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Heute — 02. Dezember 2025Haupt-Feeds

Amnistie fiscale 2026 : annulation massive des pénalités et facilités de paiement

02. Dezember 2025 um 19:32

L’Assemblée des représentants du peuple a tranché : malgré les réserves du ministère des Finances, une vaste opération de régularisation fiscale fera partie du paysage budgétaire de 2026. Adopté lors de la séance plénière du 2 décembre 2025, le dispositif introduit par le Projet de loi de finances vise à alléger la pression sur les contribuables tout en accélérant le recouvrement des créances de l’État.

Le texte approuvé ouvre la porte à l’annulation de nombreuses majorations liées aux impôts impayés. Sont notamment effacés : les amendes de contrôle, les pénalités de retard et les frais de recouvrement. Cette remise n’est toutefois accordée que si le contribuable règle le principal en une seule opération, ou selon un échéancier validé par l’administration, dont la première échéance devra impérativement être versée avant le 30 décembre 2026.

Sont concernées :

  • les dettes inscrites avant le 1er janvier 2024 auprès des services de recettes ;

  • les créances issues d’un contrôle fiscal notifié avant le 1er janvier 2026, à condition qu’un accord amiable ait été conclu avant le 30 juin 2025 ou qu’elles figurent dans une décision de recouvrement forcé notifiée avant cette date ;

  • les dettes intégrées dans des jugements relatifs à des litiges sur le principal, dès lors qu’elles ont été enregistrées avant le 30 juin 2025.

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L’avocat et militant Ayachi Hammami arrêté à son domicile

02. Dezember 2025 um 19:04

L’avocat et militant des droits humains Ayachi Hammami a été arrêté  ce mardi 2 décembre 2025 à son domicile.

Il faisait l’objet d’un jugement en appel dans l’affaire  du « complot contre la sûreté de l’État ». La Cour d’appel avait confirmé une partie du verdict de première instance, réduisant sa peine de huit à cinq ans de prison, accompagnée de deux années de surveillance administrative.

Ancien coordinateur du Comité national de défense des détenus politiques et figure connue du militantisme démocratique, Hammami a toujours rejeté les accusations, qu’il qualifiait de fabrication politique

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Tourisme en Tunisie : un appel urgent pour désenclaver le Sud et ses oasis

02. Dezember 2025 um 18:23

Le potentiel touristique du Sud tunisien, incluant le désert et les oasis, reste largement sous-exploité, attirant actuellement moins de 10 % des touristes du pays, un chiffre jugé inacceptable par les professionnels. Lors de son intervention sur les ondes d’Express FM, Ahmed Bettaieb, Président de la Fédération tunisienne des agences de Voyages (FTAV), a lancé un appel à une action immédiate et concertée pour relever ce secteur historiquement structuré dès les années 70. Malgré des succès récents, des obstacles majeurs persistent, notamment le manque de connectivité aérienne et les défis de financement.

Historiquement florissant, le Sud tunisien bénéficiait dans les années 90 de jusqu’à 14 vols directs internationaux, permettant des séjours complets. Cependant, des périodes d’instabilité politique ont conduit à classer toute la région en « zone rouge », une image que le pays cherche aujourd’hui à effacer. La zone concernée, vaste, couvre six gouvernorats : Tozeur, Douz, Kébili, Gafsa, Tataouine et Gabès.

M. Bettaieb identifie deux failles structurelles critiques. La première est la connectivité aérienne. Il appelle à une révision des règles obsolètes,  et à encourager les compagnies, notamment low-cost, à desservir les aéroports du Sud, tel que celui de Tozeur, trop souvent fermé. Il cite en exemple le Maroc et l’Égypte, où l’augmentation du trafic aérien a dynamisé l’économie locale.

La seconde faille est le financement. M. Bettaieb souligne l’existence du Fonds de développement de la compétitivité dans le secteur du tourisme , alimenté par les professionnels du tourisme, qui doit servir à organiser des événements culturels, musicaux et touristiques tout au long de l’année pour une activité continue. La FTAV travaille sur un programme annuel et prévoit également des subventions via des partenariats avec des organismes internationaux. Une réunion est imminente pour allouer les fonds nécessaires à ces opérations promotionnelles génératrices d’un cycle économique majeur.

Le défi pour la Tunisie est donc de transformer ce secteur, soutenu par un réseau croissant de maisons d’hôtes et d’hôtels, en un marché stable et dynamique. Cela nécessite d’accélérer les réformes sur les infrastructures et la politique aérienne, garantissant ainsi un accès régulier et moderne à cette région au potentiel exceptionnel.

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OneTech Holding accélère son plan « Challenge 2028 »

02. Dezember 2025 um 17:29

OneTech Holding a engagé une transformation majeure en décidant de séparer complètement ses deux pôles opérationnels, la mécatronique et les câbles. Cette décision, actée par le Conseil d’Administration du 22 août 2025, vise à renforcer la spécialisation et la compétitivité de chaque entité tout en accélérant leur croissance.

Pour mener à bien cette scission, le Groupe s’est adjoint les services de trois institutions de renom. Le cabinet d’audit et de conseil AMC Ernst & Young interviendra via sa ligne de services EY Parthenon, dédiée à la stratégie et aux transactions. Les intermédiaires en bourse MAC SA et Tunisie Valeurs complètent ce dispositif. Leur mission commune est d’accompagner OneTech Holding dans l’étude et la finalisation de tous les aspects stratégiques, opérationnels, financiers, juridiques et sociaux de l’opération.

Cette initiative s’intègre dans le plan stratégique « Challenge 2028 », dont l’ambition est d’améliorer durablement la performance opérationnelle du Groupe et d’accélérer son expansion internationale. La séparation des pôles doit en outre permettre le développement de partenariats ciblés et l’optimisation des synergies au sein des filiales de chaque secteur d’activité.

Les recommandations stratégiques issues du rapport final seront présentées au Conseil d’Administration de OneTech Holding avant la fin du premier trimestre 2026. Le calendrier détaillé de la scission sera rendu public à l’issue de cette réunion. Le Groupe réaffirme son engagement à conduire cette transformation avec la plus grande rigueur, en s’appuyant sur une expertise reconnue pour consolider une trajectoire de croissance durable et ambitieuse.

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L’IA et la « destruction créatrice » : Philippe Aghion appelle à une concurrence vigilante

02. Dezember 2025 um 13:49

Dans un entretien exclusif à La République des Pyrénées, Philippe Aghion, récent lauréat du prix Nobel d’Economie 2025, appelle à un regard nuancé sur la situation économique française. Refusant tout catastrophisme, le professeur du Collège de France reconnaît la nécessité de redresser les comptes publics. Tout en identifiant dans l’intelligence artificielle un formidable levier de la croissance future. Et ce, à condition d’engager des réformes structurelles.

Pour réduire le déficit à court terme, Philippe Aghion rejette une cure d’austérité brutale. Il prône plutôt une réduction des dépenses par rapport aux prévisions. Ses pistes concrètes incluent le non-remplacement systématique de certains fonctionnaires partant à la retraite, une révision du remboursement des médicaments pour les revenus les plus aisés et une réévaluation de dépenses fiscales « erreurs » comme la suppression de la taxe d’habitation. La lutte contre la fraude fiscale est également présentée comme un impératif.

Taux d’emploi et productivité : les deux leviers fondamentaux

À moyen terme, l’économiste voit deux chantiers prioritaires : relever le taux d’emploi et stimuler la productivité. Il déplore le faible emploi des jeunes et des seniors, critiquant pour ces derniers le recours excessif aux ruptures conventionnelles. Une réforme des retraites, potentiellement sous forme de système à points, serait selon lui inévitable. Pour la productivité, il plaide pour un investissement massif et mieux ciblé dans l’innovation.

L’intelligence artificielle, une chance à saisir sous conditions

Philippe Aghion voit dans la révolution de l’IA un potentiel « énorme » de croissance et de création d’emplois pour la France, qui dispose d’atouts de premier plan comme des pionniers (Yann LeCun) et des données de qualité. Il admet que des emplois seront détruits, mais souligne que de nouvelles activités et entreprises plus productives émergeront. Pour que cette transformation profite à tous, une réforme en profondeur de l’école et d’un système de santé jugé trop bureaucratique est essentielle, de même qu’un marché du travail inspiré de la « flexisécurité » danoise.

La destruction créatrice, moteur d’une croissance pérenne

Résumant sa théorie, le Nobel explique que la croissance repose sur l’innovation, qui s’appuie toujours sur des découvertes passées. Ce processus s’accompagne d’une « destruction créatrice », où le nouveau rend l’ancien obsolète. Si la perspective de profits motive l’innovateur, une politique de concurrence vigoureuse doit empêcher les acteurs établis de bloquer l’arrivée de nouveaux talents. La société doit ainsi permettre aux talents de s’exprimer tout en veillant à ce qu’ils ne deviennent pas des freins pour la génération suivante.

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ALJAZIRA : Ezzeddine EL KADHI porte sa participation à plus de 77 % du capital

02. Dezember 2025 um 11:02

Ezzeddine EL KADHI a franchi à la hausse le seuil de 66,66 % du capital de la Société ALJAZIRA de Transport et de Tourisme. Ce franchissement, déclaré à la Bourse de Tunis le 28 novembre 2025 a été effectif le 4 juillet 2025 et a porté sa participation totale à 77,080 % des actions et des droits de vote de la société.

L’opération a été réalisée par acquisition en Bourse. M. EL KADHI a acquis 177 442 actions et droits de vote supplémentaires, ce qui représente 12,674 % du capital. Avant ce franchissement de seuil, le déclarant détenait un total de 64,405 % du capital, correspondant à 901 680 actions et droits de vote. Cette participation se composait de 63,572 % détenus directement et de 0,833 % détenus de concert.

Suite à l’acquisition, la participation totale de M. EL KADHI s’élève à 1 079 122 actions et droits de vote. Sa détention se répartit comme suit :

  • Directement : 76,247 % du capital (1 067 456 actions et droits de vote).
  • De concert : 0,833 % du capital (11 666 actions et droits de vote).

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Phosphate : la CPG n’atteint pas ses objectifs de production annuelle

02. Dezember 2025 um 10:34

La production de phosphate de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) atteint actuellement près de 3,6 millions de tonnes. Soit un volume inférieur aux 4 millions de tonnes prévus pour la fin de l’année, selon RTCI.

Pour la CPG, les retards sont principalement dus à des contraintes logistiques et techniques qui freinent à la fois l’extraction du phosphate et son acheminement vers les laveries. Les difficultés touchent d’abord l’activité d’extraction dans les carrières, fortement impactée par la vétusté du matériel roulant et l’usure des équipements des usines et des laveries. À cela s’ajoute un goulot d’étranglement majeur : le transport du minerai au sein du bassin minier, assuré principalement par la Société tunisienne de transport des matériaux miniers (STTM), dont les moyens limités ralentissent le transfert du phosphate.

La situation s’est aggravée récemment avec le déraillement d’un train chargé de phosphate en provenance d’Om Araïs. Un incident qui a fortement perturbé la capacité du transport ferroviaire à résorber les stocks accumulés sur les sites d’attente. Face à cette crise, la CPG a intensifié le recours au transport routier pour maintenir sa cadence et déplacer un maximum de production.

Pour l’heure, la demande en phosphate demeure faible, la fin d’année correspondant à l’arrêt technique des usines du Groupe chimique pour opérations d’expertise, de maintenance et de réparation. Malgré ce contexte difficile, la CPG vise toujours une hausse de la production, essentielle pour améliorer le climat professionnel et rétablir l’équilibre financier de l’entreprise. Le groupe cherche à sortir du « bourbier de freinage » qui l’empêche de retrouver sa vitesse de croisière historique : 8,5 millions de tonnes, un niveau atteint en 2010.

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Gestern — 01. Dezember 2025Haupt-Feeds

Contribution sociale de solidarité : Anis Ben Said démonte le mythe de son efficacité réelle

01. Dezember 2025 um 16:02

L’enseignant universitaire et conseiller fiscal Anis Ben Said remet en question l’efficacité et la rentabilité de la contribution sociale  de solidarité instaurée sous le gouvernement Chahed en 2018. Laquelle a été augmenté au niveau de la loi de finances 2023 et figure encore dans le PLF 2026 pour l’augmentation conjoncturelle. Il exige des statistiques transparentes sur les recettes collectées depuis 2018 et les résultats concrets obtenus. Car, malgré des années de prélèvement sur les bénéfices et revenus, aucune amélioration tangible des services sociaux n’est observable pour les opérateurs économiques, ni une amélioration de la situation financière des caisses.

La dégradation des prestations du service public constitue le symptôme le plus préoccupant de cette situation. Les délais de remboursement des caisses sociales se sont dramatiquement allongés, passant d’un maximum de dix jours avant la Révolution à trois mois ou davantage actuellement. Cette situation place les citoyens souffrant de maladies chroniques dans l’impossibilité d’effectuer leurs contrôles médicaux réguliers, faute d’avoir reçu le remboursement des soins antérieurs. Créant ainsi un cercle vicieux qui compromet leur suivi sanitaire. L’augmentation des taux décidée par la loi de finances accentue les tensions du système. Bien que la contribution soit structurelle par nature, la hausse appliquée revêt un caractère conjoncturel indique M. Ben Said. Les entreprises voient leur taux tripler de un à trois pour cent sur les bénéfices, atteignant même quatre pour cent pour les établissements bancaires. Paradoxalement, le taux applicable aux personnes physiques a été divisé par deux, passant de un à un demi pour cent, dans une tentative officiellement destinée à renforcer le pouvoir d’achat des citoyens.

L’imposition d’un minimum de quatre cent mille dinars pour la contribution sociale solidaire représente une aberration fiscale pour le secteur organisé, estime-t-il encore. En effet, cette disposition contraint même les entreprises dépourvues de chiffre d’affaires à verser cette somme. Ce qui alourdit considérablement la charge fiscale et dissuade les acteurs économiques de rejoindre le système formel. La mesure produit ainsi un effet inverse à celui recherché en matière de formalisation de l’économie.

Par ailleurs, M. Ben Said soulève une incohérence dans l’affectation des ressources sociales. Une contribution historique datant de 1975 au niveau des articles 57 et 58 impose aux employeurs de verser 0,50 % à la Caisse nationale de sécurité sociale. Ce qui rapporte chaque année environ 60 millions de dinars. Mais ces fonds sont ensuite transférés à la Présidence du Gouvernement pour financer des organisations nationales (UTICA, UGTT…).

Or, cette logique apparaît contradictoire face aux difficultés de financement chroniques que rencontrent les caisses sociales. Elles devraient logiquement bénéficier directement de ces ressources pour améliorer leurs services et réduire leurs délais de traitement. D’un autre côté, les forfaitaires, qui représentent presque plus de 400 mille, ne contribuent pas au niveau de leur déclaration annuelle. Et si on leur applique une contribution de 100 dinars par an, cela rapportera plus de 40 millions de dinars. D’autant plus que le régime de retraite spécifique qui date de l’année 1983 relatif aux ministres, députés, gouverneurs et président de la République doit être révisé.

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L’impôt sur la fortune enterré : l’OTE dénonce un recul de la justice fiscale

01. Dezember 2025 um 14:58

Le rejet par la commission des finances de l’Assemblée des représentants du peuple de l’article 50 du projet de loi de finances 2026 suscite la vive réaction de l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE). Cette disposition, qui visait à élargir et renforcer l’impôt sur la fortune, constituait l’une des mesures les plus controversées entre les deux chambres du Parlement.

Dans un communiqué publié lundi 1er décembre 2025, l’OTE déplore l’abandon d’une réforme qu’il juge cruciale pour réduire les inégalités croissantes dans le pays. L’article rejeté proposait d’étendre le champ d’application de l’impôt sur la fortune, actuellement limité aux seuls biens immobiliers d’une valeur supérieure à trois millions de dinars, pour y inclure les actifs commerciaux et les biens meubles. Il prévoyait également une progressivité accrue avec deux tranches distinctes : 0,5 % pour les patrimoines compris entre trois et cinq millions de dinars; et 1 % au-delà de cinq millions.

Pourtant, l’urgence d’une telle réforme s’impose face à des chiffres alarmants sur la concentration de la richesse en Tunisie, note l’observatoire. En effet, les données qu’il fournit montrent que les 10% des Tunisiens les plus fortunés possèdent 58 % de la richesse nationale. Tandis qu’un seul pourcent d’entre eux accapare 24,1 % de celle-ci. À l’opposé, la moitié la plus pauvre de la population ne détient que 4,9 % de la richesse totale. Cette tendance s’inscrit dans une dynamique mondiale inquiétante, comme le confirme le dernier rapport du G20 sur les inégalités, qui pointe une accélération spectaculaire de l’écart entre riches et pauvres au cours des dernières décennies.

L’OTE insiste sur le caractère incomplet de la progressivité fiscale tunisienne; même après l’adoption de nouvelles tranches d’imposition dans la loi de finances 2025. Le système actuel favorise largement les revenus du capital au détriment des revenus du travail. A cet égard, un rapport de la Banque mondiale publié en 2024 révèle que la Tunisie affiche l’écart le plus important entre l’imposition des revenus du travail et celle des revenus du capital parmi l’ensemble des pays en développement. Cette distorsion permet aux catégories aisées de convertir leurs revenus en gains faiblement taxés, transférant ainsi l’essentiel du fardeau fiscal sur les salaires des classes moyennes.

Contrairement aux craintes souvent exprimées d’un effet dissuasif sur l’investissement, l’Observatoire défend l’idée que l’impôt sur la fortune peut au contraire stimuler une allocation plus productive du capital. En taxant uniformément les actifs productifs et non productifs, cette mesure inciterait les détenteurs de patrimoine à privilégier les investissements à fort rendement plutôt que la thésaurisation d’actifs dormants, avec des retombées positives pour l’ensemble de l’économie.

Sur le plan comparatif, le communiqué souligne que d’autres pays appliquent des taux bien plus progressifs. Ainsi, l’Espagne impose la fortune selon un barème variant de 0,2 % à 3,5 %. De même, la Suisse l’impose entre 0,3 % et 1 % sur une assiette très large incluant tous les actifs nets. Tandis que l’Algérie a instauré des tranches allant de 0,5 % à 1,5 % selon le niveau de patrimoine. L’Observatoire regrette également l’exonération totale prévue pour la résidence principale dans la version tunisienne. Il suggère plutôt un plafonnement de cette exemption au-delà d’une certaine valeur, comme le pratiquent les pays ayant adopté ce type d’imposition.

Dans un contexte marqué par la persistance du déficit budgétaire et l’insuffisance chronique des ressources pour financer les secteurs sociaux essentiels comme la santé, l’éducation et le transport, l’Observatoire appelle donc les parlementaires des deux chambres à saisir l’opportunité des séances plénières à venir pour réintroduire et renforcer la progressivité de l’impôt sur la fortune. Il exhorte simultanément le ministère des Finances à produire une étude de faisabilité détaillée permettant d’évaluer avec précision les recettes attendues de cette mesure fiscale.

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Tunisair clôture son emprunt obligataire 2025-2 à 100,8 millions de dinars

01. Dezember 2025 um 11:02

La compagnie nationale Tunisair a annoncé la clôture des souscriptions à son « Emprunt Obligataire Tunisair 2025-2 ». L’opération, ouverte le 11 novembre 2025, s’est achevée le 20 novembre 2025 avec un montant total collecté de 100,8 millions de dinars, sur un plafond initial de 124,8 millions de dinars.

Tunisair précise que les 252 000 obligations souscrites dans la catégorie A ont été entièrement libérées, conformément aux modalités prévues. L’emprunt, émis sans appel public à l’épargne et sans garantie particulière, offre un taux d’intérêt annuel de 10 %. Il est assorti d’une durée de sept ans, dont une année de grâce.

Le remboursement du principal s’effectuera de manière constante à partir de la deuxième année, avec une échéance mensuelle étalée sur six ans. Les intérêts seront également versés chaque mois.

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Marathon COMAR 2025 : près de 9 500 participants attendus ce dimanche à Tunis

29. November 2025 um 12:47

Le comité d’organisation du marathon « COMAR » a tenu samedi 29 novembre 2025 une conférence de presse pour dévoiler les derniers préparatifs de la 38e édition du marathon, qui se tiendra à Tunis ce dimanche 30 novembre.

Le directeur général de COMAR Assurances, Lotfi Hadj Kassem, a confirmé que tous les préparatifs sont finalisés pour assurer le succès de cet événement sportif majeur, soulignant que la participation sera record cette année selon les derniers chiffres disponibles.

De son côté, Marouane Ben Saïd, membre du comité d’organisation du marathon « COMAR Tunis-Carthage » pour sa 38e édition, a révélé qu’un record de participation est attendu cette année par rapport aux années précédentes. Le nombre d’inscrits en ligne jusqu’au 28 novembre s’élève à 9 464 participants, dont 1 633 étrangers représentant 57 nationalités différentes.

Marouane Ben Saïd a précisé que le marathon comprend quatre courses : deux courses de 42 km et 21 km réservées aux professionnels, une course de 5 km ouverte à tous, ainsi qu’une course pour enfants.

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Anis Jaziri : « L’avantage du COMESA est freiné par nos faiblesses logistiques »

29. November 2025 um 09:12

Sept ans après la ratification par la Tunisie de l’accord du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) en 2018, le bilan commercial s’avère prometteur mais perfectible. Anis Jaziri, président du Tunisia Africa Business Council, dans une déclaration à l’Économiste Maghrébin, dresse un tableau contrasté de cette adhésion. Il souligne une croissance des exportations dépassant 8% vers certains marchés d’Afrique de l’Est, tout en pointant d’importants défis logistiques qui freinent encore le plein potentiel de cet accord.

Pour rappel, le COMESA, qui regroupe 21 pays africains dont la Tunisie, la Libye, l’Égypte, le Soudan, l’Éthiopie, Djibouti, le Kenya, la Tanzanie et la République démocratique du Congo, constitue un accord commercial datant des années 1990. L’adhésion définitive de la Tunisie, ratifiée en 2018, permet désormais aux produits tunisiens d’être exportés en exonération totale de droits de douane vers la majorité des pays membres. Selon Anis Jaziri, certains États appliquent encore des restrictions tarifaires, notamment l’Égypte et l’Éthiopie qui maintiennent un rabattement de 10%.

Pour lui, cet avantage comparatif a permis aux entreprises tunisiennes de pénétrer pour la première fois des marchés jusqu’alors inaccessibles et de gagner en compétitivité. Les zones où la Tunisie a le mieux exploité cet accord demeurent le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie, avec des taux de croissance des exportations dépassant 8% et même un doublement des volumes vers certaines destinations. Le secteur agroalimentaire s’impose comme le principal bénéficiaire de cette dynamique, avec une présence accrue de produits tunisiens dans les rayons de Nairobi et d’autres capitales de la région, notamment les pâtes, les tomates concentrées et le riz.

Les matériaux de construction constituent le deuxième secteur gagnant, avec l’exportation de robinetterie et d’équipements sanitaires vers ces marchés. Progressivement, d’autres filières rejoignent ce mouvement, incluant les disjoncteurs, les compteurs électriques, l’industrie mécanique et les énergies renouvelables, qui commencent à tirer profit de l’accord du COMESA pour élargir leur présence commerciale en Afrique de l’Est.

Malgré ces avancées, Anis Jaziri estime que les exportations tunisiennes pourraient être nettement plus importantes qu’actuellement. Le président du TABC formule plusieurs recommandations pour amplifier cette dynamique. La première concerne la sensibilisation des petites et moyennes entreprises tunisiennes à l’existence même de l’accord du COMESA, aux pays concernés et aux spécificités tarifaires de chacun. Selon lui, un déficit d’information persiste auprès des opérateurs économiques.

Le deuxième axe porte sur l’intensification des missions commerciales vers ces destinations. Si le Centre de promotion des exportations (CEPEX) et le TABC mènent déjà des actions en ce sens, Anis Jaziri plaide pour une multiplication des délégations sur place afin de créer des synergies, nouer des partenariats, identifier des distributeurs et établir des représentants locaux pour les produits tunisiens. C’est selon lui la condition sine qua non pour développer véritablement les exportations.

Le principal obstacle identifié demeure néanmoins la logistique. L’absence de ligne maritime directe vers l’Afrique de l’Est pénalise lourdement les entreprises tunisiennes. Les délais de livraison oscillent entre 40 et 60 jours minimum, pouvant atteindre deux mois, ce qui affecte considérablement la compétitivité tunisienne sur le critère du délai. Si l’avantage comparatif reste important sur les coûts grâce à l’exonération douanière, le handicap logistique neutralise partiellement ce bénéfice.

Anis Jaziri appelle ainsi les autorités, notamment le ministère du Transport et celui du Commerce, à collaborer pour trouver des solutions permettant d’acheminer les produits tunisiens vers l’Afrique de l’Est de manière plus efficace. Cette amélioration logistique constitue, selon lui, le levier décisif pour transformer l’essai et exploiter pleinement le potentiel commercial de l’accord du COMESA.

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La BT cède 3 300 actions Air Liquide Tunisie

28. November 2025 um 20:44

Selon un communiqué boursier publié le 28 novembre 2025, la Banque de Tunisie ( BT)  a réalisé une cession de 3 300 actions Air Liquide Tunisie pour un montant total de 495 000 dinars le 21 novembre 2025.

L’opération a été effectuée au prix unitaire de 150 dinars par titre. La transaction a été déclarée jeudi à Tunis par l’établissement bancaire, qui détient un siège d’administrateur au sein de la société Air Liquide Tunisie.

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Le CMF valide les représentants de BNA CAPITAUX pour ESSOUKNA et BNA Assurances

28. November 2025 um 19:58

Le Conseil du marché financier a approuvé ce vendredi la désignation de deux représentants permanents pour la société de courtage BNA CAPITAUX à la Bourse.

Mohamed Wassim Ben Amer est nommé représentant permanent de BNA CAPITAUX pour la société ESSOUKNA. Faker Raïs exercera les mêmes fonctions pour le compte de BNA Assurances.

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PLF 2026 : les énergies renouvelables au cœur d’un bras de fer parlementaire

28. November 2025 um 18:39

La Chambre sectorielle de l’énergie photovoltaïque de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat et le Groupement professionnel des énergies renouvelables de la Conect ont appelé à reconsidérer la décision de rejeter l’article 47 du projet de loi de finances 2026, qui proposait de réduire les droits de douane sur les panneaux solaires de 30% à 15%.

Cette position intervient après que la commission des finances et du budget commune aux deux chambres législatives a supprimé cette proposition, une mesure jugée contraire à la stratégie nationale de transition énergétique à l’horizon 2030, qui vise à porter la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 35%, contre 6% actuellement.

Les organisations professionnelles alertent sur les conséquences économiques de ce rejet. Le déficit énergétique du pays, estimé à 56%, coûte 10 milliards de dinars annuellement au budget de l’État. Le maintien de droits de douane élevés alourdira le coût d’installation pour les citoyens et freinera leur adhésion à cette alternative.

Selon les représentants du secteur, la production locale ne peut répondre seule aux besoins du pays pour atteindre les objectifs fixés. Ils plaident pour un soutien aux fabricants tunisiens sans compromettre l’intérêt national en matière d’indépendance énergétique et de développement durable.

Parmi les mesures proposées figurent l’allocation d’une partie des appels d’offres publics aux équipements locaux et l’encouragement à leur intégration dans les projets.

La Chambre sectorielle et le Groupement professionnel appellent l’Assemblée des représentants du peuple, le Conseil national des régions et des districts et le gouvernement à réintroduire cet article en séance plénière pour alléger la charge fiscale pesant sur le secteur.

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AMEN BANK : Karim Ben Yedder transfère 147 742 actions à sa société patrimoniale

28. November 2025 um 18:07

Karim Ben Yedder, membre du directoire d’AMEN BANK, a transféré 147 742 actions au profit de la société EDHIA.P.I, une entité créée en janvier 2025 pour la gestion du patrimoine de sa famille proche. C’est ce qu’annonce MAC SA – Intermédiaire en Bourse.

L’opération a été réalisée le 28 novembre 2025 sous forme de transaction de bloc sur la Bourse de Tunis, au prix de 47,5 dinars l’action, pour un montant total de 7,02 millions de dinars.

Selon MAC SA, cette transaction s’inscrit dans un processus de réorganisation patrimoniale. Elle ne modifie pas le contrôle indirect exercé par Karim Ben Yedder sur les titres concernés et n’a aucun impact sur la gouvernance ni sur la stratégie d’AMEN BANK.

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Pourquoi l’action TUNINVEST SICAR s’envole ?

28. November 2025 um 17:33

La hausse fulgurante de l’action de TUNINVEST SICAR s’explique officiellement par un dividende exceptionnel versé par la compagnie Nouvelair, selon les précisions fournies par la société à la demande du Conseil du Marché Financier (CMF).

Le Conseil du Marché Financier avait invité les actionnaires de la Société TUNINVEST SICAR et le public à communiquer des informations supplémentaires susceptibles de justifier la hausse continue du cours de l’action, au-delà de la seule référence à une « augmentation des dividendes distribués par les sociétés du portefeuille » mentionnée dans les indicateurs d’activité.

En réponse à cette sollicitation, la société TUNINVEST SICAR a indiqué que l’augmentation significative du cours de son titre découlait directement de la publication de ses indicateurs d’activité au 30 septembre 2025. Ces données mettaient clairement en évidence une progression des revenus générés par la société.

Cette progression des revenus est principalement soutenue par les performances de la société Nouvelair. TUNINVEST SICAR a précisé détenir 8,5% du capital de Nouvelair. En 2025, Nouvelair a procédé, pour la première fois depuis l’entrée de TUNINVEST SICAR à son capital, à une distribution de dividendes d’un montant significatif. Cet événement a eu un impact direct sur les revenus de TUNINVEST SICAR au cours de la période et constitue, selon la société, l’élément très probablement explicatif de la variation observée sur le marché.

La société a par ailleurs assuré au CMF qu’elle ne disposait, à ce jour, d’aucun autre élément non encore communiqué au marché qui serait de nature à influer sur le cours de l’action ou susceptible de générer une asymétrie d’information.

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Anis Ben Said : « Sur une voiture, l’État perçoit parfois plus que le fabricant »

28. November 2025 um 13:45

L’enseignant universitaire et conseiller fiscal Anis Ben Said a dressé un tableau sévère du secteur automobile, dénonçant l’impact de la fiscalité sur le coût des véhicules et remettant en question la cohérence des récentes initiatives législatives, notamment celles du projet de loi de finances (PLF 2026).

Il affirme que la fiscalité constitue la principale cause de la cherté des voitures en Tunisie, soulignant que l’État perçoit parfois davantage que le fabricant lui-même, entre droits de douane, TVA et autres taxes. Il met également en lumière les marges jugées excessives des concessionnaires.

Pour les voitures populaires, la marge est encadrée par le ministère du Commerce entre 500 000 et 1 000 000 de dinars, le prix étant également réglementé. En revanche, pour les autres véhicules, les prix sont libres, et l’intervenant estime que la marge ne descend jamais sous les 10% (soit 10 millions de dinars sur un véhicule à 100 millions de dinars).

Une initiative jugée insuffisante

À propos de l’initiative « voiture pour tous », ajoutée au PLF 2026 pour répondre à la dégradation du transport public, l’expert la juge insuffisante. Il critique notamment le seuil de revenu permettant de bénéficier de l’avantage fiscal : pour un célibataire, il est fixé à dix fois le SMIG brut (566 dinars), soit environ 4,5 millions de dinars par mois. Il considère ce seuil absurde et craint qu’il n’encourage les salariés à sous-déclarer leurs revenus pour devenir éligibles. Il propose plutôt un système progressif, où l’avantage fiscal diminuerait à mesure que le revenu augmente — par exemple, avantage réduit jusqu’à 20 fois le SMIG et nul au-delà de 50 fois le SMIG. Il relève aussi que certains concessionnaires redoutent que la mesure n’« inonde le marché » de voitures. Cependant, il rappelle que l’objectif de l’initiative est d’aider les citoyens à acquérir un véhicule, compte tenu de l’état du transport public.

Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) et régime FCR

Une mesure du PLF vise à modifier l’article 109 du Code des droits et procédures fiscaux, en dispensant les Tunisiens non résidents de présenter le reçu de leur déclaration annuelle lors du changement de carte grise. Anis considère cette évolution comme une correction logique, puisque le statut de non-résident découle déjà de la carte grise et non d’un avantage fiscal.

Concernant le régime FCR, rétabli par la loi de finances 2023 tous les dix ans pour les TRE, il rappelle que les concessionnaires craignaient un impact sur les transferts de devises, estimant que les TRE importeraient des voitures au lieu d’envoyer des fonds en Tunisie. Il conteste cette crainte, soulignant que les TRE paient de toute façon leurs véhicules en devises à l’étranger.

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Pesticides dangereux : Les Tunisiens échappent-ils au trafic européen ?

28. November 2025 um 13:05

Selon RFI, une enquête des organisations Public Eye et Unearthed, basée sur des documents d’exportation officiels, révèle que les pays européens ont accru leurs exportations de pesticides interdits sur leur propre sol. Ces ventes ont plus que doublé en cinq ans, atteignant 122 000 tonnes en 2024. Les principaux exportateurs sont l’Allemagne, la Belgique et l’Espagne.

Les pays africains sont des destinations majeures pour ces produits, avec le Maroc et l’Afrique du Sud en tête des importateurs, suivis de près par le Kenya. Ce dernier importe annuellement près de 500 tonnes de pesticides dangereux, dont de l’Imidacloprid et de l’Iprodione, utilisés dans des cultures comme le café ou les haricots verts.

Les autorités de ces pays défendent l’usage de ces produits sous condition de mesures de protection strictes. Cependant, une étude kényane de 2020 a montré que seul un agriculteur sur six portait des équipements de protection adaptés, exposant la majorité à des risques sanitaires. Face à ce danger, des actions en justice ont été intentées au Kenya pour demander le retrait de ces pesticides du marché.

Compte tenu de cette pratique d’exportation massive vers d’autres pays africains, la question se pose : ces pesticides interdits en Europe circulent-ils également en Tunisie ?

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