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Commerce intra-africain : un record historique de 208 milliards USD en 2024

12. November 2025 um 18:22

Le commerce intra-africain poursuit son ascension. En 2024, les échanges entre pays du continent ont atteint 208 milliards de dollars, soit une hausse de 7,7% par rapport à 2023, selon le rapport d’Afreximbank publié en mars 2025. Cette progression spectaculaire reflète les premiers effets tangibles de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), véritable catalyseur de l’intégration économique régionale.

L’Afrique australe s’impose comme le principal moteur de cette dynamique, avec 58,1 milliards USD d’échanges intra-régionaux, suivie de l’Afrique de l’Ouest (52,8 milliards), l’Afrique de l’Est (46,8 milliards), l’Afrique du Nord (31 milliards) et l’Afrique centrale (19,4 milliards).

 ZLECAf : moteur de transformation économique

La ZLECAf et les politiques industrielles régionales coordonnées sont aujourd’hui les deux leviers majeurs de l’intégration africaine. En facilitant la libéralisation du commerce et la création de chaînes de valeur régionales, elles renforcent la compétitivité, stimulent l’industrialisation, l’emploi et l’investissement, tout en contribuant à la réduction de la pauvreté.

« Le point de départ doit être la suppression des barrières qui freinent ou empêchent la mise en place de chaînes de valeur efficaces à travers le continent », souligne Wamkele Mene, secrétaire général de la ZLECAf. « Nous travaillons étroitement avec les institutions financières africaines, notamment la Banque africaine, pour relever les défis liés au financement du commerce et des infrastructures ».

Les infrastructures, clé d’un commerce fluide

L’expérience des dernières années l’a montré : sans infrastructures adaptées, pas de commerce durable. Depuis le lancement de la ZLECAf, l’amélioration des infrastructures logistiques et de transport est devenue un enjeu central. Routes, ports, corridors ferroviaires et plateformes numériques doivent désormais soutenir la montée en puissance des échanges continentaux.

De la dépendance extractive à la valeur ajoutée

L’Afrique aspire à rompre avec la dépendance aux matières premières. Le secteur manufacturier, qui ne représente encore que 13% du PIB en 2023, pourrait grimper à 16% d’ici à 2043, ajoutant jusqu’à 168 milliards USD à l’économie du continent grâce à des politiques industrielles ciblées.

« Partout en Afrique, on trouve des produits agricoles américains ou européens. La vraie question est : qu’est-ce que nous ne faisons pas encore bien en matière de transformation agroalimentaire ? », s’interroge Tsotetsi Makong, directeur de la coordination et des programmes à la ZLECAf.

Vers une Afrique compétitive et résiliente

L’exemple du succès de la chaîne de valeur africaine pour la production de vaccins post-Covid prouve que la coopération continentale fonctionne. En réduisant les barrières tarifaires et non tarifaires, en investissant dans les infrastructures et en développant des industries à forte valeur ajoutée, l’Afrique pose les fondations d’une croissance inclusive et durable.

Mais la route reste semée d’embûches : coûts de transport élevés, restrictions commerciales persistantes, vulnérabilité aux chocs externes. Pour renforcer la résilience du commerce intra-africain, l’industrialisation et la diversification économique ne sont plus des options, mais des impératifs.

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Sommet États-Unis–Afrique : 15 milliards de dollars d’engagements pour accélérer la transformation du continent

12. November 2025 um 17:28

Le Sommet États-Unis–Afrique, tenu récemment à Washington, a marqué une étape majeure dans le renforcement des relations économiques entre les deux parties. À cette occasion, le secteur privé américain a annoncé plus de 15 milliards de dollars d’engagements destinés à stimuler les investissements, développer les chaînes de valeur régionales et soutenir l’industrialisation du continent. C’est ce que rapporte le site africa24tv.com

Cette relance du partenariat intervient à un moment clé pour l’Afrique, qui cherche à diversifier ses alliances économiques et à renforcer son commerce intra-africain à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Washington entend désormais se positionner comme un allié stratégique dans cette transformation, misant sur des relations économiques plus équilibrées et durables.

Un commerce en hausse et une volonté d’équilibre

Les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique ont atteint 47 milliards de dollars en 2023, soit une progression de près de 20% par rapport à 2022, selon l’office du représentant américain au commerce. Cette tendance témoigne de l’intérêt croissant des États-Unis pour un continent dont le potentiel démographique, industriel et énergétique attire de plus en plus d’investisseurs.

La stratégie américaine pour l’Afrique subsaharienne, dévoilée en 2024, met l’accent sur la transition énergétique, l’investissement durable et la coopération industrielle. À travers des initiatives phares comme Prosper Africa et Power Africa, Washington cherche à dynamiser les échanges, à soutenir l’accès à l’électricité et à encourager la transformation locale des matières premières.

Ainsi, Mohammed Ali Youssouf, président de la Commission de l’Union africaine, a déclaré « primordial de mettre en commun nos atouts pour bâtir un partenariat juste et équitable »

Des partenariats régionaux en plein essor

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) illustre parfaitement cette nouvelle dynamique. En effet, le commerce bilatéral avec les États-Unis s’élève déjà à 13,2 milliards de dollars, et les deux parties ambitionnent de doubler ce volume d’ici à 2026. Les discussions portent sur des domaines clés tels que la transition énergétique, l’intégration régionale et le développement d’infrastructures durables.

Et la secrétaire exécutive adjointe  de la SADC, Angèle Makombo N’Tumba, de souligner : « Nos priorités couvrent la paix et la sécurité, l’industrialisation, le développement social et humain, ainsi que les infrastructures ».

De son côté, Massad Boulos, conseiller principal des États-Unis pour l’Afrique, insiste sur la multiplication des initiatives concrètes : « Nous avons noué des partenariats sur tout le continent, avec plusieurs succès déjà enregistrés dans le domaine du commerce et de l’investissement ».

Vers un nouveau modèle de coopération

Le partenariat entre l’Afrique et les États-Unis entre dans une phase de mutation stratégique. Alors que l’AGOA, l’accord commercial historique, approche de son expiration, les deux parties cherchent à dépasser le cadre traditionnel de l’aide pour construire un modèle de croissance partagée, fondé sur l’investissement privé, l’innovation et la création d’emplois.

Lire aussi: Commerce Afrique – USA : l’AGOA vacille, les économies africaines sous tension

Dans un contexte mondial marqué par la reconfiguration géopolitique et la compétition économique accrue, l’Afrique se positionne comme un acteur central du commerce international. Pour Washington, miser sur le continent, c’est investir dans l’avenir de l’économie mondiale.

En soutenant la transformation industrielle, la transition verte et la formation des jeunes, les États-Unis et l’Afrique ouvrent une nouvelle ère de coopération : plus stratégique, plus équilibrée et tournée vers l’avenir.

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Match amical : où regarder Tunisie-Mauritanie ?

12. November 2025 um 16:00

Les Aigles de Carthage entament, ce mercredi 12 novembre, leurs matches de préparation pour la CAN 2025 qui aura lieu au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

La rencontre sera retransmise sur la chaîne publique Watanyia et sur le lien streaming livekoora.info à partir de 17h45′.

Pronostic de la rédaction de leconomistemaghrebin.com: 2 buts à 1 pour la Tunisie.

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ONU Tourisme parie sur l’IA pour réinventer le secteur

12. November 2025 um 14:43

L’intelligence artificielle s’impose comme l’axe stratégique central du tourisme mondial. C’est sur cette assertion qu’ONU Tourisme (anciennement Organisation mondiale du tourisme) a clôturé, à Riyad, la plus grande Assemblée générale de ses cinquante années d’existence, marquée par la confirmation de sa nouvelle secrétaire générale, Cheikha Al Nowais, et par l’adoption d’une vision commune plaçant l’innovation et l’IA au cœur de la transformation du secteur.

Réunissant des délégations de 148 États membres, dont 90 ministres du Tourisme et 70 ambassadeurs, la 26e session de l’Assemblée générale a défini la feuille de route d’un tourisme plus inclusif, innovant et durable.

Le secrétaire général sortant, Zurab Pololikashvili, a souligné que « l’intelligence artificielle transformera notre secteur. Nous voulons aider chaque État membre à exploiter son potentiel pour diversifier le tourisme, stimuler une croissance inclusive et créer de nouvelles opportunités ».

L’IA au cœur des débats mondiaux

Une séance thématique consacrée à l’impact de l’intelligence artificielle a réuni des représentants d’Amadeus, de Trip.com, de Microsoft et du Forum économique mondial. La directrice exécutive Natalia Bayona y a présenté la stratégie d’intégration de l’IA dans le programme de travail d’ONU Tourisme.

Le Défi d’ONU Tourisme sur l’intelligence artificielle a récompensé l’entreprise brésilienne Smart Tour, distinguée pour son usage innovant des technologies numériques au service du tourisme.

La Déclaration de Riyad trace la voie

L’Assemblée s’est conclue par l’adoption de la Déclaration de Riyad sur l’avenir du tourisme, une feuille de route appelant à renforcer la coopération internationale, la résilience et l’autonomisation des communautés locales. Le texte met l’accent sur l’investissement dans les infrastructures numériques, la formation et l’entrepreneuriat fondé sur l’IA.

Nouvelle direction et expansion mondiale

Cheikha Al Nowais a été confirmée au poste de secrétaire générale, devenant la première femme à diriger l’institution en un demi-siècle. Son mandat débutera en 2026.

Les États membres ont aussi validé la création d’un bureau régional à Shanghai et l’institutionnalisation du sommet Afrique-Amériques comme plateforme permanente de dialogue et de coopération Sud-Sud.

Prochaines étapes

L’Assemblée a désigné El Salvador comme pays hôte de la Journée mondiale du tourisme 2026, avec pour thème « Le numérique et l’intelligence artificielle », et Cabo Verde pour l’édition 2027, centrée sur « Transformer le tourisme grâce à l’éducation ».

À noter que la prochaine Assemblée générale se tiendra en République dominicaine.

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Tunisie : la Banque mondiale débloque 430 M$ pour accélérer la transition énergétique

11. November 2025 um 22:05

La Banque mondiale a approuvé un financement de 430 millions de dollars, dont 30 millions de prêt concessionnel, pour soutenir la modernisation du secteur énergétique tunisien. Ce nouveau programme, baptisé TEREG (Programme d’amélioration de la fiabilité, de l’efficacité et de la gouvernance énergétiques tunisiennes), vise à accompagner la Tunisie dans la mise en place d’un approvisionnement électrique durable, fiable et abordable.

Sur une période de cinq ans, le TEREG ambitionne de renforcer les performances opérationnelles et financières de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables et d’améliorer la gouvernance du secteur. Il s’inscrit dans la continuité de la stratégie nationale de transition énergétique et des engagements du pays au titre de l’Accord de Paris.

Selon Alexandre Arrobbio, chef des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie, « ce programme contribuera à renforcer la position du pays dans le domaine des énergies propres, à créer des opportunités économiques et à assurer la sécurité énergétique à long terme ». Il souligne que ce projet « illustre la solidité du partenariat entre la Banque mondiale et la Tunisie » et complète d’autres initiatives en cours, telles que le projet d’intégration électrique Tunisie-Italie (ELMED) et les services de conseil de l’IFC et de la MIGA.

Le programme devrait permettre à la Tunisie de mobiliser 2,8 milliards de dollars d’investissements privés pour ajouter 2,8 gigawatts de capacités solaires et éoliennes d’ici 2028. Il prévoit également la création de plus de 30 000 emplois, principalement durant la phase de construction, ainsi qu’une réduction des coûts d’approvisionnement en électricité de 23 %. Le taux de recouvrement des coûts de la STEG passerait de 60 % à 80 %, tandis que les subventions publiques diminueraient de 2,045 milliards de dinars.

Pour Amira Klibi, spécialiste senior de l’énergie à la Banque mondiale et cheffe d’équipe du projet, le TEREG constitue « le premier projet tunisien à bénéficier du Cadre d’incitations financières de la Banque mondiale ». Elle précise que « les réformes soutenues, notamment la réduction des pertes techniques et l’augmentation de la part des énergies renouvelables, permettront d’améliorer durablement la performance du secteur, rendant l’électricité plus fiable et plus abordable pour les ménages et les entreprises ».

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Le Burkina Faso adopte la carte nationale d’identité biométrique AES

11. November 2025 um 15:00

Le gouvernement du Burkina Faso a adopté, le 6 novembre 2025, la carte nationale d’identité biométrique AES, marquant une avancée majeure dans la sécurisation et la modernisation de l’identification des citoyens. Ce nouveau document, interopérable avec les systèmes régionaux de l’Alliance des États du Sahel (AES), vise à renforcer la souveraineté numérique, la sécurité et la coopération administrative entre les pays membres.

Destinée à tous les citoyens âgés de cinq ans et plus, la carte biométrique AES devient le document officiel d’identification au Burkina Faso. Elle est valable dix ans et devra être présentée à toute réquisition des autorités compétentes. Une carte temporaire d’identité est également prévue pour les citoyens ne disposant pas encore des documents nécessaires à l’obtention de la carte définitive.

« Tout citoyen burkinabè âgé de cinq ans ou plus peut obtenir une carte biométrique. Elle devient obligatoire à partir de treize ans », a précisé Mahamadou Sana, ministre de la Sécurité.

En parallèle, le gouvernement a adopté plusieurs réformes des passeports, introduisant notamment le passeport d’urgence, valable un an, destiné aux situations exceptionnelles comme les évacuations sanitaires, ainsi qu’un passeport de pèlerinage pour faciliter les voyages religieux.

« Ces innovations visent à assouplir les conditions d’obtention des passeports et à mieux répondre aux besoins de nos populations », a-t-il ajouté.

Cette réforme s’inscrit dans la dynamique régionale du Sahel, à la suite du lancement du passeport biométrique E-AES au Mali. Ensemble, la carte AES et le passeport E-AES symbolisent la volonté des États du Sahel de moderniser leurs administrations, sécuriser les données des citoyens et renforcer leur intégration régionale.

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La « Police fiscale » révèle une évasion de 1,8 milliard de dinars dans le secteur des boissons alcoolisées

11. November 2025 um 12:48

Le volume de l’évasion fiscale dans le secteur de la production et du commerce des boissons alcoolisées en Tunisie a atteint 1,8 milliard de dinars. C’est ce que révèle Ali Khelifi, chef de la brigade des investigations et de la lutte contre l’évasion fiscale, communément appelée “Police fiscale”.

Cité par l’Agence TAP, le responsable précise que 500 millions de dinars de ce montant sont liés spécifiquement à l’activité des bars-restaurants.

M. Khelifi indique aussi que des contrôles ciblés dans des cafés touristiques et des boîtes de nuit situés dans les régions du Lac, de Gammarth et de La Soukra ont permis d’identifier un déficit dans les chiffres d’affaires, ou une évasion fiscale, s’élevant à 90 millions de dinars. Il souligne que les missions de contrôle se poursuivent donc dans ce secteur.

A cet égard, notons que le champ d’action de la Police fiscale s’étend bien au-delà des boissons alcoolisées. En effet, explique M. Khelifi, ses enquêtes dans le domaine du commerce électronique ont mis en lumière un volume de transactions global d’environ 1 700 millions de dinars. De même qu’elles ont permis d’identifier 7 596 personnes exerçant une activité de vente en ligne sans identifiant fiscal.

D’autres secteurs ont également fait l’objet d’enquêtes, tels que : les cliniques privées; les médecins; le commerce de gros des médicaments; les concessionnaires automobiles; les grandes surfaces; et le secteur de l’assurance.

Dans ce cadre, il a été question d’un renforcement des effectifs de la Brigade, passée de 17 enquêteurs en 2023 à 40 actuellement. Malgré cette progression, il a reconnu que le capital humain « reste insuffisant face aux défis existants » et qu’il était nécessaire d’accroître davantage les effectifs pour améliorer l’efficacité des interventions.

Créée en octobre 2017 et opérationnelle depuis janvier 2018, la Brigade des investigations et de lutte contre l’évasion fiscale relève de la Direction générale des impôts (DGI). Elle agit sous la supervision des procureurs généraux. Sa mission est de détecter, d’enquêter et de collecter des preuves relatives aux infractions fiscales pénales sur l’ensemble du territoire.

Au final, Ali Khelifi a affirmé que la brigade agit « dans le respect total de la loi et des droits des contribuables ». Tout en luttant contre toute pratique visant à échapper à l’obligation fiscale. Elle s’est engagée à ce que tous les agents œuvrent pour « instaurer une administration forte et équitable ».

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Afrique – Affacturage : 120 milliards de dollars à mobiliser d’ici 2030

11. November 2025 um 11:37

Face à un déficit de financement du commerce estimé à plus de 100 milliards de dollars, l’Afrique cherche des solutions durables pour soutenir ses entreprises. À Abidjan, le Trade Finance Seminar 2025, organisé par Afreximbank du 4 au 7 novembre, a réuni des experts et des institutions financières autour d’un outil jugé stratégique : l’affacturage.

Pendant quatre jours, les participants ont échangé sur les moyens de réduire le manque de financement du commerce, sur le rôle des banques de développement,  et sur les nouvelles solutions comme l’affacturage, désormais considéré comme un pilier de la croissance économique du continent, comme le rapporte africa24tv.com.

« Ces ateliers sur l’affacturage ont permis de dégager des pistes concrètes pour renforcer la résilience et l’innovation du système financier africain », a déclaré Jérôme Ahua, directeur général adjoint de la BNI Côte d’Ivoire.

L’affacturage, qui consiste à transformer des factures en liquidités immédiates, offre une solution adaptée aux PME africaines souvent exclues du système bancaire classique. Ce mécanisme améliore leur trésorerie et leur compétitivité, selon le média.

« L’affacturage, qui consiste à transformer des factures en liquidités immédiates, offre une solution adaptée aux PME africaines souvent exclues du système bancaire classique. Ce mécanisme améliore leur trésorerie et leur compétitivité ».

En 2023, le volume d’affacturage en Afrique était estimé à 41,8 milliards d’euros. Afreximbank vise à porter ce chiffre à 120 milliards de dollars d’ici 2030, notamment grâce à la digitalisation croissante du secteur, qui renforce transparence et efficacité.

« L’affacturage est une solution idéale pour financer les PME, car il ne nécessite pas de garanties bancaires lourdes. Les entreprises peuvent obtenir des fonds sur la base de leurs créances validées »,
explique Pierre Okala Mbene, directeur général de Lusis & Co (Cameroun).

« L’affacturage est une solution idéale pour financer les PME, car il ne nécessite pas de garanties bancaires lourdes. Les entreprises peuvent obtenir des fonds sur la base de leurs créances validées ».

Avec la participation de centaines de professionnels venus de tout le continent, le séminaire a permis d’explorer des pistes concrètes pour améliorer la circulation des capitaux et renforcer la souveraineté économique de l’Afrique, plaçant Abidjan au centre de cette dynamique.

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Guinée – Plan Simandou 2040 : la nouvelle ère de transformation nationale

11. November 2025 um 09:22

La Guinée vient d’ouvrir un nouveau chapitre de son développement avec le lancement officiel du Programme Simandou 2040, ce mardi 11 novembre 2025, lors de la première exportation du minerai de fer de Simandou depuis le port de Morebaya, situé à mi-distance entre Conakry et la frontière avec la Sierra Leone. Cet événement historique marque la concrétisation des engagements pris par Djiba Diakité, président du Comité stratégique de Simandou 2040, devant le président de la République, Mamadi Doumbouya.

Présenté le 28 octobre dernier, Simandou 2040 est un plan de transformation économique et sociale d’une ampleur inédite. Doté d’un investissement estimé à 200 milliards de dollars sur 15 ans, il repose sur cinq piliers stratégiques : les infrastructures, l’économie, l’agriculture, l’éducation et la santé. En tout, 122 projets et 36 réformes doivent permettre à la Guinée de convertir sa richesse minière en véritable moteur de développement durable et inclusif.

« Simandou 2040 s’appuie sur des réformes transversales : modernisation de l’État, lutte contre la corruption et professionnalisation des forces de sécurité », a souligné Djiba Diakité.

Le plan fixe des objectifs ambitieux à l’horizon 2040 : 2 900 km d’autoroutes, 2 500 km de lignes ferroviaires et une couverture numérique de 95 % du territoire. Il prévoit également un fonds souverain pour garantir la transparence des investissements et renforcer la souveraineté économique.

« Un contenu local obligatoire assure la priorité aux entreprises et travailleurs guinéens, afin de garantir le transfert des compétences et des technologies », a ajouté M. Diakité.

Avec Simandou 2040, la Guinée affirme son ambition de devenir un modèle africain de valorisation des ressources naturelles, transformant la rente minière en croissance durable, en industrialisation et en prospérité partagée.

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IA générative : une consommation énergétique équivalente à celle de 1,5 million de foyers par jour

10. November 2025 um 16:18

Aïe … 1,5 million de litres d’eau. C’est notre chiffre du jour. Et c’est la quantité d’eau qu’utilise, par jour, un centre de données moyen. Une consommation énergétique qui donne le tournis.

Chaque jour, l’intelligence artificielle générative engloutit autant d’énergie que 1,5 million de foyers américains. À mesure que ChatGPT, Gemini ou Claude gagnent en puissance et en popularité, leur appétit en électricité, en eau et en ressources matérielles explose. Un modèle de développement par la consommation énergétique qui interroge directement notre capacité à concilier innovation technologique et urgence climatique, s’indigne le site français humanite.fr.

Des besoins énergétiques qui s’emballent

En effet, selon une étude conjointe des universités du Rhode Island et de Tunis*, une requête à ChatGPT-5 consomme entre 18 et 20 wattheures (Wh); contre 3 Wh pour ChatGPT-3 et 0,2 Wh pour une simple recherche Google. Or, avec 2,5 milliards de requêtes quotidiennes, l’empreinte énergétique du chatbot équivaut à la consommation journalière de 1,5 million de foyers américains – des ménages déjà deux fois plus énergivores que les foyers français.

Résultat : en France, les centres de données représentent désormais 10 % de la consommation nationale d’électricité, contre 2 % il y a trois ans.

Une soif d’eau tout aussi préoccupante

L’électricité n’est qu’une partie du problème. Le refroidissement des serveurs, désormais réalisé à l’eau plutôt qu’à l’air, fait exploser la consommation hydrique. Un centre de données moyen utilise jusqu’à 1,5 million de litres d’eau par jour, soit l’équivalent de 13 000 foyers. Avec plus de 300 data centers en France et 5 000 aux États-Unis, le calcul donne le vertige.

La fabrication des puces aggrave encore le bilan. Le géant taïwanais TSMC, principal fournisseur mondial de semi-conducteurs, consomme 150 000 tonnes d’eau par jour, soit plus de 10 % de la ressource de l’île. Et chaque puce mobilise près de 80 métaux différents, en concurrence directe avec d’autres filières de la transition énergétique, comme la production d’éoliennes.

Une logique incompatible avec les objectifs climatiques

« L’IA demande toujours plus de tout : de données, de puissance de calcul, d’énergie. C’est une logique incompatible avec les exigences climatiques », résume Alex de Vries, chercheur à l’université d’Amsterdam et auteur du site Digiconomist.

Le constat est partagé par de nombreuses institutions, du MIT à l’université de Tunis. Tous pointent le manque de transparence des géants du numérique, qui minimisent dans leurs rapports officiels leur véritable empreinte carbone. Selon The Guardian, les émissions réelles des data centers des Big Tech seraient jusqu’à 662 % supérieures aux chiffres déclarés.

Vers une crise énergétique du numérique ?

La course aux processeurs de plus en plus puissants, menée notamment par Nvidia, alimente une spirale difficile à freiner. « Avec l’IA générative, on touche du doigt les limites planétaires », alerte une source syndicale chez Microsoft. Aux Pays-Bas, faute d’énergie disponible, de nouveaux centres de données ne peuvent plus être construits.

Malgré les investissements massifs des GAFAM (Google, Apple, Amazone, Facebook et Microsoft) dans le nucléaire, la production d’énergie ne suit plus leurs besoins. D’où l’appel lancé par le think tank The Shift Project à un grand débat démocratique sur la planification numérique :

« Faut-il vraiment mettre de l’IA partout ? Cela en vaut-il le coup ? »

« Nous devons collectivement choisir : veut-on des puces pour entraîner ChatGPT ou pour construire des éoliennes ? De l’électricité pour les data centers ou pour électrifier les transports ? »

Le débat est lancé, mais il est difficile d’imaginer un seul instant que les géants technologiques vont arrêter leur course folle à la puissance des puces électroniques. Mais qui sait!

 

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Nous avons cherché en vain à contacter l’Université de Tunis pour en savoir davantage sur cette étude à laquelle elle collaboré avec l’Université de Rhode Island.

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Salaires dans le secteur bancaire tunisien : jackpot ou illusion fiscale ?

10. November 2025 um 10:26

Les cadres et employés du secteur bancaire ont observé une grève générale de deux jours, les 3 et 4 novembre 2025. Et ce pour réclamer une augmentation des salaires. A noter toutefois qu’à la différence d’autres secteurs, dans le secteur bancaire on perçoit jusqu’à 17 mois et demi (certaines sources avancent le chiffre de 18 mois) de salaire par an – c’est-à-dire 12 mois + 5,5 mois. Mais comme vous le savez, on n’a jamais assez d’agent…

Karim Ben Ammar, secrétaire général de la Fédération générale des banques, des établissements financiers et des sociétés d’assurance, explique cette grève par «… l’échec du dialogue avec le Conseil bancaire et financier », indiqué la radio Express FM.

Malgré un taux de participation élevé, aucune réaction officielle n’a été enregistrée de la part des autorités. D’ailleurs, la Fédération affirme avoir saisi et la présidence de la République, et la présidence du gouvernement, ainsi que le ministère des Finances, mais qui n’ont pas donné suite.

La demande d’augmentation salariale – estimée à 100 millions de dinars -, se justifie parce que près de 70 % de cette somme « retomberait dans les caisses de l’État sous forme d’impôts et de taxes », assure M. Ben Ammar.

Et il s’empresse d’ajouter : « Les employés des banques ne sont pas des privilégiés. Nous avons les mêmes obligations financières que tous les citoyens ».

Le syndicaliste reconnaît que les salariés du secteur perçoivent environ 17 mois et demi de salaire par an, mais nuance : près de la moitié de ce revenu est absorbée par la fiscalité. Autrement dit, « l’image véhiculée sur nos rémunérations est inexacte », tient-il à préciser.

Alors, quid des avantages sociaux dont ils bénéficient?

La Fédération rappelle que la dernière augmentation salariale remonte à 2022 et souligne que le secteur bancaire, « rentable et essentiel à l’économie nationale », génère des bénéfices importants. Refuser les hausses, précise M. Ben Ammar, revient à « laisser ces profits entre les mains des actionnaires et investisseurs étrangers ».

La Fédération prévoit de relancer l’appel au dialogue en décembre. Tout en n’excluant pas de nouvelles actions de protestation si le silence du gouvernement persiste.

Sans commentaire.

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Algérie : un réseau routier parmi les plus étendus d’Afrique

10. November 2025 um 09:16

L’Algérie figure dans le top 10 africain des réseaux routiers, selon les données de WorldDataInfo. Avec près de 141 000 kilomètres de routes, le pays dispose de l’un des réseaux les plus denses d’Afrique du Nord, fruit d’une politique d’investissement soutenue depuis deux décennies.

Sur un territoire de 2,4 millions de km², la route constitue la colonne vertébrale du transport national. Plus de 90 % des déplacements se font par voie terrestre, selon le ministère des Travaux publics. Relier les grandes villes du nord, désenclaver les régions intérieures et sécuriser les corridors sahariens demeurent des priorités majeures pour l’Algérie où les distances sont considérables, explique algerie360.com.

Symbole de cette ambition, l’autoroute est-ouest, longue de plus de 1 200 km, traverse le pays d’est en ouest et dessert la majorité des pôles économiques. Elle s’inscrit dans un réseau structuré de rocades, pénétrantes et routes wilayales qui assurent la continuité territoriale.

Selon la Banque mondiale, les investissements ont permis de moderniser une grande partie du réseau, même si deux défis persistent : la qualité inégale des revêtements et la résilience climatique, notamment dans les zones désertiques.

À l’échelle continentale, l’Afrique du Sud domine largement avec environ 750 000 km de routes, suivie du Nigeria (195 000 km) et de l’Éthiopie (180 000 km). L’Algérie, elle, se maintient dans une position solide, devant plusieurs pays du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest.

Ce classement souligne la centralité du transport routier dans le développement économique africain, mais aussi les inégalités régionales persistantes entre pays densément urbanisés et territoires enclavés.

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Maroc–Mauritanie : un nouvel élan pour la coopération verte

09. November 2025 um 17:12

Le Maroc et la Mauritanie ont signé, vendredi 8 novembre à Belém (Brésil), un plan d’action bilatéral destiné à renforcer leur coopération dans les domaines de l’environnement et du développement durable pour les deux prochaines années.

Cet accord a été paraphé en marge du Sommet des dirigeants sur le climat, prélude à la COP30, par la ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, Leïla Benali, et son homologue mauritanienne de l’Environnement et du Développement durable, Messouda Baham Mohamed Laghdaf. Il s’inscrit dans la continuité de l’Accord de coopération environnementale conclu précédemment à Rabat.

Le plan d’action prévoit un échange d’expériences et d’expertises dans plusieurs domaines d’intérêt commun : la gouvernance environnementale, la lutte contre le changement climatique, la gestion des déchets, la transition écologique, l’économie bleue, la gestion intégrée des zones côtières et la surveillance environnementale, rapporte cridem.org citant une dépêche de l’agence MAP.

Les deux pays se sont également engagés à définir et mettre en œuvre des actions conjointes, tout en mobilisant des financements auprès d’institutions régionales et internationales pour soutenir leurs projets communs.

Parmi les activités prévues, figurent des visites d’étude, des ateliers de formation, ainsi que des participations conjointes à des forums internationaux et à des exercices de simulation relatifs à la lutte contre la pollution marine accidentelle, ajoute la même source.

Ce plan d’action illustre la volonté partagée du Maroc et de la Mauritanie de conjuguer leurs efforts pour la protection de l’environnement, la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et la mise en œuvre effective de leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN) dans la lutte mondiale contre le changement climatique.

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Premier League (11e journée) : qui diffusera le match en direct Man City-Liverpool?

09. November 2025 um 14:15

Manchester City contre Liverpool pourrait constituer le match phare de la 11ème journée du Championnat d’Angleterre de première division (Premier League).

La rencontre, qui aura lieu dimanche 9 novembre à partir de 17h30 (heure tunisienne), est à suivre sur BeIN Sports et sur le lien streaming livekoora.live.

 

Notre pronostic : victoire de Manchester City.

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Tunisie–Afrique : la lente montée en puissance des échanges commerciaux

09. November 2025 um 15:21

Les exportations tunisiennes vers l’Afrique subsaharienne ont atteint environ 550 millions de dollars en 2024, selon les données officielles. Ce volume, qui représente près de 3,5 % des exportations totales du pays, traduit une progression annuelle moyenne de 9,7 % sur la dernière décennie.

Cette évolution témoigne d’un intérêt croissant des entreprises tunisiennes pour les marchés africains, perçus comme une alternative stratégique à la dépendance vis-à-vis de l’Union européenne, principal partenaire commercial du pays.

Une géographie des échanges encore concentrée

Les exportations tunisiennes vers le continent restent concentrées sur un nombre limité de pays. Le Sénégal demeure le principal débouché, absorbant 17,5 % des exportations tunisiennes vers la région, suivi par la Côte d’Ivoire (13,2 %), le Cameroun (7,8 %), la Guinée (6 %) et le Gabon (5 %).

Cette concentration géographique souligne à la fois l’existence de marchés africains prioritaires et la marge de progression encore importante dans d’autres zones du continent, notamment en Afrique de l’Est et en Afrique australe.

Des secteurs porteurs mais des contraintes persistantes

L’analyse sectorielle montre que les industries manufacturières dominent les exportations tunisiennes vers l’Afrique subsaharienne.

Les industries diverses – construction, chimie, papier hygiénique – représentent environ 45 % du total, tandis que les industries mécaniques et électriques pèsent un peu plus de 35 %. Les produits agricoles et agroalimentaires complètent la structure avec environ 21 %.

Le secteur des services, en particulier les TIC, les soins de santé, l’agro-business et la formation, connaît également une dynamique de développement, profitant du savoir-faire tunisien et d’un coût de prestation compétitif.

Cependant, cette expansion se heurte à plusieurs obstacles structurels :

  • Insuffisance des liaisons logistiques (maritimes, aériennes, routières) ;
  • Coûts de transport élevés et chaînes d’acheminement peu intégrées ;
  • Instabilité politique dans certains pays partenaires ;
  • Demande encore peu structurée et forte hétérogénéité des cadres réglementaires.

Des leviers de croissance régionale à mobiliser

Pour consolider sa présence économique au sud du Sahara, la Tunisie dispose de plusieurs leviers d’action :

  • Adapter son offre exportable aux besoins spécifiques des marchés africains (produits agroalimentaires, biens intermédiaires, services spécialisés) ;
  • Renforcer la présence commerciale sur le terrain, notamment via des filiales, des partenariats locaux et des plateformes logistiques régionales ;
  • Optimiser la connectivité maritime et aérienne avec les hubs africains ;
  • Capitaliser sur les cadres régionaux tels que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et le COMESA, qui offrent des perspectives d’intégration plus profonde des marchés.

Une position modeste mais stratégique

Malgré une part encore limitée dans le commerce extérieur tunisien, la tendance est positive : la structure des exportations vers l’Afrique subsaharienne révèle une plus forte composante industrielle et agricole que dans les échanges globaux, signe d’une complémentarité économique croissante.

Dans le domaine des services, plusieurs programmes d’appui à l’exportation des PME tunisiennes sont déjà en place, appuyés par des initiatives de coopération bilatérale et multilatérale.

In fine, vers une intégration africaine progressive

L’Afrique subsaharienne représente aujourd’hui pour la Tunisie un marché de proximité à fort potentiel, mais encore sous-exploité. Le renforcement de la présence tunisienne dans la région passe par une politique commerciale proactive, une amélioration logistique, et une meilleure adaptation des produits et services aux besoins locaux.

À moyen terme, la convergence entre la stratégie africaine de la Tunisie et la mise en œuvre effective de la ZLECAf pourrait transformer la dimension continentale des échanges tunisiens, en faisant de l’Afrique un axe structurant de la diplomatie économique nationale.

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L’usure du cartilage du genou touche jusqu’à 40 % des plus de 45 ans, selon un spécialiste

08. November 2025 um 18:19

Le chef du service de rhumatologie à l’hôpital universitaire Mongi Slim de La Marsa, Dr Ahmed Laatar, a indiqué que l’usure du cartilage du genou concerne entre 30 et 40 % des personnes âgées de plus de 45 ans.

Intervenant en marge d’une journée de sensibilisation organisée à l’hôpital Mongi Slim autour de cette pathologie, le spécialiste a précisé que les facteurs héréditaires figurent parmi les principales causes de la dégradation du cartilage.

Selon lui, l’obésité et l’excès de graisses dans l’organisme jouent également un rôle aggravant, car ils favorisent la sécrétion de substances accélérant la destruction des cellules cartilagineuses.

Le Dr Laatar a également attiré l’attention sur les mauvaises postures et la position assise ou debout prolongée, qui peuvent endommager le cartilage du genou. Il a noté que les femmes sont plus exposées que les hommes, en dehors des effets naturels du vieillissement.

« Cette pathologie se caractérise par la détérioration progressive du cartilage protégeant les os du genou, provoquant douleurs, gonflements et raideurs articulaires », a-t-il expliqué.

La journée de sensibilisation a réuni 12 médecins et a permis de toucher 87 participants, dans le but de mieux informer le public sur la prévention et la prise en charge de cette affection.

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Premier League (11e journée): où regarder Tottenham vs Man United?

08. November 2025 um 13:09

Pour la 11e journée du championnat d’Angleterre de première division (Premier League), Manchester United se déplace sur le terrain de Tottenham ce samedi 8 novembre.

La rencontre sera retransmise sur les antennes de BeIN Sports et sur le lien streaming livekoora.live à partir de 13h30 (heure de Tunisie).

 

Notre pronostic: victoire de Tottenham.

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L’allemand Kromberg & Schubert va créer 4 000 emplois à Béja

08. November 2025 um 11:03

L’ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, Elisabeth Wolbers, a effectué une visite au site de Kromberg & Schubert à Béja, l’un des plus importants pôles industriels allemands implantés en Tunisie et un acteur clé du secteur des composants automobiles.

Présente dans la région depuis 2008, l’entreprise produit des systèmes électriques de haute technologie destinés aux véhicules de nouvelle génération, selon les standards internationaux les plus stricts. Avec près de 6 000 employés tunisiens, Kromberg & Schubert figure aujourd’hui parmi les principaux employeurs du nord-ouest du pays.

Dans le cadre de son plan d’expansion, la société prévoit la création de 4 000 postes à Béja, renforçant ainsi son rôle moteur dans le développement économique et social de la région. L’entreprise mise également sur la formation et l’insertion des jeunes talents locaux, à travers des programmes axés sur la montée en compétences et la professionnalisation.

Au terme de sa visite, la diplomate allemande a salué les conditions de travail exemplaires et l’engagement social de l’entreprise, estimant que ce modèle de réussite illustre la solidité du partenariat tuniso-allemand.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique de coopération durable entre les deux pays, alliant création d’emplois, innovation industrielle et responsabilité sociale.

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Tunis accueille le Forum tuniso-sino-africain sur la médecine traditionnelle

08. November 2025 um 10:00

Les 21 et 22 novembre 2025, la Tunisie sera le point de convergence de la coopération médicale entre la Chine et l’Afrique, et ce, à l’occasion du Forum tuniso-sino-africain pour le développement de la médecine chinoise.

En amont de cet événement majeur, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a reçu, vendredi 7 novembre, l’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Lee, accompagné d’une délégation de hauts responsables chinois.

La rencontre a permis de faire le point sur les préparatifs organisationnels, logistiques et scientifiques du forum.

Ainsi, plus de 120 experts et spécialistes chinois feront le déplacement à Tunis, aux côtés de délégations de plusieurs pays africains.

Au programme de ce forum, des séminaires, conférences scientifiques, expositions médicales et sans doute la signature d’accords de partenariat entre la Tunisie et la Chine.

À l’occasion de la réunion, M. Ferjani a souligné que cette manifestation représente une étape clé dans le renforcement de la coopération médicale tripartite Tunisie-Chine-Afrique, affirmant que Tunis se positionne désormais comme un hub stratégique pour les échanges scientifiques et médicaux sur le continent.

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