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Heute — 18. September 2025Haupt-Feeds

Puma reprise par Adidas?

18. September 2025 um 09:14

Les marchés financiers savaient que Puma est en situation difficile. Au deuxième trimestre 2025, les ventes du spécialiste des vêtements sportifs ont reculé de 2%, totalisant 1,94 milliard d’euros. La société a révisé à la baisse ses prévisions annuelles. La marque allemande anticipe désormais une baisse de son chiffre d’affaires à deux chiffres sur l’ensemble de l’exercice et a lancé un avertissement sur ses bénéfices. Quelques mois auparavant, elle se montrait bien plus optimiste, tablant sur une croissance modérée et un résultat d’exploitation positif compris entre 445 et 525 millions d’euros. Tout cela a laissé place à une perte confirmée.

Mais il y a une porte de sortie qui s’offre: Adidas aurait déposé une proposition de reprise de Puma. Pour ceux qui ne le savent pas, les deux marques partagent des racines communes. Elles trouvent leur origine dans une entreprise familiale fondée par deux frères. Une période prolongée de turbulences a créé des désaccords profonds entre les deux frères sur la gestion, l’implication personnelle et le contrôle créatif. Le résultat était une rupture définitive entre eux, donnant naissance à deux entités, Adidas et Puma. Les deux sociétés sont restées basées à Herzogenaurach, leur ville d’origine, où leur rivalité s’est prolongée bien au-delà des murs de l’entreprise, divisant même la population locale pendant des décennies.

En juillet 2025, le PDG de Puma a quitté ses fonctions pour laisser sa place à un ancien cadre de longue date chez Adidas, qui a pris les rênes en tant que président et directeur général. Une coïncidence ou une préparation de l’opération? Les prochains jours seront décisifs.

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Taysir Microfinance convoque une AGO pour autoriser des émissions obligataires

18. September 2025 um 08:21

Taysir Microfinance réunira ses actionnaires en Assemblée générale ordinaire le 26 septembre 2025. L’ordre du jour portera principalement sur l’obtention d’une autorisation pour l’émission d’emprunts obligataires d’un montant maximum de 200 Mtnd, valable jusqu’au 26 septembre 2028.

Par ailleurs, l’Assemblée sera également appelée à se prononcer sur l’émission de dettes subordonnées, dans la limite de 50 Mtnd. Cette autorisation sera également valable pour une durée de trois ans. Les modalités précises de ces différentes émissions seront arrêtées par la direction générale, sur délégation du conseil d’administration.

Ces initiatives témoignent de la volonté de l’institution de microfinance d’accélérer son développement au cours des prochaines années. À fin 2024, l’encours des créances sur la clientèle s’élevait à 174,090 Mtnd, tandis que les emprunts obligataires en cours et non encore échus sont de 52,172 Mtnd. Taysir a toujours honoré ses engagements financiers, ce qui facilite les futures levées de fonds sur le marché. Quant à la dette subordonnée, elle vise à renforcer les ratios prudentiels de l’institution, ces instruments étant pris en compte dans le calcul des fonds propres nets.

Pour les investisseurs, ces émissions représentent une opportunité de placement à des taux généralement plus élevés que ceux proposés par les instruments de dettes émis par les établissements de crédit classiques. Alors que les taux d’intérêt tendent à baisser, les institutions de microfinance peuvent offrir des rendements attractifs. Ces niveaux de rémunération reflètent certes un risque plus élevé, mais ils n’entament pas la rentabilité de l’institution, compte tenu des taux appliqués sur les financements octroyés.

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Gestern — 17. September 2025Haupt-Feeds

Tour Khalef annonce un bénéfice 2024 de 12,156 Mtnd

17. September 2025 um 10:21

Bien que le secteur touristique ne soit pas directement représenté à la Bourse de Tunis, les sociétés faisant appel public à l’épargne permettent d’en observer certaines tendances, à travers la publication de leurs états financiers. C’est le cas de la Société touristique Tour Khalef, qui a dévoilé des résultats solides pour l’exercice 2024.

La société a enregistré un bénéfice net de 12,156 Mtnd, porté par un chiffre d’affaires de 56,023 Mtnd, en hausse de 30,1% par rapport à 2023. Cette croissance résulte principalement des activités d’hébergement, de restauration et de boissons, qui ont généré 54,142 Mtnd. Les prestations thalasso ont, quant à elles, rapporté 1,505 Mtnd. Cette performance s’inscrit dans le sillage d’une excellente saison touristique en 2024, qui a eu un impact direct et positif sur les résultats de l’entreprise.

En parallèle de son activité principale, Tour Khalef détient des participations dans plusieurs sociétés cotées, notamment Attijari Bank, ICF, BIAT, ainsi que dans les sociétés hôtelières Marhaba International Palace et Hôtel Salem. Ces placements ont généré 1,998 Mtnd de dividendes sur l’exercice.

Les charges d’exploitation se sont élevées à 38,729 Mtnd, en augmentation de 25,4% sur un an. Le résultat d’exploitation s’est établi à 18,251 Mtnd, enregistrant une hausse notable de 39,5%. Il est à noter que la rémunération des intermédiaires et les honoraires ont atteint 5,454 Mtnd, ce qui souligne l’importance du rôle des tour-opérateurs dans la commercialisation des offres.

La société a supporté des charges financières de 5,427 Mtnd, liées essentiellement à un endettement à moyen et long terme de 43,717 Mtnd.

Globalement, la société présente une situation financière saine, démontrant que le secteur du tourisme ne se résume pas uniquement à des entreprises en difficulté. Lorsqu’il existe un engagement financier réel de la part des actionnaires, associé à une gestion rigoureuse, les résultats ne peuvent être que positifs.

 

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Atelier du Meuble Intérieurs: bénéfice en repli au premier semestre, des signaux positifs pour le second

17. September 2025 um 08:38

La société Atelier du Meuble Intérieurs a enregistré un résultat net de 1,322 Mtnd au titre du premier semestre 2025, en baisse de 31,5% par rapport à la même période de l’année précédente. Ce recul était en partie anticipé, les indicateurs d’activité publiés quelques semaines auparavant ayant déjà signalé une contraction des exportations. En 2024, l’entreprise avait bénéficié d’un contrat exceptionnel en Libye, qui représentait à lui seul 66% du chiffre d’affaires du premier semestre. L’absence d’un tel contrat cette année explique en grande partie la baisse du chiffre d’affaires. Néanmoins, le marché local continue à faire preuve de résilience, avec des ventes en progression, atteignant 10,891 Mtnd. Ainsi, le chiffre d’affaires global s’est établi à 12,073 Mtnd au 30 juin 2025, contre 12,622 Mtnd à la même date en 2024.

Sur le plan opérationnel, les charges d’exploitation ont été bien maîtrisées, n’enregistrant qu’une légère hausse de 0,8%, pour s’établir à 10,334 Mtnd. L’EBIT s’élève à 1,774 Mtnd, en baisse de 26,4% en glissement annuel.

Les charges financières nettes ont diminué à 0,068 Mtnd, et la société affiche un niveau d’endettement modéré, avec une dette financière de 1,709 Mtnd. Le besoin en fonds de roulement, évalué à 11,564 Mtnd fin juin 2025, témoigne d’une bonne gestion du cycle d’exploitation et d’une trésorerie bien optimisée.

Les perspectives pour le second semestre 2025 s’annoncent plus favorables. Le carnet de commandes confirmées au 30 juin 2025 s’élève à 3,500 Mtnd, assurant une visibilité confortable sur l’évolution du chiffre d’affaires dans les mois à venir. Le cours de l’action affiche un rendement de 16,50% depuis le début de l’année, ce qui laisse présager une distribution de dividendes rassurante pour les actionnaires à l’issue de l’exercice.

 

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Assad sur le point de résoudre ses litiges douaniers et amorce son redressement

17. September 2025 um 08:26

La Société l’Accumulateur Tunisien Assad a clôturé le premier semestre 2025 sur une note positive, enregistrant un bénéfice net de 0,228 MTND. Bien que modeste, ce résultat marque un retour en territoire positif après plusieurs exercices difficiles.

La société a bénéficié d’une nette amélioration de ses ventes sur le marché local, en hausse de 52,0% pour atteindre 27,358 MTND. Les exportations, quant à elles, sont restées solides, s’élevant à 23,371 MTND. Les charges d’exploitation ont augmenté de 16,7%, à 47,341 MTND. L’EBIT s’est établi à 3,660 MTND, tandis que l’Ebitda a atteint 7,110 MTND.

Concernant le litige avec la douane, la direction d’Assad a déposé une demande d’adhésion à l’amnistie douanière prévue par la loi de finances 2025. Une première proposition de la douane, datée du 2 mai 2025, a arrêté le montant des droits, taxes et pénalités à 20,300 MTND, à régler en 20 tranches trimestrielles jusqu’au 27 janvier 2030.

Par ailleurs, le 9 juin 2025, la société a soumis une deuxième demande d’adhésion à l’amnistie, relative à une infraction constatée après la saisie d’une cargaison de plomb dans la région de Kasserine. L’origine du plomb n’a pu être justifiée par le ferrailleur, qui a néanmoins affirmé vouloir le livrer à Assad. Les amendes initialement réclamées s’élevaient à 42,770 MTND. Une proposition datée du 27 juin 2025 a ramené ce montant à 2,900 MTND, également payable en 20 tranches trimestrielles, jusqu’au 20 mars 2030.

Au total, Assad devra donc s’acquitter de 4,640 MTND par an d’ici à début 2030. Cette charge, désormais étalée dans le temps, ne remet pas en cause la continuité de l’exploitation. La société semble ainsi en mesure de poursuivre sereinement son redressement. Le marché ne s’y est pas trompé. Le titre affiche une performance remarquable de +275,81% depuis le début de l’année.

 

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SIAME: une nouvelle AGO après la démission des commissaires aux comptes

16. September 2025 um 08:45

Dans un communiqué de presse publié hier, la Société industrielle d’appareillage et de matériels électriques (SIAME) a porté à la connaissance du marché financier que le retard dans la publication de ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025 est dû à la démission des deux commissaires aux comptes désignés par l’Assemblée générale ordinaire du 15 mai 2025.

En effet, la société FINOR, représentée par Fayçal Derbel, a présenté en date du 29 juillet 2025 sa démission, avant même le démarrage de sa mission. De son côté, le cabinet Zahaf & Associés co-commissaire, a révélé un cas d’incompatibilité portant sur l’existence d’un lien de parenté au 4e degré entre l’épouse de Mahmoud Zahaf et un membre du conseil d’administration de la SIAME. N’étant plus en mesure d’assurer la mission de commissariat aux comptes, Mahmoud Zahaf a démissionné de son poste en date du 27 août 2025.

La démission concomitante des deux commissaires aux comptes impose la convocation d’une nouvelle Assemblée générale ordinaire, afin d’entériner ces démissions et de procéder à la désignation de deux nouveaux commissaires aux comptes dans les plus brefs délais. La Direction générale tient à préciser que les états financiers intermédiaires seront publiés immédiatement après leur certification par les nouveaux commissaires aux comptes.

Bien qu’il n’y ait pas, a priori, d’information négative concernant la profitabilité, la réaction du marché à ce communiqué est à suivre. Les indicateurs d’activité ont montré une amélioration du chiffre d’affaires, la poursuite des investissements et une gestion optimisée de l’endettement. Le titre a déjà laissé des plumes, reculant de 29,89% depuis le début de l’année.

 

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Le retrait moyen par carte bancaire s’est élevé à 222 Tnd au premier semestre 2025

16. September 2025 um 08:25

Les statistiques des paiements en Tunisie, relatives au premier semestre, sont là. Les chiffres de la monétique montrent que 5,782 millions de cartes bancaires circulent fin juin 2025. Elles ont servi à 77,7 millions d’opérations pour une valeur globale de 13 873,1 MTND.

Les retraits d’espèces auprès des 3 289 DAB/GAB ont totalisé 10 682,3 MTND (9 685,1 MTND au premier semestre 2024). En d’autres termes, chaque DAB/GAB a permis de retirer 3,247 MTND durant le semestre, soit 17 944 TND par jour. Le retrait moyen d’un distributeur s’est élevé à 222 Tnd sur les 6 premiers mois de 2025 contre 208 Tnd sur la même période en 2024.

Les paiements ont représenté 23% du volume global, soit 3 190,8 MTND (2 731,7 MTND au premier semestre 2024). Le paiement moyen par carte bancaire s’est établi à 108,1 Tnd sur les six premiers mois 2025 contre 109,2 Tnd durant la même période de l’année dernière. 

En détail, les e-paiements ont accaparé 602,2 MTND, soit une moyenne de 71,7 Tnd par opération (66,9 Tnd en 2024). Le paiement moyen de proximité est de 123,3 Tnd (121,4 Tnd en 2024). Pour rappel, le nombre de sites marchands est de 1 127 seulement, celui des TPE est de 40 600.

Ces chiffres montrent qu’il y a encore un long chemin pour que l’utilisation de l’argent liquide soit limitée en Tunisie. L’économie ne s’est pas encore adaptée à la nouvelle réglementation des chèques, et le cash a gagné du terrain. Certes, la réglementation joue un rôle, mais c’est surtout le comportement des agents économiques qu’il faudra faire évoluer. Par quel moyen? Par des commissions sur transaction plus faibles, un accroissement du nombre de cartes bancaires en circulation et, surtout, une divulgation de la culture de la transparence fiscale.

 

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Les crédits à la consommation atteignent un pic en juin 2025

16. September 2025 um 05:32

L’effet de levier que procurent les crédits bancaires accordés aux ménages constitue l’une des sources d’inflation que la hausse des taux vise à contenir. La politique monétaire restrictive menée par la Banque centrale a partiellement réussi à ralentir la demande de ces financements.

Selon les dernières statistiques, l’encours des crédits bancaires aux particuliers a progressé de 168,021 MDT seulement depuis le début de l’année pour s’établir à 29 701,977 MDT fin juin 2025. Sur la même période en 2024, l’encours a évolué de 328,276 MDT, prouvant que l’engouement pour l’endettement des ménages se rapproche de son plafond.

Par catégorie, nous constatons que l’encours des crédits à la consommation s’est établi à 5 137,381 MDT, un pic historique. Il a augmenté de 108,331 MDT par rapport à décembre 2024. La demande sur ce type de financement demeure soutenue. Bien que les taux soient élevés, les Tunisiens continuent à recourir à cet endettement pour financer leurs dépenses ou leurs petits projets privés et peu structurés.

Les crédits d’aménagement de logement ont totalisé 11 183,350 MDT, une hausse de 203,618 MDT depuis le début de l’année. Ce type de financement sert parfois comme un crédit à la consommation et évolue généralement dans le même sens que ces derniers.

De plus, les travaux de petits chantiers dans les maisons ont été impactés par la hausse des prix des matières premières et de la main-d’œuvre. Ce qui limite la croissance de ces crédits.

Les prêts destinés au logement ont enregistré une baisse de l’encours de 178,287 MDT par rapport à fin 2024, à 12 949,449 MDT. Depuis des années, l’encours fait du yoyo, une autre illustration qui montre à quel point le secteur immobilier va mal.

Pour les prêts véhicules, l’encours a progressé, une première depuis un moment. Il est désormais à 417,487 MDT.

Enfin, les crédits universitaires sont de 14,309 MDT seulement. C’est au cours du troisième trimestre, lors de la période du choix universitaire pour les nouveaux bacheliers, que la demande s’accélère.

Nous pensons que d’ici la fin de l’exercice, le seuil des 30 milliards de dinars serait dépassé. La croissance serait au rendez-vous durant les mois à venir, surtout avec la vague de recrutement par l’Etat en 2026. Cela va créer de nouveaux clients ayant des postes stables. Ce qui ouvre la porte de l’endettement bancaire devant eux.

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Dynamique contrastée des exportations et importations vers l’Afrique subsaharienne

15. September 2025 um 16:28

L’Afrique est souvent perçue comme un marché sous-exploité par les exportateurs tunisiens. Les raisons évoquées sont multiples, mais le manque de liaisons aériennes directes avec les principaux marchés subsahariens est fréquemment cité comme l’un des principaux freins.

Cependant, cette explication ne suffit pas à elle seule. Au-delà de la logistique, la question de la structuration du marché africain se pose également. Il est encore difficile pour un industriel tunisien d’y bâtir un prévisionnel solide, en raison de l’absence de demande récurrente et prévisible. Cette instabilité est accentuée par une volatilité politique persistante dans plusieurs pays de la région.

Les chiffres confirment cette tendance. Au cours des huit premiers mois de 2025, les exportations tunisiennes vers les pays d’Afrique subsaharienne se sont élevées à 479,4 MTND, contre 600,1 MTND sur la même période en 2024. À titre de comparaison, nos échanges commerciaux avec un pays européen comme la Pologne ont déjà dépassé, à eux seuls, ceux enregistrés avec l’ensemble des pays subsahariens. En 2023, les exportations tunisiennes vers cette région s’étaient pourtant établies à 711,2 MTND, confirmant la tendance baissière actuelle.

Du côté des importations, une évolution inverse est observée. Celles en provenance de l’Afrique subsaharienne ont atteint 336,5 MTND fin août 2025, enregistrant une hausse de 52,2% en glissement annuel. Ce dynamisme montre un intérêt croissant de la Tunisie pour le continent africain, ce que reflète également son engagement dans des initiatives régionales comme la mise en œuvre de la Zlecaf.

Il est essentiel de rappeler que l’Afrique représente une véritable opportunité, notamment dans les secteurs des services et des activités à forte valeur ajoutée. Les compétences tunisiennes dans ces domaines sont reconnues, et pourraient permettre de créer des flux d’affaires durables et mutuellement bénéfiques. Le potentiel d’échanges est réel, le continent regorge lui aussi de talents et de savoir-faire dans de nombreux secteurs.

 

 

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Près de 1,4 million de passagers ont utilisé mensuellement le métro léger en 2024

15. September 2025 um 13:45

Le transport collectif joue un rôle crucial dans la croissance économique d’un pays. Plus il est fiable et de qualité, plus il facilite les déplacements des travailleurs dans de bonnes conditions, ce qui se traduit directement par une amélioration de la productivité.

En Tunisie, la situation du secteur s’est nettement détériorée ces dernières années. Les finances de la Transtu ainsi que celles des sociétés régionales de transport ont été mises à rude épreuve, provoquant d’importantes difficultés, notamment pour les habitants du Grand Tunis.

Toutefois, des signes d’amélioration commencent à apparaître. De nouveaux bus ont récemment été mis en circulation, améliorant la qualité de service. Le métro léger constitue désormais le prochain grand chantier, avec l’acquisition de nouvelles rames actuellement en préparation. Il s’agit d’un projet à forte composante financière, nécessitant un montage complexe et donc un certain délai de mise en œuvre.

L’importance du métro léger est indiscutable. En 2024, la moyenne mensuelle des usagers payants a atteint 1 395 500 personnes. Ce chiffre ne prend en compte que les billets effectivement achetés. Le nombre réel d’utilisateurs est donc probablement plus élevé. À titre de comparaison, en 2010, cette moyenne était de 1 296 833, alors que la demande pour ce mode de transport a considérablement augmenté depuis. La baisse du nombre de rames disponibles a indéniablement freiné cette dynamique, mais un autre facteur problématique persiste: le manque de conscience citoyenne. Beaucoup d’usagers ne réalisent pas que payer leur ticket est un acte essentiel pour garantir la pérennité et l’amélioration du service.

Avec l’arrivée de nouvelles rames et la mise en place de mécanismes de contrôle plus stricts sur l’achat de tickets, la Transtu pourra améliorer significativement ses recettes. Ce projet constitue un levier stratégique pour la capitale, avec des retombées positives sur l’ensemble de l’économie nationale.

 

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Caisses sociales en 2024 : entre équilibre apparent et fragilités structurelles

13. September 2025 um 06:00

À défaut de disposer des états financiers des caisses sociales, les comptes de la Nation offrent un aperçu global de la situation des organismes de sécurité sociale. Certains indicateurs peuvent sembler positifs à première vue, mais il est important de rappeler au lecteur qu’un équilibre comptable ne garantit pas nécessairement une situation de liquidité satisfaisante.

 

Il convient aussi de souligner que nous parlons ici d’un secteur dont la valeur ajoutée s’élève à 551,5 millions de dinars à la fin de l’année 2024.

 

 

Des cotisations en hausse

Du côté des revenus, les cotisations sociales ont atteint un record de 14 584,2 millions de dinars (MTND) en 2024. C’est seulement pour la deuxième année que le seuil des 14 milliards de dinars est franchi.

 

À ce montant s’ajoutent des transferts courants de 1 579,9 millions de dinars, dont 984,5 millions proviennent des administrations publiques. Autrement dit, l’effort budgétaire direct de l’État pour soutenir les caisses sociales. Les ressources totales atteignent ainsi 16 164,1 MTND.

 

Par ailleurs, les revenus de propriété se sont élevés à 171,4 millions de dinars, répartis entre 147,3 millions de dinars d’intérêts et 24,1 millions de dinars de dividendes issus des participations détenues par les caisses dans diverses entreprises. Ce chiffre relativement faible constitue un point de vulnérabilité majeur.

 

Le modèle économique actuel des caisses sociales repose entièrement sur la consommation immédiate des cotisations perçues au cours d’une année pour financer les prestations sociales de la même période. Elles ne parviennent pas à capitaliser ni à investir sur le long terme.

 

Durant les années d’excédent, les surplus n’ont pas été investis de manière stratégique, par exemple dans l’immobilier ou dans des titres à revenus fixes susceptibles de générer des revenus réguliers. Au lieu de cela, ces fonds ont été orientés vers des projets à visée politique, tels que le financement de la voiture populaire ou des prêts universitaires.

 

Bien que ces initiatives aient eu un impact social indéniable, elles n’ont pas renforcé la viabilité du système d’un point de vue technique et financier.

 

Des emplois appelés à croître rapidement

En ce qui concerne l’utilisation des ressources, les prestations sociales en espèces ont atteint un total de 12 559,1 millions de dinars en 2024. À cela s’ajoutent d’autres transferts courants s’élevant à 1 095,8 millions de dinars, comprenant notamment 1,1 million de dinars de primes nettes d’assurance-dommages et 1 049,2 millions de dinars de transferts courants entre administrations publiques.

 

Les caisses sociales, en raison de leur situation financière tendue, ont dû contracter des emprunts, générant des charges d’intérêts de 23,7 millions de dinars. En parallèle, elles supportent une masse salariale de 506,6 millions de dinars pour la rémunération de leur personnel.

 

Les dépenses de consommation finale, quant à elles, se sont élevées à 2 607,5 millions de dinars.

 

Cette structure financière, qui peut donner l’impression d’un certain équilibre à première vue, ne doit pas masquer les tensions réelles rencontrées en cours d’exercice. Le respect strict des dates de versement des pensions est un impératif. Il constitue un filet de sécurité vital pour des centaines de milliers de retraités. Or, le nombre de départs à la retraite ne cessera d’augmenter dans les années à venir, ce qui impose de trouver des sources de financement supplémentaires.

 

C’est dans ce contexte que s’inscrit, en partie, la volonté de l’administration publique de recruter davantage, dans l’espoir de générer des cotisations sociales additionnelles. Toutefois, cela ne suffira pas à garantir la viabilité du système. Il sera indispensable d’intensifier la lutte contre la sous-déclaration des revenus, notamment dans le régime des indépendants géré par la CNSS.

 

Par ailleurs, une réforme en profondeur du marché du travail est nécessaire. Le rendre plus flexible permettrait aux entreprises de recruter plus facilement. Toutefois, à l’ère de l’intelligence artificielle et de l’automatisation, il ne faut pas négliger le fait que certaines entreprises pourraient être tentées d’augmenter leur productivité par des licenciements. Cela souligne l’urgence de trouver un équilibre entre performance économique et protection sociale.

 

Assurer la soutenabilité financière des caisses sociales, tant à court qu’à long terme, constitue un exercice technique complexe, mais indispensable pour préserver le pacte social.

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New Body Line: de nouvelles provisions ont pesé sur le résultat net

12. September 2025 um 09:50

Après une année 2024 décevante, New Body Line affiche une nette amélioration de ses performances opérationnelles au premier semestre 2025. Le chiffre d’affaires a bondi de 52,9% en glissement annuel, traduisant une reprise significative de l’activité. Grâce à cette dynamique, le résultat d’exploitation s’est hissé à 0,436 MTND, en hausse de 19,6% par rapport à la même période en 2024.

En revanche, le résultat net s’est légèrement replié, atteignant 0,580 MTND, contre 0,594 MTND un an plus tôt. Cette baisse s’explique essentiellement par l’impact des provisions liées aux placements auprès de la société d’intermédiation boursière Tuniso-Saoudienne d’Investissement (TSI). La société a en effet renforcé ses provisions au premier semestre 2025 de 0,200 MTND pour couvrir la totalité de ses placements en billets de trésorerie, et a constitué une nouvelle provision de 0,306 MTND pour couvrir les liquidités encore détenues sur un compte ouvert chez TSI. Au total, l’effort de provisions s’est élevé à 0,506 MTND sur la période, affectant ainsi le bénéfice net.

Malgré ces éléments non récurrents, les perspectives restent positives. New Body Line est en voie de retrouver ses niveaux historiques de rentabilité dès cette année. Une distribution de dividendes demeure envisageable si la tendance se confirme au second semestre.

En Bourse, le titre a été pénalisé par la prudence des investisseurs, enregistrant une baisse de 11,1% depuis le début de l’année. La société devra désormais regagner la confiance du marché pour inverser la tendance.

 

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SAH: un premier semestre sur la bonne pente

12. September 2025 um 08:31

La Société d’articles hygiéniques (SAH) a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025. La société a réalisé un bénéfice net de 22,302 MTND, en progression de 9,5% par rapport à la même période de l’année précédente.

Le chiffre d’affaires semestriel s’est maintenu à un niveau stable de 220,500 MTND, dans un contexte marqué par une hausse des charges d’exploitation. Le marché local est resté dynamique, générant 193,119 MTND de revenus, contre 31,598 MTND à l’export.

L’EBIT s’établit à 31,635 MTND, en recul de 6,1% par rapport à juin 2024. SAH a réussi à réduire ses charges financières, qui sont passées de 12,468 MTND au premier semestre 2024 à 10,300 MTND en 2025. Cette baisse s’explique en grande partie par un gain de change de 4,285 MTND. La société compte bien réduire son endettement, surtout qu’elle n’envisage pas pour le moment d’investissements majeurs et compte se focaliser sur l’amélioration de l’exploitation. Par ailleurs, des gains ordinaires de 2,674 MTND ont également contribué à l’amélioration du résultat net.

Il convient de noter que l’évaluation complète de la performance du groupe nécessite la consultation des états financiers consolidés, qui n’ont pas été publiés. À ce titre, les revenus consolidés du groupe SAH ont atteint 472,201 MTND, en hausse de 2,2% sur un an. Le groupe mise sur ses filiales en Libye et en Algérie pour soutenir sa croissance au cours du second semestre 2025. Lors de la dernière Assemblée générale, le management s’est montré optimiste, tablant sur un résultat net part du groupe aux alentours de 90 MTND.

Le marché apprécie bien le titre, qui affiche une performance de 25,15% en glissement annuel. Une action à préserver si vous en détenez.

 

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Tunisie – Dettes internes : qu’est-ce qui nous attend ?

11. September 2025 um 11:03

À cinq semaines du dépôt du projet de loi de finances 2026 (PLF 2026), il semble opportun de se pencher sur la situation de l’endettement souverain et ses perspectives. Les données disponibles portent exclusivement sur les créances libellées en dinar. Ce qui limite cette analyse à la dette intérieure.

Pour le reste de l’année, les perspectives s’annoncent favorables. Le calendrier de remboursement du principal de la dette inclut les échéances suivantes :

– BTCT 26 semaines 16/09/2025 : 31,40 MDT;

– BTCT 26 semaines 25/09/2025 : 20 MDT;

– BTCT 26 semaines 03/10/2025 : 118,50 MDT;

– BTCT 52 semaines 14/10/2025 : 173 MDT;

– BTCT 26 semaines 26/11/2025 : 6 MDT;

– BTCT 26 semaines 05/12/2025 : 86 MDT.

Ce qui nous reste à payer en 2025

Il y aussi une ligne BTA 8 % 24 novembre 2025 de 754,31 MDT. En y ajoutant les 500 millions de dinars dus au titre de l’échéance de l’avance accordée par la BCT en 2020, le total s’élève à 1 689,21 MDT. Cependant, il convient de ne pas négliger les intérêts à verser sur l’ensemble de l’encours, qui viendront s’ajouter à cette charge pour nous donner l’intégralité du service de la dette interne. Quoi qu’il en soit, le plus difficile semble derrière nous sur ce volet. Et le Trésor s’achemine vers sa meilleure fin d’année depuis longtemps.

 

Il convient de ne pas négliger les intérêts à verser sur l’ensemble de l’encours, qui viendront s’ajouter à cette charge pour nous donner l’intégralité du service de la dette interne.

 

Ce qui nous attend en 2026

Pour 2026, les premiers signes font état d’un principal qui serait en baisse par rapport aux années précédentes. A la date d’aujourd’hui, le calendrier montre les échéances suivantes :

– BTCT 26 semaines 09/01/2026 : 123 MDT;

– BTCT 26 semaines 06/02/2026 : 115,80 MDT;

– BTCT 52 semaines 10/02/2026 :  21,818 MDT;

– BTCT 52 semaines 25/02/2026 : 1 200 MDT;

– BTCT 52 semaines 26/02/2026 : 155 MDT;

– BTCT 26 semaines 20/02/2026 : 66 MDT;

– BTCT 52 semaines 17/03/2026 : 143 MDT;

– BTCT 52 semaines 10/04/2026 : 100 MDT;

– BTCT 52 semaines 04/05/2026 : 96 MDT;

– BTCT 52 semaines 05/05/2026 : 110 MDT;

– BTCT 52 semaines 19/05/2026 : 98,70 MDT;

– BTCT 52 semaines 08/06/2026 : 183,90 MDT;

– BTCT 52 semaines 17/07/2026 : 102 MDT.

Il y aussi deux lignes de BTA :

– BTA 6,3 % Mars 2026 : 804,008 MDT;

– BTA 6,3 % Octobre 2026 : 817,500 MDT.

En tenant compte des échéances des émissions antérieures d’emprunts nationaux, estimées à 2 673,418 MDT, le montant total à rembourser s’élève à 6 810,144 MDT. Toutefois, ce n’est pas tout, car des émissions de dettes à court terme sont encore prévues pour les mois restants de l’année en cours. Celles-ci viendront s’ajouter au stock de dettes à rembourser en 2026. Sans oublier les émissions prévues pour cette même année, notamment les BTCT de 13 et 26 semaines.

Nous estimons ainsi que le principal de la dette intérieure à rembourser en 2026 se situera dans une fourchette comprise entre 8 000 et 8 500 MDT.

 

Cela laisse présager une loi de finances 2026 prudente, sans mesures de rupture majeures. La priorité demeurera le bon fonctionnement de l’appareil étatique et des entreprises publiques, ainsi que la création d’emplois à travers de nouveaux recrutements, afin d’absorber une partie du chômage.

 

À cela s’ajoutent les charges d’intérêts, qu’il ne faut pas sous-estimer. Celles-ci devraient connaître une hausse significative par rapport à l’année en cours, où elles sont estimées à 4 563 MDT dans la Loi de Finances 2025. Au total, le service de la dette intérieure en 2026 devrait avoisiner les 13 500 MDT.

Cela signifie que les pressions budgétaires resteront fortes, même si elles seront quelque peu atténuées. Dans un contexte de contraintes sociales importantes, l’État devra impérativement renforcer la mobilisation de ses ressources internes. Cela laisse présager une loi de finances 2026 prudente, sans mesures de rupture majeures. La priorité demeurera le bon fonctionnement de l’appareil étatique et des entreprises publiques. En plus de la création d’emplois à travers de nouveaux recrutements, afin d’absorber une partie du chômage.

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L’Algérie lance un fonds pour le financement des startups africaines

11. September 2025 um 08:36

L’Algérie vient d’annoncer la création d’un fonds spécial dédié au financement des startups africaines, affirmant ainsi sa volonté de s’impliquer activement dans le développement technologique et économique du continent. Ce pays à forte rente énergétique cherche désormais à diversifier son économie et à réduire sa dépendance aux hydrocarbures, en misant sur l’innovation, la jeunesse et l’entrepreneuriat.

Au-delà de la dimension économique, cette initiative reflète une ambition politique claire: repositionner Alger comme un acteur influent dans l’ordre économique africain en contribuant concrètement à la construction d’un tissu entrepreneurial continental. Son voisin marocain l’a déjà fait et il faut maintenant se rattraper.

Le dispositif est mis en œuvre par l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, qui a confirmé que le fonds sera inauguré avec la participation de 30 entreprises africaines ayant pris part à l’IATF 2025. Il ne s’agit pas seulement d’un outil de financement, mais d’une véritable plateforme de collaboration, d’échange de compétences et de codéveloppement à l’échelle continentale.

Ce fonds intervient dans un contexte où les startups africaines jouent un rôle crucial dans la réponse aux grands défis du continent, comme la transformation numérique, les énergies renouvelables, l’agritech et l’industrialisation. Cependant, nombre d’entre elles se heurtent à des obstacles majeurs tels que le manque de financement et l’accès limité aux marchés internationaux. Le fonds algérien vise à combler ces lacunes, en injectant des capitaux et en facilitant l’intégration des jeunes entreprises dans des écosystèmes plus larges.

Par ailleurs, ce dispositif constitue une opportunité pour les entreprises algériennes elles-mêmes, en leur ouvrant des perspectives d’expansion sur les marchés africains. Une des premières opérations concrètes a déjà été signée par la société Algeria HAM Motors qui exportera prochainement des motos vers la Tunisie. Si vous cherchez des partenaires algériens, c’est le moment ou jamais.

 

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La STA dope ses bénéfices grâce au succès du Tiggo 1X

11. September 2025 um 08:21

La Société tunisienne d’automobiles (STA), concessionnaire officiel des marques Chery et des camions Daewoo en Tunisie, a réalisé un bénéfice net de 4,559 MTND au premier semestre 2025, contre 1,795 MTND à la même période en 2024.

Cette performance est portée par une progression du chiffre d’affaires de 45,1%, atteignant 73,579 MTND à fin juin 2025. Durant cette période, 1 654 véhicules ont été écoulés, contre 1 045 unités au premier semestre de l’an dernier. La marque Chery se hisse désormais au 4e rang du marché automobile tunisien, avec une part de marché de 7,4%, contre 4,79% un an plus tôt.

Le modèle Tiggo 1X CVT (populaire) constitue le principal levier de cette croissance, avec 1 106 unités vendues, représentant à lui seul près des deux tiers des ventes globales. Ce succès commercial s’est traduit par une marge commerciale de 10,497 MTND, soit un taux de 13,8%, en légère baisse par rapport aux 14,9% enregistrés sur l’ensemble de l’exercice 2024.

Par ailleurs, l’activité après-vente a généré 4,110 MTND de revenus, contribuant à la vitalité du réseau de distribution et au développement de la vente de pièces de rechange — un segment à fort potentiel, appelé à croître parallèlement à l’expansion du parc roulant Chery.

L’EBIT s’est élevé à 6,946 MTND. Au 30 juin 2025, la société disposait d’un stock de véhicules d’une valeur de 42,838 MTND, de bon augure pour le troisième trimestre. Par ailleurs, un stock en douane de 17,950 MTND viendra alimenter les ventes du dernier quart de l’exercice.

Sur le marché, le titre s’est envolé de 70,5% depuis le début de l’année, et les investisseurs ont anticipé les performances opérationnelles de la société. Si vous en possédez, préservez-le jusqu’à nouvel ordre.

 

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L’industrie de l’argent mobile en Afrique vaut 951 millions de dollars

10. September 2025 um 08:57

Le marché africain de l’argent mobile continue d’afficher une croissance impressionnante. En 2024, sa valeur est estimée à 804 millions de dollars et devrait atteindre 951 millions de dollars cette année. À plus long terme, les projections indiquent que le marché pourrait atteindre un impressionnant montant: 3,6 milliards de dollars d’ici à 2033, selon la Global System for Mobile Communications Association (GSMA).

En 2023, on comptait plus de 709 millions de comptes d’argent mobile enregistrés à travers l’Afrique subsaharienne. L’argent mobile a également eu un impact économique significatif, contribuant à hauteur d’environ 190 milliards de dollars au PIB de la région en 2023.

Les données spécifiques à chaque pays mettent en évidence la diversité régionale de cette croissance. Le Kenya représentait 24,7% de la valeur des transactions d’argent mobile en Afrique subsaharienne en 2024. En Tanzanie, les transactions d’argent mobile ont atteint 62 milliards de dollars en 2023. De son côté, l’Ouganda a enregistré 32 milliards de dollars de transactions en 2023, dont 28,6 milliards rien que pour les transferts entre particuliers.

Plusieurs facteurs alimentent cette croissance. La pénétration croissante des smartphones a permis aux services d’argent mobile d’atteindre des populations auparavant mal desservies. De plus, les jeunes ont favorisé une adoption rapide des solutions de paiement numérique, faisant grimper les taux d’utilisation.

Les initiatives des gouvernements et du secteur privé ont également joué un rôle clé. De nombreux pays africains disposent désormais de cadres réglementaires qui encouragent l’innovation tout en protégeant les consommateurs. Ces mesures comprennent souvent des incitations fiscales, des réductions de TVA, des subventions pour les systèmes de point de vente, ainsi que des exonérations de taxes sur l’argent mobile, autant de leviers qui favorisent les transactions sans numéraire.

L’amélioration des infrastructures a également accéléré l’adoption. En 2023, le coût moyen de 1 Go de données mobiles en Afrique est tombé à 1,85 dollar, soit une baisse de 42% par rapport à 2020. Les opérateurs télécoms et les entreprises de fintech ont, en outre, introduit des solutions de paiement innovantes, rendant l’argent mobile plus accessible et plus attrayant.

Actuellement, le secteur est en effervescence autour de l’idée d’une intégration plus étroite entre les services d’argent mobile et les plateformes numériques. Cela pourrait se traduire par des transactions plus fluides et des outils financiers plus accessibles pour les utilisateurs.

 

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BH Leasing: résultats semestriels en repli, mais perspectives encourageantes

10. September 2025 um 08:37

BH Leasing a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025. La première moitié de l’année a été marquée par un repli de 11,0% du produit net à 8,300 MTND, principalement en raison de la forte baisse des produits de placement, qui se sont établis à 0,270 MTND (contre 1,589 MTND à la même période en 2024).

Le coût du risque est resté maîtrisé, s’élevant à 1,459 MTND. Les créances classées ont atteint 43,096 MTND, représentant un taux de 12,77%. Le ratio de couverture de ces actifs douteux par les provisions et agios réservés s’élève à 50,6%.

Le résultat d’exploitation ressort à 1,172 MTND, contre 2,683 MTND un an plus tôt. Le résultat net s’établit quant à lui à 0,705 MTND. Malgré ce recul, la société semble bien engagée pour clôturer l’exercice 2025 sur une note bénéficiaire. Les investisseurs pourraient ainsi espérer un retour à la distribution de dividendes dès l’an prochain, d’autant plus que la libération de réserves pour réinvestissement exonéré a permis de résorber l’ensemble des pertes cumulées depuis la dernière Assemblée générale des actionnaires. Pour mémoire, BH Leasing n’a pas distribué de dividende depuis 2018 (au titre de l’exercice 2017).

En Bourse, le titre affiche déjà une performance remarquable, avec un rendement annuel de 19,8% depuis le début de l’année, malgré un volume d’échanges relativement modeste. Cela en fait une opportunité intéressante pour les épargnants avertis, à la recherche de valeur sur le moyen terme.

 

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L’amélioration de la qualité de l’actif, priorité de l’ATB

10. September 2025 um 08:12

L’Arab Tunisian Bank (ATB) a enregistré un bénéfice net de 2,567 MTND au titre du premier semestre 2025, contre 12,409 MTND dégagés à la même période de 2024.Ce repli s’explique principalement par la contraction de 6,0% du produit net bancaire, qui s’est établi à 171,329 MTND, affecté par une chute de 14,1% de la marge d’intérêt, à 83,497 MTND. Cette tendance résulte principalement d’un coût des ressources plus élevé, dans un contexte de transformation des dépôts.

En effet, les dépôts rémunérés ont progressé de 310,112 MTND sur un an, tandis que ceux à vue ont diminué de 134,079 MTND, reflétant une préférence croissante des clients pour l’épargne, alimentée par l’inflation et une recherche de rendement. Par ailleurs, les produits d’intérêts ont été pénalisés par la réduction de 50% des taux d’intérêt fixes appliqués tant aux encours de crédit qu’aux nouveaux prêts, conformément à des dispositions spécifiques mises en place par les autorités.

Un point positif est à noter: le coût du risque est resté maîtrisé, avec des dotations aux provisions et résultat des corrections de valeurs sur créances, hors bilan et passif, s’élevant à 32,745 MTND, contre 34,826 MTND à fin juin 2024.

Cependant, la banque a vu ses charges de personnel augmenter de 13,4%, atteignant 79,835 MTND, tandis que les charges générales d’exploitation ont progressé pour s’établir à 40,041 MTND. Cette hausse des charges a pesé sur le résultat d’exploitation, qui s’est limité à 5,559 MTND sur les six premiers mois de l’année.

Depuis le début de l’année, le titre affiche une performance supérieure à 20%. L’ATB poursuit sa stratégie axée sur l’amélioration de la qualité de son actif, tout en saisissant les opportunités présentant un profil de risque maîtrisé.

 

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