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Rapport 2025 sur la menace écologique : la Tunisie face à un risque hydrique et climatique accru

12. November 2025 um 12:29

Le niveau de la menace écologique pour la Tunisie, entre 2019 et 2024, est le plus élevé par rapport à 171 autres pays et et territoires, évalués par le nouveau Rapport sur la Menace Écologique 2025 (ETR), publié, par l’Institut pour l’Économie et la Paix (IEP).

Avec un score global ETR de 2,604, la Tunisie n’a pas “le pire résultat” en 2024, lequel est détenu par le Niger, avec un score de 4.420, mais elle a enregistré la détérioration la plus importante du score ETR global de tous les pays entre 2019 et 2024.

Dans le cadre d’un rapport rendu public, en octobre 2025, l’IEP, un think tank international, a procédé à une évaluation mondiale basée sur des données sur les risques écologiques, couvrant 3 125 zones infranationales dans 172 pays et territoires.

La forte détérioration du score ETR de la Tunisie, malgré des scores de piliers se situant principalement dans les niveaux moyen ou faible en 2024, s’explique par trois facteurs principaux mis en évidence dans les sources : l’ampleur de l’augmentation du risque hydrique, l’effet de la ligne de base (année 2019) et les problèmes d’infrastructure.

Parmi les facteurs de détérioration, le rapport cite une combinaison de conditions climatiques défavorables, notamment la sécheresse prolongée, les températures élevées et des précipitations de plus en plus irrégulières. “Ces conditions ont succédé à une année 2019 jugée “inhabituellement favorable” qui servait de base d’analyse”.

En 2024, toutes les zones infranationales de la Tunisie étaient classées au niveau de risque moyen concernant l’eau. Le score global de risque hydrique du pays pour cette année était de 2,754.

Cependant, les conséquences des chocs climatiques sont visibles dans neuf des vingt zones infranationales tunisiennes ayant le plus subi une augmentation de la menace écologique globale entre 2019 et 2024. En tête de ces zones se trouve la ville de Manouba, dans le grand Tunis, qui a enregistré la deuxième plus forte augmentation du risque écologique à l’échelle mondiale.

Contacté par l’agence TAP pour un éclairage sur ce classement, l’Institut pour l’économie et la paix à Sydney a confirmé, par le biais de son équipe de recherche, que “le gouvernorat de Manouba a en effet enregistré la plus forte détérioration du score ETR au cours de la période de cinq ans, même s’il n’a pas enregistré le pire score global du pays en 2024”.

Et d’expliquer “selon les mesures de l’ETR, le gouvernorat le plus menacé sur le plan écologique en 2024 était celui de Bizerte. Cependant, les différences au sein de la Tunisie sont relativement mineures. Tous les gouvernorats du pays sont classés à des niveaux proches, affichant des niveaux de risque global “moyens”, et tous ont enregistré des détériorations similaires entre 2019 et 2024. La Manouba a simplement enregistré une détérioration légèrement plus importante que les autres en raison des changements importants dans des paramètres relatifs aux “risque lié à l’eau” et “impact des événements naturels”.

“Il existe un point conceptuel et méthodologique important qui aide à expliquer les résultats relevés. La densité de population est un élément clé de plusieurs indicateurs de l’ETR… En effet, le rapport vise à évaluer les relations réciproques entre les pressions humaines sur l’environnement naturel et la capacité des écosystèmes à soutenir ces populations.

Par conséquent, la plupart des gouvernorats tunisiens les moins bien classés – et ceux qui ont connu la plus forte détérioration de leurs scores depuis 2019 – sont situés dans le nord et les régions côtières ou la densité de la population est élevée “, lit-on, dans la réponse de l’institut, sur les précisons demandées par le service économique et financier de l’Agence TAP.

Le rapport souligne que généralement, l’augmentation du risque hydrique en Tunisie est également exacerbée par les effets cumulés de la détérioration des infrastructures. Le pays souffre d’un sous-investissement chronique et d’un mauvais entretien des réseaux de canalisations, ce qui entraîne des fuites d’eau importantes. Les fuites constituent environ 30 % de l’approvisionnement en eau du pays.

L’intensification des pressions dues à la sécheresse et à la chaleur a conduit à l’imposition de restrictions sur l’approvisionnement en eau par le gouvernement l’année dernière, notamment des coupures d’eau pour les résidents qui dépassaient fréquemment les dix heures. L’Observatoire tunisien de l’eau (OTE) a enregistré plus de 2 100 interruptions non annoncées de l’approvisionnement en eau au cours de la dernière année.

Sur le plan régional, les fortes dégradations en Tunisie s’inscrivent dans une tendance régionale plus large. En effet, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ayant enregistré la plus forte augmentation globale du risque écologique entre 2019 et 2024.

L’Afrique du Nord-Ouest, qui comprend la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, a connu la plus forte dégradation du score de menace écologique (ETR) au cours des cinq dernières années. Cette tendance régionale est fortement liée à la montée en flèche des problèmes d’eau.

Entre 2019 et 2024, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc sont passés de conditions hydriques relativement favorables à un risque généralisé, moyen ou élevé. Cette situation résulte d’une combinaison de facteurs, notamment la sécheresse prolongée, les vagues de chaleur et les précipitations de plus en plus erratiques.

Le score global du Rapport sur les Menaces Écologiques (ETR) est calculé sur la base de quatre menaces écologiques interdépendantes: le risque hydrique (Water Risk), l’insécurité alimentaire (Food Insecurity), L’impact des événements naturels (Impact of Natural Events) et la pression démographique (Demographic Pressure).

L’Institut pour l’Économie et la Paix (IEP) est un groupe de réflexion (Think tank) indépendant, basé à Sydney en Australie et ayant des représentations à New York et dans plusieurs autres pays.

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Ecomondo 2025 de tous les records ! +7% de présences, présences étrangères + 10%

10. November 2025 um 16:05

LE PÔLE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE RENFORCE SA DIMENSION MONDIALE

  •  La 28e édition de la manifestation organisée par Italian Exhibition Group, consacrée à l’économie verte, bleue et circulaire et la plus internationale jamais organisée, ferme ses portes aujourd’hui.
  •  La venue du Ministre Gilberto Pichetto Fratin : « Ecomondo, un symbole d’innovation et de durabilité »
  •  Plus de 800 acheteurs mandatés et délégations en provenance de 65 pays
  •  Plus de 1700 exposants, dont 18 % en provenance de l’étranger

Rimini, 7 novembre 2025 – Dans un contexte mondial sans cesse plus instable, la durabilité est la boussole qui doit guider les gouvernements, les entreprises et la communauté scientifique. Ecomondo 2025, événement international de référence en Europe et dans le bassin méditerranéen, pour l’économie verte, bleue et circulaire, organisé par Italian Exhibition Group (IEG), ferme ses portes aujourd’hui au Parc des expositions de Rimini, en soulignant sa position de pôle international de la transition écologique. Un rôle qui se traduit par les résultats concrets d’une 28e édition en forte croissance.

Les présences, toutes provenances confondues, ont augmenté de 7 % et les seules présences étrangères de 10 %. Plus de 1 700 exposants, dont 18 % en provenance de l’étranger, sur les 166 000 mètres carrés du Parc des expositions. Plus de 600 journalistes accrédités (dont 15 % de l’étranger) ont mis le Parc des expositions au centre de l’attention de la communauté mondiale.

La centralité d’Ecomondo sur la scène internationale, dans son rôle de guide sur la voie d’un avenir durable dont le point de départ se trouve Italie et sur laquelle l’Europe avance avec détermination, a été soulignée par la présence, jeudi 6 novembre, du Ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin, en visite dans les pavillons du Parc des expositions. « Nous pouvons nous targuer d’être parmi les premiers pays au monde en termes de capacité de recyclage, a rappelé le ministre, et il est certes beaucoup question de terres rares et de matières premières critiques, mais le plus grand gisement que nous ayons, c’est celui de nos déchets… Et la capacité de recyclage est pleinement mise en lumière par cette manifestation, symbole d’innovation et de durabilité ».

ECOMONDO 2025 : L’ÉDITION LA PLUS INTERNATIONALE JAMAIS RÉALISÉE

Ecomondo 2025 a confirmé son rôle de lieu privilégié d’échange entre les entreprises, le monde de la recherche et les professionnels du secteur, dans le monde entier, entre autres grâce à la collaboration avec l’Agence ICE et avec le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale (MAECI) : un carrefour global qui rassemble plus de 800 acheteurs mandatés et délégations internationales provenant de 65 pays. Parmi les marchés les plus représentés : l’Espagne, la Turquie, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie, la Tunisie, le Maroc et l’Égypte. Pour compléter le tableau, il convient de souligner la participation active d’environ 90 associations internationales. Un réseau qui, lors de la manifestation, a généré 3 800 business matching, au bénéfice de la coopération et de la diffusion des meilleures pratiques en matière de transition écologique.

LA TRANSITION VERTE, UN CADRE TRANSVERSAL SUR LE CONTEXTE MONDIAL

Plus de 200 rendez-vous au cours des quatre journées, dont environ 70 organisés par le Comité technique et scientifique d’Ecomondo, présidé par le Professeur Fabio Fava, ont proposé un riche programme d’initiatives, offrant une lecture actualisée de la transition écologique de manière transversale. Parmi les principaux thèmes : les DEEE et les matières premières critiques, le textile qui devient circulaire, la finance durable comme soutien à la transition écologique, la gestion de l’eau et l’économie bleue, les bioénergies, l’économie circulaire, l’IA appliquée à la valorisation des ressources et au monitorage des données, l’observation de la terre et le rôle de la communication pour dépasser les faux dilemmes de la transition écologique.

Une grande attention a été accordée à la coopération internationale et à la transition verte en Méditerranée, ainsi qu’aux initiatives visant à faciliter l’accès à l’énergie propre et durable sur le continent africain, dans le cadre du Plan Mattei et du Programme « Mission 300 », avec la cinquième édition de l’Africa Green Growth Forum.

La 14e édition des États généraux de l’économie verte a inauguré une fois encore Ecomondo, avec la présentation du Rapport 2025 sur l’état de l’économie verte, en plaçant au centre du débat l’état et les perspectives de la transition verte européenne dans le nouveau contexte mondial. La session plénière de la deuxième journée, qui s’est déroulée pour la première fois entièrement en anglais, a étendu plus encore la portée internationale de l’événement.

Le retour de Sal.Ve, le Salon biennal du Véhicule écologique, en collaboration avec l’ANFIA, a permis de présenter toute la gamme d’équipements pour véhicules industriels et spéciaux pour la collecte des déchets solides et liquides, pour le balayage de la voirie routes et le nettoyage des canalisations..

LE LABORATOIRE DE L’INNOVATION

A Ecomondo 2025, l’innovation a servi de pont entre la science et le marché : l’Innovation District a donné de l’espace et de la visibilité à 40 start-up italiennes et internationales à haut contenu technologique, dont 20 installées  au Maroc et en Tunisie, sélectionnées dans le cadre du projet Lab Innova for Africa « Luca Attanasio », promu par l’Agence ICE en collaboration avec le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale. Parallèlement à la manifestation, Ecomondo a décerné le Prix « Lorenzo Cagnoni » pour l’innovation verte aux sept entreprises exposantes pour les technologies les plus avancées et les plus prometteuses présentées dans les secteurs propres à la manifestation.

ECOMONDO SERA DE RETOUR AU PARC DES EXPOSITIONS DE RIMINI D’ITALIAN EXHIBITION GROUP DU 3 AU 6 NOVEMBRE 2026.

PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

Ecomondo 2025 est organisé par Italian Exhibition Group avec la collaboration de : Commission européenne ; UNIDO ITPO ; Ministère de l’Environnement et de la Sécurité Énergétique ; MAECI (Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Institutionnelles) ; Ministère des Entreprises et du Made in Italy ; Agence ICE – Agence italienne pour le commerce et l’investissement ; Région Émilie-Romagne ; Ville de Rimini ; ANCI (Association nationale des communes italiennes) ; ANFIA (Association nationale de la filière de l’industrie automobile) ; ART-ER ; CIB (Consortium italien du biogaz) ; CIC (Consortium italien de compostage) ; CONAI (Consortium national de l’emballage) ; ENEA ; Assoambiente ; Fondation pour le développement durable ; ISPRA (Institut Supérieur de la Protection et de la Recherche environnementale) ; Legambiente ; UNICIRCULAR (section Assoambiente) ; UNACEA (Union Nationale des constructeurs d’équipements et matériels de construction) ; UTILITALIA ; CIHEAM (Centre international d’études agronomiques avancées méditerranéennes) ; CBE JU (Engagement commune pour une Europe circulaire bio-sourcée) ; EBA (Association européenne du biogaz) ; Agence européenne pour l’environnement ; ISWA (Association internationale des déchets solides) ; WBA (Association mondiale du biogaz) ; Water Europe.  

À PROPOS D’ECOMONDO 2025

Statut : Salon International ; Organisation : Italian Exhibition Group S.p.A. ; Fréquence : annuelle ; Édition : 28e ; Date : 4-7 novembre 2025 ; adresse mail : ecomondo@iegexpo.it ; Site Internet : www.ecomondo.com ; Facebook : www.facebook.com/EcomondoRimini ; LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/ecomondo-the-green-technologies-expo/

 

 

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🚨 Gabès en danger : la Méditerranée peut-elle encore être sauvée ?

08. November 2025 um 12:05

L’affaire de la pollution du golfe de Gabès par l’effet du rejet, depuis un demi-siècle,  du phosphogypse, matière extrêmement polluante n’et pas une affaire qui concerne uniquement la Tunisie. Elle interpelle tous les pays du bassin méditerranéen dans la mesure où le golfe de Gabès n’est pas un simple écosystème local. Il est réputé pour être une frayère pour plusieurs organismes aquatiques de la méditerranée et pour abriter la seule oasis maritime de Mare nostrum.

Toute la communauté internationale en charge de l’économie verte (Organisation mondiale du développement industriel (ONUDI, Fonds pour l’environnement mondial, l’Union européenne (UE), COP (convention cadre sur les changement climatiques …) est concernée sur un pied d’égalité.

Le mécanisme « Green Forward Industrie » peut être d’un grand apport

L’UE particulièrement  avec laquelle la Tunisie est liée par un accord de partenariat privilégié dispose d’une expertise moderne en matière de traitement chimique du phosphate, notamment dans des pays comme l’Italie, la Belgique…, peut apporter, à cette fin, une aide significative à la Tunisie, plus exactement à la transition écologique du Groupe chimique de Tunisie (GCT).

Lancé, ces derniers jours par l’UE et l’ONUDI en partenariat avec les ministères de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines et l’Environnement, le mécanisme «Green Forward Industrie », dédié à la contribution de la promotion  de l’économie circulaire en Tunisie peut être d’un précieux apport pour la restructuration des industries chimiques à Gabès.

« Cette initiative illustre l’engagement stratégique de l’ONUDI dans la région et son soutien à la transition verte de la Tunisie. » – Lassaad Ben Hassine (ONUDI)

De quoi s’agit il ?

Green Forward Industrie » est « une initiative qui vient marquer une étape décisive dans la transformation industrielle verte de la Tunisie. Elle vise à démontrer des modèles économiques innovants, économes en ressources et circulaires, au sein des filières clés pour l’économie d’exportation tunisienne (phosphate, agroalimentaire…), petites et moyennes entreprises (PME) des secteurs de l’automobile, de l’électricité et de l’électronique…

Le lancement de ce mécanisme est accompagné par l’élaboration d’une cartographie sectorielle visant à identifier les chaînes de valeur présentant le plus fort potentiel de circularité.

Réalisée par Beyond Solutions, cette étude permettra de sélectionner des projets pilotes qui seront mis en œuvre début 2026 (espérons que la pollution des unités du GCT en feront partie). Ces projets démontreront des modèles d’affaires circulaires favorisant la création d’emplois verts et le renforcement de la compétitivité internationale.

« Parce que le golfe de Gabès abrite une biodiversité essentielle à la Méditerranée, sa dépollution est une responsabilité collective régionale. »

Le point de vue des initiateurs du GFI

Pour Lassaad Ben Hassine, représentant de l’ONUDI en Tunisie. «Cette initiative, qui s’appuie sur l’expertise technique de l’ONUDI,  illustre l’engagement stratégique de l’ONUDI dans la région et notre soutien à la transition verte de la Tunisie et au renforcement de leur position dans les chaînes de valeur mondiales».

Quant à Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, cette initiative vise «à réduire l’empreinte environnementale tout en renforçant la compétitivité et en créant des emplois verts pour les jeunes et les femmes».

Et pour ne rien oublier, le projet GFI s’inscrit dans le cadre de l’Initiative régionale Green Forward, financée par l’Union européenne et mise en œuvre dans huit pays du sud de la Méditerranée. Il soutient la transition vers l’économie circulaire à travers des réformes politiques, le renforcement des capacités institutionnelles et une assistance technique ciblée pour les PME.

ABOU SARRA

EN BREF

  • Le golfe de Gabès subit depuis 50 ans la pollution au phosphogypse.
  • Le mécanisme Green Forward Industrie, lancé par l’UE et l’ONUDI, cible la transition écologique de l’industrie tunisienne.
  • Une cartographie sectorielle identifie les filières à potentiel circulaire.
  • Des projets pilotes seront mis en œuvre dès 2026, notamment à Gabès.
  • L’initiative s’inscrit dans un programme régional couvrant huit pays méditerranéens.

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Environnement : catalyser les synergies pour accélérer la transition verte en Tunisie

07. November 2025 um 09:21

Un événement national de networking réunira, à Hammamet le 7 novembre 2025, plus d’une centaine d’acteurs de l’écosystème vert tunisien. Cette rencontre a pour objectif d’encourager les échanges, de stimuler les partenariats, de valoriser les meilleures pratiques en matière d’économie verte et circulaire, et d’accélérer la transition vers une économie verte et circulaire.

 

Organisé dans le cadre du programme « Green Forward », implémenté au niveau méso et mis en œuvre à l’échelle nationale par le Centre international des technologies de l’environnement de Tunis (CITET), en collaboration avec SPARK et financé par l’Union européenne, cet événement inédit va œuvrer à catalyser les synergies afin d’accélérer la transition verte en Tunisie.

 

Le programme Green Forward vise à renforcer les capacités des organisations de soutien aux entreprises (OSE) afin qu’elles jouent un rôle de catalyseur clé au sein de l’écosystème économique tunisien — en particulier dans les domaines de l’économie verte et circulaire — en assurant le lien entre les politiques publiques et les PME. 

 

Un espace de dialogue, de coopération, et de co-construction

 

Cet événement a pour objectif de créer un espace unique de dialogue, de coopération et de co-construction entre les acteurs publics, privés, associatifs et académiques engagés dans la transition écologique, verte et circulaire en Tunisie.

 

Le Networking Event – Green Forward destiné aux organisations de soutien aux entreprises (OSE) ambitionne de renforcer l’écosystème d’appui à la transition écologique en Tunisie tout en  favorisant la création de synergies et de partenariats concrets, la mobilisation des financements verts, la promotion de l’innovation technologique et l’éco-conception et l’accompagnement des entreprises dans leurs démarches de durabilité.

 

Un écosystème diversifié et engagé

 

Plus d’une centaine de participants est attendue, représentant un large éventail d’acteurs de l’écosystème vert tunisien. Seront également présentes des institutions nationales et internationales. Avec notamment les ministères, l’Union européenne et diverses agences de coopération. Les Organisations de soutien aux entreprises (OSE), qu’elles soient publiques, privées ou associatives, prendront également part à cette rencontre. Les banques, fonds d’investissement, bailleurs de fonds, structures fédératrices et chambres professionnelles seront eux aussi représentés.

 

L’événement accueillera par ailleurs des PME, des startups et des entrepreneurs verts, ainsi que des centres techniques, des instituts de recherche et des structures d’innovation.

 

Enfin, des incubateurs, accélérateurs et clusters sectoriels viendront compléter ce panorama de participants engagés.

 

Un programme collaboratif et inspirant

Le programme du Networking Event s’articule autour de plusieurs temps forts. Un panel de discussion sera consacré aux mécanismes d’appui à la transition verte et présentera les leviers, instruments et programmes disponibles pour les acteurs de l’écosystème. Ce panel réunira notamment la BERD, la CDC, AMEN Bank, kickoff.tn, Expertise France, MedWaves, l’ANPR et Impact Partner.

 

L’événement sera également marqué par l’annonce officielle des OSE sélectionnés, suivie de la signature des protocoles d’accord (MoU) avec les organisations concernées. Des sessions interactives dédiées à l’éco-conception et à l’innovation seront animées par des experts de renom. Enfin, une présentation des perspectives de collaboration et des opportunités de coopération futures viendra clôturer la rencontre.

 

Une plateforme stratégique à forte valeur ajoutée

 

Le Networking Event – Green Forward se positionne comme une véritable plateforme stratégique, réunissant l’ensemble des acteurs de l’écosystème vert tunisien. Il offrira une occasion unique de nouer des partenariats concrets à travers la signature de protocoles d’accord (MoU), tout en mettant en lumière les initiatives, programmes et instruments de soutien déjà existants.

 

Au-delà des échanges, l’événement contribuera à renforcer le dialogue entre le secteur public et privé, ainsi qu’entre la recherche scientifique et l’industrie. Cette dynamique permettra d’accélérer le déploiement d’actions communes au service d’une Tunisie plus durable et circulaire.

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ECOMONDO 2025 | Alessandra Astolfi, Présidente du Salon : La croissance verte a tracé sa voie

05. November 2025 um 21:10

ECOMONDOLa dynamique économique générée par le développement durable est bien lancée. L’espoir vient de ce que les pays en développement peuvent embrayer sur l’écologie pour concrétiser, de manière vertueuse, leur décollage.

Ecomondo tient sa 28ème édition. Quel bilan pour le salon ?

À l’origine nous avons démarré avec un concept de recyclage en format national. A l’heure actuelle nous sommes la deuxième foire d’Europe et peut être même du monde. Nous attirons des exposants qui détiennent des technologies avancées dans le domaine de la collecte et du recyclage de tous les types de déchets ainsi que de l’eau.

Vous êtes présent sur les trois segments de l’économie bleue verte et circulaire. Le développement durable est-il devenu une chaîne de valeur ?

En réalité l’économie verte est à large spectre. Elle englobe les technologies d’énergies renouvelables, également. Nous avons développé à cette 28e édition tous les thèmes relatifs à l’économie circulaire et l’économie verte et bleue. Nous pensons qu’il s’agit d’un modèle alternatif à l’économie linéaire.

Cependant, l’économie renouvelable n’est pas abordée à Ecomondo?

C’est exact. Un salon dédié aux énergies renouvelables s’est développé de manière autonome et nous en assurons la présidence.

La croissance verte est-elle une voie pour la création de richesse, demain ?

J’en suis totalement persuadée. C’est la voix la plus noble et la plus salutaire pour la création de richesse à l’avenir. C’est ce qui nous permettra de ne pas épuiser les ressources de la planète.

Eprouvez vous une certaine filiation avec le club de Rome lequel appelait à la croissance zéro ?

À l’évidence c’est le Think Tank, qui a initié la pensée économique à la nécessité de reconsidérer le moteur de la croissance. Apparu dans les années 70 il lui a manqué le langage conceptuel dont nous disposons actuellement. Par ailleurs j’observe qu’il n’a pas non plus su rallier les pouvoirs publics, à son courant de pensée. Il faut dire qu’aujourd’hui le changement climatique a précipité la notion d’urgence salutaire que nous vivons actuellement.

Ecomondo célèbre, également, le cinquième anniversaire de l’initiative Mattei à l’adresse du continent africain. Quel bilan pour ce ‘’Plan Mattei ‘’?

Ecomondo depuis 5 ans réunit les pays du pourtour de la Méditerranée ainsi que les pays d’Afrique subsaharienne autour de la perspective de la croissance verte. Beaucoup de ces pays partenaires sont ouverts à cette orientation. Dans leur grande majorité ils manquent de moyens pour acquérir les technologies avancées dans ce domaine. Le plan Mattei vient, grâce à une aide qui pourrait être appelée à se développer à l’avenir, favoriser ce transfert de technologie Eco Friendly.

Le financement vert avance-t-il de manière satisfaisante ?

En réalité les chantiers de transition écologique nécessitent des financements considérables. Il est certain que l’aide internationale en la matière doit être reconsidérée, notamment pour l’économie circulaire.

Les sceptiques du changement climatique vous dérangent-ils ?

Ils ne peuvent plus entamer le crédit scientifique ni même la dynamique lancée par la croissance verte. Ils peuvent retarder le basculement vert mais pas l’enrayer.

De notre envoyé spécial à Paris ALI DRISS
WMC – Partenaire du Salon Ecomondo-Rimini 2025

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Ecomondo 2025 : Rimini, capitale mondiale de la transition écologique

Von: hechmi
05. November 2025 um 10:04

Le développement durable a gagné ses lettres de noblesse en s’imposant comme une chaîne de valeur. Le salon est l’un de ses Think Tank, les plus en pointe. Du 4 au 7 Courant, Rimini la coquette station balnéaire de l’Adriatique, en région Émilie Romagne, du nord-est de l’Italie accueille la 28e édition du Salon Ecomondo, dédié à la transition écologique.

Alessandra Astolfi, présidente du Salon, nous a confié lors d’un aparté, non sans une pointe de fierté que Rimini, est devenue selon la tradition latine, la Caput Mundi, pendant cette période de la transition écologique.

Un Salon à l’audience internationale

Ecomondo a gagné en notoriété en audience et en crédit technologique. Le numérique ainsi que l’intelligence artificielle viennent conforter la dynamique ainsi créée. Une perspective écologique crédible s’est mise sur pied. On peut désormais la créditer d’un acquis de rationalité économique.

Auparavant elle vivait grâce aux subventions. Désormais, sur certains segments de son activité, en pointe, elle peut vivre et se développer sur ses propres ressources. Elle peut vivre du marché. Cela revient à dire qu’elle crée de la valeur et génère des bénéfices.

« Rimini devient, selon la tradition latine, la Caput Mundi de la transition écologique, symbole d’un engagement mondial pour un développement durable intégré. »

Un pari technologique réussi

Ecomondo, est la vitrine de la rupture technologique enregistrée dans ce vaste champ de la transition écologique. Le numérique et l’intelligence artificielle se sont mis de la partie.

La rupture technologique est bien consommée. Le Salon, en plus des enseignes confirmées, fait la part belle aux start-up innovantes qui ont vite rejoint le gros du bataillon. Le Salon est devenu une vitrine technologique de rupture qui s’adresse à la fois à l’économie verte, bleue, comprenez l’assainissement de l’eau et de l’air. Et de l’économie circulaire, colonne vertébrale de la transition verte et du développement durable.

« Les résistances existent, mais la dynamique écologique est lancée ; on peut la freiner, jamais la remettre en cause. »

Deux événements de taille

Foire majoritairement commerciale et certainement une plateforme de partenariat. le salon est devenu le Titan de la transition écologique et numérique la jonction est faite. Et on peut admirer une chaîne de valeur qui s’est auto constituée. Et avec le temps, auto intégrée. Et ce, en toute cohérence.

L’affaire s’est mise en route au départ d’un audit de simple logique. La course aveugle à la croissance nous conduit au gaspillage. Et à l’insalubrité. Ce qui, à terme, conduirait à engager le pronostic vital du globe. L’on produit mal. Avec beaucoup d’externalités nuisibles dont des émissions et des rejets nocifs. Et, l’on consomme mal. C’est-à-dire avec des déchets encombrants. Et, qui plus est polluants.

« Grâce au numérique et à l’intelligence artificielle, la transition écologique s’appuie sur une rationalité économique solide. »

 

Aller vers une économie vertueuse, c’est-à-dire une activité Clean et une consommation responsable est désormais à notre portée. Et c’est ainsi que le Salon se prépare à dresser, dans un moment solennel, lors de la journée du 5 novembre, les Etats généraux de la croissance verte. Le Salon veut faire le point et évaluer sa trajectoire. Et le jour suivant, il célèbrera le cinquième anniversaire de l’initiative Mattei, à l’adresse de l’Afrique. Le continent peut-il à la fois décoller et le faire dans une optique écologique, en même temps. Nous vous en rendrons compte.

Mais peut-on aborder cette question sensible sans aborder la réalité complexe des énergies renouvelables. Il se trouve qu’Ecomondo a créé un Salon parallèle dédié aux énergies renouvelables. Que penser des climato sceptiques ? N’entament-ils pas le crédit d’Ecomondo. Nous croyons que la dynamique écologique est bien lancée. On peut la ralentir mais on ne peut pas la faire douter de son bien-fondé.

De notre envoyé spécial à Rimini (Italie), Ali DRISS

EN BREF

  • Rimini accueille la 28ᵉ édition du Salon Ecomondo du 4 au 7 novembre.
  • L’événement devient un pôle mondial de la transition écologique et numérique.
  • Le Salon vit désormais du marché, signe d’une écologie économiquement viable.
  • Deux temps forts : États généraux de la croissance verte et Initiative Mattei.
  • L’Afrique au cœur du débat sur une croissance durable et responsable.
  • Site du Salon ECOMONDO

 

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