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Soupçons de fraude au sein de l’UE : l’ex-cheffe de la diplomatie Federica Mogherini en garde à vue

02. Dezember 2025 um 15:24

L’ancienne cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a été interpellée en Belgique dans une enquête retentissante sur des soupçons de fraude, de corruption et de manipulation de marchés publics au sein des institutions européennes.

Deux hauts responsables européens sont également concernés, tandis que l’affaire ébranle le Service européen pour l’action extérieure et le Collège d’Europe.

Un trio de haut niveau dans le viseur du Parquet européen

Federica Mogherini, ancienne haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, a été interpellée aux côtés de Stefano Sannino – ex-secrétaire général du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) et actuel directeur général de la DG MENA – ainsi qu’un haut responsable administratif du Collège d’Europe.

Selon plusieurs médias belges, leur garde à vue intervient dans le cadre d’une enquête du Parquet européen portant sur des soupçons de fraude dans les marchés publics, corruption, violation du secret professionnel et conflit d’intérêts.

Les investigateurs ont effectué des perquisitions à Bruxelles, au siège du SEAE, au Collège d’Europe à Bruges, ainsi que dans plusieurs domiciles privés. Les enquêteurs cherchent à établir l’existence de partages d’informations confidentielles durant une procédure d’appel d’offres sensible.

Le programme de formation en diplomatie européenne au cœur des soupçons

L’enquête concerne un projet financé par l’Union européenne : la European Union Diplomatic Academy, un programme d’une durée de neuf mois destiné à former de jeunes diplomates.

Attribué au Collège d’Europe après un appel d’offres mené entre 2021 et 2022, ce marché aurait été entaché d’irrégularités, selon les fortes suspicions évoquées par l’EPPO.

Les procureurs examinent notamment si des données internes ont été transmises au Collège d’Europe avant la sélection finale. L’enjeu est majeur : prouver ou non que des responsables européens ont violé les règles de concurrence au profit d’une institution financée massivement par l’UE elle-même.

Depuis 2020, Federica Mogherini dirige le Collège d’Europe, prestigieuse institution académique dont le rôle central dans la formation diplomatique européenne en fait un acteur stratégique des relations extérieures de l’Union.

Une affaire qui secoue l’appareil diplomatique européen

L’ampleur de l’affaire et le rang des personnalités interpellées créent un choc au sein des institutions européennes. Le Parquet européen insiste sur la gravité potentielle des faits, rappelant que toute entorse aux règles de concurrence fragilise la crédibilité de l’UE et la transparence de ses marchés publics.

La suite de l’enquête devra déterminer si les responsables incriminés ont favorisé une institution en échange d’avantages ou exercé une influence indue sur la procédure d’attribution du programme diplomatique.

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Affaire Instalingo : La Cour d’appel reporte l’examen du dossier

02. Dezember 2025 um 14:57

La Cour d’appel de Tunis a reporté l’examen du dossier Instalingo, en raison de l’absence de plusieurs prévenus et des demandes de libération introduites par certains accusés.

Absences de prévenus et demandes de libération

La chambre criminelle de la Cour d’appel a décidé, mardi 2 décembre 2025, de renvoyer l’audience à une date ultérieure.

Plusieurs prévenus, poursuivis en liberté, n’ont pas comparu faute d’avoir été notifiés de leur convocation, selon les informations communiquées par la juridiction.

La séance a également été marquée par l’examen d’une série de demandes de mise en liberté déposées par des avocats de la défense.

L’affaire Instalingo, née autour d’une société de communication basée à Kalaâ Kebira, implique un nombre exceptionnel de personnes : figures politiques, hommes d’affaires, influenceurs, blogueurs et responsables publics. Parmi les accusés les plus connus figure l’ancien ministre de l’Intérieur et ancien chef du gouvernement, Hichem Mechichi.

Le parquet reproche à l’entreprise et à certains de ses collaborateurs d’avoir diffusé et coordonné des contenus visant à manipuler l’opinion publique et à porter atteinte à la sûreté de l’État.

Des condamnations lourdes déjà prononcées

Un second dossier a été ouvert en 2022, après un signalement de la Commission tunisienne des analyses financières, portant cette fois sur de possibles opérations de blanchiment d’argent liées aux activités de la société. Ce volet a renforcé le caractère sensible et complexe de l’enquête, en multipliant les expertises et les auditions.

Avant cette étape en appel, la deuxième chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis avait rendu un jugement sévère : des peines allant de cinq à cinquante-quatre ans de prison, en fonction du rôle de chacun dans les faits reprochés.

Toutes ces condamnations ont été contestées, ce qui a mené l’affaire devant la Cour d’appel de Tunis, chargée de réexaminer les responsabilités et la validité des procédures.

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PLF 2026 : La ministre des Finances défend la redevance sur les boissons gazeuses

02. Dezember 2025 um 14:46

Lors de la plénière consacrée à l’examen du budget 2026, la ministre des Finances, Michket Salma Khaldi, a insisté sur la nécessité de préserver les équilibres financiers de l’État.

Elle a affirmé que le gouvernement œuvre à proposer des mécanismes capables de répondre aux attentes de toutes les catégories sociales, tout en renforçant l’emploi et en consolidant la Caisse Générale de Compensation.

Bras de fer autour de la redevance sur le chiffre d’affaires

Interpellée sur une proposition visant à exclure l’industrie des boissons gazeuses de la redevance de 3% sur le chiffre d’affaires, la ministre a rejeté catégoriquement l’idée.

Selon elle, une entreprise réalisant des bénéfices substantiels doit contribuer au financement de l’économie et du budget public. Elle a rappelé que l’article 69 de la Constitution empêche toute proposition parlementaire susceptible de déstabiliser les finances de l’État.

Impact direct sur la Caisse de compensation

La ministre a souligné que supprimer cette redevance priverait la Caisse Générale de Compensation d’une partie de ses ressources, surtout que les boissons sucrées, alcoolisées ou gazeuses bénéficient indirectement des subventions liées au sucre.

Elle a également mis en avant la dimension sociale et sanitaire de ce type de prélèvement, rappelant qu’une majorité de pays appliquent des taxes similaires.

Pour la ministre, la proposition parlementaire présente un impact financier négatif dépassant les 20 millions de dinars. Elle a précisé qu’une seule entreprise du secteur profiterait à elle seule d’un allègement estimé à 7 millions de dinars, ce qui, selon elle, va à l’encontre de l’équité fiscale et de l’effort national de compensation.

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Affaire Chokri Belaïd : Le procès de Bechir Akremi et Habib Ellouze ajourné

02. Dezember 2025 um 14:16

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme du Tribunal de première instance de Tunis a décidé de mettre en délibéré le dossier concernant l’ancien procureur de la République, Bechir Akremi, le dirigeant du mouvement Ennahdha Habib Ellouze et un troisième prévenu, afin de fixer la date de la prochaine audience.

Comparution à distance

Bechir Akremi et Habib Ellouze ont comparu en détention via la procédure de procès à distance, tandis que le troisième accusé était présent en liberté. L’ancien procureur a demandé le report de l’audience en raison de l’absence de son avocat pour des raisons médicales.

Le dossier concerne les investigations menées par Bechir Akremi dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du martyr Chokri Belaïd, alors qu’il occupait le poste de juge d’instruction au pôle judiciaire de lutte antiterroriste.

Ce volet de l’affaire, distinct du dossier principal de l’assassinat de Chokri Belaïd, concerne notamment l’ancien procureur limogé, Bechir Akremi, le dirigeant du mouvement Ennahdha, Habib Ellouze, ainsi que d’autres prévenus.

Une affaire fragmentée

Plus de douze ans après l’assassinat de Chokri Belaïd, figure emblématique de la gauche tunisienne et coordinateur général du Parti des patriotes démocrates unifiés (Watad), survenu le 6 février 2013, l’affaire continue de se fragmenter en plusieurs dossiers judiciaires.

Celui-ci porte sur les accusations de manipulation du dossier initial, de rétention de preuves et de faux rapports administratifs pendant la période où Bechir Akremi était procureur.

Ce nouveau report intervient après une phase judiciaire déjà marquée par des verdicts en appel rendus le 14 octobre 2025, dans lesquels 23 accusés ont été jugés.

La chambre criminelle spécialisée près de la Cour d’appel de Tunis avait prononcé des peines allant du non-lieu jusqu’à la peine capitale par pendaison pour deux des accusés, en plus de longues peines d’emprisonnement pour plusieurs autres.

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Tunisie – PLF 2026 : Des « votes fantômes » à l’ARP

02. Dezember 2025 um 12:29

La plénière de l’Assemblée des représentants du peuple, prévue ce mardi matin, a été levée temporairement par le président du Parlement, Ibrahim Bouderbala. Cette suspension immédiate fait suite à une anomalie constatée lors du vote sur un article du projet de loi de finances 2026.

Des votes incohérents révélés

Le président a indiqué que le nombre de députés présents était de 91, tandis que le nombre de votes enregistrés sur l’article s’élevait à 104, mettant en évidence des « votes fantômes », rapporte Mosaique fm.

Vérification et reprise prévue

La séance devrait reprendre après vérification du quorum et de la régularité des votes. Cette interruption souligne les dysfonctionnements possibles dans le processus de vote électronique et relance le débat sur la transparence des procédures parlementaires.

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Handball : La Tunisie joue sa qualification pour le second tour du Mondial 2025

02. Dezember 2025 um 12:01

La sélection tunisienne féminine de handball affrontera aujourd’hui la Chine pour tenter de décrocher la dernière place qualificative du groupe F au Championnat du Monde 2025.

Après des revers successifs face à la France (18-43) et à la Pologne (26-29), les Tunisiennes n’ont toujours pas inscrit de points, mais restent en course grâce à un léger avantage au goal-average.

Une confrontation décisive contre la Chine

Tunisie et Chine occupent actuellement les 3ᵉ et 4ᵉ places du groupe, avec un goal-average respectif de -28 pour les Tunisiennes et -42 pour les Chinoises. Le match de cet après-midi, déterminant pour l’accès au second tour, permettra à l’équipe victorieuse de poursuivre l’aventure mondiale.

Détails pratiques du match

La rencontre se déroulera à 18h30 à la salle Maaspoort de S-Hertogenbosch, aux Pays-Bas. Les Tunisiennes devront livrer une prestation solide pour inverser la tendance et poursuivre la compétition.

La rencontre est à suivre en direct sur beIN Sports fr 1.

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Gabès frappée par des émanations toxiques : Nouvel épisode d’asphyxie dans les écoles

02. Dezember 2025 um 10:13

Lundi 1ᵉʳ décembre 2025, plusieurs établissements scolaires du centre-ville de Gabès ont été touchés par des émanations toxiques. Le Collectif Stop Pollution a indiqué que le nombre d’élèves affectés est passé de trente à cinquante au fil de la journée, avec des symptômes allant de difficultés respiratoires à des maux de tête et des nausées. Les enfants ont été pris en charge à l’hôpital universitaire Mohamed Sassi.

Gaz toxiques dispersés vers le centre-ville

Ahmed Chebli, membre de la Ligue tunisienne des droits de l’homme à Gabès, a dénoncé mardi sur les ondes de Jawhara fm, la gestion de crise dans les hôpitaux. Selon lui, les services étaient submergés, certains parents ont refusé l’admission de leurs enfants, dénonçant des traitements jugés indignes, et les structures manquent cruellement de moyens pour faire face à ces urgences.

Les vents violents auraient favorisé la propagation des gaz jusqu’aux quartiers centraux, alors qu’ils restaient auparavant cantonnés aux abords du Groupe chimique. Cette nouvelle dispersion a intensifié la colère des habitants, excédés par la récurrence des incidents et l’absence de mesures durables.

Mobilisation des familles

Certains parents ont transféré leurs enfants vers d’autres établissements pour les protéger. Le Collectif Stop Pollution réclame une intervention urgente et des diagnostics médicaux fiables.

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JCC 2025 : 42 films de 19 pays se disputent les Tanit dans les trois compétitions officielles

02. Dezember 2025 um 09:30

Les Journées cinématographiques de Carthage ont révélé la liste intégrale des films retenus pour leur 36ᵉ édition. Quarante-deux œuvres arabes et africaines concourront dans les catégories documentaires, fictions et courts-métrages, avec une présence tunisienne affirmée.

Panorama général

À quelques jours de la traditionnelle rencontre avec la presse prévue le 4 décembre au Théâtre des Jeunes Créateurs, le comité d’organisation des JCC a dévoilé la sélection complète de sa 36ᵉ édition, qui se tiendra du 13 au 20 décembre 2025.

Cette édition rassemble 42 films provenant de 19 pays, répartis dans trois compétitions majeures. Neuf œuvres tunisiennes figurent parmi les prétendants aux Tanit.

La sélection couvre une large aire géographique, depuis l’Afrique sahélienne et australe jusqu’au Levant et la péninsule Arabique, confirmant la dimension panafricaine et arabe du festival.

Longs métrages documentaires : 12 œuvres en lice

Douze documentaires issus de huit pays entreront en compétition pour le Tanit d’or, avec trois productions tunisiennes. Les thèmes abordés vont du rapport au territoire aux interrogations mémorielles, en passant par des récits intimes ou politiques.

Films sélectionnés :

  • L’homme qui plante les baobabs, K. Michel Zongo (Burkina Faso)
  • Home Movie on Location, Viola (Égypte)
  • The Other… Raeburn, David-Pierre Fila (République du Congo)
  • Løvene ved elven Tigris, Zaradasht Ahmed (Irak)
  • Tales of the Wounded Land, Abbas Fadhel (Irak)
  • Cinema Kawakeb, Mahmoud Al Massad (Jordanie)
  • Five Eyes, Karim Debbagh (Maroc)
  • Cimetière de vie, Mamadou Moustapha Gueye (Sénégal)
  • Liti Liti, Mamadou Khouma Gueye (Sénégal)
  • Le Para-dis, Majdi Lakhdar (Tunisie)
  • Notre Semence, Anis Lassoued (Tunisie)
  • On The Hill, Belhassen Handous (Tunisie)

Longs métrages fiction : 14 films représentant 11 pays

Quatorze fictions concourront pour le Tanit d’or, reflétant une palette de styles et de dramaturgies. Trois réalisateurs tunisiens se distinguent dans cette catégorie : Erige Sehiri, Kaouther Ben Hania et Amel Guellaty.

Films sélectionnés :

  • My Father’s Shadow, Akinola Davis Jr (Nigeria)
  • Cotton Queen, Suzannah Mirghani (Soudan)
  • Irkalla : Gilgamesh’s Dream, Mohamed Jabarah Al-Daradji (Irak)
  • Diya, Achille Ronaimou (Tchad)
  • Hijra, Shahad Ameen (Arabie Saoudite)
  • My Father’s Scent, Mohamed Siam (Égypte)
  • Sink, Zain Duraie (Jordanie)
  • Roqia, Yanis Koussim (Algérie)
  • Katanga : La danse des scorpions, Dani Kouyaté (Burkina Faso)
  • The Stories, Abu Bakr Shawky (Égypte)
  • Once Upon a Time in Gaza, Arab & Tarzan Nasser (Palestine)
  • Promis le Ciel, Erige Sehiri (Tunisie)
  • La Voix de Hind Rajab, Kaouther Ben Hania (Tunisie)
  • Where the Wind Comes From, Amel Guellaty (Tunisie)

Courts-métrages : 16 films issus de 10 pays

La compétition des courts-métrages réunit seize œuvres, avec des signatures confirmées et de jeunes réalisateurs émergents. Trois films tunisiens y sont engagés.

Films sélectionnés :

  • ELLE, Michèle Tyan (Liban)
  • Aasvoëls, Dian Weys (Afrique du Sud)
  • Breaking Out of Ali and Maher’s Base, Abanoub Youssef (Égypte)
  • Gardiennes de nuit, Nina Khada (Algérie)
  • A Última Colheita, Nuno Bonaventura Miranda (Cap-Vert)
  • 32 B, Mohamed Taher (Égypte)
  • Rafet, Khadidiatou Sow (Sénégal)
  • Café?, Bamar Kane (Sénégal)
  • Coyotes, Said Zagha (Palestine)
  • Intersecting Memory, Shayma Awawdeh (Palestine)
  • Une Mémoire en Ruine, Mathias Noussougnon (Togo)
  • Oranges Road, Sami Farah (Syrie)
  • She’s Swimming, Liliane Rahal (Liban)
  • Sursis, Walid Tayaa (Tunisie)
  • Tomates maudites, Marwa Tiba (Tunisie)
  • Le fardeau des ailes, Rami Jarboui (Tunisie)

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JCC 2025 : Seize courts-métrages sélectionnés

02. Dezember 2025 um 09:13

Le festival des Journées cinématographiques de Carthage a dévoilé la liste officielle des courts-métrages en lice pour sa 36ᵉ édition. Seize films venus de dix pays arabes et africains concourront du 13 au 20 décembre 2025, dont trois œuvres tunisiennes.

Annonce de la sélection et enjeux de la compétition

La direction des JCC a publié ce lundi la liste des films en compétition sur sa page Facebook, confirmant une sélection resserrée autour de seize courts-métrages issus de dix pays. Cette 36ᵉ édition, prévue du 13 au 20 décembre 2025, mettra en avant de jeunes cinéastes et des signatures confirmées du cinéma africain et arabe.

Trois courts tunisiens ont été retenus : Sursis de Walid Tayaa, Tomates maudites de Marwa Tiba et Le fardeau des ailes de Rami Jarboui. Ils affronteront une sélection variée qui place l’Égypte, le Liban, la Palestine et le Sénégal parmi les pays les plus représentés, chacun comptant deux films.

Panorama des pays en lice

Les productions retenues proviennent également d’Afrique du Sud, d’Algérie, du Cap-Vert, du Togo et de Syrie. La programmation reflète une diversité esthétique et thématique, oscillant entre récits intimes, réalités sociales, expérimentations visuelles et approches documentaires.

Ci-dessous, l’ensemble des courts-métrages en compétition :

  • Afrique du Sud : Aasvoëls, Dian Weys
  • Algérie : Gardiennes de nuit, Nina Khada
  • Cap-Vert : A Última Colheita, Nuno Bonaventura Miranda
  • Syrie : Oranges Road, Sami Farah
  • Togo : Une Mémoire en Ruine, Mathias Noussougnon
  • Égypte : Breaking Out of Ali and Maher’s Base, Abanoub Youssef / 32 B, Mohamed Taher
  • Liban : ELLE, Michèle Tyan / She’s Swimming, Liliane Rahal
  • Palestine : Coyotes, Said Zagha / Intersecting Memory, Shayma Awawdeh
  • Sénégal : Rafet, Khadidiatou Sow / Café?, Bamar Kane
  • Tunisie : Sursis, Walid Tayaa / Tomates maudites, Marwa Tiba / Le fardeau des ailes, Rami Jarboui

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Instalingo : 41 accusés, dont des figures politiques, face à la cour d’appel

02. Dezember 2025 um 08:55

La cour d’appel de Tunis entame ce mardi l’examen du dossier Instalingo, l’une des affaires judiciaires les plus sensibles de ces dernières années, impliquant figures politiques, sécuritaires et acteurs du numérique. Les jugements de première instance – de 5 à 54 ans de prison – seront réévalués devant la chambre criminelle.

Ouverture de l’audience et rappel du dossier

La chambre criminelle de la cour d’appel de Tunis tiendra ce mardi 2 décembre sa première audience dédiée au dossier « Instalingo », d’après une source judiciaire citée par l’agence TAP. Quarante-et-un accusés sont concernés, dont dix-sept actuellement détenus.

En février 2025, le Tribunal de première instance de Tunis avait rendu un jugement très lourd : des peines allant de cinq à cinquante-quatre ans de prison, accompagnées d’amendes, contre l’ensemble des accusés. La procédure fait désormais l’objet d’un réexamen en appel, à la demande des parties.

Personnalités et accusations en jeu

Le dossier implique une mosaïque d’acteurs : sécuritaires, blogueurs, journalistes, hommes d’affaires et responsables politiques. Parmi les noms cités figurent notamment le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, l’ancien chef du gouvernement Hichem Mechichi, ainsi que l’ancienne cheffe de cabinet Nadia Akacha.

Les principaux chefs d’accusation reposent sur des infractions très lourdes du code pénal : complot contre la sûreté de l’État, tentative de modifier l’organisation de l’État, offense envers le chef de l’État, appuyées sur les articles 61, 62 bis et 67.

Origine du dossier et évolution de l’enquête

La société Instalingo, basée à Kalâa Kebira (Sousse), opérait dans la production de contenus numériques. Son siège avait été perquisitionné le 10 septembre 2021 après des informations la reliant à des activités présumées d’atteinte à la sûreté de l’État, de blanchiment d’argent et de campagnes de diffamation en ligne.

Initialement instruite à Sousse, l’affaire a été transférée fin 2024 au Pôle judiciaire de lutte antiterroriste, sur décision du juge d’instruction, donnant une nouvelle dimension au dossier.

La liste des accusés dans l’affaire Instalingo comprend 41 personnes, et les peines requises à l’encontre de certains accusés prévoient aussi la confiscation de biens, d’avoirs et d’actifs au profit du fonds d’État.

Parmi les principaux accusés figurent Hichem Mechichi, ancien chef du gouvernement, condamné par contumace à 34 ans de prison et 80.000 dinars d’amende ; Rached Ghannouchi, ancien président d’Ennahdha et du Parlement, condamné à 22 ans de prison et 80.000 dinars d’amende ; Rafik Bouchlaka, ancien ministre des AE, qui a écopé de 34 ans de prison (condamné par contumace), etc.

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Gestern — 01. Dezember 2025Haupt-Feeds

Tunisie – Syrie : Les Aigles de Carthage surpris d’entrée en Coupe arabe

01. Dezember 2025 um 16:12

La Tunisie a raté son entrée dans la Coupe arabe 2025 en s’inclinant face à la Syrie (0-1) au stade Ahmed Ben Ali, à Doha. Dominateurs mais inefficaces, les Aigles de Carthage ont concédé une défaite frustrante sur un coup franc imparable d’Omar Khribin. Un revers qui met déjà la pression sur la suite de leur parcours dans le groupe A.

La Tunisie a entamé la Coupe arabe 2025 par une défaite amère contre la Syrie (0-1) au stade Ahmed Ben Ali, à Doha. Malgré une domination constante, les Tunisiens ont manqué d’efficacité, tandis que la Syrie a converti sa seule occasion franche du match. Le coup franc décisif d’Omar Khribin en début de seconde période a scellé une rencontre au scénario cruel pour les Aigles de Carthage.

Un coup franc qui change tout

La sélection tunisienne démarre fort et se procure ses premières opportunités dès le premier quart d’heure. Ismael Gharbi manque le cadre (12e), immédiatement imité par Mohamed Ali Ben Romdhane (13e). En face, Dahmene rassure sa défense en captant un coup franc syrien (28e).

Juste avant la pause, la Tunisie accentue la pression : Ben Romdhane force le gardien syrien à intervenir (40e), puis Ali Maaloul voit son coup franc passer tout près (43e).

Le tournant survient dès l’entame de la seconde période. À la 49e minute, Omar Khribin enroule un coup franc direct qui surprend totalement Dahmene, donnant l’avantage à la Syrie contre le cours du jeu.

La réaction tunisienne est immédiate : Gharbi manque la lucarne sur une volée (51e). Firas Chawat bute à deux reprises sur le portier syrien (56e, 69e), tandis que la frappe de Seifeddine Jaziri finit dans le petit filet (66e).

Dans le temps additionnel, la dernière tentative d’Ismael Gharbi (90+4e) est encore repoussée par un gardien syrien impérial, scellant la défaite tunisienne sur l’unique tir cadré adverse.

Un scénario cruel pour les Aigles

Du côté tunisien, la frustration est totale : domination, occasions, mais zéro réalisme. Le staff technique de Sami Trabelsi devra rapidement ajuster l’efficacité offensive pour éviter une sortie prématurée du tournoi.

Côté syrien, la victoire est saluée comme un exploit tactique : rigueur défensive, sang-froid et réussite maximale.

Cette rencontre marque l’ouverture du parcours tunisien dans le groupe A. Dans la même poule, le Qatar affronte la Palestine en fin de journée, un duel crucial pour dessiner les premières tendances d’un groupe très serré. Pour la Tunisie, le prochain match devient déjà décisif afin d’éviter une élimination précoce.

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Examens 2025-2026 : Un calendrier ajusté et un premier trimestre très resserré

01. Dezember 2025 um 15:36

Le ministère de l’Éducation a dévoilé le calendrier officiel des évaluations pour l’année scolaire 2025-2026, confirmant un premier trimestre particulièrement dense.

Les devoirs de synthèse débutent dès la première semaine de décembre dans les collèges et lycées, avec une alternance entre périodes de maintien et de suspension des cours. Le ministère encadre également les délais de correction, de dépôt des notes et l’organisation des conseils de classe.

Un premier trimestre réparti sur deux séquences d’examens

Les devoirs de synthèse du premier trimestre se tiendront entre le 1er et le 6 décembre avec maintien des cours, puis du 8 au 13 décembre avec interruption des cours.

Les enseignants devront corriger les copies et communiquer les résultats entre le 15 et le 20 décembre, sans suspension des cours.

La date limite de dépôt des notes est fixée au 20 décembre, tandis que les conseils de classe du premier trimestre se dérouleront du 5 au 10 janvier.

Deuxième trimestre : un calendrier compact entre février et mars

Les devoirs de contrôle devront être réalisés et corrigés avant le 14 février. Les devoirs de synthèse se dérouleront ensuite du 23 au 28 février avec cours maintenus, puis du 2 au 7 mars avec interruption des cours.

Les corrections s’étalent du 9 au 14 mars, avec dépôt des moyennes fixé au 14 mars. Les conseils de classe de ce trimestre se tiendront du 30 mars au 1ᵉʳ avril.

Troisième trimestre : rythme soutenu pour les classes ordinaires

Pour les niveaux 7e et 8e année de base ainsi que les 1re, 2e et 3e années secondaires, les devoirs de contrôle et corrections doivent être finalisés avant le 9 mai. Les devoirs de synthèse se déroulent du 13 au 19 mai avec cours maintenus, puis du 20 au 26 mai avec suspension des cours. Les corrections sont prévues entre le 22 et le 24 juin.

Organisation spécifique pour les classes d’examen

Pour la 9e année, les dates des contrôles et synthèses sont alignées sur celles des autres niveaux, mais la correction est encadrée plus strictement, à réaliser les 29 et 30 mai. Pour la 4e année secondaire, les devoirs de contrôle doivent être achevés avant le 2 mai.

Les devoirs de synthèse se dérouleront les 6, 7, 8, 11, 12 et 13 mai, avec corrections les 15 et 16 mai.

Adaptation possible en cas de coïncidence avec l’Aïd El-Idha

Le ministère précise que si les épreuves prévues pour le 26 mai coïncident avec les vacances de l’Aïd El-Idha, elles seront automatiquement reportées au 28 mai.

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Trafic de drogues : Six condamnations à 30 ans de prison à Tunis

01. Dezember 2025 um 15:05

Six membres d’un réseau criminel international ont été condamnés à de lourdes peines par la chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis. Les prévenus, impliqués dans l’acheminement et le blanchiment de cocaïne importée depuis l’Europe, écopent chacun de 30 ans de prison, rapporte Diwan fm.

L’affaire, révélée après une saisie spectaculaire au port de La Goulette, met en lumière l’un des dossiers de narcotrafic les plus structurés jugés récemment dans la capitale.

Condamnations lourdes pour un réseau structuré

Le verdict est tombé lundi : six accusés ont été reconnus coupables d’avoir organisé l’entrée en Tunisie de cocaïne transportée depuis un pays européen. Les arrestations ont eu lieu lorsque les agents du port de La Goulette ont découvert 10 kg de cocaïne dissimulés dans les pneus d’un véhicule, une méthode de camouflage révélatrice du degré de sophistication du réseau.

Selon les éléments de l’enquête, les mis en cause assuraient eux-mêmes le transport, l’acheminement et les premières opérations de distribution avant d’assurer le recyclage des fonds issus de la vente.

Des profits recyclés dans des commerces de la capitale

Les aveux consignés au dossier confirment que les revenus tirés du trafic servaient à acquérir plusieurs commerces situés dans des quartiers stratégiques de Tunis.

Ces établissements, utilisés pour blanchir l’argent de la drogue, ont fait l’objet de saisies immédiates par les autorités judiciaires. Cette stratégie immobilière et commerciale avait pour objectif de masquer les flux financiers du réseau et de sécuriser des revenus réguliers pour ses membres.

Cette condamnation intervient alors que les autorités tunisiennes multiplient les opérations de démantèlement liées aux trafics transnationaux de cocaïne, souvent orchestrés depuis l’Europe et transitant par les ports tunisiens.

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Ventes automobiles : Le marché tunisien atteint 77.112 véhicules, dopé par le parallèle

01. Dezember 2025 um 14:26

Le marché automobile tunisien connaît une accélération marquée, porté par une envolée des ventes sur les dix premiers mois de 2025. Avec plus de 77.000 véhicules écoulés, le secteur signe une croissance solide, stimulée autant par les concessionnaires agréés que par l’essor spectaculaire du marché parallèle.

Cette dynamique intervient alors que de nouvelles règles fiscales pour l’acquisition de voitures viennent d’être adoptées au Parlement, ravivant les débats sur l’accès à la mobilité.

Un marché en expansion portée par deux moteurs

Les chiffres publiés par la Chambre nationale des concessionnaires et constructeurs automobiles montrent un marché en nette progression : 77.112 véhicules vendus entre janvier et octobre 2025, contre 64.842 un an plus tôt.

Les concessionnaires agréés totalisent 52.371 unités, soit une hausse de 12,7%, confirmant la reprise de la demande sur les segments classiques, notamment les voitures légères dominées par les marques asiatiques qui conservent les premières places.

En parallèle, le marché de l’occasion poursuit son ascension et occupe désormais 28% des ventes, avec 24.741 unités écoulées, un bond de 34,4%. Les marques européennes y règnent sans partage, une marque française s’imposant en tête avec 3648 véhicules, en hausse de 53% par rapport à 2024.

Le dynamisme touche également les véhicules utilitaires, en progression de 12,8% pour atteindre 38.679 unités, ainsi que les voitures populaires, un segment qui repart à la hausse avec 7863 ventes, porté par une marque chinoise dominante et des prix oscillant entre 28.935 et 34.876 dinars.

Des impacts réglementaires qui redistribuent les cartes

La progression des ventes intervient dans un contexte de transformation réglementaire. L’adoption de l’article 55 du projet de loi de finances 2026 introduit un avantage fiscal unique destiné aux familles résidentes souhaitant acquérir un véhicule neuf ou d’occasion.

Ce dispositif repose sur des conditions strictes :

  • cylindrée plafonnée,
  • exonération pour les véhicules électriques et hybrides,
  • revenu maximal fixé à 10 SMIG (14 pour les couples),
  • âge maximal du véhicule limité à 8 ans,
  • interdiction de vente durant 5 ans.

Le mécanisme s’appuie sur les dons des Tunisiens à l’étranger, les primes touristiques ou encore les autorisations d’achat de devises, mais reste contesté par le ministère des Finances, qui met en garde contre ses effets sur les recettes fiscales et le marché local.

Cette évolution s’inscrit dans un environnement marqué par une forte demande en mobilité personnelle, nourrie par les limites du transport public et la montée des importations parallèles.

Le marché tunisien reste particulièrement sensible aux variations réglementaires et aux incitations fiscales, qui influencent directement les choix des ménages et le positionnement des marques, notamment asiatiques et européennes.

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L’UE renforce son appui aux PME tunisiennes face au mécanisme carbone

01. Dezember 2025 um 12:24

A un mois de l’entrée en vigueur du mécanisme carbone européen (CBAM), l’Union européenne intensifie son soutien aux PME tunisiennes pour les aider à mesurer leurs émissions, moderniser leurs outils de production et se préparer aux nouvelles obligations climatiques qui conditionneront l’accès au marché européen.

L’Union européenne a annoncé un ensemble élargi de programmes d’assistance destinés aux petites et moyennes entreprises tunisiennes, en prévision de l’application du Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières.

Dès début 2026, les exportateurs devront déclarer l’empreinte carbone de leurs produits destinés au marché européen. Les entreprises locales, notamment dans l’industrie et l’agroalimentaire, sont appelées à adapter rapidement leurs process. Les dispositifs européens déployés en Tunisie visent à réduire le risque de rupture commerciale et à soutenir la transition écologique du tissu économique.

Soutien renforcé pour la mise aux normes climatiques

Le programme Trade and Competitiveness (TCP) constitue l’un des piliers de cette stratégie : subventions ciblées, facilitation de l’accès au financement via des mécanismes de partage des risques et sessions de formation pour aider les PME à mesurer leurs émissions et adapter leur production.

Le programme GEFF Tunisie, orienté vers l’économie verte, mobilise des lignes de crédit auprès des banques tunisiennes pour financer l’efficacité énergétique, l’achat d’équipements sobres en carbone et les solutions d’énergie renouvelable. Des incitations financières complètent ces investissements pour encourager une transition rapide.

Dans les filières agricoles et agroalimentaires, le programme PACE-AMIT soutient la modernisation des chaînes de valeur, l’obtention de certifications et la préparation à l’export, afin d’aligner les standards tunisiens sur les exigences européennes.

En parallèle, l’instrument TAIEX apporte un appui technique aux administrations : mise à niveau réglementaire, digitalisation des services, harmonisation avec les normes européennes et renforcement de la gouvernance environnementale.

Le CBAM, un tournant pour les exportations tunisiennes

Les institutions européennes insistent sur l’urgence d’une adaptation rapide des entreprises tunisiennes afin d’éviter des pénalités carbone ou une perte de compétitivité à l’export.

Les autorités tunisiennes, de leur côté, encouragent les sociétés à mesurer leurs émissions, réduire leur empreinte carbone et se doter du statut d’« exportateur MACF » ou à désigner un représentant indirect accrédité pour gérer les déclarations.

Le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières constitue l’un des outils phares du Pacte vert européen. Il impose aux entreprises exportant vers l’UE de déclarer leurs émissions intégrées dans les produits – première étape avant la mise en place, dans une phase ultérieure, d’un tarif carbone ajusté à l’entrée du marché européen.

La Tunisie, dont une part importante des exportations est destinée à l’Europe, doit donc accélérer la mise à niveau de ses standards pour éviter un déséquilibre commercial ou une marginalisation de ses industries traditionnelles.

Qu’est-ce que le mécanisme carbone ?

Le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF), appelé aussi Carbon Border Adjustment Mechanism (CBAM) en anglais, est un outil de politique climatique de l’Union européenne visant à taxer le carbone incorporé dans certains produits importés afin de :

1. Limiter les fuites de carbone

    Si les pays exportateurs vers l’UE ont des normes environnementales moins strictes, leurs produits peuvent être « moins chers » grâce à des émissions de CO₂ élevées. Le CBAM vise à éviter que la production polluante se déplace hors de l’UE, ce qu’on appelle la « fuite de carbone ».

    2. Encourager la réduction des émissions à l’export

    Les entreprises qui exportent vers l’UE devront déclarer la quantité de CO₂ émise pour fabriquer leurs produits. Selon le niveau d’émissions, elles devront payer un prix correspondant au coût du carbone européen, ce qui les incite à adopter des technologies plus propres.

    3. Cibler des secteurs spécifiques

    Pour commencer, le CBAM porte sur les produits à forte intensité carbone : acier, aluminium, ciment, engrais, électricité et certains produits chimiques. À terme, il pourrait s’élargir à d’autres secteurs.

    4. Fonctionnement pratique

    L’exportateur déclare ses émissions de CO₂ pour chaque produit destiné à l’UE. L’autorité européenne calcule le montant carbone à payer, qui dépend du prix de la tonne de CO₂ sur le marché européen. Si le pays exportateur applique déjà une taxe carbone équivalente, celle-ci est déduite pour éviter une double taxation.

    5. Objectifs globaux

    Réduire les émissions mondiales de CO₂ en rendant la production polluante moins compétitive, encourager l’innovation verte dans les pays tiers, protéger les industries européennes qui respectent déjà des standards environnementaux stricts.

    En résumé, le CBAM est à la fois un instrument économique et écologique, qui combine régulation du commerce international et lutte contre le changement climatique.

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    Un budget de 6,8 milliards de dinars pour transformer le réseau routier tunisien en 2026

    01. Dezember 2025 um 12:01

    Le ministère de l’Équipement engage une refonte d’envergure du réseau routier national avec un programme d’investissements estimé à 6,8 milliards de dinars. Entre routes à doubler, nouveaux échangeurs, contournements urbains et chantiers autoroutiers, 2026 s’annonce comme une année charnière pour les infrastructures tunisiennes.

    Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat prévoit de lancer en 2026 une nouvelle vague de projets routiers totalisant 6,8 milliards de dinars. Khaled Latrach, directeur des grands travaux à la direction générale des ponts et chaussées, a indiqué lors d’une intervention sur les ondes la Radio Nationale, que 76 chantiers sont déjà en cours pour un coût cumulé de 4,2 milliards de dinars. Les principaux axes nationaux, régionaux et locaux s’apprêtent à connaître une modernisation accélérée afin de fluidifier la circulation et renforcer la sécurité.

    Des projets structurants pour moderniser les grands axes

    Plusieurs opérations majeures entreront en œuvre ou en phase active durant l’année 2026, dont :

    • La mise à double voie de la RN13 entre Kasserine, Sidi Bouzid et Sfax, sur 180 km, pour 1,45 milliard de dinars, incluant 117 km de voies connexes ;
    • La route régionale 77 à Siliana, désormais autorisée administrativement pour démarrer ;
    • La route locale 899 à Gafsa, longue de 30 km, pour 60 millions de dinars, actuellement en appel d’offres ;
    • Les contournements de Zarzis et de Korba, dont les travaux débuteront ou passeront prochainement en appel d’offres ;
    • Le renforcement de 189 km de routes numérotées, pour 275 millions de dinars ;
    • La réalisation de nouveaux échangeurs et l’aménagement de 460 km de routes supplémentaires.

    Ces chantiers répondent à un double objectif : améliorer la connectivité interrégionale et réduire les points de congestion autour des zones urbaines.

    Une gestion d’un réseau dense et en pleine mutation

    Le réseau routier supervisé par le ministère totalise 20.000 km, comprenant :

    • 4750 km de routes nationales,
    • 6513 km de routes régionales,
    • 5940 km de routes locales.

    Les voies rurales s’étendent quant à elles sur 58 800 km, dont la moitié déjà aménagée. Les 743 km d’autoroutes en exploitation s’ajoutent aux projets en construction ou en étude.

    Le ministère assure également la surveillance de 3 800 ouvrages d’art et infrastructures hydrauliques, couvrant maintenance, diagnostic et contrôle.

    Avancement des grands chantiers autoroutiers et urbains

    Parmi les dossiers suivis :

    • L’autoroute Tunis–Jilma affiche un taux d’avancement de 33 %, avec une mise en exploitation prévue début 2027.
    • L’extension de l’entrée sud de Tunis est réalisée à 70 %. De nouvelles portions seront ouvertes sous deux semaines, notamment au niveau de El Mourouj en direction de l’échangeur circulaire El Yehoudia. L’achèvement global du projet est fixé à fin 2026.
    • La route régionale 27 Nabeul–Kelibia, retardée par divers obstacles, verra son premier tronçon livré d’ici fin 2025 ou début 2026, avec finalisation prévue pour fin 2026.

    L’ensemble de ces projets confirme la volonté des autorités de repenser profondément la mobilité nationale, en rattrapant les retards accumulés sur certains axes et en anticipant la hausse du trafic.

    Les 6,8 milliards de dinars engagés pour 2026 constituent l’un des plus importants volumes d’investissement dédiés au réseau routier depuis une décennie, marquant un tournant pour l’aménagement du territoire.

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    Le géant chinois GRITSIL s’intéresse à de futurs investissements en Tunisie

    01. Dezember 2025 um 11:44

    Le fabricant chinois GRITSIL, spécialiste mondial des composants en silicone pour l’industrie automobile et la mobilité électrique, examine de près les possibilités d’investissement en Tunisie. Une rencontre stratégique à la TIA a permis de mettre en avant le potentiel du pays comme plateforme nearshore compétitive.

    L’Autorité tunisienne pour l’investissement (TIA) a accueilli une délégation de GRITSIL, groupe chinois de premier plan dans le domaine des composants en silicone destinés aux faisceaux électriques, aux applications de mobilité électrique et aux systèmes avancés de batteries.

    Accompagnée de l’Association tunisienne de l’automobile (TAA), la délégation s’est informée des opportunités d’implantation dans un écosystème industriel en pleine montée en gamme. Cette visite s’inscrit dans une démarche visant à rapprocher GRITSIL de ses clients et à renforcer la résilience de sa chaîne d’approvisionnement mondiale.

    Une stratégie de nearshoring qui converge vers la Tunisie

    GRITSIL accélère son repositionnement nearshore afin de réduire les délais logistiques, sécuriser ses flux industriels et diversifier ses bases de production.

    Lors des échanges, les représentants du groupe ont mis en avant la qualité de l’écosystème automobile tunisien, notamment la présence d’acteurs internationaux du câblage, les compétences techniques disponibles localement, la compétitivité opérationnelle, et la situation géographique du pays, idéale pour alimenter les marchés européen et africain.

    Cette convergence d’atouts place la Tunisie parmi les options sérieusement envisagées par GRITSIL dans le cadre de sa stratégie mondiale.

    Un signal fort pour le positionnement industriel tunisien

    La TIA a souligné sa disponibilité à accompagner GRITSIL dans l’étude de faisabilité d’un investissement industriel en Tunisie. L’institution a présenté les dispositifs d’incitation à l’investissement, les mécanismes de facilitation administrative, ainsi que les évolutions réglementaires en faveur des industries innovantes et écoresponsables.

    Cet accompagnement vise à offrir un cadre clair et attractif pour les industriels cherchant à s’implanter sur un marché proche de l’Europe et intégré dans des chaînes de valeur mondiales.

    Cette rencontre confirme la volonté de la Tunisie de renforcer son statut de hub régional dans l’automobile, l’électromobilité et les technologies avancées. L’intérêt d’un acteur majeur comme GRITSIL constitue un indicateur supplémentaire de la montée en puissance de l’écosystème tunisien et de sa capacité à attirer des investissements à forte valeur ajoutée.

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    Tunisie – Syrie : Où suivre le match en direct ?

    01. Dezember 2025 um 10:06

    Alors que les Aigles de Carthage entament leur parcours dans la Coupe arabe 2025 face à la Syrie, les supporters se demandent où suivre cette affiche très attendue. Plusieurs chaînes ont confirmé la diffusion du match, assurant une couverture large pour le public tunisien et arabe.

    La Tunisie affronte la Syrie au stade Ahmed Ben Ali à Doha, coup d’envoi à 14h (heure de Tunis), pour son entrée dans la Coupe arabe 2025. La rencontre, l’une des plus attendues de la première journée, attire déjà l’attention. Plusieurs diffuseurs ont officialisé la retransmission du tournoi, garantissant un accès en direct pour le public.

    Une diffusion assurée par quatre grands réseaux

    La compétition bénéficie d’une couverture médiatique large : beIN Sports Xtra 1, Al Kass 2, AD Sports 1, Dubai Sports 1.

    Ces chaînes ont confirmé qu’elles assureront la diffusion de l’ensemble des matches du tournoi, dont Tunisie – Syrie.

    Pour la Tunisie, ce premier match détermine le rythme et la dynamique du groupe A. L’attente est forte autour de la performance de la sélection, qui entame son parcours dans un contexte exigeant.

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    Ons Jabeur revient sur le circuit…

    01. Dezember 2025 um 09:47

    Quelques jours après avoir annoncé sa grossesse, Ons Jabeur surprend en choisissant de revenir sur le circuit non pas en tant que joueuse, mais comme mentore de la jeune Turque Zeynep Sönmez. Un nouveau chapitre s’ouvre pour la championne tunisienne, qui intègre un projet d’envergure pour la saison 2026.

    La Tunisienne Ons Jabeur, éloignée des courts depuis juillet en raison de sa grossesse, prépare déjà son retour sur le circuit… sous une toute nouvelle identité sportive. À partir de 2026, elle accompagnera la Turque Zeynep Sönmez, 112ᵉ mondiale, au sein d’un staff en pleine reconstruction. Cette collaboration a été dévoilée sur les réseaux sociaux, suscitant un vif intérêt dans le milieu du tennis.

    Une transition vers un rôle de mentore

    Alors qu’elle attend un petit garçon, Jabeur choisit d’élargir son influence sur le circuit en endossant un rôle rare : celui de mentore d’une jeune joueuse en pleine ascension.

    Cette décision marque une étape significative dans la carrière de la Tunisienne, qui met son expérience, son approche technique unique et son sens du jeu au service d’une future prétendante aux tournois majeurs.

    Un duo encadré par Issam Jellali

    La nouvelle structure technique de Zeynep Sönmez reposera également sur un visage familier : Issam Jellali. Coach historique d’Ons Jabeur, il devient l’entraîneur principal de la joueuse turque et dirigera une équipe élargie dédiée à sa progression.

    Cette transition renforce l’idée d’une véritable passerelle entre les deux joueuses : l’expertise accumulée par Jabeur et Jellali au sommet de la hiérarchie mondiale nourrit désormais les ambitions de Sönmez, déjà titrée en WTA 250 à Mérida fin 2024.

    Si Jabeur s’investit dans cette nouvelle mission, rien n’indique qu’elle tourne le dos à sa carrière de joueuse. Son entourage laisse entendre qu’un retour sur le circuit reste envisageable après la naissance de son enfant.

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