Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 02. Dezember 2025Haupt-Feeds

Tunisie : Ayachi Hammami annonce son arrestation

02. Dezember 2025 um 18:28

Les forces de l’ordre ont arrêté mardi Ayachi Hammami à son domicile, pour exécuter une peine de cinq ans de prison prononcée contre lui pour « complot contre la sûreté de l’État », a indiqué sa famille à l’agence Reuters.

Sur sa page Facebook, Hammami a également publié une vidéo dans laquelle il annonce son arrestation et annonce avoir entamé une grève de la faim.

Ayachi Hammami, né en 1959, est un avocat tunisien spécialisé en droit international et une figure de longue date du militantisme pour les droits humains. Ancien membre dirigeant de la Ligue tunisienne des droits de l’homme et de plusieurs réseaux internationaux, il a participé au collectif du 18-Octobre pour les droits et les libertés et à la Haute instance chargée de la transition démocratique après 2011.

La semaine précédente, une cour d’appel a condamné près de quarante personnalités — responsables de l’opposition, avocats, hommes d’affaires — à des peines allant de 5 à 45 ans de prison pour un complot supposé visant à renverser le président Kais Saied. Parmi eux figuraient non seulement Ayachi Hammami, mais aussi d’autres noms de premier plan.

Selon le verdict, plusieurs peines ont été confirmées ou alourdies, tandis que quelques acquittements ont été prononcés, mais l’essentiel du groupe a été condamné.

L’article Tunisie : Ayachi Hammami annonce son arrestation est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Pas de prêt pour dire « oui » : l’Assemblée tranche !

02. Dezember 2025 um 07:58

La séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple a rejeté, ce lundi, la proposition d’ajouter un article au projet de loi de finances 2026 visant à créer une ligne de financement baptisée « prêt d’aide au mariage ». Le texte n’a obtenu que 26 voix favorables, contre 87 oppositions et 6 abstentions.

Le mécanisme envisagé prévoyait la mise en place d’un fonds géré par le ministère des Affaires sociales pour accorder aux jeunes Tunisiens âgés de 18 à 35 ans des prêts pouvant atteindre 30 mille dinars, sans intérêts et remboursables sur sept ans. Le dispositif incluait également un délai de grâce de six mois avant le début du remboursement.

Le projet introduisait des procédures de contrôle et de coordination entre le ministère des Finances, la Banque centrale et les banques locales, ainsi que des critères d’éligibilité, des garanties et des modalités de financement à partir du budget de l’État.

Le rejet de ce mécanisme met fin, du moins pour l’instant, à l’idée d’un appui public direct au mariage dans un contexte économique marqué par la pression sur les finances publiques et la priorité donnée à d’autres postes budgétaires.

Hausse des coûts liés à la vie conjugale

Le débat autour d’un éventuel soutien financier au mariage n’est pas nouveau en Tunisie. Depuis plusieurs années, la hausse des coûts liés à la vie conjugale et la précarité économique des jeunes ont nourri des discussions politiques sur la nécessité d’un appui de l’État. Les prix des logements, des cérémonies et des équipements de base ont connu une progression significative, rendant difficile le passage à la vie familiale pour de nombreux jeunes.

Toutefois, dans un contexte où les finances publiques restent sous pression, plusieurs propositions similaires ont été écartées au Parlement au nom de la priorité budgétaire et de la soutenabilité de la dépense. Les opposants au projet ont estimé que l’État ne pouvait supporter une nouvelle ligne de financement sans perturber l’équilibre financier, surtout dans un budget déjà marqué par des engagements lourds envers les secteurs sociaux, la dette publique et les subventions.

Le rejet de ce mécanisme met donc fin, pour l’instant, à l’idée d’un appui public direct au mariage, alors que le sujet continue de susciter un débat social et politique sur les moyens d’accompagner la jeunesse tunisienne.

Lire aussi : Le mariage en net recul au Maghreb, un bouleversement social en cours

L’article Tunisie : Pas de prêt pour dire « oui » : l’Assemblée tranche ! est apparu en premier sur webdo.

Marzouki à Rabat pour relancer le projet de l’UMA

02. Dezember 2025 um 07:38

L’ancien président Moncef Marzouki, s’est exprimé récemment à Rabat lors d’une conférence organisée par le Front des Forces Démocratiques (FFD), réaffirmant la nécessité de relancer l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Il a estimé que le maintien du statu quo dans la région — marquée par des divisions persistantes — « pèse lourdement » sur les peuples maghrébins.

Marzouki a appelé la société civile maghrébine à jouer un rôle de premier plan dans ce processus, notamment en consolidant les libertés de circulation, de travail et de résidence entre les pays du Maghreb. Il a également plaidé pour l’implication des parlements des États maghrébins dans l’élaboration d’une vision commune, qu’il considère comme une étape fondamentale vers un espace régional unifié.

Dans le même contexte, Marzouki ne s’est pas limité à l’appel à l’unité régionale. Il a ouvertement critiqué la position du régime algérien concernant la question du Sahara. Selon lui, l’adoption de la résolution 2797 du Conseil de Sécurité des Nations unies — qui consacre le plan d’autonomie du Maroc comme base pour le règlement du conflit — marque un tournant. Il considère que cette décision a fait tomber les arguments qu’il qualifie de « récits artificiels », et déclare que les Sahraouis dans les camps de Tindouf sont « otages » d’une politique de blocage menée depuis des décennies.

Marzouki remet en cause le récit algérien

Appelant à une « réconciliation historique » entre le Maroc et l’Algérie, Marzouki affirme que seul un dialogue sincère, fondé sur la confiance et le bon voisinage, pourra ouvrir la voie à une nouvelle ère maghrébine.

Pour Moncef Marzouki, une UMA rénovée doit garantir aux citoyens maghrébins cinq libertés fondamentales : liberté de circulation, liberté de résidence, liberté de travailler, liberté de propriété, et liberté de participer aux élections locales. Ces droits — à la fois civiques et sociaux — sont, selon lui, le socle d’une intégration réelle et durable entre les peuples de la région.

Lire aussi : Marzouki en référence à Ghannouchi : « Libérez-le, si vous voulez du bien pour vous-même ! »

L’article Marzouki à Rabat pour relancer le projet de l’UMA est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Le Parlement adopte le “fonds de l’eau”, de quoi s’agit-il ?

02. Dezember 2025 um 07:21

Le 1ᵉʳ décembre 2025, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a approuvé le projet de loi de finances 2026 par un vote article par article, lors d’une séance conjointe avec le Conseil national des régions et des districts.

Parmi les mesures adoptées figure un nouveau dispositif baptisé « fonds de l’eau », issu du chapitre additionnel n°30. Votre article initial mentionnait que le vote s’est fait à 64 voix pour, 20 abstentions et 26 contre — un détail non confirmé par les sources consultées, qui ne donnent pas ces chiffres exacts.

Pour quoi ce fonds de l’eau ?

Le fonds vise plusieurs objectifs essentiels :

  • financer les interventions des « métropoles de l’eau » ou opérateurs hydrauliques dans les zones non couvertes par la SONEDE — c’est-à-dire les localités mal raccordées ou dépourvues d’un réseau d’eau potable.
  • aider à apurer la dette des sociétés hydrauliques locales — une question critique dans un contexte où, l’an dernier, les impayés de clients de la SONEDE avaient dépassé 1 milliard de dinars.
  • contribuer au financement de l’extension des réseaux d’alimentation en eau vers les zones rurales ou marginalisées chez lesquelles l’accès reste difficile.

Dans un pays confronté à un stress hydrique croissant, à des coupures régulières et à des inégalités géographiques dans l’accès à l’eau, ce fonds apparaît comme un instrument potentiellement déterminant pour faire avancer le droit à l’eau.

La proposition prévoit également de relever le tarif de l’eau appliqué aux entreprises d’embouteillage, qui passerait de 50 millimes/m³ à 100 millimes/m³, avec un montant fixé par un arrêté conjoint des ministres des Finances et de l’Agriculture.

Lire aussi

L’article Tunisie : Le Parlement adopte le “fonds de l’eau”, de quoi s’agit-il ? est apparu en premier sur webdo.

Gestern — 01. Dezember 2025Haupt-Feeds

L’ARP adopte un important dispositif de soutien aux PME en difficulté

01. Dezember 2025 um 19:49

L’Assemblée des représentants du peuple a approuvé aujourd’hui l’article additionnel 23 du projet de loi de finances pour 2026, visant à régulariser la situation des petites et moyennes entreprises (PME) auprès du Banque de financement des petites et moyennes entreprises. Le texte a été adopté par 60 voix pour, 12 abstentions et 51 contre.

Ce nouvel article instaure une mesure exceptionnelle destinée aux entreprises confrontées à des difficultés temporaires ou ayant interrompu leur activité, à condition que leur modèle économique reste viable.

Les entreprises faisant l’objet de litiges judiciaires peuvent également en bénéficier, à l’exception de celles placées sous procédures de règlement ou de liquidation judiciaire.

Les mesures prévues

  • Exonération des pénalités de retard lors du paiement du capital et des intérêts contractuels ;
  • Restructuration de la dette sur 10 ans, avec maintien du taux d’intérêt initial et un délai de grâce de 3 ans ;
  • Allocation de crédits publics pour financer la restructuration, renforcer le capital et améliorer les fonds propres.

Les demandes d’accès à ce programme doivent être déposées avant le 30 juin 2026, et toutes les démarches administratives doivent être finalisées avant le 31 décembre 2026.

Cette initiative vise à soutenir la reprise des PME, moteur essentiel de l’emploi et de la croissance en Tunisie, en leur offrant un cadre de soutien financier et de réorganisation adapté aux circonstances exceptionnelles qu’elles traversent.

Lire aussi

L’article L’ARP adopte un important dispositif de soutien aux PME en difficulté est apparu en premier sur webdo.

Rappel de véhicules chez Ennakl Automobiles : Airbags défectueux à remplacer

01. Dezember 2025 um 19:08

Ennakl Automobiles a annoncé le lancement d’une campagne de rappel préventive visant plusieurs modèles des marques Volkswagen, Audi, SEAT et Škoda. L’opération concerne les véhicules équipés d’airbags de marque Takata, un composant impliqué dans l’un des plus grands rappels de sécurité à l’échelle mondiale en raison d’un risque de défaillance lors du déploiement.

Le rappel touche des voitures dont la première mise en circulation se situe entre 2000 et 2018. Les propriétaires sont invités à se rendre sur le site officiel d’Ennakl Automobiles afin de vérifier si leur véhicule figure parmi ceux concernés. L’opération est simple : il suffit d’y saisir le numéro de châssis (VIN) pour obtenir une confirmation instantanée.

Pour les voitures effectivement touchées, la société appelle les conducteurs à prendre contact avec Ennakl Automobiles ou avec l’agence agréée la plus proche pour fixer un rendez-vous. Le remplacement ou la réparation de l’airbag est pris en charge entièrement, sans frais.

Ce rappel s’inscrit dans un effort de prévention destiné à limiter les risques liés à ce type d’airbag, déjà au cœur de nombreuses campagnes de sécurité dans plusieurs pays. Ennakl assure que la disponibilité du service et des pièces permet une prise en charge rapide, afin de garantir un niveau de sécurité optimal aux utilisateurs.

Quel problème ?

Le problème technique réside dans l’inflateur d’airbag, composant qui déclenche le gonflement de l’airbag en cas de collision. Chez certains modèles Takata, l’inflateur peut se corroder ou mal réagir, surtout dans les environnements humides ou chauds. Cette défaillance peut provoquer l’explosion de l’airbag lors du déploiement, projetant des morceaux de métal vers l’habitacle.

Lire aussi : Gros rappel de véhicules chez Peugeot pour problème de freinage


L’article Rappel de véhicules chez Ennakl Automobiles : Airbags défectueux à remplacer est apparu en premier sur webdo.

Airbus secoué par une série d’incidents techniques : Que se passe-t-il vraiment ?

01. Dezember 2025 um 18:42

Airbus traverse, depuis fin novembre 2025, une période délicate marquée par deux problèmes majeurs touchant la famille A320 : un rappel logiciel massif et un défaut industriel découvert sur des panneaux de fuselage. Deux alertes distinctes, mais suffisamment sérieuses pour perturber les livraisons, secouer les marchés et interroger la solidité de la chaîne de production de l’avionneur européen.

Le 28 novembre 2025, Airbus a ordonné la mise à jour urgente d’environ 6 000 avions A320 après la découverte d’un bug affectant l’ordinateur des commandes de vol (ELAC). Ce bug, déclenché dans certaines conditions, pouvait altérer des données critiques en vol .

Selon Reuters, la quasi-totalité des appareils a été mise à jour au 1ᵉʳ décembre, mais moins d’une centaine nécessitaient encore une intervention plus lourde .

Un défaut industriel sur les A320 en production

Le 1ᵉʳ décembre, Airbus a confirmé un nouveau problème : un défaut sur des panneaux métalliques du fuselage de la famille A320, touchant plusieurs dizaines d’avions en production. Les appareils déjà en service ne sont pas concernés, mais ces défauts entraînent des retards supplémentaires dans les livraisons .

Cette annonce a provoqué une chute d’environ 10 % du titre Airbus, signe de l’inquiétude persistante autour de la qualité et du contrôle industriel .

Airbus avait déjà du mal à tenir son rythme à cause des retards dans la chaîne d’approvisionnement : moteurs en retard, manque de composants, appareils en attente d’équipements. En novembre, seulement 72 avions ont été livrés, un niveau insuffisant pour espérer atteindre les 820 appareils prévus en 2025 .

Tunisair et Nouvelair : impact sur les compagnies tunisiennes

Le rappel d’Airbus concerne aussi les compagnies tunisiennes opérant des A320. Tunisair a assuré, dans un communiqué daté du 29 novembre, que sa flotte était « pleinement opérationnelle » après l’application de la mise à jour logicielle recommandée. La compagnie précise que l’intervention technique a été réalisée « rapidement, efficacement et professionnellement » .

Tunisair n’a toutefois pas détaillé le nombre exact d’appareils concernés, ce qui laisse une zone d’ombre sur l’ampleur réelle de l’impact.

Nouvelair exploite également des A320, dont un appareil récemment intégré à sa flotte. La compagnie est donc directement exposée au rappel logiciel.

Lire aussi : Tunisair se dote d’un nouvel Airbus A-320, trois autres suivront !

L’article Airbus secoué par une série d’incidents techniques : Que se passe-t-il vraiment ? est apparu en premier sur webdo.

PLF 2026 : Impôt forfaitaire optionnel pour les petits contribuables

01. Dezember 2025 um 18:14

La séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple a adopté aujourd’hui un article additionnel, le n°15, dans le cadre du projet de loi de finances 2026. La disposition, approuvée par 64 voix pour, 12 abstentions et 20 contre, instaure un régime fiscal forfaitaire et optionnel destiné aux petits contribuables réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur ou égal à 100 000 dinars.

Le dispositif cible les personnes qui ne réalisent ni importation, ni commerce de gros, ni activités non commerciales ou d’intermédiation, et qui n’ont jamais été intégrées au régime réel à la suite d’une vérification fiscale. Pour celles-ci, deux niveaux d’imposition sont prévus : un montant de 4000 dinars pour un chiffre d’affaires allant jusqu’à 50 000 dinars, et un montant de 5000 dinars pour un chiffre d’affaires compris entre 50 001 et 100 000 dinars. Les personnes exerçant dans les zones rurales et villageoises bénéficient automatiquement d’une réduction de moitié.

La taxe est considérée comme libératoire, puisqu’elle repose sur un bénéfice net estimé à un maximum de 25 % du chiffre d’affaires déclaré. Les contribuables qui choisissent ce régime sont exemptés de vérification fiscale pendant six ans, sauf en cas d’indices sérieux mettant en évidence une augmentation injustifiée du patrimoine ou l’exercice d’activités interdites dans ce cadre. L’adhésion se renouvelle automatiquement chaque année, sauf demande explicite pour revenir au régime réel ou application des dispositions prévues par le chapitre 44, sixième paragraphe.

Activités concernées

L’article approuvé précise également les activités qui, malgré leur rattachement habituel au régime réel, peuvent entrer dans ce système forfaitaire, notamment les cafés, les ateliers de mécanique et d’électricité automobile, les ateliers de peinture automobile, ainsi que les commerces de viandes rouges, pâtisseries et glaces, à l’exception de ceux situés dans les grands centres commerciaux.

Le dépôt de la déclaration annuelle d’impôt forfaitaire se fait en deux échéances, fixées au 25 avril et au 25 octobre, avec la possibilité de régler les montants à distance. Cette nouvelle mesure s’inscrit dans la logique de simplification et de facilitation fiscales, tout en cherchant à intégrer davantage de petits opérateurs économiques dans le circuit formel.

Lire aussi

L’article PLF 2026 : Impôt forfaitaire optionnel pour les petits contribuables est apparu en premier sur webdo.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Un group turc s’intéresse à l’or vert tunisien

30. November 2025 um 14:32

Une entreprise turque a manifesté son intérêt pour le secteur de l’huile d’olive tunisienne, avec l’intention d’investir dans plusieurs maillons de la chaîne de valeur, selon un communiqué publié par la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax.

La délégation turque, reçue par le président de la chambre, Habib Hammami, était accompagnée de représentants de l’ambassade de Turquie et du consul honoraire de Turquie à Sfax. La rencontre a réuni également des acteurs de la filière oléicole, producteurs et exportateurs.

Selon la chambre, le groupe turc souhaite engager des projets portant sur :
– des points d’achat ;
– des unités de stockage ;
– des stations de conditionnement ;
– des installations de raffinage ;
– des unités de traitement du grignon ;
– ainsi que des projets de plantation.

Un intérêt large qui couvre l’ensemble du cycle, de l’arbre jusqu’au produit fini.

Attractivité du secteur oléicole

Pour la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax, cet engouement confirme la montée en attractivité du secteur oléicole tunisien sur les marchés internationaux. Elle estime que la dynamique enclenchée ouvre des perspectives nouvelles pour les exportateurs tunisiens et s’inscrit dans une stratégie plus large de promotion de l’huile d’olive à l’étranger.

Dans un contexte où la Tunisie reste l’un des premiers producteurs et exportateurs mondiaux, ce positionnement des investisseurs turcs pourrait renforcer la valeur ajoutée locale… à condition que le cadre réglementaire et les intérêts nationaux soient préservés.

Lire aussi

L’article Un group turc s’intéresse à l’or vert tunisien est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Les avoirs nets en devises couvrent 105 jours d’importation

30. November 2025 um 14:18

Les indicateurs monétaires publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT) au 28 novembre 2025 offrent un panorama contrasté de la conjoncture financière du pays. Entre un léger recul des réserves en devises, une amélioration apparente du service de la dette et une forte hausse de la monnaie en circulation, les signaux ne vont pas tous dans la même direction.

Les réserves nettes en devises s’élèvent à 24,6 milliards de dinars, soit l’équivalent de 105 jours d’importation. Un niveau encore confortable, mais en légère baisse de 1,3 % par rapport à la même période en 2024. Ce recul reflète la fragilité structurelle de la balance des paiements, toujours soumise aux aléas des importations énergétiques et alimentaires.

En parallèle, deux indicateurs continuent d’apporter un soutien précieux aux finances extérieures :
– Les recettes touristiques, en hausse de 6,96 %, atteignent 7,3 milliards de dinars.
– Les transferts des Tunisiens à l’étranger, en progression de 6,94 %, s’établissent à 7,7 milliards de dinars à la date du 20 novembre.

Ces deux sources de devises demeurent essentielles dans un contexte où l’investissement étranger reste timide et où les négociations avec les bailleurs internationaux se prolongent.

Autre évolution notable : le service de la dette extérieure en 2025 a reculé de 13,9 %, pour atteindre 11,3 milliards de dinars, contre 13,1 milliards l’année précédente. Une baisse qui peut traduire soit un ralentissement des échéances arrivant à maturité, soit un rééchelonnement partiel. Mais elle ne signifie pas pour autant une détente durable, la pression de la dette restant structurellement élevée.

En revanche, un autre indicateur interpelle : la monnaie en circulation, billets et pièces confondus, poursuit son envolée. Elle passe de 22 milliards de dinars fin novembre 2024 à 25,8 milliards en 2025. Cette hausse spectaculaire continue d’alimenter les inquiétudes sur la taille de l’économie informelle et la faible bancarisation, tout en accentuant la pression sur la liquidité bancaire.

Une économie qui résiste

La tension se manifeste aussi dans le marché interbancaire, où le volume des transactions a bondi de 66 %, atteignant 3,7 milliards de dinars. À l’inverse, les refinancements à long terme de la BCT ont diminué de 4,7 %, s’établissant à 11,1 milliards de dinars, signe d’un léger ajustement de la politique monétaire.

Au final, les chiffres du BCT indiquent une économie qui résiste mais reste sous tension : une respiration du côté du tourisme et des transferts, un répit partiel sur la dette, mais des réserves qui s’érodent lentement et une masse monétaire qui s’emballe. Un équilibre fragile, que les prochains mois diront s’il peut tenir face aux défis budgétaires et sociaux de 2026.

Lire aussi:

L’article Tunisie : Les avoirs nets en devises couvrent 105 jours d’importation est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Le Parlement valide le recrutement direct des chômeurs de longue durée

30. November 2025 um 11:18

Les députés ont franchi un pas important, ce samedi 29 novembre 2025, en adoptant à 128 voix l’article 57 du projet de loi de finances 2026. Ce texte ouvre la voie au recrutement direct d’une première cohorte de diplômés chômeurs de longue durée, une revendication portée depuis des années par plusieurs collectifs.

La mesure vise expressément les titulaires de diplômes supérieurs dont la période de chômage s’est étirée, parfois au-delà d’une décennie. Elle s’inscrit dans le cadre d’un programme national d’intégration qui fera l’objet d’un examen plus détaillé lors de la séance plénière du 16 décembre 2025, consacrée au projet de loi dédié au recrutement des chômeurs de longue durée.

Reste toutefois la question cruciale du financement. Interpellée par les élus, la ministre des Finances a admis que le programme pourrait être financé à travers les dépenses imprévues inscrites dans le budget. Un mécanisme qui reste incertain et dépend largement des marges disponibles en cours d’exercice.

Un chantier délicat

Le vote de l’article 57 marque une avancée politique, mais ouvre aussi un chantier délicat : comment intégrer durablement des milliers de diplômés dans la fonction publique sans aggraver la pression budgétaire ? La réponse viendra peut-être le 16 décembre, lors de l’examen de la loi qui doit transformer cette promesse en dispositif opérationnel.

En attendant, pour de nombreux diplômés concernés, cette adoption représente un premier souffle d’espoir… mais encore loin d’une entrée effective dans l’administration.

Lire aussi : FMI : Une croissance modérée de 1,6% prévue pour la Tunisie en 2025

L’article Tunisie : Le Parlement valide le recrutement direct des chômeurs de longue durée est apparu en premier sur webdo.

Explosion à El Mourouj : La STEG écarte toute défaillance de son réseau

30. November 2025 um 10:34

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) a apporté, ce dimanche, des précisions importantes à propos de l’explosion qui s’est produite la veille au soir dans la région du Mourouj (gouvernorat de Ben Arous). Contrairement aux informations relayées sur les réseaux sociaux, les premières investigations n’ont révélé aucune défaillance de la part du réseau externe.

Selon le communiqué de la société, les vérifications initiales confirment que ni les canalisations extérieures ni les compteurs de gaz n’ont été endommagés. Ces constats excluent la responsabilité du réseau de distribution. Les techniciens dépêchés sur place ont déterminé que la fuite à l’origine de l’explosion s’est produite à l’intérieur même de l’habitation sinistrée, au niveau de l’installation interne — et non sur un tuyau de gaz en domaine public, comme cela a été avancé en ligne.

La STEG précise que ses équipes techniques sont intervenues immédiatement après avoir été informées de l’incident, en coordination avec la protection civile et les forces de sécurité, afin de sécuriser la zone et maîtriser la situation.

Sensibilisation des usagers

L’entreprise annonce qu’un rapport technique détaillé sera publié ultérieurement, une fois l’ensemble des investigations finalisé et toutes les données vérifiées avec les différentes parties impliquées.

L’explosion relance, une fois encore, la question de la sécurité des installations domestiques et de la sensibilisation des usagers aux normes d’entretien des réseaux internes.

Lire aussi : Électricité en Tunisie : Un tarif moyen de 472 millimes/kWh, fortement dépendant du gaz naturel

L’article Explosion à El Mourouj : La STEG écarte toute défaillance de son réseau est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Le parlement approuve la hausse des salaires et des pensions de retraite

30. November 2025 um 10:24

Le Parlement a adopté l’une des mesures les plus sensibles du projet de loi de finances 2026 : la revalorisation des salaires et des pensions pour les années 2026, 2027 et 2028. L’augmentation concernera les agents des secteurs public et privé ainsi que les retraités, conformément au chapitre 15 du texte. Les modalités d’application seront définies ultérieurement par décret.

En parallèle, les députés ont approuvé, malgré l’opposition de la ministre des Finances, un allègement progressif de la pression fiscale sur les pensions de retraite à travers l’adoption de l’article 56. L’objectif : améliorer le pouvoir d’achat d’une catégorie sociale déjà fragilisée.

Miskhat Salama Khaldi a exprimé de fortes réserves. Selon ses données, 56 % des retraités dont le revenu annuel imposable est inférieur à 5 000 dinars bénéficient déjà d’une exonération totale de l’impôt sur le revenu et de la contribution sociale solidaire. En outre, près de 70 % des retraités du secteur privé et environ 18 % du secteur public profitent d’allègements importants.

Soutenabilité des finances publiques

Pour la ministre, la modification adoptée risque de peser lourdement sur la soutenabilité des finances publiques jusqu’en 2028, puisque les ressources fiscales projetées sur le moyen terme en seraient affectées. Elle estime également que l’impact toucherait directement la trésorerie des caisses sociales, lesquelles devraient assurer des montants supplémentaires équivalents aux hausses de pensions induites par la baisse d’impôt.

Sur le plan de l’équité fiscale, la ministre souligne un risque de distorsion : plus la pension est élevée, plus la réduction d’impôt serait importante, ce qui irait à l’encontre des principes de justice sociale.

La Tunisie compte environ 1,278 million de retraités, dont 34,9 % issus du secteur public et 65,1 % du secteur privé. L’adoption simultanée de la hausse des pensions et de l’allègement fiscal redistribue les cartes, mais ouvre un débat délicat : comment concilier soutien au pouvoir d’achat et stabilité financière des caisses et du budget de l’État ?

Ce compromis politique, applaudi dans l’hémicycle, reste désormais à traduire dans les chiffres… et à financer.

Lire aussi

L’article Tunisie : Le parlement approuve la hausse des salaires et des pensions de retraite est apparu en premier sur webdo.

Batteries au lithium : La Tunisie attire un nouvel investissement chinois

28. November 2025 um 15:06

La Tunisie s’apprête à franchir une nouvelle étape dans le développement de son industrie énergétique. La société chinoise YJC Power, spécialisée dans les systèmes de stockage d’énergie, a exprimé son intention de créer une unité de production de batteries au lithium destinée au marché local et régional, en partenariat avec un investisseur tunisien.

L’annonce est intervenue lors d’une réunion tenue vendredi 28 novembre au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, sous la présidence de la ministre Fatma Thabet Chiboub, et en présence du secrétaire d’État chargé de la transition énergétique, Waël Chouchane, ainsi que de hauts cadres et représentants d’organismes sous tutelle.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale visant à renforcer la production locale de batteries et de solutions électroniques, dans un contexte mondial marqué par l’essor du transport électrique et par la nécessité d’améliorer les capacités de stockage d’énergie. L’installation de cette unité devrait contribuer à stimuler la compétitivité de l’industrie tunisienne tout en soutenant sa transition énergétique.

Atouts industriels

Le groupe chinois a salué les atouts industriels du pays, la qualité de ses compétences humaines et la position stratégique de la Tunisie comme plateforme de fabrication et d’exportation vers les marchés européens et africains.

Fondée en 2016, YJC Power est spécialisée dans les solutions intelligentes pour les énergies renouvelables et dans le développement de systèmes de stockage d’énergie multi-usages.

Lire aussi

L’article Batteries au lithium : La Tunisie attire un nouvel investissement chinois est apparu en premier sur webdo.

Jendouba : Route coupée à cause des intempéries

28. November 2025 um 13:53

La direction régionale de la Protection civile à Jendouba a annoncé, ce vendredi, l’interruption de la route non numérotée reliant Oued Meliz à Dekhaila, au niveau de Wadi Reghai, en raison d’une montée subite des eaux provoquée par les pluies abondantes tombées dans la région.

Selon les autorités locales, la hausse du débit de l’oued a rapidement rendu la chaussée impraticable, obligeant les services de secours à intervenir pour sécuriser les lieux et prévenir tout risque pour les usagers.

La Protection civile a appelé les habitants et automobilistes à emprunter la route de Chemtou comme itinéraire alternatif jusqu’au rétablissement de la circulation. Elle a également exhorté les conducteurs à redoubler de prudence, à respecter les consignes de sécurité routière et à se tenir informés de l’évolution de la situation météorologique.

Un phénomène récurrent dans la région

Les coupures de routes provoquées par les crues soudaines ne sont pas inédites dans le gouvernorat de Jendouba. Les zones montagneuses et forestières du Nord-Ouest connaissent régulièrement des épisodes de précipitations intenses qui entraînent la montée rapide des oueds, notamment à Wadi Reghai, où d’autres interruptions de circulation ont été enregistrées ces dernières années.

Lire aussi : Météo en Tunisie : Froid hivernal, averses orageuses et risque de grêle

L’article Jendouba : Route coupée à cause des intempéries est apparu en premier sur webdo.

Affaire du complot : Liste nominative et peines détaillées

28. November 2025 um 13:09

Le verdict en appel de l’affaire dite du « Complot contre la sûreté de l’État » est tombé, confirmant les craintes de l’opposition et des défenseurs des droits de l’Homme : les peines de prison prononcées en première instance ont été maintenues, allant jusqu’à 66 ans de réclusion pour l’homme d’affaires Kamel Letaïef et 35 ans pour le militant Khayam Turki.

Au total, ce sont quarante figures politiques, militantes et hommes d’affaires – dont plusieurs par contumace – qui ont été lourdement sanctionnées.

Le tableau exclusif des condamnations, basé sur des documents fuités du dossier, révèle notamment que le lobbyste français Bernard-Henri Lévy et d’autres accusés en fuite ont écopé de 33 ans ferme avec exécution immédiate, marquant un nouveau rebondissement judiciaire

Nom & Prénom(s)Statut Judiciaire (Arrestation/Libération/Fuite)Peine de Prison (Jugement initial)Décision en Appel / État d’exécution
01Kamel Ben Youssef Ben Slimane LetaïefDétenu66 ans45 ans
02Mohamed Khayam Ben Brahim Ben Moustapha TurkiDétenu48 ans35 ans + amende
03Noureddine Abdallah Salem BhiriDétenu43 ans20 ans
04Issam Ben Abdelaziz Ben Ahmed ChebbiDétenu18 ans20 ans
05Jawher Ben Ezzedine Ben Mohamed Lahbib Ben MbarekDétenu18 ans20 ans
06Ghazi Ben Mohamed Ben Saâdi ChaouachiDétenu18 ans20 ans
07Ridha Ben Bachir Mohamed El BalhajiDétenu18 ans20 ans
08Abdelhamid Ben Khader Ben Mohamed JelassiDétenu13 ans10 ans
09Oumayma Fethi Hattab SalmaDétenue4 ans2 ans
10Ahmed Néjib Abdelaziz Ben Ahmed ChebbiLibéré18 ans20 ans
11Chaima Issaï Ben Ibrahim Ben Yahia (dite « Om Chaima »)Libérée18 ans20 ans
12Mohamed Azhar El AkremiLibéré8 ansNon lieu
13Chokri Ben Mohamed Ben Issa BelaïdLibéré14 ans13 ans
14Ayachi Ahmed Rabah El HammamiLibéré13 ans13 ans
15Mohamed MabroukMohamed El Hamdi (dit « Zerguisaâg »)Libéré13 ans17 ans
16Riyadh Khemis Omar ChaâbiLibéréSuppression du dossier
17Noureddine Ahmed Younès Boutar (dit « Sahib Idhaâ Moutefaja »)Détenu (dans autre affaire)10 ansnon lieu
18Ridha Ali Jilani CharfeddineDétenu (dans autre affaire)16 ans2 ans
19Sahbi Massoud Salem AtigDétenu (dans autre affaire)13 ans10 ans
20Essaied Mohamed Bouraoui FerjaniDétenu (dans autre affaire)13 ans10 ans
21Kamel Bachir Mohamed El BedouiDétenu (dans autre affaire)13 ans13 ans
22Mohamed Bachir Mohamed El BedouiLibéré13 ans13 ans
23Ali Mahjoub Mohamed El HliouiEn fuite33 ansExécution immédiate
24Hamza Mohamed Rjab Ali El MeddebEn fuite33 ansExécution immédiate
25Monji Salah Larbi El DhaouadiEn fuite33 ansExécution immédiate
26Kamel Salem Saïd El GuizaniEn fuite33 ansExécution immédiate
27Ridha Mahmoud Mohamed IdrissEn fuite33 ansExécution immédiate
28Moustapha Kamel El Hajj Ali NabliEn fuite33 ansExécution immédiate
29Mohamed Kamel Hassouna Amara JendoubiRadié (décision)Suppression du nom du dossier
30Noureddine Hamed Belkacem Ben TichaRadié (décision)Suppression du nom du dossier
31Kawther Mohamed El Kamel Amara El DaassiEn fuite33 ansExécution immédiate
32Mohamed Abdelraouf Abdelrahman Mohamed El Wssif KhalfallahEn fuite33 ansExécution immédiate
33Abdelmajid Omar Ahmed EzzarEn fuite33 ansExécution immédiate
34Tasnime Rached Mohamed El KherijiEn fuite33 ansExécution immédiate
35Nadia El Beji Hattab AkachaLibérée25 ansExécution immédiate
36Karim Farid Laurent Ben Mohamed El GalletiEn fuite33 ansExécution immédiate
37Rafik Ahmed Abdelrahman ChaâbouniEn fuite33 ansExécution immédiate
38Najla Abdelatif Khalifa LetaiefEn fuite33 ansExécution immédiate
39Bochra El Haj HamidaEn fuite33 ansExécution immédiate
40Bernard-Henri LévyEn fuite33 ansExécution immédiate

Lire aussi

L’article Affaire du complot : Liste nominative et peines détaillées est apparu en premier sur webdo.

« Une voiture par famille » : Cet expert explique et alerte

28. November 2025 um 11:06

Le projet visant à permettre à chaque famille tunisienne de disposer d’une voiture touristique à des conditions facilitées, présenté comme une mesure attractive, soulève de vives inquiétudes parmi les experts économiques et le secteur automobile.

Mohamed Salah Ayarai, expert en économie et fiscalité, a alerté dans ce sens sur les risques associés à cette initiative. Intervenu sur la radio Jawhara FM, il a expliqué que si le projet semble réjouissant en surface, il pourrait engendrer des problèmes majeurs sur plusieurs plans.

Selon lui, l’arrivée massive de véhicules augmenterait les dépenses des ménages liées à l’entretien et au carburant, tout en affectant les équilibres financiers de l’État. « Une partie des droits de consommation qui alimentent aujourd’hui le budget de l’État serait réduite », a-t-il précisé, en soulignant également les conséquences sur la circulation routière en raison de l’afflux potentiel de milliers de véhicules.

Ayyari, la solution durable consiste à développer et renforcer le transport public, afin de faciliter la mobilité des citoyens tout en préservant l’économie et les infrastructures du pays.

Un système de voiture populaire ?

Du côté du secteur automobile, Mehdi Mahjoub, porte-parole de la Chambre nationale des concessionnaires et fabricants de voitures, s’est montré lui aussi prudent. Il a recommandé de réguler strictement le projet, en s’inspirant du système des « voitures populaires ». Il a averti qu’ouvrir ce dispositif sans plafonnement pourrait entraîner l’entrée d’environ un million de voitures supplémentaires en Tunisie en seulement un an, accentuant les problèmes de trafic et de pollution.

L’initiative, bien qu’attrayante pour les familles tunisiennes, semble donc nécessiter une approche mesurée et planifiée, intégrant des mécanismes de contrôle et un développement parallèle du transport public pour éviter un impact négatif sur l’économie et les infrastructures du pays.

Lire aussi: Une proposition de loi vise à étendre le régime FCR aux Tunisiens résidant en Tunisie

L’article « Une voiture par famille » : Cet expert explique et alerte est apparu en premier sur webdo.

Tunisie – Santé : Batterie de mesures au profit des urgences

28. November 2025 um 08:31

Le ministre de la Santé, Dr. Mustapha Ferjani, a accueilli le bureau exécutif de l’Association tunisienne de médecine d’urgence afin de discuter du renforcement et du développement des services d’urgence, tant au niveau hospitalier qu’en phase préhospitalière.

Au cours de cette rencontre, plusieurs mesures ont été mises en avant pour améliorer l’efficacité et la réactivité du système. Il s’agit notamment de moderniser les unités mobiles de réanimation et de renforcer la coordination sur le terrain, d’accroître les ressources humaines spécialisées et d’équiper les services d’urgence avec des technologies modernes. L’objectif est également de garantir des conditions de travail optimales pour le personnel médical tout en assurant la sécurité des patients.

Accélérer la prise en charge des cas critiques

Par ailleurs, la numérisation du parcours d’urgence et la mise à jour des systèmes de travail permettront d’accélérer la prise en charge des cas critiques. L’amélioration des infrastructures et la réorganisation du parcours des patients visent à réduire la pression sur les services et à offrir des soins de meilleure qualité. Le ministère souhaite également encourager la recherche scientifique et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour anticiper les situations d’urgence, faciliter le diagnostic et garantir une réponse rapide.

Le développement de la médecine d’urgence est présenté comme une priorité nationale, essentielle pour sauver des vies et assurer un service de santé plus rapide, efficace et équitable pour tous.

Lire aussi : Tunisie : Vers une révolution numérique de la santé publique

L’article Tunisie – Santé : Batterie de mesures au profit des urgences est apparu en premier sur webdo.

Augmentations des salaires par décret : Saïed défend un « choix social »

28. November 2025 um 07:33

Le président de la République, Kais Saïed, a profité de sa rencontre hier, 27 novembre, avec le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmer, pour remettre au premier plan une question devenue explosive : l’augmentation des salaires. Une mesure inscrite dans le projet de loi de finances de l’année prochaine et que le chef de l’État présente comme un choix assumé, loin d’être une exception ou un luxe dans le contexte actuel.

Le président a rappelé que la hausse des rémunérations s’inscrit dans la continuité d’une tradition de l’État tunisien. Selon lui, les lois de finances de 1973 à 1976 comportaient déjà des mécanismes similaires, preuve que l’ajustement salarial n’est ni inédit ni déraisonnable, mais relève d’une logique sociale affirmée. Dans sa vision, un État social doit prendre ses responsabilités pour garantir la dignité et l’équité, surtout dans une conjoncture où le pouvoir d’achat s’érode et où les disparités régionales persistent.

Au-delà de ce dossier, Kais Saïed a insisté sur l’envoi urgent de secours à plusieurs régions défavorisées, rappelant que la marginalisation n’est pas un fait naturel mais la conséquence directe de décennies de politiques inéquitables. Il a souligné la nécessité d’offrir à toutes les zones du pays les mêmes conditions de développement et les mêmes services essentiels.

Caisses sociales

Le président a également insisté sur la situation critique des caisses sociales, appelant à accélérer leur restructuration et à trouver des solutions de financement pérennes afin qu’elles puissent assumer pleinement leur rôle dans la protection sociale.

En plaçant l’augmentation des salaires dans un cadre historique et politique, Saïed cherche à en faire un symbole fort : celui d’un État qui reprend en main ses fonctions redistributives. Un message adressé autant aux partenaires sociaux qu’à une opinion publique inquiète face à la montée des prix et aux tensions économiques.

Lire aussi

L’article Augmentations des salaires par décret : Saïed défend un « choix social » est apparu en premier sur webdo.

❌
❌