Algérie : une nouvelle réglementation pour le change de devises étrangères
La Banque d’Algérie a approuvé de nouvelles conditions pour que les citoyens puissent obtenir des devises étrangères au taux de change officiel lors de leurs voyages à l’étranger, rapporte l’agence de presse officielle (APS) citant un communiqué de la banque.
La Banque d’Algérie a fixé le montant pour les citoyens voyageant à l’étranger à 750 euros (payés une fois par an) pour les plus de 19 ans, et à 300 euros pour les 12 à 19 ans, à condition que les réservations de voyage soient effectuées au moins trois jours ouvrables à l’avance.
Elle a souligné que les devises étrangères sont détenues dans ses succursales ou auprès de cinq autres banques : la Banque nationale d’Algérie, la Banque de l’agriculture et du développement rural, la Caisse nationale d’épargne et de réserve – Banque CNAB, la Banque algérienne des étrangers et la Banque de développement local.
Pourquoi cette décision ?
Les médias locaux indiquent que cette décision contribuera à mettre fin à certaines manipulations et pratiques qui ont alimenté le « marché noir » des changes.
Certains médias indiquent que des agences de voyages et de tourisme ont récemment exploité ce problème pour générer des profits commerciaux illicites en organisant des voyages à l’étranger d’une journée ou moins, notamment vers la ville tunisienne de Tabarka, située à seulement 20 kilomètres du poste-frontière algérien, avec des allers-retours le jour même. Cela permet aux citoyens de bénéficier de la différence de taux de change.
La Banque centrale d’Algérie vend la valeur des aides au voyage aux citoyens au taux de change officiel, soit 40 % de moins que le taux de change du marché noir, c’est-à-dire 100 euros pour 15 000 dinars algériens, contre 100 euros pour 26 000 dinars sur le marché noir.
La Banque a imposé une nouvelle condition d’une durée du séjour lors d’un voyage à l’étranger d’au moins sept jours.
L’article Algérie : une nouvelle réglementation pour le change de devises étrangères est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.