Ce Vendredi, la région de Tyr, dans le sud du Liban, a de nouveau été secouée par des frappes israéliennes, rapportent les médias libanais, dont l’Agence nationale d’information libanaise (NNA).
Selon cette dernière, les forces aériennes israéliennes ont lancé un raid sur la zone industrielle de Tyr, un secteur stratégique où le Hezbollah est fortement implanté. D’autres bombardements ont frappé Al-Hoch, à proximité de la ville côtière de Sour.
Les frappes ont aussi ciblé le cœur même de la ville de Tyr, notamment un bâtiment situé rue de Carthage. Ce dernier avait été préalablement désigné comme cible par un appel à évacuation émis par un porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, via un message sur le réseau social X.
Cette escalade militaire survient dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et le Hezbollah, qui ont intensifié leurs affrontements depuis plusieurs semaines.
Bien que la région de Tyr soit historiquement un bastion du Hezbollah, les frappes israéliennes semblent viser à déstabiliser ses positions dans le sud du Liban, où la situation reste fragile.
Les autorités libanaises n’ont pas encore communiqué de bilan des victimes, mais ces bombardements ajoutent une nouvelle page à un conflit déjà marqué par de lourdes pertes humaines et des destructions matérielles. Les appels à la désescalade se multiplient, alors que les civils continuent de vivre dans l’ombre d’une guerre ouverte.
La Cour pénale internationale a émis, hier, deux mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre depuis le 8 octobre 2023 au moins jusqu’au 20 mai 2024, date à laquelle le procureur général a déposé des demandes de mandats d’arrêt. Des pays et des organisations internationales soutiennent la décision et la Belgique appelle l’UE à se conformer à la résolution.
La première chambre préliminaire de la Cour pénale internationale a rendu hier, à l’unanimité, deux décisions rejetant les recours introduits par l’Etat d’occupation «israélien» en vertu des articles 18 et 19 du Statut de Rome, et a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre depuis le 8 octobre 2023 au moins jusqu’au 20 mai 2024, date à laquelle le procureur général a déposé des demandes de mandats d’arrêt.
La secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, a déclaré, hier, que le Premier ministre «israélien» Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, «est désormais officiellement poursuivi».
Callamard a ajouté dans un communiqué qu’après l’émission de mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, «les États membres de la Cour pénale internationale et l’ensemble de la communauté internationale doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour garantir que ces personnes comparaissent devant les juges indépendants et impartiaux de la Cour pénale internationale».
L’Afrique du Sud appelle à défendre la primauté du droit international
L’Afrique du Sud a salué les mandats d’arrêt émis par la CPI contre le premier ministre, Benyamin Ntenyahu, et l’ancien ministre de la guerre, Yoav Gallant.
Le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération a déclaré hier que l’Afrique du Sud affirme son soutien au droit international, et appelé tous les Etats à respecter les principes de la loi internationale.
Selon le communiqué : «Nous appelons la communauté internationale à défendre la primauté du droit et la responsabilisation des violations des droits de l’Homme»,
La Belgique appelle l’UE à se conformer aux mandats d’arrêt
La vice-première ministre belge, Petra de Soter, a déclaré, hier, que l’Union européenne devait se conformer aux deux mandats d’arrêt contre le Premier ministre ‘’israélien’’ Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de l’Armée Yoav Gallant pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, De Soter a ajouté: «L’Europe devrait se conformer à (la résolution), imposer des sanctions économiques, suspendre l’accord de partenariat avec’’ Israël’’ et soutenir les deux mandats d’arrêt».
Elle a souligné que les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité ne pouvaient pas rester impunis.
La Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, a annoncé ce jeudi 21 novembre 2024, avoir délivré des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallantpour des «crimes contre l’humanité» présumés commis contre les Palestiniens à Gaza. Quelles implications significatives cet acte a-t-il sur les relations internationales ?
Khémaïs Gharbi
Le mandat d’arrêt de la CPI représente un mécanisme par lequel la communauté internationale cherche à poursuivre les individus pour des crimes graves tels que le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité.
Le Statut de Rome, adopté en 1998, établit les bases légales de la CPI et définit les crimes jugés. Et certains de ses articles pertinents méritent d’être rappelés, notamment l’Article 86 relatif à l’obligation de coopération, qui stipule que les États parties ont l’obligation de coopérer pleinement avec la CPI dans l’accomplissement de son travail. Cela comprend l’obligation d’exécuter les mandats d’arrêt.
Israël, tout comme son principal allié et protecteur, les Etats-Unis, ne figurent parmi les quelque 124 États membres de la CPI, mais cela ne minimise pas la portée juridique et symbolique du mandat d’arrêt émis hier par la CPI à l’encontre de Netanyahu et Gallant, qui réfléchiront par deux avant de quitter leur pays.
Sanctions et pressions diplomatiques
L’Article 89 relatif à l’arrestation et la remise des personnes détaille les procédures par lesquelles un État doit remettre un individu faisant l’objet d’un mandat de la CPI. Les États sont tenus de traiter ces demandes avec sérieux et de participer activement.
Selon l’Article 27 relatif à l’immunité des chefs d’État, la qualité officielle d’une personne, y compris celle de chef d’État, ne peut pas être utilisée comme un moyen d’échapper à la compétence de la CPI pour des crimes internationaux.
Concernant l’impact d’une telle mesure judiciaire contraignante sur les relations internationales, on citera l’obligation de coopération à laquelle sont astreints les États signataires du Statut de Rome. La CPI n’ayant pas la possibilité de procéder elle-même à des arrestations, les Etats signataires sont tenus d’arrêter et de remettre les individus sous mandat d’arrêt. Cela crée une pression sur les gouvernements qui cherchent à maintenir des relations diplomatiques avec des individus ou des régimes ciblés par la Cour.
Le non-respect des mandats d’arrêt peut entraîner des sanctions économiques, des mesures diplomatiques et une pression de la part d’organisations internationales telles que l’Onu. Cela peut aussi affecter les relations bilatérales entre États.
Concernant la responsabilité pénale individuelle, notons que les individus qui facilitent le déplacement ou l’activisme d’une personne sous mandat d’arrêt peuvent être poursuivis pour complicité ou aide, ce qui dissuade certains acteurs étatiques ou non étatiques de collaborer avec ces individus devenus des parias internationaux.
Évolution des normes internationales
La CPI joue un rôle essentiel dans le développement du droit international en matière de justice pénale. L’existence de mandats d’arrêt souligne un engagement envers la responsabilité et l’imputabilité, encourageant les États à respecter les normes internationales
En somme, le mandat d’arrêt de la CPI n’est pas seulement un instrument juridique, mais également un puissant outil de justice internationale qui affecte les relations entre États. Il pousse à la coopération internationale tout en mettant en évidence les enjeux de responsabilité individuelle. Cela souligne l’importance de la communauté internationale dans la lutte contre l’impunité pour les crimes les plus graves.
Pour rappel, on citera les chefs d’Etat ayant été visés par un mandat d’arrêt de la CPI :
– le président russe Vladimir Poutine, en raison des crimes de guerre perpétrés en Ukraine, mais son pays ne reconnaît pas la compétence de cette juridiction;
– le vice-président du Congo Jean-Pierre Bemba, reconnu coupable de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis en Centrafrique, condamné en première instance à dix-huit ans de prison, puis acquitté;
– l’ancien président déchu du Soudan, Omar El-Bachir, a été le premier chef d’État en exercice poursuivi par la CPI. Inculpé en 2009 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, puis en 2010 pour génocide lors du conflit au Darfour, il sera renversé en 2019 et restera toujours au Soudan, entre prison et hôpital militaire;
– l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo sera détenu pendant sept ans à La Haye, avant d’être reconnu non coupable en 2019 et acquitté en 2021;
– le guide libyen Mouammar Kadhafi, qui mourra en octobre 2011, son fils Seif Al-Islam et son chef des renseignements Abdallah Senoussi, qui sont toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI;
– le président kényan Uhuru Kenyatta est le premier chef d’État en exercice à comparaître devant la CPI en 2014, pour les violences post-électorales ayant déchiré le Kenya fin 2007 et début 2008, mais il sera acquitté faute de preuves.
C’est ce club de criminels internationaux que Netanyahu et Gallant rejoignent. Et c’est tout dire…
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d’un an. Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant […]
La présidence palestinienne a vivement critiqué les États-Unis pour avoir opposé leur veto, mercredi, à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU demandant un cessez-le-feu et la fin de l’agression israélienne dans la bande de Gaza. Dans un communiqué diffusé par l’agence officielle palestinienne WAFA, elle a dénoncé cette décision, la quatrième de ce […]
Un envoyé spécial pour le Moyen-Orient qui ne connaît rien au Moyen-Orient. À l’heure où cette région bouillonne avec la guerre à Gaza qui s’éternise, où le Liban est à feu et à sang et où l’Iran et Israël sont désormais dans un conflit direct, le président élu Donald Trump a nommé son partenaire de golf Steve Witkoff comme envoyé spécial pour le Moyen-Orient.
Imed Bahri
En piochant un peu, on découvre que cette nomination a pour objectif de récompenser un ami dont la loyauté n’a jamais fait défaut pour qu’il étoffe son carnet adresses dans les pays du Golfe et en fasse profiter son business comme son prédécesseur à ce poste lors du premier mandat de Trump, Jared Kushner, qui aujourd’hui a fondé un fonds d’investissement financé par les pétromonarchies du Golfe.
Le Wall Street Journal a indiqué dans une enquête menée par Joshua Chaffin et Deborah Acosta que l’envoyé spécial du président élu américain pour le Moyen-Orient, le magnat de l’immobilier Steve Witkoff, n’a aucune expérience en diplomatie et a été choisi parce qu’il est proche de Donald Trump et qu’il est censé faire face à la crise au Moyen-Orient comme dans la négociation d’une transaction immobilière difficile.
Les auteurs de l’enquête ont déclaré que Witkoff avait fait un long chemin dans la construction d’un empire immobilier depuis son enfance dans le Bronx à New York et son ascension dans le commerce immobilier à New York et en Floride.
Ils ont évoqué le mariage de son fils Zach Witkoff avec l’actrice Sophia Knight qui a eu lieu à la résidence de Donald Trump à Mar-a-Lago en 2022. Parmi les personnes présentes se trouvaient Trump et son épouse Melania, le gouverneur de Floride Ron DeSantis et des familles investies dans l’immobilier bien connues telles que Barry Strengchelt et le joueur de baseball Alex Rodriguez.
Le WSJ affirme qu’Elon Musk était peut-être l’un des nouveaux meilleurs amis de Trump mais Steve Witkoff est un ami de longue date qui est toujours resté proche du président élu. Witkoff a accompagné Trump tout au long de sa campagne électorale et jouait au golf avec lui lorsqu’il a été victime d’une seconde tentative d’assassinat en septembre.
Aujourd’hui, Trump l’a choisi pour mener à bien une mission majeure, celle de déterminer la politique étrangère américaine et comme son envoyé au Moyen-Orient. C’est une tâche qu’il a confiée lors de son premier mandat à son gendre, Jared Kushner, qui a également travaillé dans le domaine immobilier.
Une négociation complexe pour l’achat d’une propriété
Le journal ajoute que le choix par Trump d’un autre entrepreneur immobilier a renforcé le sentiment que le président élu traite la crise du Moyen-Orient comme une négociation complexe pour l’achat d’une propriété.
Witkoff partage ce point de vue, considérant la région comme une énorme transaction immobilière selon une personne familière avec la pensée du prochain envoyé. Choisir un proche de la famille signifie également que Witkoff poursuit l’approche de Kushner.
Comme Trump, Witkoff, 67 ans, est de New-York où il a grandi, y a fait fortune puis a déménagé dans le sud de la Floride, et comme Trump, il adore jouer au golf. Ses pairs le décrivent comme une personnalité avec un talent particulier dans les négociations.
Le célèbre promoteur immobilier Don Peebles qui a assisté au mariage de Mar-a-Lago a déclaré que: «Witkoff a sa propre façon de négocier et il n’est pas agressif. Il n’est pas le genre de personne qui veut voir du sang avant de signer un accord. Qu’il soit capable de connaître l’histoire complexe du Moyen-Orient est une autre affaire».
Witkoff qui est juif est considéré comme un fervent partisan d’Israël et n’a aucune expérience diplomatique bien que ses amis soulignent les relations commerciales qu’il a nouées dans la région. L’année dernière, Witkoff a vendu l’hôtel Park Lane à Manhattan à la Qatar Investment Authority pour 623 millions de dollars et l’Abu Dhabi Investment Authority a également participé à la transaction.
«Il est conscient de ce qu’il sait et de ce qu’il ne sait pas», a déclaré son ami l’avocat Paul Edelman de la compagnie Paul Hastings. Il a décrit Witkoff comme «quelqu’un qui comprend le Rubik’s Cube et les personnes qui le déplacent».
Cependant un gestionnaire immobilier a exprimé son scepticisme quant aux qualifications de Witkoff tout en louant son intelligence. Cette personne a déclaré que le rétablissement de la paix au Moyen-Orient n’était pas le monde de Witkoff.
Outre les sensibilités de la région, Witkoff devra peut-être bien entretenir ses relations en Amérique d’autant plus que Kushner a laissé entendre qu’il continuerait à participer à la prochaine administration bien que sans position officielle. Dans une interview accordée il y a quelque temps au WSJ, il a déclaré: «Je leur donnerai mes conseils et je les aiderai de toutes les manières dont ils auront besoin.»
Witkoff espère parler, coopérer et consulter Kushner, qui, selon lui, possède une «connaissance extraordinaire de la dynamique de la région», et surtout, ce qui ne gâche rien, sur le double plan de l’investissement et de l’immobilier.
Vers la relance des accords d’Abraham
Lorsque Kushner a été nommé conseiller de Trump et chargé de la mission au Moyen-Orient, de nombreux experts de la région ont été choqués mais le gendre de Trump a réussi à parvenir aux accords d’Abraham qui ont conduit un certain nombre de pays arabes à normaliser leurs relations avec Israël. L’élan de cet accord s’est depuis arrêté en raison de l’opération Déluge d’Al-Aqsa et de la guerre à Gaza qui en a résulté.
Kushner a également révélé le potentiel commercial de ce poste. Après avoir quitté ses fonctions, il a reçu deux milliards de dollars de soutien de l’Arabie Saoudite pour son nouveau fonds de capital-investissement. Un autre milliard de dollars provenait des Émirats arabes unis et du Qatar.
Il est certain que Witkoff recevra l’attention et le soutien de Trump puisqu’ils se sont rencontrés pour la première fois en 1986 alors que Witkoff était un jeune avocat au sein du cabinet Dreyer&Traub avec lequel Trump faisait affaire. La relation a commencé, dit Witkoff, avec un sandwich, selon le témoignage qu’il a soumis l’année dernière au nom de Trump dans le cadre d’un procès pour fraude intenté par le procureur général de New York. Ils se sont rencontrés dans un restaurant après avoir travaillé ensemble sur un accord. «Trump n’avait pas d’argent alors je lui ai commandé du jambon et du fromage suisse», a témoigné Witkoff.
Selon le fils de Witkoff, Alex, Trump a été l’une des grandes inspirations qui a poussé son père à passer du droit à l’immobilier.
L’amitié entre eux s’est approfondie lorsque Witkoff a fait l’éloge de Trump et de sa position le soutenant lorsque son fils Andrew est décédé d’une overdose d’opioïdes en 2011.
Dans un discours prononcé à la Convention nationale républicaine cette année, il a déclaré à propos de Trump que sa présence apportait du réconfort dans une heure sombre. Il a ajouté: «Trump est gentil et émotif et je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme lui de ma vie».
Après leur arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump et son épouse Melania ont invité Steeve Witkoff à parler des dangers de l’opium mais les relations du magnat de l’immobilier avec Trump sont loin des projecteurs. Il a été le premier à se précipiter au secours de son ami et témoigner dans une affaire de fraude à Manhattan et il l’a fait lorsque ses anciens donateurs et partisans se sont éloignés de lui. Il est resté avec Trump tout au long de la campagne électorale et quand un partenaire immobilier lui a demandé quand il le verrait, il lui a répondu: «Je resterai avec le président pendant cette période» et il était l’une des personnes invitées par Trump sur scène le soir des élections pour célébrer la victoire.
Un précieux missi dominici pour Trump
Witkoff a été l’un des plus grands collecteurs de fonds de Trump ayant des liens avec des donateurs juifs très influents dont Miriam Adelson, une fervente partisane d’Israël, qui a finalement donné 100 millions de dollars à la campagne. Il a également joué le rôle de résolveur de problèmes. Après que Trump ait insulté le gouverneur de Géorgie, Brian Kemp, lors d’un rassemblement, Witkoff s’est envolé pour Atlanta pour calmer la situation. Quelques jours plus tard, Kemp est apparu sur Fox News pour déclarer sa loyauté envers Trump.
Lorsque le gouverneur de Floride DeSantis s’est retiré de la course, Witkoff a négocié une percée entre Trump et Santis, le candidat devenu rival. En avril, Witkoff les a réunis pour un petit-déjeuner au Shell Bay Club à Hallandale, en Floride, où les adhésions au golf coûtent plus d’un million de dollars. Une personne a décrit son complexe comme étant comme Mar-a-Lago mais en plus joli. Witkoff a également réussi à convaincre la candidate qui défiait Trump Nikki Haley de négocier une trêve et elle a raconté comment il s’est rendu chez elle en Caroline du Sud. Il lui a demandé ce qu’elle attendait de Trump et elle a répondu: «Rien». Elle a soutenu sa candidature mais ne croyait pas en lui.
Qu’il semble loin le temps de ses débuts lorsque Witkoff, le fils d’un vendeur de manteaux, et un autre avocat de Dreyer & Traub, Lawrence Glack, ont passé au peigne fin Harlem et le Bronx dans les années 1980 à la recherche d’immeubles d’habitation comme activité secondaire dans l’immobilier et nommé leur entreprise Stellar, contraction de Steve et Larry (diminutif de Lawrence). Ils travaillaient dans la location de propriétés à bas prix. À cette époque, il quittait souvent les événements familiaux pour effectuer des travaux d’entretien dans des maisons de location et portait une arme à feu pour se protéger dans ces deux quartiers difficiles.
On l’aura compris, la nomination de M. Witkoff n’aura pas pour objectif de résoudre les conflits du Moyen-Orient car les dés sont jetés et Israël aura tout ce qu’il veut avec une administration ultra-sioniste mais que ce poste lui servira pour étoffer son carnet d’adresses avec les investisseurs de la région et en faire profiter son business comme M. Kushner avant lui. Un renvoi d’ascenseur de Trump à son fidèle ami et partenaire de golf Steve qui ne l’a jamais laissé tomber et sur lequel il a pu compter pour revenir au pouvoir.
La tension entre Israël et le Hezbollah est montée d’un cran ce mardi, avec une série d’attaques croisées qui ont marqué la soirée et la nuit.
Selon l’Agence nationale d’information libanaise (NNA), un drone israélien a frappé un immeuble dans le sud-ouest de Beyrouth tôt dans la matinée, provoquant de nombreux blessés. Bien que les autorités israéliennes n’aient pas confirmé cette frappe, elle s’inscrit dans un contexte de montée en puissance des hostilités.
En réponse, le Hezbollah a intensifié ses attaques. En soirée, des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs villes israéliennes, dont Tel-Aviv, où un missile tiré depuis le Liban a été intercepté. À Ramat Gan, une banlieue de Tel-Aviv, cinq personnes ont été blessées, dont une femme grièvement. L’armée israélienne a confirmé que le Hezbollah avait lancé environ 100 roquettes dans le nord d’Israël ce lundi.
Le Hezbollah a également revendiqué l’attaque de drones explosifs sur des installations militaires israéliennes à Tel-Aviv plus tôt dans la journée, affirmant avoir abattu un drone israélien dans le nord du Liban pendant la nuit. Une nouvelle salve de roquettes a été lancée vers Kiryat Shmona, ville située à la frontière israélo-libanaise.
Cette escalade intervient dans un contexte de fortes tensions depuis le déclenchement du conflit en octobre, avec des frappes militaires et des ripostes répétées entre les deux belligérants. Les populations des deux côtés de la frontière vivent dans un état d’alerte maximale, tandis que la communauté internationale s’inquiète d’une prolongation du conflit.
Le département des Affaires étrangères s’est fixé pour objectif de mettre en œuvre la politique étrangère de la Tunisie conformément aux orientations et aux choix fixés par le Président de la République, a déclaré, samedi, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, à l’ouverture de la plénière commune tenue, samedi, au Palais de Bardo, et dédiée à l’examen de la mission de son département.
Le ministère a intensifié ses activités tous azimuts dans la perspective de raffermir les relations d’amitié et de coopération avec les partenaires traditionnels et élargir le réseau des relations à travers le monde afin d’assurer le soutien des programmes et projets de développement national, a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, Nafti a souligné que le ministère n’a de cesse d’accorder une importance accrue à l’action multilatérale au niveau régional et international, en s’engageant activement dans de nombreuses initiatives onusiennes et espaces régionaux, notamment ceux à caractère économique, développemental, social et culturel.
Il s’agit, a-t-il révélé, d’une action qui procède d’une ferme volonté de renforcer la présence Tunisienne à l’étranger et de faire entendre sa voix et ses positions sur les différentes questions régionales et internationales.
Evoquant la relation de son département avec les Tunisiens à l’étranger, le ministre a tenu à indiquer que le ministère œuvre à renforcer davantage la communication avec la communauté tunisienne afin de renforcer son appartenance à la patrie.
Dans ce contexte, il a révélé des efforts menés dans le cadre de la coopération avec les ministères et les structures nationales concernés et leurs représentants à l’étranger, notamment en ce qui concerne l’enseignement de la langue et de la civilisation arabes au profit des membres de la communauté et la mise en œuvre du futur plan visant à concrétiser le projet d’instauration de l’enseignement à distance.
Le ministère s’emploie, a-t-il encore ajouté, à développer les mécanismes permettant de garantir la protection consulaire des Tunisiens et d’intervenir en leur faveur auprès des autorités des pays-hôte pour garantir le respect de leurs droits, faciliter leur intégration et leur séjour et préserver leur sécurité dans des circonstances difficiles.
À cet égard, il a rappelé la mobilisation des services du ministère et de ses représentations diplomatiques dans nombre de pays arabes, en étroite coordination avec d’autres ministères et structures nationales afin d’organiser des vols destinés à évacuer un nombre important de citoyens résidant au Liban et à Gaza, à la lumière de l’agression israélienne en cours.
Il a également expliqué que la diplomatie tunisienne est pleinement consciente des mutations rapides que connaît le monde d’aujourd’hui et des défis politiques, sécuritaires, sociaux et climatiques au niveau régional et international, qui ont donné lieu à plusieurs phénomènes devenus alarmants et jetant une ombre sur la sécurité et la stabilité des pays et des peuples du monde, citant en exemple le phénomène de la migration irrégulière, devenu une préoccupation quasi-planétaire.
Dans ce cadre, il a souligné que la Tunisie a bel et bien honoré ses obligations humanitaires et morales internationales basées sur les meilleures valeurs de solidarité avec les victimes de ce phénomène devenu une menace sérieuse à la sécurité nationale de la Tunisie.
A ce titre, il a affirmé que ces périls actuels nécessitent l’élaboration de plans urgents comportant plusieurs volets dont la coordination sécuritaire, diplomatique, logistique, sociale, sanitaire et humanitaire afin de parvenir à endiguer ce phénomène en encourager le retour volontaire des migrants irréguliers à leurs pays d’origine.
Il a saisi l’occasion pour rappeler la position de la Tunisie qui refuse d’être une plateforme de transit ou un lieu de résidence temporaire ou permanente des migrants irréguliers.
Il a également indiqué que le ministère œuvre à mettre en exergue les piliers de l’approche tunisienne dans le traitement de ce phénomène qui considère que l’approche sécuritaire de la migration irrégulière ne peut à elle seule résoudre ce problème et qu’il faut s’attaquer à ses origines profondes selon une méthodologie globale, participative et solidaire basée sur le partage des responsabilités entre tous les pays et les institutions internationales concernées.
Dans ce contexte, il a réitéré son appel aux pays occidentaux, notamment européens, et aux organisations internationales et régionales spécialisées pour qu’ils assument pleinement leur responsabilité s’agissant de faciliter le retour volontaire des migrants irréguliers en permettant à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de mieux s’acquitter de ses tâches, ce qui nécessite une assistance technique supplémentaire, ainsi qu’en augmentant sa contribution financière en faveur de cette organisation.
Traitant de l’action diplomatique Tunisienne en faveur des causes arabes et islamiques, notamment la cause palestinienne, le ministre a indiqué que la Tunisie n’a ménagé aucun effort depuis les premiers jours de la guerre génocidaire à Gaza pour apporter toutes les formes de solidarité et de soutien au peuple palestinien.
Il a rappelé à ce propos les positions Tunisiennes visant à condamner l’agression sioniste et à demander des comptes à ses auteurs devant la Cour pénale internationale.
Nafti a tenu à rappeler que la diplomatie tunisienne a intensifié ses actions et contacts en vue de soutenir les efforts internationaux visant à fournir un couloir sûr pour l’acheminement des aides humanitaires aux populations sinistrées à Gaza, à lever le siège injuste imposé à l’enclave palestinienne et à faire face aux tentatives effrénées visant à rayer la question palestinienne de l’Agenda international en rejetant les plans de transfert.
Evoquant la guerre sur le Liban, le ministre a affirmé à ce propos que le département ne cesse de déployer des efforts concertés avec les structures nationales afin d’assurer l’acheminement de l’aide humanitaire au Liban.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé, ce jeudi 14 novembre 2024, la rupture des relations diplomatiques entre la Turquie et Israël. Erdogan a déclaré : “En tant qu’État et gouvernement de la République turque, nous avons décidé de couper les relations avec Israël, et désormais nous n’avons plus aucun lien avec elle.” Il […]
Triste anniversaire pour l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) qui fête ses 75 ans d’histoire. Son chef, Philippe Lazzarini, est très amer, pointant du doigt des défis législatifs, opérationnels et sécuritaires.
Lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York, tenue mercredi 13 novembre, Philippe Lazzarini est revenu sur les implications des récentes lois adoptées par la Knesset israélienne. Lesquelles visent à démanteler les activités de l’UNRWA dans tout le territoire palestinien occupé, y compris Gaza et la Cisjordanie, craint-il.
Il précise que « l’intention (du gouvernement israélien, ndlr) est de fragiliser l’agence ». Et que « ces mesures sont motivées par des raisons politiques ».
L’agence fait état de la mort de 243 de ses membres depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023. « Environ 190 bâtiments et installations ont été endommagés ou détruits et les opérations d’aide humanitaire vitales ont été sévèrement restreintes ».
Le patron de l’UNRWA regrette également « une campagne de désinformation intense et agressive, en contactant les capitales des donateurs pour délégitimer l’agence ». Mais il assure qu’en dépit d’un environnement de travail risqué, « l’UNRWA appliquait une politique de « tolérance zéro » à l’égard des violations de la neutralité ». Et ce, y compris à l’égard du Hamas, qui accuse depuis de nombreuses années l’agence de « collusion » avec Israël. Et ce, étant donné les programmes de l’UNRWA sur l’éducation, l’égalité des sexes ou les arts, la culture et le sport.
De son côté, Israël accuse l’UNRWA de collusion avec le Hamas et d’être infiltrée par lui.
Ainsi, le personnel de l’UNRWA est confronté à des obstacles législatifs et financiers, mais aussi à des risques de sécurité accrus, souligne M. Lazzirini. Il ajoute cependant que l’agence onusienne est, dans l’état actuel des choses, irremplaçable. En effet, elle « fournit une éducation à des centaines de milliers de filles et de garçons dans la bande de Gaza depuis des décennies […] Seule l’UNRWA pourrait continuer à fournir les services éducatifs nécessaires une fois qu’un cessez-le-feu sera en place », dit-il.
Ce que les historiens retiendront probablement le plus de la présidence du Français Emmanuel Macron, c’est l’incohérence de ses discours et de ses positions.
Lahouari Addi *
Par exemple, en quelques mois, il est passé de «il ne faut pas humilier la Russie» à, quelques semaines plus tard, proposer d’envoyer des troupes européennes en Ukraine.
Autre exemple: la guerre à Gaza où, d’ un côté, il appelle à un cessez-le-feu et, de l’autre côté, accuse les manifestants qui demandent un cessez-le-feu d’être des antisémites.
Enfin, récemment, il a proposé un embargo sur les armes utilisées par l’armée israélienne à Gaza, mais il annonce assister au match opposant l’équipe de France à la sélection israélienne, en solidarité avec Israël qui continue de bombarder les civils à Gaza et au Liban. Il répondra probablement à ce sujet que sa présence est l’expression de la condamnation de l’antisémitisme.
Déclarer que les manifestations, qui demandent comme lui un cessez-le-feu à Gaza, sont suscitées par l’antisémitisme relève de la mauvaise foi, sinon du burlesque.
* Professeur à l’institut des études politiques de Lyon.
Dans une lecture analytique du résultat de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024 préparée par Julian Borger, le journal britannique The Guardian affirme que la victoire du candidat républicain Donald Trump est synonyme de victoire pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le président élu américain voulait que la fin de la guerre à Gaza n’ait lieu qu’après son élection et son entrée en fonction en janvier 2025, alors que sa position sur le programme nucléaire iranien n’est pas claire. Aussi son retour à la Maison Blanche a-t-il des implications importantes pour le Moyen-Orient et est considéré avant tout comme une victoire pour Netanyahu qui n’a pas caché sa préférence pour le Républicain.
Imed Bahri
Dans un souci de ne pas s’aliéner le vote juif américain, l’administration de Joe Biden a reporté ses pressions sur Netanyahu jusqu’après les élections et ce malgré la frustration croissante à son égard sur plusieurs sujets comme l’empêchement de l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, sa campagne contre les Nations Unies, son obstruction à un accord de cessez-le-feu et la libération des prisonniers et le soutien de son gouvernement aux colons de Cisjordanie.
Les progressistes du Parti démocrate ont pour leur part appelé Biden à utiliser ses cartes d’influence contre Israël au cours des 13 derniers mois. La colère suscitée par l’utilisation de bombes américaines pour détruire Gaza a provoqué une réaction dans l’État du Michigan qui abrite la plus grande population arabo-américaine des États-Unis, un facteur qui a contribué à la défaite de Kamala Harris.
Même si les États-Unis voulaient libérer leur influence au Moyen-Orient, cela ne serait pas efficace. Le mois dernier, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin et le secrétaire d’État Anthony Blinken ont écrit une lettre au gouvernement israélien fournissant des détails sur l’obstruction du gouvernement israélien aux efforts d’envoi de matériel humanitaire. La lettre fixait 30 jours à Israël pour revoir sa politique faute de quoi il serait confronté à une révision américaine de ses exportations d’armes vers ce pays. Ce choix a été fait après les élections afin que la chance des démocrates n’en soit pas affectée.
Les extrémistes israéliens sur un nuage
À la lumière des résultats des élections américaines, les menaces de l’administration Biden auront peu d’impact sur le gouvernement Netanyahu. Ce dernier attendra l’investiture de Trump le 20 janvier. Il est certain que la prochaine administration ne défendra pas l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa) puisque l’administration Trump a interrompu son financement en 2018 et que cette décision n’a été annulée que trois ans plus tard sous l’administration Biden.
Les Nations Unies et tous les efforts de secours seront également confrontés à des problèmes de financement dans la région.
Le retour de Trump supprime, par ailleurs, un obstacle majeur à l’annexion potentielle par Israël de certaines parties de Gaza et de la Cisjordanie. Le prochain président a montré qu’il ne se soucie pas du droit international ni des résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu lorsqu’il s’agit d’Israël. N’oublions pas que son administration a reconnu la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan alors que le droit international considère qu’il s’agit d’un territoire syrien occupé.
On ne sait pas clairement qui dirigera la politique au Moyen-Orient dans la nouvelle administration Trump mais dans le groupe entourant le président élu se trouvent d’éminents partisans de la colonisation comme son gendre Jared Kushner qui a parlé du véritable potentiel immobilier de construction d’appartements sur la mer de Gaza. Il y a l’ancien ambassadeur en Israël David Friedman qui a postulé pour un nouveau poste dans la prochaine administration sous la forme d’un livre dans lequel il parlait du droit divin d’Israël à s’emparer de la Cisjordanie qu’il appelle la Judée Samarie. Souhait partagé par la première donatrice de Donald Trump, la milliardaire américano-israélienne Miriam Adelson.
Le journal britannique a indiqué que le soutien et l’élan acquis par l’aile extrémiste du gouvernement israélien appelant au rattachement de la Cisjordanie constituent l’une des répercussions les plus évidentes sur le Moyen-Orient. Borger estime que le retour de Trump renforcera la position de Netanyahu dans son pays et augmentera probablement ses efforts visant à transformer Israël en un État illibéral. Netanyahu n’écoutera aucune voix à Washington lui demandant de modérer sa campagne visant à priver le système judiciaire de son indépendance.
Cependant, le retour à la Maison Blanche d’un allié de confiance de Netanyahu ne signifie pas qu’il aura les mains totalement libres. Contrairement à Biden, Trump ne craint pas que le Premier ministre israélien lui nuise politiquement dans son pays. Même si les nouvelles relations entre les États-Unis et Israël seront biaisées et que l’influence du nouveau président sera bien plus grande que celle de ses prédécesseurs.
Trump avait déjà clairement indiqué dans une lettre à Netanyahu au plus fort de la guerre à Gaza qu’il souhaitait que celle-ci se termine au moment où il prendrait ses fonctions le 20 janvier 2025. Évidemment, il accepterait une issue qui pencherait largement en faveur d’Israël y compris le contrôle militaire de la bande de Gaza.
Le président sortant a également confirmé qu’il souhaitait un accord de cessez-le-feu au Liban si l’administration boiteuse de Biden ne parvient pas à un accord.
Seule incertitude, Netanyahu n’est pas sûr du soutien de Trump à sa priorité liée au dossier nucléaire iranien et à sa destruction. Tout conflit avec l’Iran peut impliquer les États-Unis et l’on sait que l’aversion pour les guerres étrangères est un élément essentiel de la politique étrangère du président élu. D’un autre côté, Netanyahu pourrait ne pas être en mesure de convaincre Trump de soutenir une attaque contre un pays qui, selon lui, prévoyait de l’assassiner.
L’Arabie saoudite se frotte les mains
Borger a souligné que l’Arabie saoudite est le deuxième vainqueur de la victoire de Trump car elle a investi massivement dans la famille Trump. Elle a désormais un allié fort à la Maison Blanche qui fera probablement pression en faveur d’un accord de normalisation saoudo-israélien qui serait ajouté aux Accords d’Abraham avec les autres États du Golfe.
Les responsables de l’administration Biden ont investi beaucoup de temps et d’énergie pour tenter de parvenir à un accord saoudo-israélien et soupçonnaient depuis le début que le prince héritier Mohammed Ben Salmane attendait Trump comme président pour le faire. Mais même pour le prince héritier, il ne sera pas facile de conclure un accord avec Netanyahu à un moment où Gaza est en train d’être détruite et où plus de 43 000 Palestiniens sont tués. Selon The Guardian, cette hésitation sera probablement temporaire et les forces croissantes de rapprochement entre certains États du Golfe, les États-Unis et Israël pourraient s’avérer plus fortes au cours des quatre prochaines années que les inquiétudes concernant le sort des Palestiniens.