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Gestern — 13. November 2025Haupt-Feeds

Terres domaniales : les députés appellent à un inventaire national et à la récupération des terrains accaparés

13. November 2025 um 15:33

Des députés du Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) ont insisté, jeudi, sur l’impératif d’effectuer un inventaire des biens de l’Etat et de récupérer les terres domaniales accaparées illégalement.

S’exprimant, lors d’une séance plénière conjointe organisée par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) et consacrée à la discussion du budget de la mission du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières pour l’exercice 2026, les députés ont également souligné la nécessité de céder certaines terres agricoles et de changer leur vocation afin de les exploiter dans  divers projets, notamment dans les programmes de logement.

Le député Belgacem Nfis a indiqué que le cadre juridique et institutionnel organisant actuellement les terres collectives « n’est plus adapté », estimant qu’il est temps de le réviser afin de le rendre plus efficace et plus équitable.

Et d’ajouter que les conseils de gestion créés pour administrer ces terres ont vu leurs mandats légaux, fixés à cinq ans, expirer sans qu’un cadre réglementaire clair ne soit mis en place. Cela a entraîné, selon lui, un vide administratif qui a paralysé la gestion de ces biens et empêché les citoyens d’exercer leurs droits.

Cette situation, a-t-il poursuivi, a également bloqué les projets de nombreux agriculteurs et investisseurs, les privant de l’accès au financement et aux aides publiques.

Le député a estimé indispensable de procéder à une  révision globale des textes juridiques relatifs aux terres collectives et aux conseils de gestion. Il a aussi souligné l’importance de mettre en place un nouveau dispositif plus efficace permettant aux exploitants d’obtenir des documents prouvant leur droit d’exploiter ces terres, et ce, jusqu’à la révision des lois.

De son côté, le député Mahmoud Sammari a reproché aux anciens ministres le manque d’intérêt porté aux biens de l’État, tant publics que privés, notamment les terres agricoles. Il s’est interrogé, dans ce sens, sur l’inaction de l’État face aux agressions répétées et aux accaparements de ces terrains, appelant à la révision des contrats de location des terres domaniales.

La députée Amina Jerbaoui s’est, quant à elle, interrogé sur  les biens confisqués se demandant si ces biens avaient été correctement évalués et gérés selon les principes de la bonne gouvernance, soulignant que le manque de transparence dans ce dossier est de nature à susciter des soupçons et des pressions.

La députée Henda Jlassi a pointé, pour sa part, la mauvaise gestion des biens de l’État dans le gouvernorat de Tunis, alors que la capitale fait face à une grave crise du logement. Elle a fait remarquer que des dizaines d’hectares sont laissés à l’abandon ou occupés illégalement, appelant à leur réaffectation en zones vertes, en projets d’habitat pour les jeunes, ou encore en espaces économiques et sociaux.

Elle a aussi relevé que la dispersion des propriétés et le chevauchement des compétences entre l’État, les municipalités et le secteur privé ont généré une situation de confusion juridique et a entravé la réalisation de projets vitaux.

Pour sa part, le député Thabet El Abed a abordé le dossier des indemnisations en suspens depuis plus de cinquante ans, rappelant que les litiges fonciers suivent un processus judiciaire long et complexe sans aboutir à un jugement définitif ou à une solution concrète, engendrant ainsi des biens délaissés et non rentable.

Il a insisté sur la nécessité de régulariser ces anciens dossiers, de créer des commissions régionales mixtes regroupant des représentants des différentes administrations ainsi que des ministères de la Justice et de l’Agriculture.

L’objectif étant d’accélérer le traitement de ces dossiers et de mettre en place un mécanisme clair d’indemnisation et de cession garantissant à la fois les droits de l’État et la stabilité des agriculteurs.

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Le CNRD déclare la guerre aux occupations illégales de terres domaniales

13. November 2025 um 14:23

Des députés du Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont insisté, jeudi 13 novembre, sur l’impératif d’effectuer un inventaire des biens de l’Etat et de récupérer les terres domaniales accaparées illégalement.

S’exprimant, lors d’une séance plénière conjointe organisée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le CNRD consacrée à la discussion du budget de la mission du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières pour l’exercice 2026, les députés ont souligné la nécessité de céder certaines terres agricoles et de changer leur vocation afin de les exploiter dans divers projets, notamment dans les programmes de logement.

Ainsi, le député Belgacem Nfis a indiqué que le cadre juridique et institutionnel organisant actuellement les terres collectives « n’est plus adapté ». Tout estimant qu’il est temps de le réviser afin de le rendre plus efficace et plus équitable.

Les conseils de gestion créés pour administrer ces terres ont vu leurs mandats légaux, fixés à cinq ans, expirer sans qu’un cadre réglementaire clair ne soit mis en place. Cela a entraîné, souligne-t-il, un vide administratif qui a paralysé la gestion de ces biens et empêché les citoyens d’exercer leurs droits.

Cette situation, a-t-il poursuivi, a également bloqué les projets de nombreux agriculteurs et investisseurs, les privant de l’accès au financement et aux aides publiques.

Le député a estimé indispensable de procéder à une  révision globale des textes juridiques relatifs aux terres collectives et aux conseils de gestion. Il a aussi souligné l’importance de mettre en place un nouveau dispositif plus efficace permettant aux exploitants d’obtenir des documents prouvant leur droit d’exploiter ces terres, et ce, jusqu’à la révision des lois.

De son côté, le député Mahmoud Sammari a reproché aux anciens ministres le manque d’intérêt porté aux biens de l’État, tant publics que privés, notamment les terres agricoles. Il s’est interrogé, dans ce sens, sur l’inaction de l’État face aux agressions répétées et aux accaparements de ces terrains. Tout en appelant à la révision des contrats de location des terres domaniales.

La députée Amina Jerbaoui s’est, quant à elle, interrogée sur les biens confisqués se demandant si ces biens avaient été correctement évalués et gérés selon les principes de la bonne gouvernance. Soulignant ainsi que le manque de transparence dans ce dossier est de nature à susciter des soupçons et des pressions.

Sa collègue Henda Jlassi a pointé, pour sa part, la mauvaise gestion des biens de l’État dans le gouvernorat de Tunis; alors que la capitale fait face à une grave crise du logement. Elle a fait remarquer que des dizaines d’hectares sont laissés à l’abandon ou occupés illégalement. Elle appelle donc à leur réaffectation en zones vertes, en projets d’habitat pour les jeunes, ou encore en espaces économiques et sociaux.

Elle a aussi relevé que la dispersion des propriétés et le chevauchement des compétences entre l’État, les municipalités et le secteur privé ont généré une situation de confusion juridique et a entravé la réalisation de projets vitaux.

De son côté, le député Thabet El Abed a abordé le dossier des indemnisations en suspens depuis plus de cinquante ans. Rappelant à cet égard que les litiges fonciers suivent un processus judiciaire long et complexe sans aboutir à un jugement définitif ou à une solution concrète, engendrant ainsi des biens délaissés et non rentables.

Il a insisté sur la nécessité de régulariser ces anciens dossiers, de créer des commissions régionales mixtes regroupant des représentants des différentes administrations ainsi que des ministères de la Justice et de l’Agriculture.

Au final, l’objectif étant d’accélérer le traitement de ces dossiers et de mettre en place un mécanisme clair d’indemnisation et de cession garantissant à la fois les droits de l’État et la stabilité des agriculteurs.

Avec TAP

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Zaghouan : une nouvelle zone industrielle de 100 ha prévue à Saouaf

12. November 2025 um 17:21

Le projet de création d’une nouvelle zone industrielle dans la délégation de Saouaf à Zaghouan serait réalisé sur un terrain domanial couvrant 100 ha situé au niveau de la route régionale N131.

Le secrétaire général de la municipalité de Saouaf, Abdelmajid Gouidri, a indiqué à l’Agence TAP que l’emplacement du site qui abritera ce projet a été approuvé à l’unanimité par les membres du conseil local et les représentants des parties concernées.

Le projet d’aménagement d’une zone industrielle à Saouaf est programmé dans le cadre du plan de développement quinquennal 2026-2030.

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Tunisie : 14 hectares de terres domaniales restitués à l’État à Manouba

07. November 2025 um 15:25

Les équipes de l’Office des terres domaniales au gouvernorat de Manouba ont réussi à récupérer un terrain domanial agricole couvrant plus de 14 hectares, situé dans la localité d’El Bassatine dans la délégation de Mornaguia.

La restitution à l’Etat de ce terrain, qui était exploité illégalement, intervient dans le cadre de la mise en œuvre d’une décision émise par le gouverneur de Manouba en mars 2024.

L’opération s’est déroulée sous la supervision du délégué de la région et en présence des unités de sécurité. Le terrain récupéré sera placé sous la gestion de l’Office en attendant son exploitation de nouveau.

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