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Heute — 12. November 2025Haupt-Feeds

Phosphates, énergie, industrie intelligente : les priorités du ministère tunisien de l’Industrie pour 2026

Von: walid
12. November 2025 um 09:25

La commission de l’Industrie, du commerce, des richesses naturelles, de l’énergie et de l’environnement a tenu, lundi, en coordination avec la commission des secteurs productifs du Conseil national des régions et des districts (CNRD), une séance d’audition e la la ministre de l’Industrie des mines et de l’énergie, dans le cadre de l’examen du budget de la mission de l’industrie au titre de l’année 2026

La ministre de l’industrie a indiqué que le secteur est un pilier de l’économie nationale, avec sa contribution dans l’allégement du déficit commercial du pays, à travers le développement des exportations, la diversification des produits nationaux et le renforcement de leur compétitivité, ainsi que la création d’emplois permanents, ce qui renforce la stabilité sociale.

La ministre a également souligné que le tissu industriel national compte actuellement 5000 entreprises qui emploient plus de 10 personnes , dont 45% sont totalement exportatrices, et qui fournissent près de 523 mille emplois.

En ce qui concerne le retour à la normale de la production des phosphates et des engrais, qui a enregistré au cours de la dernière décennie un recul au niveau du rendement économique, qui est moins de 50 % par rapport à 2011, la ministre a indiqué qu’une méthode de travail cohérente avait été mise en place entre tous les intervenants dans la production, le transport et la transformation du phosphate, ainsi que l’approvisionnement en eau industrielle dans le bassin minier, visant à réduire les émissions de gaz polluants.

La ministre de l’Industrie a présenté les principales mesures urgentes prises à court terme par le Groupe chimique tunisien (GCT), dans le domaine de la réhabilitation environnementale, à l’instar de la programmation d’une liste de projets d’investissement liés à l’utilisation de la technologie d’absorption double et de récupération de chaleur dans la deuxième unité de production d’acide sulfurique, et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre « N2O » provenant de l’unité de production d’acide nitrique dans l’usine d’ammoniac.

La ministre a également évoqué les mesures prises à moyen terme dans le cadre des projets de réhabilitation environnementale du GCT, citant le projet qui vise à mettre fin au déversement de phosphogypse en mer et celui de transport hydraulique du phosphate, à l’instar de la création d’un site de stockage contrôlé, ainsi que la valorisation circulaire du phosphogypse, en l’utilisant dans de nombreux secteurs.

Et d’ajouter qu’une opération de rénovation complète des unités de production d’acide sulfurique déjà lancée afin de les remplacer par de nouvelles unités, d’une capacité de production plus élevée et selon des critères environnementaux conformes aux normes internationales.

Dans le domaine de l’énergie, la ministre a mis l’accent sur les principaux objectifs de la stratégie dans le secteur de l’énergie à l’horizon 2035, laquelle vise à améliorer l’indépendance énergétique, et la contribution dans la croissance économique à hauteur de 2 %, en plus de la réduction de la densité carbone de 4,6 % par an. Il s’agit également d’ atteindre une part d’au moins 35 % d’énergies renouvelables dans le mix de l’énergie électrique en 2030, et 50 % à l’horizon 2035.

Evoquant les réformes programmées dans le domaine de la production d’électricité à partir des énergies renouvelables, la Ministre de l’industrie a affirmé que son département a préparé un projet de loi, et ce, après consultation des différentes parties prenantes, visant à créer une autorité de régulation indépendante garantissant l’égalité, la transparence et la non-discrimination dans l’accès au réseau de transport d’électricité. Cette structure est chargée de résoudre les litiges entre les différents acteurs du secteur de l’électricité.

Elle a, également, indiqué que le Programme national de production d’électricité à partir des énergies renouvelables permettra d’éviter l’importation d’environ 3 milliards de dinars de gaz naturel par an à l’horizon 2030.

Répondant à l’ensemble des interventions et questions , la Ministre de l’industrie et ses cadres ont précisé que le département de l’industrie œuvre à identifier les solutions nécessaires à tous les problèmes entravant la promotion des secteurs de l’industrie, des mines et de l’énergie, dans le respect de la loi et en assumant la responsabilité qui incombe au Ministère, afin de prévenir toute mise en cause ultérieure.

Ils ont, en outre, souligné que le Ministère de l’industrie œuvre au développement de ses méthodes de travail en encourageant l’industrie intelligente. Ils ont expliqué que le plan de travail du Ministère repose sur de nombreux programmes pilotes qui seront généralisés ultérieurement, à l’instar du Programme national relatif à l’introduction de voiture.

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Justice sociale et taxation des pollueurs au cœur des enjeux de la COP 30 en Amazonie

10. November 2025 um 15:44

La question que tout le monde se pose à la veille de l’ouverture officielle de la COP 30 concerne les attentes que l’on peut placer en cette trentième conférence sur le climat. Sachant que 170 pays ont déjà confirmé leur présence à Belém, située en plein cœur de l’Amazonie. Néanmoins, une absence notable plane sur l’événement, celle des États-Unis, faisant l’effet d’une ombre au tableau.

Ce lundi marque le début des premières discussions par les pays sur la réduction de leurs gaz à effet de serre. Le Brésil, en tant que pays hôte, s’est engagé à réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre entre 59 et 67 % d’ici à 2035. Le pays organisateur souhaite également mettre en avant des thèmes qui ont été parfois peu étudiés lors des conférences précédentes. Ces thèmes incluent la question de la justice sociale mais aussi celle de la taxation des pollueurs.

Le président brésilien Lula avait d’ailleurs souligné qu’il ne souhaitait pas que cette COP 30 soit simplement une énième vitrine de bonnes idées. Il a plutôt insisté sur la nécessité de s’atteler à travailler concrètement pour tenter d’atteindre les objectifs qui ont été si souvent traités par le passé. Cette détermination est cruciale, alors que la COP 30 s’ouvre dans un contexte marqué par la montée du climatoscepticisme. Une tendance illustrée par l’absence confirmée du président argentin, Javier Milei.

Cette situation intervient dix ans après que Les Accords de Paris ont échoué à limiter le réchauffement climatique sous la barre des 1,5°C. L’enjeu n’est donc plus de fixer de nouveaux objectifs, mais bien d’atteindre ceux qui ont déjà été établis. Le secrétaire général des Nations-Unies a rappelé l’importance du moment en déclarant : « Nous nous trouvons à un moment décisif ».

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Les émissions mondiales de gaz à effet de serre baisseront de 10% d’ici à 2035

30. Oktober 2025 um 08:51

Les émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient chuter d’environ 10% d’ici à 2035 par rapport aux niveaux de 1990, selon l’ONU, marquant ainsi la première baisse significative. Toutefois, le monde reste très loin de la trajectoire nécessaire pour maintenir le réchauffement en dessous de 1,5°C, l’objectif fixé par les dirigeants lors de la signature de l’Accord de Paris il y a dix ans.

Les émissions de carbone ont déjà un impact tangible sur la vie des populations et sur les économies, les sécheresses, tempêtes et vagues de chaleur tuant des milliers de personnes et provoquant chaque année des pertes économiques de plusieurs milliards de dollars.

Réduire l’écart entre les niveaux actuels d’émissions et les objectifs fixés par les scientifiques constitue un défi colossal pour les pays qui participeront au sommet climatique COP30, prévu le mois de novembre prochain au Brésil.

La baisse prévue repose sur les engagements pris par des pays représentant environ 80% des émissions mondiales. Mais elle reste bien en deçà de la réduction de 60% d’ici à 2035 que les scientifiques jugent nécessaire pour maintenir le réchauffement à des taux acceptables.   

Les résultats, basés sur l’analyse de 64 Contributions déterminées au niveau national (CDN), montre qu’il y a une chance de réduire les émissions de 17% d’ici à 2035 par rapport aux niveaux de 2019.

Si ces plans étaient mis en œuvre, les émissions de ce groupe de pays atteindraient un pic avant 2030, puis baisseraient fortement après 2035, et la plupart d’entre eux atteindraient la neutralité carbone d’ici à 2050.

 

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