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Handball : La Tunisie hérite d’un groupe C abordable pour la CAN 2026

14. November 2025 um 15:23

Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations 2026, effectué vendredi par la Confédération africaine de handball, a placé la Tunisie dans un groupe C à sa portée. Les Aigles affronteront la Guinée, le Cameroun et le Kenya lors du tournoi prévu au Rwanda du 21 au 31 janvier.

Un tirage favorable pour les Aigles

Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations de handball 2026 a livré son verdict : la Tunisie évoluera dans le groupe C, où elle retrouvera la Guinée, le Cameroun et le Kenya. Un groupe jugé équilibré mais globalement accessible pour une sélection qui vise toujours le dernier carré continental.

La compétition se déroulera au Rwanda du 21 au 31 janvier 2026, avec seize équipes réparties en quatre groupes.

Confiance prudente autour de la sélection

Dans les premières analyses à chaud, plusieurs observateurs estiment que ce tirage offre à la Tunisie une entrée en matière maîtrisable, même si la Guinée et le Cameroun progressent d’année en année. Le Kenya, en plein renouvellement, apparaît comme l’adversaire le moins expérimenté du groupe.

La pression reste cependant importante pour les Aigles, régulièrement attendus parmi les prétendants au titre avec l’Égypte.

  • Groupe A : Algérie, Nigeria, Rwanda, Zambie
  • Groupe B : Égypte, Angola, Gabon, Ouganda
  • Groupe C : Tunisie, Guinée, Cameroun, Kenya
  • Groupe D : Cap-Vert, Maroc, Congo, Bénin

Le Championnat d’Afrique des nations de handball, qui est organisé tous les deux ans depuis 1974, est dominé par trois nations : la Tunisie (10 titres), l’Égypte (9 titres) et l’Algérie (7 titres), aucune autre nation n’ayant remporté de titre.

Le tenant du titre est l’Égypte, qui a remporté son 9e titre en 2024 alors que la Tunisie a remporté son dernier titre en 2018.

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Gabès : Pollution, phosphogypse et industries en crise – ce qu’il faut retenir du débat parlementaire

14. November 2025 um 14:51

Lors de la plénière consacrée au budget 2026 du ministère de l’Industrie, la situation environnementale à Gabès a éclipsé toutes les autres questions. Les députés ont dénoncé l’inaction de l’État face au phosphogypse rejeté en mer et aux dégâts sanitaires, tandis que la ministre Fatma Thabet Chiboub a tenté de rassurer sur les priorités du gouvernement.

Gabès au cœur des inquiétudes

Le rapport conjoint des commissions parlementaires de l’Industrie et des secteurs productifs a ouvert la voie à un débat dominé par la crise environnementale à Gabès, décrite comme l’une des plus graves du pays.

Les députés ont pointé la situation du Groupe chimique de Gabès, l’état du complexe industriel et surtout la poursuite du rejet du phosphogypse en mer, considéré comme un facteur majeur de pollution et de risques sanitaires.

Plusieurs élus ont mis en garde contre la hausse des cancers, la dégradation des oasis, l’appauvrissement des terres agricoles et l’effondrement de la pêche. Beaucoup ont exigé des solutions durables, une responsabilisation des acteurs publics et un respect du droit constitutionnel à un environnement sain.

Certains parlementaires ont également plaidé pour une décision nationale urgente concernant le démantèlement des unités vétustes du complexe chimique, en reprochant au ministère un manque de coordination avec les élus de la région.

Le député Abdelhalim Bousma a, pour sa part, soutenu une approche pragmatique : traiter au cas par cas les grandes entreprises industrielles publiques — notamment la CPG et le Groupe chimique tunisien — et envisager des partenariats public-privé pour alléger la charge financière de l’État.

Le ministre défend une approche graduelle

Face à un hémicycle tendu, la ministre de l’Industrie a assuré que Gabès figure parmi les priorités du gouvernement. Elle a également rappelé que l’État reste attaché à la préservation de l’emploi et des entreprises publiques, affirmant que le Président de la République suit personnellement ce dossier.

La ministre a évoqué l’existence de programmes urgents, mais aussi de plans à moyen et long terme visant à améliorer la production et renforcer le respect des normes environnementales.

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Corruption à la CPG : L’ancien ministre Slim Feriani condamné à quatre ans de prison

14. November 2025 um 12:20

Dix personnes ont été condamnées dans une affaire de corruption financière et administrative à la Compagnie des phosphates de Gafsa. Les peines vont jusqu’à cinq ans de prison, tandis que certaines accusations ont été écartées ou jugées non fondées par le tribunal de première instance de Tunis.

Des peines allant de trois à cinq ans

Le tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict dans une affaire de corruption touchant la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG).

Dix accusés ont été condamnés à des peines de prison allant jusqu’à cinq ans pour des délits financiers et administratifs, tandis que certaines accusations d’exploitation d’un fonctionnaire public ont donné lieu à un non-lieu.

Profils et sanctions

Slim Feriani, ancien ministre de l’Industrie, et un ex-responsable à la CPG ont été condamnés à quatre ans de prison.

Lotfi Ali, ancien député, son frère, un ex-directeur de la société et un ancien responsable ont écopé de trois ans de prison et d’une amende de trois millions de dinars chacun.

Romdhane Souid, ancien directeur général de la CPG, a bénéficié d’un non-lieu. Trois autres personnes ont été écartées de cette affaire principale et seront poursuivies dans un dossier indépendant, selon le tribunal.

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Rached Ghannouchi condamné à deux ans de prison pour un don caritatif

14. November 2025 um 12:06

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a infligé vendredi 14 novembre 2025 une peine de deux ans de prison et une amende à Rached Ghannouchi, ancien président de l’ARP, pour un don effectué au Croissant-Rouge tunisien. Son comité de défense dénonce un jugement « politique » et des irrégularités procédurales.

Un don humanitaire au cœur de la condamnation

Selon le comité de défense de Rached Ghannouchi, le jugement concerne un don effectué au Croissant-Rouge tunisien. Ce don correspondait au montant d’un prix international reçu par Ghannouchi le 7 novembre 2016 pour sa promotion des principes gandhiens de paix et de tolérance, une distinction qu’il a été le premier Arabe à obtenir.

Le montant, supérieur à 14.000 dollars, avait été reversé intégralement au Croissant-Rouge pour soutenir ses actions humanitaires. La remise du prix avait eu lieu lors d’une cérémonie officielle, largement médiatisée, en présence de représentants de l’organisation et de plusieurs personnalités politiques.

Des accusations contestées

Le comité de défense souligne que l’affaire présente plusieurs irrégularités procédurales : poursuites maintenues malgré la prescription, recours à des procès-verbaux jugés nuls pour vices de forme, et jugement rendu dès la première audience sans délai pour préparer la défense.

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Déchets en Tunisie : 10.000 tonnes par jour bientôt converties en électricité

14. November 2025 um 10:51

La Tunisie produit chaque jour 10.000 tonnes de déchets, dont une partie sera prochainement transformée en électricité grâce à un projet pilote de la STEG. Le ministre de l’Environnement détaille également les mesures pour lutter contre les décharges sauvages.

Un projet pilote pour produire de l’électricité à partir des déchets

Le ministre de l’Environnement, Habib Obeid, a annoncé jeudi 13 novembre que la Tunisie génère 10.000 tonnes de déchets par jour, réparties sur 16 décharges contrôlées.

Dans le cadre d’une initiative conjointe avec la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG), une expérimentation pilote sera lancée pour transformer une partie de ces déchets en énergie électrique.

Le littoral et les décharges sauvages sous surveillance

Lors de la séance plénière consacrée à la mission environnementale, Habib Obeid a souligné que les ressources du ministère restent insuffisantes pour aménager l’ensemble du littoral tunisien. Une aide de 60 millions d’euros sera mobilisée par l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL) selon un plan établi par des experts.

Concernant les décharges sauvages, le ministre a confirmé la coordination avec le ministère de l’Intérieur pour leur fermeture et le renforcement du contrôle. Il a également indiqué que le décret relatif au combustible alternatif est en cours de finalisation et sera prochainement publié.

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Jendouba : Trois bus scolaires pris pour cible, enquête ouverte après une série d’attaques

14. November 2025 um 10:22

Trois bus transportant des élèves ont été caillassés jeudi 13 novembre dans différentes zones du gouvernorat de Jendouba. Aucun blessé n’a été signalé, mais les véhicules ont subi des dégâts importants, relançant les inquiétudes sur la sécurité des transports scolaires dans la région.

Trois attaques successives en pleine tournée scolaire

Fin d’après-midi agitée à Jendouba. Trois bus de la société régionale de transport ont été visés par des jets de pierres alors qu’ils ramenaient les élèves à leurs domiciles. Selon les premières informations recueillies, les attaques se sont déroulées sur trois trajets différents, à plusieurs kilomètres les uns des autres.

Le premier bus a été touché sur la route reliant Jendouba à Traydia, près du centre de collecte de lait. Le second a été ciblé dans la localité de Kaâibiya, alors qu’il assurait la ligne Fernana–Kaâibiya. Le troisième a été attaqué sur l’axe Oued Meliz–Hfaydhia.

Aucun enfant ni conducteur n’a été blessé, mais les bus ont subi des dommages matériels qualifiés de « notables » par des sources locales.

Réactions et renforcement de la sécurité

Les incidents, survenus lors d’une même tournée de retour scolaire, ont aussitôt mobilisé les autorités régionales. Une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs, tandis que des mesures de sécurité supplémentaires doivent être mises en place sur les lignes les plus exposées.

Ces agressions interviennent dans un gouvernorat où les actes de vandalisme contre les biens publics se multiplient depuis plusieurs mois, suscitant l’inquiétude des parents et du personnel éducatif.

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L’UGTT maintient la grève générale du 18 novembre à Sfax après l’annonce d’un décret sur les salaires

14. November 2025 um 10:00

La centrale syndicale régionale de Sfax confirme la tenue d’une grève générale le 18 novembre. Une décision qui intervient dans un climat social tendu, après l’annonce gouvernementale d’un décret fixant les augmentations salariales pour les trois prochaines années sans passer par les négociations habituelles.

La réaction syndicale à un tournant social majeur

L’Union régionale de l’UGTT à Sfax ne fera pas marche arrière. Son secrétaire général adjoint, Mohamed Abbas, a confirmé vendredi 14 novembre, sur Jawhara FM, que la grève générale prévue le 18 novembre sera maintenue.

Cette annonce intervient dans un contexte de crispation nationale autour du projet du ministère des Affaires sociales de fixer par décret les augmentations salariales pour les secteurs public et privé, ainsi que les pensions de retraite, sur une période de trois ans.

En optant pour un texte réglementaire, le gouvernement entend établir les montants et pourcentages sectoriels sans passer systématiquement par la voie traditionnelle du dialogue social. Seuls certains secteurs couverts par des conventions collectives pourraient continuer à négocier.

Les négociations salariales de 2025 à l’arrêt

Pour l’UGTT de Sfax, cette démarche marque un recul du cadre institutionnel de concertation. Mohamed Abbas a rappelé que les discussions engagées pour les augmentations de 2025 ont été interrompues, accusant le ministère des Affaires sociales d’être à l’origine de cette suspension.

La centrale syndicale estime que la décision gouvernementale contourne les mécanismes de négociation jugés essentiels à l’équilibre social.

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Tunisie – Jordanie : Deuxième round pour retrouver l’instinct gagnant

14. November 2025 um 09:01

Deux jours après un nul décevant contre la Mauritanie, la Tunisie dispute un second match amical face à la Jordanie, ce vendredi 14 novembre à 17h45 à Radès. Une rencontre attendue comme un test de réaction, alors que les échéances majeures de l’hiver approchent à grands pas.

La sélection tunisienne retrouve le stade Hamadi Agrebi de Radès pour un deuxième rendez-vous en 48 heures. Le nul concédé mercredi face à la Mauritanie (1-1), malgré une domination évidente, a laissé une impression mitigée : trop d’occasions manquées, trop peu d’impact dans les zones décisives.

Un adversaire discipliné

Pour Sami Trabelsi et son staff, cette rencontre contre la Jordanie arrive donc au bon moment : un nouveau test pour jauger la capacité du groupe à réagir, corriger les approximations techniques et réinstaller des certitudes dans le jeu.

Peu fréquents, les duels entre la Tunisie et la Jordanie ont globalement souri aux Aigles, qui restent sur deux victoires et un nul. Mais l’équipe jordanienne, réputée pour sa rigueur et son engagement, représente un adversaire suffisamment structuré pour évaluer le niveau réel de la sélection nationale.

Un cycle décisif avant le Brésil, la Coupe Arabe et la CAN

Avec une liste élargie à 36 joueurs, Trabelsi entend multiplier les essais, observer de nouveaux profils et ajuster les mécanismes collectifs détectés comme fragiles lors du premier match.

La rencontre de ce vendredi n’est qu’une étape d’un programme chargé : un choc de prestige contre le Brésil le 18 novembre à Lille, puis la Coupe Arabe des Nations au Qatar, avant la CAN 2025 au Maroc.

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Investissement : La Tunisie lance une réforme globale pour attirer et faciliter les projets économiques

13. November 2025 um 20:43

La cheffe du gouvernement, Sarah Zaafrani Zenzri, a présidé jeudi matin un conseil ministériel restreint consacré au développement du système d’investissement tunisien, dans le cadre des orientations du projet de budget économique 2026 et du nouveau modèle de développement 2026-2030.

Renforcer l’attractivité économique

Dans son allocution d’ouverture, la cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de stimuler un environnement favorable aux investisseurs tunisiens et étrangers, tout en consolidant le rôle social de l’État et en promouvant une croissance économique équitable et durable.

Elle a précisé que cette réforme vise à bâtir un économie nationale résiliente, fondée sur l’autonomie et les choix stratégiques tunisiens, favoriser l’emploi et réduire le chômage, en particulier chez les jeunes, garantir des conditions de travail décentes et renforcer la stabilité sociale.

Des mesures concrètes pour moderniser l’investissement

Le développement du système d’investissement s’appuie sur plusieurs axes :

  • Révision et simplification du cadre législatif pour accélérer les procédures,
  • Numérisation complète des démarches administratives et suivi des indicateurs d’investissement au niveau sectoriel et régional,
  • Renforcement des infrastructures et réduction des délais de traitement des dossiers,
  • Mise en place d’une plateforme nationale unique permettant aux investisseurs d’accéder à toutes les procédures et services liés à leurs projets, de façon rapide et transparente.

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a présenté les principales mesures stratégiques :

  • digitalisation des procédures pour les investisseurs,
  • simplification des cahiers de charges remplaçant les licences supprimées,
  • création d’un texte de loi unique définissant la vision nationale de l’investissement et aligné sur les standards internationaux,
  • diversification des sources d’investissement et ouverture vers de nouveaux marchés étrangers.

Le conseil a conclu en recommandant l’accélération des projets de réforme selon un calendrier précis, la simplification administrative et la suppression des licences inutiles, l’élaboration d’un guide pratique pour les investisseurs et d’une charte des bonnes pratiques, le regroupement de toutes les fonctions d’accompagnement de l’investisseur au sein d’un guichet unique.

Il a également recommandé la réorientation des incitations financières et non financières vers les PME et les régions moins développées, la mise en avant des investissements stratégiques : agriculture, santé, nouvelles technologies, transition énergétique, etc., la liaison des incitations à la performance et à l’impact social, et l mise en service complète de la plateforme nationale d’investissement dès le premier trimestre 2026.

La cheffe du gouvernement a souligné que cette réforme vise à renforcer la confiance dans le climat des affaires, à attirer des investissements à forte valeur ajoutée et à améliorer la gouvernance des institutions chargées de l’investissement, afin de maximiser leur rôle économique et social.

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Biens publics : 4000 propriétés d’étrangers régularisées et une carte foncière numérique en préparation

13. November 2025 um 20:21

La séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts s’est tenue jeudi 13 novembre 2025 sous la présidence d’Ibrahim Bouderbala, en présence du ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières Wajdi Hedhili, pour l’examen du budget de son ministère au titre de l’année 2026.

Cette séance a mis en lumière le rôle stratégique du département dans la gestion du patrimoine foncier public et privé de l’État, ainsi que les défis liés à la régularisation des situations foncières et à la modernisation du cadre juridique.

Un vaste chantier de mise en conformité juridique

Wajdi Hedhili, a annoncé que plus de 4000 biens immobiliers relevant des « biens des étrangers » ont été régularisés sur un total de 7200 dossiers.

Selon le ministre, ces biens – issus des accords conclus entre la Tunisie et la France après l’indépendance – font partie d’un vaste chantier de mise en conformité juridique mené par le ministère. Hedhili a ajouté qu’un nouveau cadre légal est en cours de révision pour simplifier les procédures de cession et surmonter les obstacles qui ont freiné la régularisation du reste des dossiers.

Le ministre a également révélé la préparation d’un projet de loi visant à unifier les commissions de confiscation et à améliorer la gestion des biens saisis depuis 2011, en coordination avec la présidence du gouvernement et les institutions concernées.

Enregistrement et numérisation du patrimoine foncier

Concernant la protection du domaine privé de l’État, Hedhili a insisté sur l’importance du registre foncier comme garantie essentielle contre les agressions. Il a annoncé le lancement d’un projet d’enregistrement prioritaire des biens publics, doté d’un budget initial de 900.000 dinars.

Par ailleurs, le ministère a achevé la numérisation de plus de 10.000 biens immobiliers dans une base de données unifiée, en collaboration avec l’Office de la topographie et du cadastre ainsi que le Centre national de télédétection, dans une optique de transparence et de lutte contre la corruption.

Hedhili a également plaidé pour une révision en profondeur du Code des domaines de l’État, afin de le moderniser et d’y introduire des dispositions plus dissuasives contre les atteintes au domaine public, jugeant la législation actuelle insuffisante pour endiguer les violations récurrentes.

Des terrains publics au service des grands projets

Le ministre a souligné que son ministère met les terrains de l’État à la disposition des projets publics pour un dinar symbolique. Parmi les opérations récentes figurent 400 hectares pour des zones industrielles, 4500 hectares pour la STEG afin de développer les énergies renouvelables à Sidi Bouzid, Tataouine, Gafsa et Kairouan, 18 hectares pour l’hôpital Roi Salman, et 550 hectares pour la Cité médicale de Kairouan.

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Aéronautique : Tunis et Paris renforcent leur partenariat industriel

13. November 2025 um 19:45

Le ministre de l’Économie Samir Abdelhafidh a reçu la présidente du GITAS et le directeur général du GIFAS pour discuter du développement du secteur tunisien des composants aéronautiques.

La Tunisie consolide sa position dans l’aéronautique

Le secteur des composants aéronautiques continue de s’imposer comme un pilier stratégique de l’industrie tunisienne.

Jeudi 13 novembre, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a reçu à Tunis Stefania Sonia Dallali, présidente du Groupement des industries tunisiennes aéronautiques et spatiales (GITAS), et Frédéric Parisot, directeur général du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), en visite à l’occasion de l’assemblée générale du GITAS.

L’entretien a porté sur les perspectives de partenariat et d’investissement dans un secteur qui attire un nombre croissant d’acteurs internationaux, grâce au savoir-faire local et à la stabilité logistique du pays.

Le ministre a rappelé que l’aéronautique figure parmi les filières à fort contenu technologique, capables de renforcer la compétitivité du tissu industriel tunisien.

Il a affirmé la volonté du gouvernement de créer un environnement favorable à l’investissement, en misant notamment sur la formation spécialisée, la logistique et l’encadrement des investisseurs.

Les structures du ministère, a-t-il précisé, œuvrent en coordination avec les autres départements concernés pour accompagner les entreprises étrangères, particulièrement françaises, qui souhaitent s’implanter ou étendre leurs activités en Tunisie.

Cette coopération s’inscrit dans la continuité d’un partenariat constructif entre le GITAS et le GIFAS, qui vise à renforcer les échanges technologiques et la montée en gamme de la production tunisienne.

Vers un pôle régional de l’aéronautique

De leur côté, Stefania Sonia Dallali et Frédéric Parisot ont salué le développement rapide du secteur en Tunisie, qui s’impose désormais comme un pôle régional de référence dans la fabrication de composants aéronautiques.

Ils ont souligné la nécessité de travailler de manière concertée entre les institutions publiques, les groupements professionnels et les industriels afin de bâtir des plans d’action partagés pour renforcer la compétitivité, la formation des compétences locales et la création de valeur ajoutée dans toute la chaîne de production.

Fort d’une coopération industrielle de longue date avec la France, le secteur tunisien de l’aéronautique compte aujourd’hui plus de 80 entreprises, employant plusieurs milliers de techniciens et d’ingénieurs.

La rencontre entre le GITAS et le GIFAS vient confirmer la volonté commune de poursuivre cette dynamique, en transformant la Tunisie en plateforme régionale d’intégration et d’innovation aéronautique au service des marchés africains et européens.

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Journées théâtrales de Carthage 2025 : Plus de 80 spectacles au cœur d’une édition engagée

13. November 2025 um 19:09

Du 22 au 29 novembre, la 26ᵉ édition des JTC promet une immersion dans la diversité du théâtre arabe, africain et mondial, sous le signe du dialogue et du changement.

La 26ᵉ édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC) s’annonce foisonnante. Plus de 80 spectacles issus de Tunisie, du monde arabe, d’Afrique et d’ailleurs seront à l’affiche, du 22 au 29 novembre 2025, à Tunis et dans plusieurs régions.

Placée sous le slogan « Le théâtre, une conscience et un changement. Le théâtre, le cœur battant de la rue », cette édition, dirigée par Mounir Ergui, entend renouer avec la dimension citoyenne du festival : faire de la scène un lieu d’expression et de transformation sociale.

Une programmation éclectique et ouverte

Le programme, dévoilé jeudi à la Cité de la Culture Chedly Klibi, fait la part belle à la pluralité.

Douze pièces concourent dans la compétition officielle, aux côtés d’une riche programmation parallèle : 15 spectacles internationaux dans la section Théâtre du monde, 16 créations tunisiennes dans Théâtre national, et 6 œuvres arabes et africaines venues d’Arabie saoudite, du Sénégal, du Burkina Faso, d’Irak, de Jordanie et de Libye.

Le Théâtre de la liberté, produit dans les établissements pénitentiaires, présentera 16 créations, dont trois pièces jouées par des femmes détenues et deux issues de centres de rééducation.

Douze spectacles seront, par ailleurs, dédiés à l’enfance et à la jeunesse.

L’ouverture, prévue le 22 novembre, donnera le ton : la pièce égyptienne Le Roi Lear de Shady Sorour Ali, avec le grand comédien Yehia El-Fakharani, sera présentée à l’Opéra de la Cité de la Culture, tandis que Fadhel Jaïbi dévoilera sa nouvelle création Rêve à la salle Le Rio.

Les talents tunisiens en première ligne

En compétition, la Tunisie sera représentée par Les Fugueuses de Wafa Taboubi et Jacaranda de Nizar Saïdi, deux œuvres primées lors du Festival national du théâtre tunisien Saisons de la création.

Elles côtoieront des productions venues d’Algérie, du Maroc, d’Égypte, de Palestine, du Liban, de Jordanie, d’Irak, des Émirats arabes unis, de Côte d’Ivoire et d’Afrique du Sud.

Le jury, présidé par Lassaad Ben Abdallah, réunit six figures du théâtre arabe et africain, dont Saade Aldaass (Koweït), Malek Laakoun (Algérie) et Abdon Fortunée (Congo).

Les participants concourront pour le Tanit d’or, d’argent et de bronze, ainsi que pour quatre prix distinctifs : meilleur texte, meilleure scénographie, meilleure interprétation féminine et masculine.

Entre hommages, réflexion et formation

Les JTC 2025 rendront hommage à plusieurs figures du théâtre tunisien et international, parmi lesquelles Leïla Rezgui, Fethi Akkari, Slim Sanhaji, Lazheri Sebii, et Hedi Boumiiza, mais aussi Latefa Ahrrare (Maroc), Imad Mohson Ali Chanfari (Oman) et Abdramane Kamaté (Côte d’Ivoire).

Des distinctions spéciales salueront la carrière de Leïla Toubel, Aziza Boulabiar, Mohamed Massoud Idriss, Yehia El-Fakharani et Sylvie Dyclo-Pomos.

Le Forum international du théâtre, prévu du 24 au 26 novembre, aura pour thème « L’artiste de théâtre : son temps et son œuvre » et réunira des intervenants de dix pays.

Des ateliers et masterclasses seront animés par Fadhel Jaïbi, Mohamed Moumen, Igor Yatsko (Russie), Gamal Yakout (Égypte), Evdokimos Tsoulakidis (Grèce), Ali Abdel Nabi Al Zaïdi (Irak) et Mihaela Mihut (Roumanie).

Le Français Harold David proposera une séance sur « Comment participer au festival off d’Avignon », et une rencontre aura lieu avec Patrice Pavis, référence mondiale en études théâtrales.

Créées en 1983, les Journées théâtrales de Carthage demeurent un rendez-vous incontournable pour les artistes arabes, africains et méditerranéens.

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Agil Energy fait vibrer le Salon AUTO EXPO 2025 à Sousse

13. November 2025 um 18:29

Entre innovation, expertise et expérience immersive, le géant tunisien des carburants et lubrifiants s’impose comme l’un des temps forts de la Foire Internationale de Sousse.

Une présence qui électrise le salon

Plus qu’un simple exposant, Agil Energy s’impose cette année à la Foire Internationale de Sousse comme un véritable moteur d’attraction du Salon AUTO EXPO 2025.

Le stand de la marque nationale, conçu comme un espace d’immersion totale, réunit passion automobile, technologie et pédagogie. Sur 100 m², la société invite les visiteurs à vivre la mécanique plutôt qu’à la contempler : accueil personnalisé, démonstrations techniques, simulateur de conduite et jeux interactifs rythment la visite.

Une expérience taillée pour les conducteurs

Chez Agil Energy, le contact humain reste au cœur de la stratégie. Les technico-commerciaux y jouent un rôle central : ils présentent les différentes gammes d’huiles et de lubrifiants, expliquent les choix adaptés à chaque moteur et distillent des conseils d’entretien aux automobilistes.

L’attraction phare, un simulateur de conduite sportive, permet aux visiteurs de tester leur agilité et de remporter des cartes carburants Agilis, dans une ambiance où l’adrénaline rivalise avec la pédagogie.

Le savoir-faire industriel derrière la vitrine

Cette mise en scène spectaculaire repose sur une expertise réelle. La gamme eni i-Sint, issue de la recherche du groupe eni Italie, incarne la haute performance : huiles synthétiques conçues pour les moteurs modernes, optimisation de la consommation et durabilité accrue.

Les gammes Tanix, Vitex et Hydrax traduisent la capacité d’Agil Energy à innover localement tout en s’appuyant sur plus de 60 ans de partenariat industriel avec eni.

En coulisses, un laboratoire d’analyses à La Goulette, une usine de blending* moderne et un système qualité ISO 9001 forment la colonne vertébrale de cette excellence tunisienne.

Innover, c’est avancer

La participation d’Agil Energy à l’AUTO EXPO 2025 illustre sa vision : une entreprise en mouvement permanent.

Performance, fiabilité et proximité sont les maîtres-mots d’une marque qui cherche à transformer chaque rencontre en expérience.

Pour Agil Energy, innover, ce n’est pas seulement préparer l’avenir, mais améliorer dès aujourd’hui le quotidien de ceux qui roulent, produisent et consomment tunisien.

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[*] Une « usine de blending » (ou usine de mélange) est une installation industrielle qui mélange différents ingrédients pour créer un produit fini, souvent à l’échelle commerciale. Ces usines sont utilisées pour produire une grande variété de produits, tels que des lubrifiants. Les processus sont souvent très précis, et les entreprises investissent dans des technologies de pointe pour assurer le contrôle de la qualité et la flexibilité de la production. 

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Gabès : L’audience sur la suspension des unités du GCT reportée, la mobilisation citoyenne s’intensifie

13. November 2025 um 11:49

L’examen judiciaire visant à suspendre les activités polluantes de certaines unités du Groupe chimique tunisien (GCT) à Gabès a été reporté une nouvelle fois, du 13 au 20 novembre 2025, selon le collectif Stop Pollution. Il s’agit du second report en un mois, alors que le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie devait présenter son rapport au tribunal.

Un contentieux urgent

L’affaire, traitée dans le cadre du contentieux en référé, met en cause des unités industrielles accusées de provoquer une pollution grave affectant la santé des riverains. Selon Mehdi Talmoudi, avocat représentant le collectif de plaignants, le GCT avait déjà demandé un premier report en octobre afin de retirer le dossier du cadre du référé, procédure rapide et adaptée aux situations urgentes. Le collectif insiste sur la compétence du juge des référés pour statuer sans délai sur cette affaire.

Le dossier repose sur un volume significatif de preuves médicales : 300 certificats, dont 30 déposés au tribunal, attestant des effets sanitaires directs de la pollution sur la population locale. L’État, propriétaire du complexe, est également mis en cause dans cette procédure.

Mobilisation citoyenne et pression sur la justice

Alors que l’audience a été reportée, plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés devant le tribunal administratif, exprimant leur soutien aux plaignants et exigeant la fermeture des unités polluantes. Parmi eux, des habitants de Gabès, des militants écologistes et des représentants d’associations locales ont scandé des slogans appelant à la justice environnementale et dénonçant la dégradation continue de leur cadre de vie.

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Le bras de fer judiciaire autour du complexe chimique de Gabès reprend

13. November 2025 um 11:13

Le bras de fer judiciaire autour du complexe chimique de Gabès reprend ce jeudi, avec une nouvelle audience consacrée à la demande de suspension des activités polluantes du Groupe chimique tunisien (GCT). En jeu : la compétence du juge des référés, contestée par la défense, mais défendue avec vigueur par les habitants et les associations locales, qui invoquent une urgence sanitaire avérée.

Selon Me Mehdi Talmoudi, avocat du collectif des plaignants, le report de l’audience a été demandé par le GCT pour écarter le dossier du contentieux en référé, une procédure rapide et adaptée aux situations d’urgence.

« Nous tenons au maintien du dossier devant le juge des référés, car la situation ne souffre aucun retard », a-t-il déclaré sur les ondes de Jawhara FM.

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie doit, par ailleurs, présenter son rapport au tribunal ce jeudi.

Des preuves médicales accablantes

Les plaignants appuient leur action sur un dossier volumineux de 300 certificats médicaux, dont 30 ont été versés au dossier pour prouver la dégradation de la santé des riverains.

Me Talmoudi cite notamment le cas d’un élève victime d’asphyxie dont l’état s’est aggravé malgré les soins. « Ce cas n’est pas isolé », affirme-t-il, évoquant d’autres élèves souffrant de fourmillements, de malaises et de paralysies partielles.

Ces symptômes, selon lui, illustrent les effets toxiques directs de la pollution émise par les unités industrielles du complexe chimique.

La pression monte à Gabès

Dans une région marquée depuis des décennies par les nuisances du complexe industriel, la tension reste vive. Les habitants et associations locales réclament la suspension immédiate des activités les plus polluantes, estimant que l’État, propriétaire du GCT, ne peut se soustraire à sa responsabilité environnementale et sanitaire.

Les mobilisations citoyennes se multiplient, dénonçant « l’inaction des autorités » et exigeant des mesures de protection urgentes pour la population et l’écosystème côtier.

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Les jeunes médecins en grève le 19 novembre : Bras de fer avec le ministère de la Santé

13. November 2025 um 10:39

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) a annoncé une grève générale nationale pour le 19 novembre, dénonçant le « laxisme et le mépris » du ministère de la Santé face à leurs revendications restées sans suite. Ce mouvement, décidé à l’issue d’assemblées générales dans les facultés de médecine, marque une nouvelle escalade dans un conflit social qui couve depuis plusieurs mois.

Un mouvement de protestation coordonné dans tout le pays

La grève concernera toutes les facultés de médecine et les structures sanitaires et universitaires du pays. Selon le communiqué de l’organisation, les services d’urgences resteront ouverts, mais les autres services fonctionneront au ralenti, se limitant aux gardes essentielles.

En parallèle, les jeunes praticiens prévoient une manifestation devant l’Assemblée des représentants du peuple, le jour même de la séance plénière consacrée au budget du ministère de la Santé, afin de faire entendre leurs revendications au cœur du débat parlementaire.

Un accord toujours pas respecté depuis juillet

Le mouvement s’inscrit dans la contestation du non-respect de l’accord signé le 3 juillet 2025 entre le ministère de la Santé, l’Ordre des médecins et les représentants des jeunes praticiens.

Cet accord, présenté à l’époque comme un « compromis historique », prévoyait notamment le versement des indemnités de garde avant la fin du mois d’août 2025 ; la mise en œuvre en septembre des mesures d’exemption, de report ou de maintien du lieu d’affectation dans le cadre du service civil ; et la publication d’un décret revalorisant le salaire mensuel à partir du 1ᵉʳ janvier 2026.

Aucune de ces promesses n’a, selon l’OTJM, été respectée à ce jour. Les jeunes médecins dénoncent un blocage administratif persistant et accusent le ministère de la Santé de ne pas tenir ses engagements, malgré plusieurs relances et réunions techniques.

Une colère qui enfle dans les hôpitaux

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins met en garde contre « les perturbations inévitables » dans les hôpitaux publics et tient le ministère de la Santé et l’Ordre des médecins pour responsables des tensions grandissantes.

Elle affirme rester ouverte à un dialogue sérieux et efficace, mais prévient qu’elle poursuivra ses actions « jusqu’à l’application intégrale de l’accord et la restauration de la confiance dans la réforme du système de santé publique ».

Cette grève du 19 novembre s’annonce comme un test de rapport de force entre le corps médical en formation et les autorités, à un moment où le système de santé tunisien souffre déjà d’un manque criant de personnel et de moyens.

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Africom : Tunis s’affirme comme un partenaire clé de Washington pour la stabilité régionale

13. November 2025 um 10:01

La visite officielle du général Dagvin Anderson, commandant du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), marque une nouvelle étape dans la consolidation du partenariat stratégique entre la Tunisie et les États-Unis.

Reçu mercredi par le ministre de la Défense nationale Khaled Sehili, le haut responsable américain a salué le rôle central de Tunis dans la sécurité et la stabilité régionales, confirmant la place de la Tunisie comme allié majeur de Washington en Afrique du Nord.

Un partenariat stratégique au cœur de la politique régionale

Au siège du ministère de la Défense, le ministre Khaled Sehili a rappelé que les relations tuniso-américaines, vieilles de plus de deux siècles, reposent sur « la confiance, le respect mutuel et le partage de valeurs universelles ». Cette coopération s’est progressivement élargie pour devenir un pilier de la politique de défense tunisienne, notamment à travers la formation, les exercices conjoints et l’échange d’expertises.

Le ministre a souligné que la Tunisie entend jouer pleinement son rôle dans la sécurité régionale, en œuvrant avec les États-Unis pour renforcer la stabilité en Afrique du Nord et dans le Sahel. Il a mis l’accent sur la mise en œuvre de la feuille de route de coopération militaire 2020–2030, qui prévoit le développement des capacités opérationnelles de l’armée tunisienne, la modernisation de ses équipements et le renforcement de ses moyens logistiques face aux menaces non conventionnelles : terrorisme, criminalité transfrontalière, migration irrégulière et traite des personnes.

Washington reconnaît le rôle pivot de la Tunisie

Pour le général Dagvin Anderson, cette visite constitue « une occasion d’explorer de nouvelles perspectives de coopération » et de réaffirmer la place stratégique de la Tunisie dans l’architecture sécuritaire africaine. Le commandant d’AFRICOM a salué le « rôle de premier plan » joué par Tunis dans la lutte contre les menaces régionales et son engagement en faveur de la stabilité du continent.

Le général américain a également confirmé la volonté de Washington de poursuivre son appui aux efforts tunisiens de modernisation militaire, à travers des programmes conjoints de formation, de renseignement et d’appui logistique.

La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs hauts responsables militaires tunisiens et américains, dans un climat qualifié de « constructif et confiant ». Les deux parties ont convenu d’assurer le suivi des recommandations de la commission militaire mixte tuniso-américaine et de poursuivre la coordination en matière de sécurité régionale.

À travers cette visite, la Tunisie confirme sa volonté d’assumer un rôle stabilisateur en Afrique du Nord et son statut de partenaire stratégique privilégié des États-Unis, à un moment où les enjeux géopolitiques et sécuritaires du continent africain se redessinent.

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La justice française bloque de nouveau l’extradition de Belhassen Trabelsi

13. November 2025 um 09:13

La cour d’appel de Paris a rejeté, mercredi, la demande d’extradition de Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ancien président Zine el Abidine Ben Ali, vers la Tunisie. Cette décision confirme celle rendue en 2021 par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, marquant un nouvel échec pour les autorités tunisiennes dans leurs tentatives de rapatriement de l’exilé le plus célèbre du clan Ben Ali.

Paris invoque des garanties judiciaires insuffisantes

Selon l’avocat de la défense, Me Marcel Ceccaldi, la justice française « ne fait qu’appliquer le droit » et entérine les « dysfonctionnements systémiques » de la justice tunisienne. Il estime que « la Tunisie n’est pas un État de droit », une critique récurrente brandie par la défense pour contester les conditions d’un procès équitable dans le pays d’origine du prévenu, ont rapporté les médias français.

Âgé de 63 ans, Belhassen Trabelsi est poursuivi en Tunisie dans cinq affaires économiques et financières, pour lesquelles il a déjà été condamné par défaut à plusieurs années de prison. Il est notamment accusé d’enrichissement illicite, de détournement de fonds publics et de blanchiment d’argent.

Un parcours d’exil et de procédures

Après la révolution de 2011, Belhassen Trabelsi avait fui la Tunisie pour le Canada, où il a tenté d’obtenir l’asile politique – une demande rejetée par Ottawa en 2016. Il a ensuite trouvé refuge en France, où il a été interpellé en mars 2019 et mis en examen pour blanchiment en bande organisée, recel, usage et complicité de faux documents administratifs.

En 2016, il avait entamé une procédure de réconciliation avec l’État tunisien auprès de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), en proposant de restituer un milliard de dinars (environ 350 millions d’euros) en échange d’un règlement à l’amiable. Mais l’arbitrage n’a jamais abouti.

Avant la chute du régime, la famille Ben Ali-Trabelsi dominait de larges pans de l’économie nationale. Selon une étude de la Banque mondiale, le clan captait à lui seul 21% des bénéfices du secteur privé tunisien en 2010, grâce à un réseau d’entreprises et de monopoles favorisés par le pouvoir.

Cette nouvelle décision de la justice française risque de raviver la frustration des autorités tunisiennes, qui peinent depuis des années à obtenir la restitution des avoirs et le retour des figures emblématiques de l’ancien régime.

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Affaire Jawhar Ben Mbarek : le bâtonnier dénonce des atteintes au droit de défense

13. November 2025 um 08:53

Le bâtonnier de l’Ordre national des avocats de Tunisie, Boubaker Bethabet, a convoqué en urgence le Conseil de l’Ordre pour examiner les « entraves injustifiées » constatées dans le dossier du détenu Jawhar Ben Mbarek, en grève de la faim, et les atteintes présumées à ses droits de défense.

Des visites d’avocats bloquées à la prison de Belli

L’affaire a pris un nouveau tournant après la conférence de presse donnée mercredi par Me Dalila Ben Mbarek Msaddek, sœur et avocate du détenu, qui a affirmé avoir été empêchée de rencontrer son client à la prison de Belli (gouvernorat de Nabeul), malgré une autorisation de visite encore valide, rapporte l’Agence TAP.

Une autre avocate, Me Lobna Mejri, a confirmé avoir subi le même refus, bien qu’elle disposait d’une autorisation délivrée le 6 novembre par le parquet général près la Cour d’appel de Tunis. L’administration pénitentiaire aurait exigé une nouvelle autorisation, en contradiction avec la validité du document initial.

Face à ces faits, le bâtonnier Bethabet a exigé des autorités judiciaires et pénitentiaires, notamment le parquet près la Cour d’appel de Tunis et la direction de la prison de Belli, d’identifier les responsables de ces violations et de « faire respecter la loi sans entraves administratives injustifiées ».

Il a rappelé que le droit pour un détenu de rencontrer son avocat « ne peut faire l’objet d’aucune restriction » en dehors des textes légaux, et que nul pouvoir exécutif ne peut s’y opposer.

Allégations de violences et plainte pour torture

Les tensions s’aggravent après la plainte déposée par le comité de défense de Jawhar Ben Mbarek pour « crime de torture ». Lors d’une conférence de presse tenue au siège du Parti Al Joumhouri, Me Hanen Khemiri a affirmé que la plainte nomme les auteurs présumés et s’appuie sur des traces visibles de violences sur le corps du détenu.

Selon les avocats, Jawhar Ben Mbarek aurait été traîné hors du champ des caméras de surveillance avant d’être roué de coups par six détenus de droit commun, sur ordre de quatre gardiens et de leur supérieur.

Enquêtes croisées et climat de tension

Parallèlement, une source judiciaire a confirmé à l’agence TAP que le parquet du tribunal de première instance de Tunis a ouvert une enquête visant trois avocats, à la suite de plaintes déposées par le comité général des prisons et de la rééducation. Ces plaintes portent sur la diffusion de rumeurs et de fausses informations concernant les conditions de détention et la santé des grévistes de la faim.

Ce bras de fer entre le corps des avocats et l’administration pénitentiaire s’inscrit dans un climat de forte crispation autour du sort de Jawhar Ben Mbarek, figure de l’opposition et détenu depuis plusieurs mois.

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