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Heute — 18. September 2025Haupt-Feeds

Entrepreneuriat féminin en Méditerranée : opportunités dans l’économie verte, circulaire et IA

18. September 2025 um 17:29

Jeudi 18 septembre 2025 marque le lancement d’un atelier majeur organisé par la Fondation des Femmes de l’Euro-Méditerranée (FFEM) en partenariat avec CAWTAR et IEMed, réunissant des experts et acteurs engagés sur la question du genre, de l’économie verte et des technologies innovantes.

Cette journée d’ouverture s’attache à explorer le rôle déterminant de l’économie verte, circulaire et de l’intelligence artificielle comme leviers pour dynamiser l’entrepreneuriat féminin en Méditerranée.

La présidente de la FFEM, Soukeina Bouraoui, et la directrice du département Culture, Genre et Société Civile à l’Institut Européen de la Méditerranée, Gemma Aubarel, apportent un éclairage stratégique sur les enjeux sociétaux et culturels.

Le professeur Ali Rhouma, chercheur expérimenté, introduit quant à lui le concept du Nexus, une approche intégrée reliant eau, énergie et alimentation, qui ouvre de nouvelles perspectives dans cette région aux défis environnementaux cruciaux et aux importants potentiels économiques.

Soukaina Bouraoui, présidente fondatrice de la Fondation des Femmes Euro-Méditerranée, a rappelé l’importance d’un dialogue entre femmes arabes de pays méditerranéens et non méditerranéens ainsi qu’avec les femmes européennes. Sa fondation se présente comme un réseau de réseaux, créé sur une amitié dépassant 30 ans, porté par des partenariats stratégiques riches. Elle a souligné que 2025 est une année cruciale, à travers laquelle la Fondation souhaite renaître et marquer son action par trois ateliers majeurs autour des thèmes suivants : la violence basée sur le genre, l’économie verte et circulaire, et l’impact de l’intelligence artificielle sur les femmes.

Pour elle, l’enjeu principal est la préservation et la protection des ressources naturelles et humaines. Elle a insisté sur le danger pour l’humanité face aux dérèglements environnementaux, tout en soulignant que l’IA ne profitera pas à toutes les catégories sociales, touchant particulièrement les femmes d’âge moyen occupant des postes clés dans des secteurs comme la banque, les finances et les assurances. Cette réalité appelle à une mobilisation commune et urgente pour que les engagements politiques et sociaux deviennent opérationnels.

Le tableau sombre dressé dans les rapports récents, notamment ceux de la Banque mondiale et du PNUD, alerte sur un développement qui stagne malgré les efforts, avec des progrès jugés trop lents, et un accès aux technologies d’IA limité aux plus riches. Néanmoins, la Méditerranée reste un espace stratégique, un baromètre des tensions et des opportunités globales, où l’entrepreneuriat féminin et la conscience environnementale ont fortement évolué ces trois dernières décennies.

Bilan historique et enjeux politiques méditerranéens

La présidente a rappelé le « Processus de Barcelone » lancé il y a 25 ans (et également les 30 ans de la plateforme de Pékin) en insistant sur les espoirs initiaux non complètement réalisés, notamment en matière de coopération politique euro-méditerranéenne. Toutefois, des avancées existent, y compris sur la législation contre la violence faite aux femmes, comme la Convention d’Istanbul, qui peine cependant à être pleinement ratifiée et appliquée en dehors de l’Europe.

Les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’objectif 5 sur l’égalité des sexes, souffrent d’un manque criant de données complètes, ce qui entrave la capacité à diagnostiquer et agir efficacement. À cela s’ajoute la difficulté à convaincre les gouvernements et les institutions sur l’importance d’une approche intégrée et scientifique. Ces lacunes dans les données et les engagements politiques fragilisent la mise en œuvre et la réussite des politiques de promotion des femmes et de développement durable.

Approche intégrée des ressources : le Nexus Eau-Énergie-Alimentation

Le professeur Ali Rhouma a présenté le concept du Nexus, une approche intégrée des ressources eau, énergie et alimentation, qu’il défend depuis plusieurs années pour faire face aux défis combinés de la durabilité. Il souligne que l’approche sectorielle traditionnelle, en silos, génère des compromis néfastes (trade-offs) entre ces ressources essentielles.

Par exemple, prioriser l’irrigation par eau bleue sans considération de l’énergie nécessaire ou du sol génère une surexploitation et une salinisation qui menacent les équilibres agricoles. De même, la production d’hydrogène vert nécessite beaucoup d’eau fraîche, ce qui peut entrer en conflit avec les besoins alimentaires et humains.

Le Nexus vise à réduire ces compromis tout en maximisant les synergies entre ressources, condition indispensable pour atteindre les trois sécurités : hydrique, alimentaire et énergétique. Il représente un pivot essentiel pour la transition vers une économie verte et la résilience face aux chocs climatiques.

Pour faciliter l’adoption du Nexus, il propose trois leviers : démontrer les bénéfices économiques, sociaux et environnementaux sur le terrain ; développer des instruments financiers adaptés ; intégrer pleinement les dimensions genre et inclusion des communautés marginalisées dans la gouvernance et la gestion des ressources.

Dimension genre et économie verte

L’intégration de la dimension genre dans les politiques de durabilité et d’économie verte est une priorité récurrente tout au long de cet événement. Si certains projets méditerranéens intègrent déjà les questions de genre, les travaux restent encore peu nombreux et il est crucial de renforcer cette dynamique. L’économie verte englobe non seulement l’économie circulaire (recyclage, réduction des déchets), mais aussi la bioéconomie, qui valorise les ressources biologiques renouvelables.

Les intervenantes ont insisté sur le fait que les politiques doivent dépasser la considération des femmes comme bénéficiaires passives ou vulnérables. Elles doivent les reconnaître comme actrices proactives, dynamiques, et stratégiques dans les transitions écologiques, sociales et économiques. Cette transformation passe également par la reconnaissance du leadership et d’une agence féminine dans tous les domaines.

Rôle et défis de la société civile

La question du rôle de la société civile, notamment des organisations féminines, a été largement débattue. Les intervenantes ont souligné que la société civile ne peut plus se contenter d’être un simple objet des politiques, ou un acteur secondaire sans véritable pouvoir de décision. Pour que les acquis des grandes conventions internationales (Beijing, Istanbul, Barcelone) se traduisent dans la réalité, les mouvements féminins doivent adopter une posture plus proactive et influente dans les processus politiques.

Par ailleurs, la société civile doit faire face à des obstacles structurels : manque de reconnaissance, marginalisation dans les espaces de décision, précarité financière, et hétérogénéité interne. Le financement reste un enjeu majeur, la Fondation elle-même ayant connu des difficultés à mobiliser des ressources malgré un engagement de longue date.

Malgré un contexte souvent dramatique (conflits, pauvreté, crises environnementales), les intervenants partagent un optimisme prudent. La Méditerranée est un espace à la fois fragile et porteur de potentialités : jeunesse engagée, entrepreneuriat féminin émergent, innovations dans les pratiques durables. Les échanges commerciaux nord-sud progressent, témoignant d’une dynamique économique sous-jacente.

L’année 2025 marque un tournant à travers ces ateliers, qui combinent réflexion, formation, co-construction et plaidoyer pour une intégration renforcée des enjeux de genre et d’économie verte dans toutes les politiques méditerranéennes. L’enjeu central reste le passage de la parole aux actes, à travers une meilleure gouvernance, une coordination accrue entre acteurs et secteurs, et un engagement renforcé des femmes comme partenaires incontournables.

In fine, le pari est également celui d’une meilleure articulation entre données, finances, innovations et inclusion pour préparer un avenir durable et équitable.

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Tunisie – Chine : vers une nouvelle ère dans les échanges commerciaux

18. September 2025 um 17:00

La relation économique entre la Tunisie et la Chine entre aujourd’hui dans une nouvelle phase prometteuse, riche en opportunités. Ce partenariat dépasse largement les simples échanges commerciaux : il repose aussi sur des investissements, la coopération industrielle, le progrès technologique et la diversification des secteurs porteurs. 

Alors que la Tunisie cherche à accélérer son développement économique avec des partenaires solides, la Chine renforce sa présence en Méditerranée. Ensemble, ils ouvrent la voie à une croissance durable et équilibrée, fondée sur des échanges plus riches, des investissements directs et des projets innovants.

Échanges commerciaux en croissance

En 2024, les échanges commerciaux entre la Tunisie et la Chine ont progressé de 8 %, atteignant 9,2 milliards de dinars; contre 8,5 milliards l’année précédente. Cette augmentation confirme la consolidation des liens bilatéraux. Et ce, même si la balance commerciale reste largement en faveur de la Chine, qui exporte principalement vers la Tunisie des produits électroniques, mécaniques et technologiques à forte valeur ajoutée. La Tunisie, de son côté, cherche à mieux exploiter son potentiel d’exportation vers la Chine, surtout dans les secteurs agricoles et agroalimentaires, encore insuffisamment développés.

Investissements chinois en Tunisie

Les investissements chinois connaissent une croissance rapide, particulièrement dans l’industrie et les infrastructures. En avril 2025, une entreprise chinoise spécialisée dans le ciment a acquis une usine près de Tunis pour plus de 100 millions de dollars, en modernisant les équipements, intégrant des technologies avancées et respectant les normes environnementales. Ce qui témoigne de la montée en qualité de ces investissements. Par ailleurs, la Chine manifeste un intérêt croissant pour le secteur automobile tunisien, avec plusieurs projets d’usines de composants qui pourraient dynamiser la production locale et créer des emplois qualifiés.

Coopération industrielle et infrastructures

Au-delà du commerce, la coopération s’étend à la santé, la technologie, l’industrie et les infrastructures. Un accord global est en cours de discussion pour renforcer ces échanges, avec notamment le soutien chinois à la rénovation du stade olympique d’El Menzah et la promotion de vols directs entre la Chine et la Tunisie pour booster le tourisme. Ce partenariat mise sur un dialogue équilibré, valorisant la stabilité politique tunisienne, sa position stratégique en Méditerranée et une main-d’œuvre qualifiée.

Tourisme en plein essor

Le tourisme représente un secteur dynamique dans ces relations. La Tunisie a accueilli environ 20 000 touristes chinois en 2024, avec un objectif de 30 000 en 2025. Pour cela, des efforts sont faits pour ouvrir des vols directs et former les professionnels tunisiens aux cultures et langues chinoises, afin d’améliorer l’accueil.

Innovation et technologie

La coopération s’oriente également vers la technologie et l’innovation. La Chine encourage la création de zones technologiques en Tunisie, favorise les échanges de compétences et soutient des projets conjoints en recherche, formation et industrie innovante. L’ouverture  de l’Institut Confucius de Tunis illustre cette dynamique culturelle et éducative, facilitant l’apprentissage du chinois et le dialogue interculturel.

Croissance chinoise et secteur stratégique

Bien que la croissance chinoise soit plus modérée qu’autrefois autour de 5 % en 2025 contre des rythmes à deux chiffres dans les années 1990-2000, le pays maintient une solide dynamique avec une croissance annuelle oscillant entre 7 et 9 % depuis 2014. Le secteur touristique chinois est en plein essor avec environ huit millions de visiteurs étrangers accueillis en 2024. Mais surtout avec un tourisme intérieur très actif, générant près de 80 milliards de dollars par an et une croissance à deux chiffres. Le tourisme rural joue aussi un rôle important dans le développement économique des régions.

Leadership dans les véhicules électriques

La Chine domine largement le marché mondial des véhicules électriques, représentant près des deux tiers des ventes globales en 2024, soutenue par des politiques publiques ambitieuses (subventions, allègements fiscaux, quotas pour les constructeurs). Elle contrôle aussi environ 70 % de la production mondiale de batteries lithium-ion, composant clé des véhicules électriques. Ce qui lui permet d’offrir des prix compétitifs. Ce leadership suscite des réactions en Europe et aux États-Unis, où des droits de douane sont mis en place pour protéger leurs industries.

Sur le marché tunisien, la marque BYD est la plus connue, mais une vingtaine d’autres marques chinoises sont présentes. La priorité environnementale motive largement le choix des véhicules électriques. 

La mobilité électrique prend de plus en plus d’ampleur en Tunisie, portée notamment par des marques innovantes comme BYD (Build Your Dreams), un leader mondial et local dans ce secteur. Face à une demande croissante pour des moyens de transport plus propres, économiques et faciles à entretenir. 

 Sur le plan écologique, une voiture électrique émet entre 22 et 28 % de CO₂ en moins qu’un véhicule thermique classique et jusqu’à 80 % de réduction dans les scénarios les plus favorables, même en intégrant la production des batteries. Sur toute leur durée de vie, ces véhicules réduisent de 55 à 80 % leur impact environnemental par rapport aux voitures essence ou diesel, tout en n’émettant aucune pollution locale. Cela aide à améliorer la qualité de l’air, notamment dans les zones urbaines.

Sur le plan économique, les voitures électriques présentent un coût d’entretien jusqu’à 30 % inférieur à celui des modèles thermiques, grâce à une mécanique simplifiée comportant beaucoup moins de pièces d’usure. Par exemple, il n’est pas nécessaire de faire de vidange, ni de remplacer courroies ou embrayage, et les risques de pannes mécaniques sont nettement réduits.

En moyenne, les propriétaires réalisent une économie d’environ 12 000 dinars sur la durée de vie de leur véhicule. Le freinage régénératif, qui récupère de l’énergie au freinage, limite également l’usure des plaquettes et des disques, ce qui prolonge leur durée de vie.

BYD s’affirme ainsi comme un acteur clé de la transition énergétique en Tunisie. Avec l’ouverture de nouvelles agences à travers le pays et une gamme complète de véhicules adaptés au marché local, la marque mise sur un accompagnement de proximité, un service après-vente de qualité et une volonté forte d’aider chaque automobiliste à passer à la mobilité électrique.

À Shanghai, le réseau NIO Power propose des solutions innovantes avec des stations de recharge et d’échange rapide de batteries, offrant un service pratique et performant accessible sur 83 % du territoire chinois.

Progrès dans le traitement des eaux usées

Par ailleurs, la Chine a fait d’importants progrès dans le traitement des eaux usées, avec près de 90 % des eaux urbaines désormais traitées. Cela améliore la qualité de vie et protège l’environnement, notamment dans les grandes agglomérations en forte expansion.

Perspectives et défis

Ce partenariat prometteur reste toutefois perfectible. Le principal défi reste de réduire le déséquilibre commercial en augmentant significativement les exportations tunisiennes vers la Chine. La Tunisie demeure un partenaire stratégique pour Pékin, notamment dans le cadre des Nouvelles Routes de la Soie. La stabilité politique et l’avance des réformes économiques sont essentielles pour consolider cette dynamique.

In fine, la Tunisie et la Chine construisent un partenariat stratégique et multidimensionnel, qui va bien au-delà du simple commerce, offrant une vision commune d’un développement durable, innovant et bénéfique pour les deux pays.

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Tiktok aux États-Unis : la guerre des géants pour le rachat se précise

18. September 2025 um 12:20

L’accord annoncé par Donald Trump pour garder TikTok aux États-Unis relance une intense compétition entre plusieurs groupes majeurs visant à reprendre les actifs américains de l’application. ByteDance, la maison mère chinoise, conserverait 19,9 % du capital. Tandis que 80 % seraient cédés à un consortium d’investisseurs actuels et nouveaux. C’est ce qu’a révélé zonebourse.com.

Ainsi le consortium de base inclut des actionnaires existants comme Susquehanna International Group, General Atlantic et KKR. Parmi les principaux candidats figuraient Oracle, hébergeur des données américaines, ainsi que des fonds comme Andreessen Horowitz et Silver Lake. Amazon a déposé une offre de dernière minute, tandis que la plateforme marketing AppLovin propose un rachat global.

D’autres acteurs innovants sont en lice, notamment la start-up d’IA qui envisage une fusion avec TikTok U.S., et un projet mené par Frank McCourt et Reddit, qui met l’accent sur le contrôle des données par les utilisateurs. Enfin, un consortium piloté par l’entrepreneur Jesse Tinsley avec la star YouTube MrBeast a soumis une offre au comptant de 30 milliards de dollars. Microsoft, pressenti dès 2020, reste un candidat sérieux confirmé par Donald Trump lui-même.

Cette liste reflète la complexité d’un dossier mêlant enjeux technologiques, géopolitiques et financiers autour de l’un des réseaux sociaux les plus populaires aux États-Unis.

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Rachid Amri met l’accent sur la sécurité, la qualité et l’expansion de Tunisair

18. September 2025 um 09:39

Depuis quelques temps, la compagnie nationale Tunisair traverse une période délicate marquée par des contraintes techniques, logistiques qui freinent son développement. Pour regagner la confiance des passagers dans un secteur hautement concurrentiel, la compagnie nationale doit relever des défis liés à la sécurité, à la maintenance de sa flotte et à l’optimisation de ses ressources, tout en préparant une expansion stratégique de son réseau aérien.

A cette occasion, le ministre des Transports, Rachid Amri, a souligné l’importance d’intensifier la sécurité, la qualité et l’expansion du réseau de Tunisair. Et ce lors d’une réunion stratégique du comité de pilotage dédié au système de gestion de la sécurité au siège de Tunisair.

Cette réunion s’est déroulée en présence du chef de cabinet du ministère, de la responsable de la gestion de la direction générale de Tunisair, du directeur général technique de la compagnie, ainsi que de plusieurs hauts responsables du ministère et des deux entreprises partenaires.

Une chose est sûre pour faire face aux nombreux défis opérationnels, techniques et concurrentiels, Tunisair doit surmonter des difficultés importantes pour redresser sa situation, améliorer la gestion de sa flotte, renforcer la coordination interne et répondre efficacement aux attentes du marché. L’objectif principal est de redonner à Tunisair son éclat.

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Gestern — 17. September 2025Haupt-Feeds

Travail des enfants: combattre le décrochage scolaire

17. September 2025 um 20:56

De plus en plus d’enfants travaillent, et il faut reconnaître que le décrochage scolaire est malheureusement devenu une réalité. Plus de 60 000 élèves abandonnent l’école, souvent par manque de moyens ou à cause de la distance excessive entre leur domicile et l’établissement scolaire, parfois plus de 10 kilomètres, sans que les transports ne soient toujours assurés.

Rami Ben Ali, chargé de mission au Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux, a souligné que le travail des enfants en Tunisie est un sujet sensible qui touche une catégorie vulnérable de la société. Il a indiqué que le gouvernorat de Kairouan figure parmi les régions où ce phénomène est particulièrement répandu. Il s’exprimait lors d’une conférence organisée le mercredi 17 septembre par le Forum sur « le phénomène du travail des enfants dans le secteur agricole ».

Ben Ali a insisté sur la nécessité de revoir le code du travail de 1966, qui ne suit plus les évolutions, notamment en ce qui concerne les articles relatifs au travail des enfants, comme l’article 55.

La chercheuse Monira Belghouthi a présenté une intervention sociologique dans laquelle elle a mis en garde contre la gravité du phénomène. Elle a indiqué que plus de 50% des enfants travailleurs sont actifs dans le secteur agricole, soit environ 136 000 enfants sur un total de 215 000.

Belghouthi a ajouté que les taux d’emploi des enfants varient selon les régions, les zones les plus vulnérables connaissant les taux les plus élevés d’exploitation des enfants, notamment dans l’agriculture.

Cette rencontre a également analysé les causes structurelles du phénomène, allant de la pauvreté à l’abandon scolaire et au manque de protection sociale, ainsi que ses impacts sociaux et psychologiques. Elle a mis en avant la nécessité de développer des stratégies de protection globale pour cette catégorie.

Il est essentiel de rappeler que le décrochage scolaire demeure un enjeu majeur qu’il faut absolument combattre. La sensibilisation doit être renforcée pour encourager la scolarisation continue des enfants et lutter efficacement contre le travail des enfants, afin de protéger leurs droits et leur avenir.

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Tunisie-Russie : Le boom de l’agroalimentaire aux portes du World Food Moscow 2025

17. September 2025 um 19:47

La participation de la Tunisie au salon World Food Moscow 2025, organisée par le CEPEX avec le soutien de l’ambassade de Tunisie à Moscou, met en lumière l’intensification des échanges commerciaux tuniso-russes, qui atteignent aujourd’hui un volume significatif, renforcé par la force de l’agroalimentaire tunisien.

Onze entreprises tunisiennes exposent au Crocus Center du 16 au 19 septembre, valorisant des produits clés porteurs de la relation bilatérale : dattes, huile d’olive vierge extra et conserves de poissons. Ce salon attire plus de 22 500 professionnels issus de 70 pays, offrant une plateforme stratégique pour renforcer la visibilité et la part de marché tunisiennes en Russie.

Dans le cadre de cette dynamique, les échanges commerciaux tuniso-russes affichent un chiffre d’affaires en hausse, avec un poids majeur de l’agroalimentaire, qui représente près de 62% des exportations tunisiennes vers la Russie en 2025. Les produits phares sont notamment :

Dattes fraîches et sèches, reconnues pour leur qualité exceptionnelle. Huile d’olive vierge extra, extraite uniquement par des procédés mécaniques garantissant authenticité et goût.
Préparations et conserves d’anchois, en morceaux ou entiers, appréciées pour leur valeur gustative et nutritionnelle.

La présence active du CEPEX, en collaboration avec l’ambassade et la représentation commerciale à Moscou, traduit une stratégie claire : renforcer la compétitivité tunisienne et étendre la présence des produits locaux sur le marché russe, un partenaire commercial incontournable.

Cette édition du World Food Moscow confirme ainsi la vitalité des liens économiques tuniso-russes et leur potentiel de croissance future, fondé sur la qualité, la diversité et le savoir-faire des entreprises tunisiennes dans le secteur agroalimentaire.

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Fethi Zouhair Nouri: « La Tunisie, future plateforme financière régionale »

17. September 2025 um 13:45

Les travaux de la quarante-neuvième édition du Conseil des gouverneurs des banques centrales et institutions monétaires arabes ont débuté ce mercredi 17 septembre 2025, à Tunis, organisée par le Fonds monétaire arabe en collaboration avec la Banque centrale de Tunisie. Et ce, avec une large participation des gouverneurs des banques centrales arabes ainsi que d’institutions financières régionales et internationales.

Les réunions se tiennent sur deux jours et aborderont les principaux défis auxquels la politique monétaire est confrontée dans la région et dans le monde.

C’est la première fois que la Tunisie accueille cet événement arabe majeur, a souligné le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri, dans une déclaration aux médias. Tout en ajoutant: « L’accueil de cette session par la Tunisie reflète la confiance des institutions arabes et internationales en ses capacités organisationnelles et logistiques, et représente un pas vers le renforcement de son rôle en tant que centre financier régional capable de contribuer à façonner l’avenir de la coopération arabe dans les domaines monétaire et financier ».

Il a rappelé que le thème de la session met l’accent sur « les grands défis auxquels sont confrontées les banques centrales », face aux crises financières successives que traverse le monde et à l’augmentation des niveaux d’incertitude sur les marchés internationaux. Et de poursuivre: « Aujourd’hui, l’économie mondiale vit au rythme de chocs successifs, ce qui impose aux banques centrales de rechercher de nouveaux mécanismes et d’innover des outils capables de faire face à ces crises ».

Il a ajouté que l’expérience a montré que les politiques monétaires traditionnelles ne suffisent plus, nécessitant une plus grande coordination entre les pays arabes et un échange d’expertises pour bénéficier des expériences réussies dans la région et dans le monde.

Une coopération arabe renouvelée

Fethi Zouhair Nouri a indiqué que la Tunisie a conclu au cours des deux dernières années des accords de partenariat et de coopération avec plusieurs banques centrales du Golfe et arabes, notamment l’Égypte, l’Irak et l’Arabie saoudite, dans le but de développer les systèmes monétaires et d’échanger les expertises techniques. Il a considéré que ce type de partenariat constitue la base pour bâtir un front financier arabe plus cohérent face aux défis mondiaux.

Enfin, il a conclu en affirmant que la Tunisie possède toutes les conditions nécessaires pour devenir une plateforme financière régionale: « Nous aspirons à ce que cette session soit le début d’un nouveau parcours qui fera de la Tunisie un espace permanent de consultation financière arabe et une plateforme régionale ouverte aux marchés mondiaux. Ainsi nous ambitionnons que les travaux de cette session aboutissent à des projets concrets et à des calendriers clairs. À savoir des services plus rapides, moins coûteux et plus sûrs, des marchés plus profonds et plus liquides, ainsi que des financements ouvrant de nouvelles perspectives à l’innovation et au développement, créant des opportunités d’emploi pour notre jeunesse ».

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Le Conseil des ministres confirme l’impératif du numérique dans l’administration

16. September 2025 um 18:16

Le conseil des ministres a adopté une série de mesures clés pour accélérer la transformation numérique de l’administration publique. Les décisions incluent l’intégration des projets dans une plateforme nationale de suivi, la généralisation de l’interconnexion entre ministères, le développement des paiements électroniques et une meilleure communication des services numériques aux citoyens.

Une politique nationale des données ouvertes a été validée pour garantir la transparence et encourager l’innovation, notamment par l’usage de l’intelligence artificielle (IA) dans des domaines tels que la lutte contre la corruption et la fraude fiscale.

Le programme de transformation numérique 2025-2026 comporte 138 projets répartis en quatre axes principaux : modernisation des services administratifs, développement de l’économie numérique, cybersécurité et confiance digitale, et amélioration des infrastructures numériques.

La cheffe du gouvernement a insisté sur le caractère indispensable de la digitalisation complète de l’administration pour améliorer la qualité des services, attirer l’investissement et renforcer la compétitivité nationale. Une vision nationale unifiée pour la période 2026-2030 doit prochainement fixer les priorités et le calendrier des projets numériques.

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L’art comme pont entre les cultures : la 42e opération Mandić s’installe à Sousse

16. September 2025 um 20:30

Du 12 au 23 septembre 2025, la ville de Sousse accueille la 42e édition de l’opération Mandić, un rendez-vous international qui célèbre l’art méditerranéen sous toutes ses formes.

L’hôtel El Mouradi Palace se transforme en un vibrant espace culturel où les œuvres d’artistes serbes et monténégrins de renom dialoguent avec le public. Parmi eux, Ivica Arandjus, Momcilo Macanovic, Masnikovic Danica, Djurovic Zeljko et d’autres talents dévoilent leur vision de la Méditerranée.Leurs œuvres célèbrent la richesse des identités méditerranéennes et offrent au public tunisien un cadre privilégié de découverte et de dialogue artistique.

Le vernissage, en présence de l’ambassadrice de Serbie en Tunisie, Dijana Ivancic, a souligné l’importance de ces échanges pour renforcer la coopération culturelle et tisser des liens de fraternité entre les peuples. L’art, langage universel, devient ainsi le vecteur d’une amitié renouvelée, illustrant la place de la Tunisie sur la scène artistique internationale.

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Quand le coût de la vie grimpe, les mariages dégringolent

16. September 2025 um 19:42

Quand le coût de la vie grimpe, les mariages dégringolent. En effet, face à une flambée des prix et à une  baisse du pouvoir d’achat, de plus en plus de jeunes repoussent le mariage. Selon l’Institut national de la statistique (INS), le nombre de mariages a chuté d’environ 10% en 2024, traduisant un recul de plus de 8 000 unions par rapport à 2023.

Cette baisse s’accompagne d’un recul similaire du nombre de naissances, tombées à 133 322 en 2024 contre 147 242 en 2023, sous l’effet de dynamiques sociales, économiques et démographiques complexes. Le taux de fécondité est tombé à 1,7 enfant par femme, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations (2,1), accentuant le vieillissement accéléré de la population.

Avec une croissance démographique annuelle au plus bas depuis l’indépendance (0,87%), la pyramide des âges se contracte du côté des jeunes et s’élargit chez les seniors, posant des défis majeurs pour l’emploi, la protection sociale, la santé et l’éducation.

Les experts tirent la sonnette d’alarme : si cette tendance se poursuit, le pays devra envisager des politiques publiques globales pour équilibrer les générations et assurer la pérennité de ses systèmes nationaux.

 

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Tunisie: 11e pays africain le plus attractif selon le Global Attractiveness Index 2025

16. September 2025 um 17:34

Le site Ecofin vient de publier le classement « The Global Attractiveness Index 2025 » par le cabinet italien The European House – Ambrosetti révèlant que la majorité des 38 pays africains étudiés se situent dans la partie basse du classement mondial. Et ce en raison de faibles performances en termes d’efficacité gouvernementale, d’innovation et de développement du capital humain.

Ainsi Maurice, l’Égypte et l’Algérie se distinguent comme les trois pays africains les plus attractifs pour les multinationales et les investisseurs étrangers, occupant respectivement les 76e, 78e (ex aequo avec l’Algérie) places mondiales. Ces trois pays figurent dans la catégorie des pays « moyennement attractifs ».

La Tunisie se positionne à la 11e place africaine, au 101e rang mondial, juste derrière les Seychelles (100e). Bien que loin derrière les leaders africains, la Tunisie continue de renforcer son attractivité malgré des défis persistants, notamment dans les domaines de la gouvernance, de l’innovation et de la formation des talents.

Le classement prend en compte divers indicateurs clés tels que les investissements directs étrangers, le développement humain, la capacité d’innovation, l’efficacité des gouvernements, la qualité de l’éducation et l’égalité des genres. Il distingue quatre catégories d’attractivité, allant des pays très attractifs (score entre 80 et 100) aux pays peu attractifs (score entre 0 et 30).

Parallèlement à l’échelle mondiale, les États-Unis dominent ce classement, suivis par la Chine, l’Allemagne, Singapour et le Japon.

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BERD et UE financent la révolution électrique du transport égyptien

16. September 2025 um 17:22

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) appuie le déploiement d’une flotte de bus électriques interurbains en Égypte via un prêt de 10,6 millions d’euros accordé à Go Bus for Transport, la première compagnie privée de bus interurbains du pays. Ce prêt bénéficie d’une couverture de 10% en cas de première perte, grâce au Fonds européen pour le développement durable plus (EFSD+) de l’Union européenne, dans le cadre du programme de garantie dédié aux infrastructures municipales et à la résilience industrielle.

Ce financement permettra à Go Bus d’élargir ses services et de renouveler sa flotte avec jusqu’à 30 bus interurbains électriques, six micro-bus électriques pour les trajets courts, ainsi que trois autres véhicules pour les déplacements intra-urbains. L’introduction de ces véhicules électriques offre une solution plus propre et durable, contribuant à réduire la congestion et les émissions de gaz, un modèle susceptible d’être étendu à travers les gouvernorats égyptiens.

Accompagnant ce prêt, un programme de coopération technique financé par le Fonds multi-donateurs Méditerranée Méridionale et Orientale de la BERD couvrira les aspects juridiques du projet. Une subvention liée au programme EFSD+ soutiendra également la gouvernance d’entreprise.

Le projet inclut en outre des formations destinées aux nouveaux conducteurs pour les préparer à prévenir et gérer les violences et le harcèlement sexuel, répondant à un enjeu de sécurité crucial, plus de 86% des femmes en Égypte se sentant en insécurité dans les transports publics, selon une étude des Nations Unies.

L’accord de prêt a été signé par Aida Sitdikova, responsable Infrastructures durables Moyen-Orient et Afrique à la BERD, et Fady Nassif, président de Go Bus. Cette opération a été conduite sous la direction de Sameh Atalla, PDG du groupe Go Bus, dans le cadre de la stratégie de durabilité visant à favoriser la mobilité verte et le développement des véhicules électriques.

Fondée en 1998, Go Bus est la première entreprise privée égyptienne de bus interurbains, détenue par la famille Nassif. Elle dessert 29 lignes à travers le pays, dont 16 au départ du Caire vers des destinations clés comme Alexandrie, la côte nord, Marsa Alam, Louxor et Dahab, transportant annuellement environ 1,9 million de passagers.

Le Fonds européen pour le développement durable plus (EFSD+), créé en 2021, offre un soutien aux pays partenaires de l’UE via des subventions ou garanties financières, mobilisant ainsi des ressources supplémentaires publiques et privées. Il dispose d’une capacité globale de garanties de 39,8 milliards d’euros pour la période 2021-2027, dont 22,5 milliards sont dédiés aux régions d’élargissement et de voisinage de l’Union.

Membre fondateur de la BERD, l’Égypte a vu la Banque investir plus de 13,5 milliards d’euros dans 206 projets depuis le début de ses opérations en 2012.

 

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BERD : nouvelles nominations à la tête des opérations en Irak et au Sénégal

16. September 2025 um 15:24

En 2025, la BERD a élargi sa zone d’intervention pour inclure l’Irak et plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, dont le Sénégal, une décision officielle prise lors de l’assemblée annuelle à Samarcande en 2023. Pour accompagner cette expansion, des dirigeants expérimentés ont été nommés pour lancer et superviser les opérations dans ces nouveaux territoires.

Katarina Björlin Hansen a été désignée première responsable des opérations de la BERD en Irak. Suédoise de nationalité, elle possède une solide expérience au sein de la Banque depuis 2006, ayant exercé des fonctions clés en Asie centrale, au Caucase, en Égypte et plus récemment en Moldavie. Elle sera placée sous la supervision directe de la directrice régionale pour la Méditerranée orientale et aura pour mission de piloter les investissements et le développement de la banque dans un contexte irakien en pleine mutation, avec un fort accent sur une croissance verte et inclusive.

Par ailleurs, le Sénégal, devenu membre de la BERD la même année, s’apprête à accueillir son premier chef de mission bancaire. Khalil Dinguizli, de nationalité tunisienne et française, ancien directeur de la BERD en Tunisie et au Liban, prendra la tête des opérations à Dakar. Il sera responsable de l’établissement de la présence de la BERD au Sénégal et jouera un rôle clé dans le soutien à la croissance économique durable, en accord avec les priorités de la BERD de favoriser des économies plus vertes, inclusives et numériques.

Ces nominations illustrent la volonté de la BERD de renforcer son engagement dans des régions stratégiques en transition, en soutenant le développement du secteur privé dans 42 économies émergentes. Depuis sa fondation en 1991, la BERD a investi plus de 215 milliards d’euros, dont près de 80 % dans le secteur privé. Contribuant ainsi à la transformation économique et sociale de nombreux pays.

Cette stratégie d’expansion et les profils choisis témoignent de l’ambition de la BERD de promouvoir un développement économique durable et inclusif dans des zones géographiques clés. Et ce, tout en favorisant les transitions écologiques et numériques.

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BCT: dégringolade des chèques (-66,8 %) face à l’essor des traites (+155 %) au premier semestre 2025

16. September 2025 um 14:12

La Banque centrale de Tunisie (BCT) signale au premier semestre 2025 une forte évolution des modes de paiement. L’usage des chèques chute drastiquement (-66,8 %). Soit environ 4 millions de chèques, pour une valeur totale de 27,6 milliards de dinars. Alors que l’utilisation des traites augmente fortement (+155 %).

Les virements bancaires et les paiements par cartes connaissent une progression notable. Et ce, avec un usage croissant des cartes pour les retraits comme pour les paiements. Le nombre de cartes bancaires en circulation augmente, confirme la BCT. Tandis que celui des distributeurs automatiques stagne légèrement à la baisse. Les paiements électroniques et les terminaux de paiement se développent rapidement, de même que les paiements mobiles.

Plus encore, les virements bancaires connaissent une hausse significative de 9,7 % avec 18,5 millions d’opérations. Ce qui représente un montant global de 37,6 milliards de dinars.

Les transactions par cartes bancaires ont dépassé 77,7 millions d’opérations, pour un montant total de 13,8 milliards de dinars. Parmi ces opérations, 38 % correspondent à des paiements, en progression de 9 % par rapport au premier semestre 2024. Tandis que 62 % sont des retraits effectués aux distributeurs automatiques.

Le parc des cartes bancaires en circulation a cru de 5,3 %, atteignant 5,782 millions d’unités. Alors que le nombre de distributeurs automatiques a légèrement diminué de 0,5 %, s’établissant à 3 289 appareils.
Les paiements électroniques ont progressé de 20,8 % (8,4 millions d’opérations) et les transactions via terminaux de paiement ont augmenté de 16 % (21,3 millions d’opérations).

Le nombre de points de vente actifs reste quasiment stable avec 1 127 sites, en légère hausse de 0,1 %. Quant aux  terminaux de paiement, ils ont connu une hausse de 3,6 %, atteignant 40 600 unités.
Enfin, 4,2 millions de transactions mobiles ont été réalisées au cours du semestre, totalisant près de 1,3 milliard de dinars, avec 59,4 % dédiés aux paiements et 33 % aux virements.

La BCT a également annoncé plusieurs projets en cours destinés à moderniser le système de paiement. Avec notamment la révision du système national de compensation, la transition vers la norme SWIFT MX et l’intégration d’E-Houwiya dans la plateforme de paiement intelligente.

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Sommet arabo-islamique : appel à l’action collective pour la paix et la justice au Moyen-Orient

15. September 2025 um 21:07

Le Sommet arabo-islamique tenu à Doha le 15 septembre 2025 condamne vivement l’agression israélienne contre le Qatar, réaffirme la solidarité avec l’État qatarien, et appelle à une action collective pour défendre la souveraineté et la sécurité des pays arabes et islamiques.

Ce qu’il faut savoir:

Condamnation ferme de l’attaque israélienne du 9 septembre 2025 à Doha, causant morts et blessés, qualifiée d’agression flagrante contre un État arabe et musulman.
Solidarité absolue avec le Qatar et engagement à le soutenir face à cette agression, qui compromet la paix régionale et internationale.

Appel à la communauté internationale pour condamner cette agression et prendre des mesures dissuasives, notamment sanctions et suspension d’armements à Israël.

Réaffirmation du rejet des pratiques israéliennes, dont nettoyage ethnique et colonisation, et soutien total à la cause palestinienne, à la reconstruction de Gaza, et à la solution de deux États basée sur les frontières de 1967.

Soutien aux efforts de médiation menés par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis, malgré l’agression contre un lieu neutre diplomatique.

Mise en garde contre les conséquences de l’impunité israélienne et appel à des actions juridiques internationales, y compris via la Cour pénale internationale.

Reconnaissance du rôle humanitaire et diplomatique du Qatar, et appel à l’unité arabe et islamique pour la sécurité collective face à la menace israélienne.

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Workshop international à Bizerte : réfléchir à une ville patrimoniale et intelligente

15. September 2025 um 20:31

Bizerte a récemment accueilli un workshop international en architecture intitulé « Bizerte’s Urban Future Lab : A Smart and Resilient City in the Historic Center », organisé par le département d’architecture de l’Université Ibn Khaldoun (UIK).

L’événement, qui s’est tenu au cœur de la médina, a rassemblé des architectes, urbanistes, chercheurs et étudiants de Tunisie, d’Italie, de France, du Portugal, d’Égypte et du Maroc. L’objectif était de réfléchir à l’avenir des villes côtières patrimoniales en conciliant protection du patrimoine, innovation et durabilité.

Sept universités ont participé à ce workshop, parmi lesquelles l’UIK, l’ENSAPLV (France), l’Université de Catane (Italie), l’Université Lusófona (Portugal), la British University in Egypt, l’Université Privée de Fès (Maroc) et l’ESSTED (Tunisie). Les étudiants, encadrés par des enseignants et chercheurs, ont travaillé en équipes interdisciplinaires et internationales, favorisant ainsi des échanges culturels et scientifiques.

Les ateliers ont porté sur trois axes principaux : la résilience climatique pour adapter les villes aux changements environnementaux, l’inclusivité sociale visant à intégrer la diversité des populations urbaines, ainsi que la préservation du patrimoine en conciliant identité historique et technologies numériques propres aux villes intelligentes. Les résultats du workshop devraient contribuer à positionner Bizerte comme un exemple de ville méditerranéenne intelligente et durable.

En outre, cette rencontre a permis de renforcer les collaborations académiques internationales autour de nouveaux partenariats. Une publication scientifique est prévue pour valoriser les travaux réalisés et prolonger leur impact.

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1,5 million USD sur 4 ans : UNESCO et Fondation Besrour boostent la culture durable

15. September 2025 um 20:19

L’UNESCO et la Fondation Docteur Sadok Besrour ont officialisé un partenariat stratégique en Tunisie, matérialisé par la signature d’un accord d’une valeur de 1,5 million de dollars.

Ce projet s’étendra sur quatre ans jusqu’en novembre 2029, a pour objectif principal de renforcer la place centrale de la culture dans le développement durable du pays. Il s’inscrit dans une démarche globale soutenue par l’UNESCO visant à intégrer les dimensions culturelles aux politiques publiques de développement.

Le projet se concentre sur plusieurs axes essentiels. D’abord, la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel  en particulier les savoir-faire artisanaux menacés de disparition. Un programme de transmission est prévu pour assurer le passage des compétences de 28 maîtres-artisans à 84 apprentis au fil des années, contribuant ainsi à préserver un héritage inscrit dans la Liste de l’UNESCO. Par ailleurs, la protection du patrimoine mondial est également ciblée, avec un soutien technique apporté aux gestionnaires des neuf sites tunisiens inscrits à cette liste, y compris le plus récent à Djerba. Une attention particulière sera portée à la finalisation de la « Route du patrimoine UNESCO » et à la sauvegarde des systèmes oasiens, typiques de la région.

La formation des jeunes aux métiers du patrimoine constitue une autre priorité. L’objectif est de créer une relève qualifiée capable d’intervenir dans la conservation et la valorisation du patrimoine, garantissant ainsi la pérennité de ces actions. En parallèle, la promotion de l’économie créative se fera via le Réseau des Villes créatives de l’UNESCO, un levier essentiel pour dynamiser les économies locales et encourager les candidatures tunisiennes aux cycles 2027 et 2029.

Enfin, le projet intègre un volet communication pour sensibiliser aux enjeux du rôle de la culture dans la durabilité, en cohérence avec les orientations de la conférence MONDIACULT 2025. Ce partenariat marque une étape forte pour encourager la culture comme moteur de développement durable non seulement en Tunisie, mais aussi dans l’ensemble de la région maghrébine.

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Boubaker Bethabet dévoile un mandat sans complaisance

15. September 2025 um 19:23

Plus de 2100 voix ont tranché dès le premier tour en portant Boubaker Bethabet à la tête de l’Ordre national des avocats. Moins de 24 heures après son élection, le nouveau bâtonnier expose sa feuille de route et les principaux axes d’action qu’il entend déployer.Et ce lors de son intervention sur les ondes de Diwan fm ce lundi 15 septembre 2025.

Boubaker Bethabet, connu de ses pairs pour sa longue carrière marquée par quatre candidatures successives, a sillonné le pays pour établir un programme validé par les avocats lors de ces élections. Sa stratégie repose sur quatre grandes priorités : faciliter l’exercice professionnel en supprimant les obstacles, instaurer un nouveau statut pour la profession, réformer les pratiques internes des conseils, et défendre un procès équitable, humain et respectueux des droits.

Refusant toute proximité politique avec le pouvoir en place, Boubaker Bethabet affirme que son mandat se caractérisera par la transparence, la vérité, et la coopération respectueuse avec les autorités, tout en rejetant toute complaisance. Il réaffirme son engagement pour l’indépendance de la profession d’avocat, les droits et libertés fondamentales, ainsi que la nécessité d’une réforme judiciaire qui dépasse le simple cadre juridique pour constituer un enjeu majeur social.

Mettre l’accent sur le partage des responsabilités, il avertit que toute tentative de s’approprier l’exclusivité des réformes mènera à des réactions défavorables. Reprenant ses promesses récurrentes, il dénonce un climat de refus de la réalité dans le secteur, rappelant que des responsables aujourd’hui jugés avaient auparavant couvert certaines pratiques.

Face à la crise affectant plusieurs institutions clés, notamment l’UGTT, Bethabet insiste sur l’importance d’organisations solides et équilibrées pour la stabilité publique. Il insiste particulièrement sur la défense des avocats emprisonnés ainsi que des journalistes, rappelant que toute atteinte à la liberté de la presse impacte profondément l’ensemble des professions juridiques.

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Cynthia Gnassingbé-Essonam : « La ZLECAf, unique chance pour bâtir le marché africain du futur »

15. September 2025 um 15:43

La quatrième édition de la Foire Intra-Africaine (IATF) illustre concrètement l’ambition de la ZLECAf de bâtir un marché unique continental. Cynthia Gnassingbé-Essonam, conseillère principale pour l’engagement du secteur privé auprès du secrétaire général de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf), souligne le rôle clé de la Tunisie, pionnière dans la ratification et la mise en œuvre de cet accord historique. Celui-ci ouvre de nouvelles opportunités pour les entreprises africaines, les jeunes entrepreneurs et les femmes, dans un contexte d’intégration accélérée et de transformation digitale. Interview : 

Quels axes stratégiques devraient être priorisés pour améliorer l’intégration économique africaine via ce forum ?

Cynthia Gnassingbé-Essonam : D’abord, la Foire Intra-Africaine, qui en est à sa quatrième édition, est le véritable marché de la ZLECAf. Pour nous, la foire permet concrètement de matérialiser la ZLECAf, car elle réunit plusieurs entreprises qui viennent nouer des relations commerciales et faire du réseautage. Cela offre aussi aux participants la possibilité de tester les produits. Car un problème fréquent est de savoir comment s’assurer que l’on a en face un opérateur économique digne de confiance.

Ainsi, l’organisation de ces foires intra-africaines facilite la rencontre directe entre ces opérateurs économiques, favorisant la conclusion de relations commerciales et, de fait, l’accroissement du commerce intra-africain, puisqu’elles permettent aux entreprises d’aller au-delà des frontières nationales. C’est le premier point. Nous devons renforcer ces espaces d’initiatives et nous assurer que l’environnement créé permette aux entreprises de participer, en particulier les jeunes et les femmes entrepreneurs, souvent limités par leurs moyens.

Un mécanisme complet doit être mis en place pour garantir que ces foires ne soient pas réservées uniquement aux grandes entreprises, mais qu’elles accueillent aussi les petites et moyennes entreprises, afin qu’elles puissent participer pleinement et bénéficier des avantages qu’elles offrent. Le second point concerne la zone de libre-échange continental elle-même, qui est aujourd’hui le principal programme d’intégration africaine.

C’est un projet emblématique de l’Union africaine. Bien qu’on en parle depuis longtemps, la mise en œuvre de la ZLECAf est désormais effective, ce qui revêt une importance d’autant plus grande que nous évoluons dans un contexte peu favorable aux pays africains, avec la fermeture des frontières et l’adoption de politiques protectionnistes.

Cependant, nous disposons d’un grand marché intérieur qu’il faut construire et développer : un marché de 1,4 milliard d’habitants, ce qui n’est pas rien. Il s’agit de pousser nos économies à se diversifier, de transformer les matières premières localement afin d’exporter des produits finis et intermédiaires sur le continent.

Comment la ZLECAf, en tant que cadre juridique déjà ratifié par 49 pays, peut-elle encourager les entreprises africaines à privilégier le marché continental, lever les barrières non tarifaires et renforcer le dialogue public-privé pour favoriser la compétitivité et l’exportation au sein de l’Afrique ?

La ZLECAf vise précisément cet objectif. Il est essentiel de continuer à sensibiliser les entreprises en leur indiquant qu’il n’est plus nécessaire de chercher à exporter hors du continent. Certes, nous faisons face à des défis logistiques, de transport et de connectivité, mais nous travaillons à leur résolution. Le secteur privé doit désormais voir le continent comme un marché prioritaire. Ensemble, nous devrons œuvrer pour lever les barrières, notamment les barrières non tarifaires que nous rencontrons au quotidien dans les activités de commerce et d’investissement.

Il est important de souligner que la ZLECAf dispose déjà de son cadre juridique, adopté et ratifié par 49 pays, ce qui est un progrès considérable.
Il s’agit désormais de mettre en place des mécanismes concrets, en collaboration avec le secteur privé, pour définir ce que nous faisons réellement afin de mettre en œuvre ce projet ou cet accord et qu’il profite véritablement au secteur privé, mais aussi aux femmes, jeunes entrepreneurs, innovateurs et start-ups.

Le deuxième point est donc de confirmer que la ZLECAf est une réalité, pas une utopie. Cela dit, il reste encore des efforts à fournir, notamment pour éliminer les barrières non tarifaires.

Le troisième point concerne le dialogue public-privé. Après tout, la ZLECAf commence aussi avec les États. Il faut continuer à sensibiliser et renforcer les capacités des acteurs étatiques afin qu’ils connaissent parfaitement les dispositions de l’accord et qu’ils créent un climat favorable à l’émergence des entreprises, pour qu’elles soient compétitives d’abord sur leur marché national, puis capables d’exporter vers d’autres pays.
Nous encourageons donc les entreprises à penser continent : lorsque vous créez une entreprise en Égypte, en Tunisie ou en Algérie, pensez immédiatement aux marchés ougandais, sud-africain, etc., car c’est ce que la ZLECAf offre aux opérateurs économiques.
L’industrialisation et le renforcement des capacités industrielles doivent évidemment accompagner cette dynamique, avec le développement de chaînes de valeur dans des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’agrobusiness et la pharmacie. Par exemple, lors de mes visites en Algérie, j’ai constaté l’existence d’industries pharmaceutiques avec des coûts très compétitifs pour certains produits génériques. Je me demande pourquoi ce type de produit n’existe pas au Togo, par exemple. Même si ces produits étaient exportés vers cet État ou vers d’autres, leur coût resterait inférieur à ce que je paie actuellement. C’est également le cas en Tunisie pour les produits pharmaceutiques.

Qu’en est-il pour la Tunisie ?

La Tunisie offre effectivement un bon accès à ces produits. C’est aussi le cas pour le secteur automobile, où le continent accuse un retard important. Aujourd’hui, la production annuelle de véhicules en Afrique est d’environ un million, répartie principalement entre des pays comme le Maroc, l’Afrique du Sud, etc. Pour un continent de 1,4 milliard d’habitants, c’est très faible comparé à l’Inde, qui produit 5 millions d’unités avec une population équivalente. Il existe donc un déficit de 4 millions à combler. Mais ce n’est pas uniquement une question d’assemblage, puisque la fabrication des composants génère une création de valeur ajoutée importante et de nombreux emplois.

En ce qui concerne la transformation digitale, où en est-on réellement aujourd’hui ? Une plateforme a été évoquée précédemment. Quelles pistes peut-on envisager pour accélérer et dynamiser cette transformation numérique sur le continent ?

Dans l’accord de la ZLECAf, un protocole dédié au commerce numérique existe. Ce protocole harmonise les normes et standards pour le développement de l’économie digitale et des infrastructures associées. Il concerne également le transfert des données, ce qui justifie l’importance de créer un produit digital africain, capable de s’exporter à moindre coût, voire gratuitement.
Ce protocole aborde aussi les nouvelles technologies, leur développement, leur déploiement sur le continent, ainsi que la mise en place de systèmes interopérables pour faciliter les paiements transfrontaliers.

La transformation digitale est donc au cœur de la ZLECAf. Une mise en œuvre effective de ce protocole permettra d’investir davantage dans les infrastructures publiques, dans les FinTech connectées à ces infrastructures, notamment pour les paiements transfrontaliers. Le développement du e-commerce est une priorité à promouvoir, accompagné d’un effort soutenu de sensibilisation.
Il est intéressant de noter que trois pays sont considérés comme les leaders du protocole sur le commerce numérique : le Kenya, l’Afrique du Sud et le Nigeria. Ces pays, à travers leurs ministres du commerce et chefs d’État, travaillent à définir un plan d’action continental pour la mise en œuvre de ce protocole.

Un mot de la fin ?

Cette édition de la Foire Intra-Africaine est une réussite. Nous souhaitons vivement encourager les entreprises algériennes, tunisiennes, etc., à se déployer davantage. Il faut renforcer le transfert de technologies et la collaboration sud-sud.

Il est aussi indispensable d’utiliser pleinement la ZLECAf, en la considérant comme un outil opérationnel. N’hésitez pas à solliciter le secrétariat de la ZLECAf, appropriez-vous cet accord, car c’est la seule opportunité que nous avons aujourd’hui, en tant qu’Africains, pour nous développer et créer un marché unique africain. Si nous ratons cette opportunité, je ne sais pas ce que nos enfants et petits-enfants nous diront dans quelques années.
Il faut travailler, et c’est la responsabilité de tous : décideurs, chefs d’entreprise, étudiants, société civile, médias. Nous devons tous être aujourd’hui des ambassadeurs de la ZLECAf, car l’intégration africaine est véritablement la voie vers la prospérité de l’Afrique.

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