

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Aslan Berjeb: Le secteur cosmétique génère plus de 1,6 milliard de dinars

03. Dezember 2025 um 14:50

L ‘industrie cosmétique constitue un pilier économique, comptant plus de 600 entreprises et contribuant à 1,6 milliard de dinars au PIB du pays. Pourtant, ce secteur fait face à des obstacles réglementaires stricts et à une pression fiscale accrue, comme en 2018 avec les droits de consommation qui ont fait chuter sa part de marché local de 25% à moins de 15%.

Lors d’une conférence de presse organisée mercredi 3 décembre 2025 à Tunis, la Conect dresse l’état des lieux. Le thème de ladite conférence est : “Les fabricants de cosmétiques en Tunisie : obstacles réglementaires et pression fiscale croissante”.

À cette occasion, Aslan Berjeb, président de la Conect, revient sur l’importance de ce secteur qui, rappelons-le, a le statut d’industriel par excellence. Comme tout secteur industriel, il souligne l’importance d’échanger avec les autorités de tutelle afin de trouver des résultats concrets.

Interrogé par leconomistemaghrebin.com sur la vision du secteur, il a répondu qu’il s’agit d’un secteur au potentiel énorme. Et de rappeler également que ce secteur contribue à hauteur de plus de 1,6 milliard de dinars à l’économie nationale. Il compte plus de 600 entreprises, des grandes et des PME…

Dans ce contexte, il précise : « C’est un secteur qui représentait, je le dis avec beaucoup d’amertume, 25% de notre consommation locale dans le domaine de la cosmétique et des produits cosmétiques. Mais cette part est tombée à un peu moins de 15% aujourd’hui. Ce qui s’explique par une année charnière, 2018, lors de laquelle des droits de consommation ont été instaurés, ayant changé complètement la donne au détriment de ce secteur ».

Cette situation ne fait que renforcer le secteur informel, qui ne paie pas de charges (taxes, impôts), regrette-t-il. Certes, cela protège le pouvoir d’achat du consommateur, mais met aussi en danger la sécurité et la qualité des produits.

Pour retrouver la compétitivité, il propose une vision partagée. Selon lui, non seulement les produits deviendraient plus compétitifs, et les entreprises plus solides, sur les marchés local et international, mais le consommateur bénéficierait également de produits plus attractifs, ce qui éviterait la réflexion selon laquelle le produit tunisien est presque aussi cher que le produit étranger.

Il souligne la nécessité d’un alignement des pratiques fiscales, douanières, etc., sur les standards internationaux pour soutenir une industrie locale déjà très compétitive en termes de qualité.

Concernant l’ouverture à l’alcool et aux produits essentiels, Aslan Berjeb explique qu’il s’agit d’autoriser l’importation de la matière première qu’est l’alcool, indispensable pour garantir une stabilité de qualité. Ce produit n’est pas un luxe, mais un élément d’usage quotidien pour les Tunisiens, nécessaire pour le corps, les cheveux, ainsi que pour la partie cosmétique.

Enfin, il estime nécessaire l’existence d’une réglementation claire : « Les principaux défis de ce secteur résident dans la mise en place d’une couverture réglementaire, notamment en termes de cahiers des charges, afin d’organiser ce secteur et de maintenir ses acteurs clés ».

Aslan Berjeb

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Prédiction des rendements et gestion des risques par l’IA agricole

03. Dezember 2025 um 13:28

L’ITES et les AgriTech mettent l’IA au cœur de la prédiction des rendements et risques météo, optimisant les pratiques pour une agriculture résiliente.​​ C’est ce qui ressort de la dernière étude de l’Ites.

Des algorithmes analysent données satellitaires et capteurs pour anticiper les rendements et maladies, offrant conseils personnalisés comme des calendriers d’arrosage adaptés. La Banque mondiale souligne le rôle crucial en Tunisie pour la gestion de l’eau via apprentissage automatique et prévisions. Projets FAO testent ces technologies localement, alignés sur la matrice ITES urgence-impact.​​

Ces innovations IA transforment les défis en opportunités, sécurisant revenus agricoles et stabilité socio-économique.​

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Vers une agriculture IA durable : défis et perspectives ITES

03. Dezember 2025 um 11:10

L’étude ITES appelle à surmonter la formation, les infrastructures et le financement pour intégrer pleinement l’IA agricole, soutenue par des partenariats FAO et des forums régionaux.​​

Les projets pilotes en démontrent l’efficacité, mais exigent un accompagnement pour une adoption rurale, comme au Forum Méditerranéen 2025 à Tunis. En effet, l’imagerie satellitaire et l’IA aident à la transition écologique contre la dégradation des sols. La matrice ITES priorise l’urgence pour aligner sur les ODD 2030.​​ L’IA, bien déployée, forge une agriculture tunisienne innovante, vitale pour croissance et résilience nationale.​

Il convient de rappeler que les projets FAO testent ces technologies localement, alignés sur la matrice ITES urgence-impact.
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En somme, ces innovations IA transforment les défis en opportunités, sécurisant les revenus agricoles et la stabilité socio-économique.​

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ITES : irrigation intelligente, la révolution IA made in Tunisia

03. Dezember 2025 um 09:48

L’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES) identifie l’intelligence artificielle (IA) comme un pilier essentiel du rôle social de l’État en agriculture tunisienne, en s’appuyant sur une matrice urgence-impact alignée sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) 2030 pour optimiser les ressources hydriques et renforcer la résilience climatique.​​

Des startups tunisiennes amplifient ces recommandations en réduisant leur consommation d’eau de 35 % et en augmentant leur production de 15 %. Et ce, via des algorithmes d’apprentissage automatique adaptés au contexte national.

Des initiatives comme Irwise, lancées par de jeunes entrepreneurs tunisiens, exploitent l’IA et l’IoT pour révolutionner l’irrigation, en économisant l’eau et l’énergie dans un contexte de stress hydrique croissant.​

En effet, la solution Irwise permet un contrôle à distance des pompes via smartphone, analysant le sol, le climat et les cultures pour doser précisément l’eau et les intrants, avec des gains de 20 % sur la facture énergétique.

À La Manouba, des projets pilotes combinent IA, SIG et télédétection pour une agriculture de précision, réduisant les coûts et améliorant les récoltes. Ces avancées s’alignent sur les priorités ITES pour une matrice urgence-impact élevée en agriculture.​​

Ainsi, face au changement climatique, l’IA irrigationnelle positionne la Tunisie comme pionnière maghrébine, pavant la voie à une productivité accrue et durable.​

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ITES : l’IA, levier stratégique pour l’agriculture

03. Dezember 2025 um 09:23

L’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES) positionne l’intelligence artificielle comme un pilier du rôle social de l’État dans l’agriculture, via une matrice urgence-impact alignée sur les ODD 2030 pour optimiser ressources et résilience climatique.​

Le document de l’ITES classe les recommandations IA pour l’agriculture en fonction de leur urgence et impact, priorisant la gestion hydrique et la prédiction des rendements face aux défis tunisiens comme la sécheresse. Des startups locales, telles que Irwise, illustrent cela en réduisant de 35 % la consommation d’eau via l’IoT et l’IA, tout en boostant la production de 15 %. Cette approche soutient la sécurité alimentaire en intégrant prévisions météo et détection de ravageurs.​​

L’adoption massive de ces outils d’IA pourrait transformer l’agriculture tunisienne en modèle de durabilité, renforçant l’économie rurale et la souveraineté alimentaire.​

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