Un décret présidentiel émis par le ministère des Affaires étrangères, stipule la ratification d’un accord-cadre de coopération dans les domaines du transport, de la logistique et de la météorologie entre la Tunisie et l’Algérie. Cet accord a été signé dans la capitale tunisienne le 10 août 2024.
Cette décision fait suite à l’examen de la Constitution, du décret présidentiel n° 1242 de l’année 1984, daté du 20 octobre 1984, qui définit les attributions du ministère des Affaires étrangères, notamment son sixième article, et au contenu de l’accord.
Cet accord vise à renforcer le partenariat entre les deux pays dans des domaines stratégiques liés à la circulation des marchandises et des passagers, à la coordination des services logistiques, et à l’échange d’informations et d’expertises en matière de surveillance météorologique.
Cet accord constitue un pilier supplémentaire dans le processus de coopération entre la Tunisie et l’Algérie. Il incarne la volonté des deux parties de soutenir l’intégration régionale et de développer des mécanismes de travail conjoint pour relever les défis liés aux infrastructures, au transport et au changement climatique.
Le décret stipule qu’il entrera en vigueur conformément aux procédures légales en vigueur après sa publication au Journal Officiel.
Sous le ciel étoilé de Carthage, là où les pierres murmurent encore les récits d’une Méditerranée multiple, c’est un homme de mémoire et d’exigence qui ouvrira le bal : Mohamed Garfi.
La Presse —Ce soir 19 juillet, pour le lever de rideau de la 59e édition du Festival international de Carthage, l’un des plus profonds musiciens et penseurs de la scène tunisienne revient avec un spectacle- fresque, “Min Qaâ El Khabia”. Un titre évocateur, puisé dans l’imaginaire collectif, qui dit beaucoup de l’intention : aller chercher, au plus profond de notre histoire artistique, les perles oubliées, les éclats de voix, les fragments d’âme. Car Mohamed Garfi ne revient pas en star, mais en archéologue de la beauté.
Hamza Fadhlaoui,
Ce spectacle, à la croisée du concert, du théâtre musical et de l’évocation poétique, remonte le fil du siècle dernier à travers les œuvres de géants : Khemaies Tarnane, Mohamed Triki, Mohamed Jamoussi, Ali Riahi, Hédi Jouini, Abdelhamid Sliti, Salah Khemissi… Des noms qui ont écrit, chacun à sa manière, une page de l’histoire artistique tunisienne.
Des noms qu’on croyait connaître, mais que Garfi nous propose de réécouter — différemment, profondément. Avec lui sur scène, un plateau d’exception : l’Orchestre Symphonique Tunisien du Théâtre de l’Opéra, dirigé avec la rigueur et la ferveur qu’on lui connaît. Des voix sensibles et puissantes — Hamza Fadhlaoui, Mehrezia Touil, Chokri Omar Hannachi, et l’invité d’honneur Chedli Hajji — porteront ces chansons vers de nouvelles résonances.
L’acteur Jamel Madani, en figure tutélaire, prêtera sa voix et sa présence au récit, tandis que la Troupe nationale des arts populaires viendra inscrire les corps dans cette traversée vibrante. Ce choix d’ouverture n’est pas neutre. Mohamed Garfi dit que chanter, c’est transmettre.
Mehrezia Touil
Que rejouer, c’est réveiller. Que réécouter, c’est se réconcilier avec ce que nous sommes. Lui, le musicien pédagogue, le bâtisseur de sens, revient pour dire qu’il existe encore une mémoire partagée, un lien possible entre les générations.
À l’heure où le Festival de Carthage cherche à concilier popularité, prestige et profondeur, cette soirée du 19 juillet s’annonce comme un temps suspendu. Loin du tapage, proche de l’essentiel.
Il fallait bien la scène mythique de Carthage pour accueillir un tel moment. Il fallait bien cette voix singulière, fidèle à l’intemporel, pour rassembler les sensibilités dispersées. Avec “Min Qaâ El Khabia”, Mohamed Garfi ne signe pas seulement un retour.
Il offre un acte fondateur. Un retour aux sources, oui. Mais avec cette élégance rare de ceux qui savent que la tradition n’est pas un musée, mais une matière vivante. Qu’elle peut encore éclairer nos nuits, si on prend le temps de l’écouter.
Dans le cadre du programme de restauration, de conservation et de réaffectation des monuments historiques, le nouveau siège du Centre des sciences et technologies du patrimoine a été inauguré hier, vendredi, à Sidi Ali Chiha, dans le quartier de Halfaouine. Les travaux de restauration et de maintenance ont été exécutés par les services de la municipalité de Tunis, rattachés à la Direction de la conservation des monuments et des sites.
Selon une publication du Ministère de la Culture sur sa page Facebook, ce centre a pour vocation d’organiser des ateliers de formation théoriques et pratiques dans divers métiers et techniques du patrimoine. L’objectif est de créer un environnement de formation complet permettant aux artisans et aux nouvelles générations de maîtriser, de préserver et de développer les métiers traditionnels menacés de disparition.
Ces ateliers couvriront la gravure sur plâtre et sur bois, la décoration sur bois, la mosaïque, la sculpture sur marbre, la taille et l’agencement de la pierre, ainsi que la restauration et la maintenance.
La Tunisie et l’Irak ont signé ce vendredi un accord de partenariat stratégique dans le domaine pharmaceutique, visant à renforcer leur coopération industrielle et technologique. La convention a été conclue entre la Société des Industries Pharmaceutiques de Tunisie « SIPHAT » et la société irakienne Al-Qawsan Al-Ilmi.
Ce partenariat a pour double objectif l’exportation de médicaments fabriqués en Tunisie vers le marché irakien et le transfert de technologies de fabrication pharmaceutique. L’accord prévoit également la mise en place de nouvelles lignes de production dédiées au marché irakien, avec une distribution possible sur le marché local tunisien.
Présent lors de la cérémonie de signature, le ministre tunisien de la Santé, Mustapha Ferjani, a salué une initiative qui s’inscrit dans la stratégie nationale visant à faire de la Tunisie un hub régional pour la fabrication et l’exportation de produits pharmaceutiques. Il a également insisté sur l’importance de ce type de projet pour renforcer la souveraineté sanitaire et technologique du pays.
L’événement s’est tenu en présence de l’expert tunisien en oncologie pharmaceutique, Moez Ben Ali, qui a souligné l’impact positif de ce type de partenariat sur la recherche, le développement et l’innovation en matière de traitements spécialisés, notamment dans le domaine du cancer.
La présidence syrienne a annoncé samedi un cessez-le-feu immédiat et général dans la province de Soueïda. Dans un communiqué, elle a exhorté toutes les parties impliquées à respecter la trêve et à mettre fin au conflit dans toutes les régions du pays.
Auparavant, l’ambassadeur des États-Unis en Turquie, Tom Barrack, avait déclaré vendredi que l’entité sioniste et la Syrie étaient parvenus à un accord de cessez-le-feu, soutenu par la Turquie, la Jordanie et d’autres pays de la région.
L’entité sioniste avait mené mercredi des frappes aériennes contre la capitale syrienne, Damas, affirmant vouloir empêcher le déploiement de troupes syriennes dans le sud du pays.
« Nous appelons les Druzes, les Bédouins et les Sunnites à déposer les armes et à construire, avec les autres minorités, une nouvelle identité syrienne unie », a déclaré Tom Barrack dans un message publié sur le réseau social X.
La Banque mondiale (BM) a annoncé vendredi une révision de ses règles de financement afin d’y intégrer une obligation pour les entreprises de recruter au moins 30 % de main-d’œuvre locale sur les projets qu’elle soutient.
L’objectif affiché par l’institution basée à Washington est de favoriser une « augmentation des créations d’emplois locaux et une amélioration des compétences » de la main-d’œuvre dans les pays concernés par les projets financés.
Cette exigence s’adresse en particulier aux entreprises internationales répondant aux appels d’offres de la Banque mondiale.
Elle s’appliquera notamment aux projets de construction et de maintenance de réseaux de transport, ainsi qu’aux infrastructures énergétiques.
Les nouvelles règles entreront en vigueur pour tout dossier lancé à partir du 1er septembre, à condition qu’il bénéficie d’un financement de la Banque mondiale.
« En donnant la priorité au recrutement de travailleurs locaux sur les projets que nous finançons, nous ne créons pas seulement des opportunités d’emploi immédiates dans les pays partenaires, mais nous investissons aussi dans le potentiel à long terme des communautés locales », a déclaré Galina Vincelette, vice-présidente chargée des opérations dans les pays membres.
Cette initiative s’inscrit dans l’un des axes prioritaires du président de la Banque mondiale, Ajay Banga, qui souhaite faire de l’emploi un levier majeur dans la lutte contre la pauvreté, conformément au mandat de l’institution.
La police d’une ville de la grande banlieue de Londres était en état d’alerte vendredi, au lendemain de violences ayant entraîné des blessures chez huit policiers, jeudi soir, devant un hôtel hébergeant des demandeurs d’asile.
Trois véhicules ont été endommagés lors de ces affrontements, qui ont duré plusieurs heures dans la ville d’Epping, dans le sud-est de l’Angleterre, selon la police locale.
Les heurts ont eu lieu à proximité d’un hôtel connu pour accueillir des demandeurs d’asile, cible de plusieurs manifestations ces derniers jours.
La police du comté de l’Essex, où se situe Epping, attribue ces violences à des individus « venus de l’extérieur » de la région. Des vidéos appelant à rejoindre la manifestation circulaient sur les réseaux sociaux. Plusieurs influenceurs d’extrême droite étaient présents sur les lieux.
Dans un communiqué publié cette semaine, la direction du Club Africain a fermement démenti les informations circulant concernant la fin de la collaboration avec l’entraîneur de l’équipe première de football, Mohamed Sahli, affirmant que « l’information est sans fondement ».
La direction a exprimé son rejet catégorique de telles « rumeurs susceptibles de perturber et de tenter d’influencer l’ambiance générale du club », appelant à les contrer par tous les moyens légaux.
Elle a également appelé les supporters du Club Africain à faire preuve de retenue et à ne pas se laisser entraîner par ce qu’elle a qualifié de « rumeurs et de pages suspectes », soulignant par la même occasion que les canaux officiels du club restent la seule source d’information fiable.
Enfin, la direction a conclu son communiqué en appelant toutes les composantes du club à plus de cohésion et à l’union des rangs en prévision du coup d’envoi de la saison sportive 2025-2026.
Vent de secteur sud sur le nord et le centre et de secteur est sur le sud, faible à modéré et devenant relativement plus fort, l’après-midi, près des côtes, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).
Mer peu agitée à agitée.
Températures en hausse, avec des maximales comprises entre 35 et 39 degrés dans les régions côtières et les hauteurs et entre 40 et 44 degrés ailleurs avec vent de sirocco.
Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier vendredi 18 juillet au Palais de Carthage, M. Sadok Mourali, ministre de la Jeunesse et des Sports.
Cette rencontre a porté sur le projet de loi organique relatif aux structures sportives. À cette occasion, le Président de la République a souligné l’importance de ce projet visant à mettre fin à une situation juridique hybride, qui ne repose ni sur un professionnalisme clairement défini, ni sur un amateurisme authentique, en plus des réseaux d’intermédiation et de corruption qui gangrènent le secteur.
Le Chef de l’État a rappelé un certain nombre de textes législatifs relatifs à ce domaine, qui stipulent que l’éducation physique et sportive contribue à la formation, à l’intégration, à l’épanouissement et au développement des capacités physiques et intellectuelles des citoyens. Elle constitue également l’un des objectifs fondamentaux de l’éducation et de la culture.
Le Président a également évoqué les performances de la Tunisie dans plusieurs compétitions sportives internationales, obtenues non seulement grâce aux compétences des athlètes, mais aussi à leur profond patriotisme et à leur volonté de hisser haut le drapeau national sur la scène mondiale.
Il a cependant déploré la baisse des résultats, notamment dans les sports collectifs, en raison de choix « non innocents », ainsi que la détérioration de nombreuses infrastructures sportives et de l’aménagement urbain, qui ne laisse plus d’espaces accessibles aux enfants et aux jeunes pour pratiquer des activités sportives. L’infrastructure naturelle a disparu, les résultats ont chuté, et seuls les réseaux de corruption ont prospéré.
Quant aux maisons de jeunes, autrefois lieux d’éducation, de culture et de sport, beaucoup sont aujourd’hui abandonnées, quand elles ne sont pas devenues des repaires de corruption et de consommation de drogues.
Le Président de la République a conclu en affirmant que la Tunisie a besoin de nouveaux textes dans tous les domaines, y compris dans le domaine sportif, afin de rendre à ce secteur son rayonnement et de l’assainir des dysfonctionnements qui l’ont conduit à cette situation inacceptable.
Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu , hier vendredi 18 juillet au Palais de Carthage, M. Azzouz Baâlal, ambassadeur de la République algérienne démocratique et populaire en Tunisie, qui lui a remis une lettre d’invitation de son frère, Son Excellence le Président algérien Abdelmadjid Tebboune, pour assister à l’ouverture de la quatrième édition de la Foire commerciale environnementale intra-africaine.
Au cours de cette rencontre, le Président de la République a souligné que l’Afrique, riche de toutes sortes de ressources, est capable d’apporter la prospérité à tous ses peuples, qui ont trop longtemps souffert des guerres et des famines. Il a, à ce propos, réaffirmé la fierté de la Tunisie d’appartenir au continent africain comme il a réitéré à ce que l’Afrique doitapparteniraux Africains.
La rencontre a également permis de réitérer la solidité et la profondeur des liens unissant la Tunisie et l’Algérie, ainsi que la volonté commune de les développer davantage dans tous les domaines, animés par une conviction partagée d’un destin commun.
Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier vendredi 18 juillet au Palais de Carthage, M. Tony Frangié, ambassadeur de la République libanaise en Tunisie, venu faire ses adieux au Chef de l’État à l’occasion de la fin de sa mission dans notre pays.
Cette rencontre a été l’occasion d’évoquer les relations historiques et privilégiées entre la Tunisie et le Liban dans tous les domaines, ainsi que la volonté commune de les renforcer et de les développer davantage.
L’ambassadeur de la République libanaise a exprimé sa profonde gratitude au Président de la République et aux autorités tunisiennes pour le soutien et l’attention dont il a bénéficié tout au long de son mandat en Tunisie, lui permettant d’accomplir sa mission dans les meilleures conditions.
Un protocole d’accord a été signé, le 17 juillet 2025, entre le Conseil du Marché Financier (CMF) et la Commission Nationale de Lutte contre le Terrorisme (CNLCT), dans le cadre du renforcement des efforts nationaux de lutte contre le financement du terrorisme et la prolifération des armes, et afin de consolider la coordination entre les structures concernées.
Ce protocole vise à instaurer une coopération technique et opérationnelle entre les deux instances, ainsi qu’à renforcer la coordination en matière de supervision et de contrôle conjoints.
Il contribuera à l’efficacité du dispositif national de sanctions financières ciblées et au respect des exigences de vigilance et de contrôle en matière de lutte contre le financement du terrorisme et la prolifération des armes, conformément aux normes internationales et aux recommandations du Groupe d’Action Financière (GAFI), a précisé le CMF dans un communiqué publié vendredi.
La signature de ce protocole s’inscrit dans l’engagement du CMF à participer activement au renforcement du cadre réglementaire et opérationnel relatif à ces domaines, notamment en prévision du processus d’évaluation mutuelle à venir.
À noter que le CMF avait diffusé, le 5 juin 2025, un questionnaire destiné aux institutions placées sous sa supervision, dans le but d’évaluer leur niveau de perception des risques liés au financement de la prolifération des armes de destruction massive.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations n°1 et n°7 du Groupe d’action financière pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENAFATF).
Cette action s’inscrit dans les préparatifs de l’évaluation mutuelle à laquelle la Tunisie sera soumise durant la période 2025–2026, sous la supervision du MENAFATF, et témoigne de l’implication du CMF dans les efforts nationaux de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes.
La saison de cueillette de l’alfa et de toutes les opérations relatives au transport, au pesage et à l’achat sera ouverte le 1er août 2025 et fermée le 31 janvier 2026, selon l’arrêté du ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche du 16 juillet 2025 publié, vendredi, au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).
La quantité d’alfa qui peut être récoltée durant ladite campagne est estimée à 10 000 tonnes.
Le transport de l’alfa par les véhicules et les attelages durant la campagne de cueillette aux centres de collecte et de l’emballage est soumis aux dispositions des articles 105 à 112 du code forestier en vigueur, d’après cet arrêté portant « ouverture et fermeture de la campagne de cueillette de l’alfa de l’année 2025-2026 ».
Les opérations de mise en balles de l’alfa et de son transport restent autorisées pour les quantités récoltées avant le 31 janvier 2026.
Le pacage, la cueillette de l’alfa et toutes les opérations relatives au transport, au pesage et à l’achat de cette plante sont interdits durant la saison 2025-2026 dans les parcelles indiquées dans un tableau annexé à cet arrêté.
Le ciel sera dégagé, vendredi soir, sur tout le pays. Le vent soufflera de secteur Sud-est au Nord et au Centre et de secteur est au sud.
Il soufflera relativement fort sur le Sud-ouest et sera faible à modéré sur le reste des régions, selon les prévisions de l’Institut National de la météorologie (INM).
La mer sera moutonneuse, à peu agitée. Les températures seront comprises, la nuit, entre 23 et 28 degrés au nord et au centre, aux alentours de 21 degrés dans les hauteurs Ouest et entre 28 et 33 degrés au sud.
Actuellement, quatre joueurs autorisés sur le terrain et six sur la feuille de match, certains clubs font du harcèlement au bureau fédéral pour augmenter ce quota. Toujours ce souci de la quantité au détriment de la qualité.
La Presse — Pourquoi des clubs comme l’EST font-ils tout et manœuvrent-ils en coulisses pour augmenter le quota actuel des joueurs étrangers autorisés à jouer ? C’est que l’EST en premier lieu a intérêt à le faire pour pouvoir maximiser ses chances en Ligue des champions là où la CAF est en sommeil depuis des saisons et ne fixe pas un quota d’étrangers pour ses compétitions continentales.
L’EST, avec sa puissance financière, sait qu’en jouant avec plus d’un joueur étranger, elle met la barre haut sur ses adversaires d’abord en championnat (l’écart est si énorme), et elle défend mieux ses chances devant Al Ahly, Sundowns ou Pyramids, c’est-à-dire ses rivaux qui jouent avec une armada de joueurs étrangers de qualité. D’ailleurs,pour l’anecdote, on se souvient de la fameuse décision en 2020 quand on a considéré les joueurs maghrébins comme locaux.
Ainsi, l’EST et l’ESS avaient pu aligner 5 joueurs du Maghreb (essentiellement Algériens) avec trois autres Africains. C’était un coup de pouce donné pour les aider en Ligue des champions. Et on a idée de tous des effets catastrophiques d’une telle décision sur notre football et sur nos joueurs qui n’avaient plus de place.
Une énorme pression
L’EST, en premier lieu, est très active dans les coulisses du bureau fédéral pour porter à 6 sur le terrain et 8 sur la feuille de match,le quota des joueurs étrangers. Elle est épaulée par l’ESS de Zoubeir Beya qui cumule les joueurs étrangers et il ne le fait pas par hasard, car il sait bien que cette énorme pression devrait aboutir.
Le CSS a mis, lui aussi, le paquet sur des joueurs étrangers dans ses derniers recrutements. Tout ce mercato agité et ces investissements opérés ne se font pas pour 4 joueurs étrangers sur le terrain. Houcine Jenayeh, l’homme fort de la FTF, bataille pour changer cette règle mise en œuvre pour redonner plus de sens à cette compétition et pour essayer de protéger nos joueurs.
Si ça passe, on aura cette saison des clubs qui joueraient avec 6 joueurs étrangers sur le terrain contre d’autres clubs qui n’en auraient qu’un ou deux. Et le temps de jeu de nos joueurs devra diminuer encore plus avec cette tendance fâcheuse à courir aveuglement derrière les joueurs africains et, à degré moindre, européens ( de troisième classe !), jeunes et moins jeunes. Et même si les litiges et les dettes ont démoli des clubs et les ont asphyxiés, ils demeurent encore chauds pour ramener n’importe qui. Ceci au détriment de leurs jeunes et moins jeunes joueurs.
Et toujours cet argument de la qualité qu’on vous présente : les joueurs tunisiens sont moins productifs et plus coûteux que les étrangers. Ce qui n’est pas vrai dans plusieurs cas. Certes, le niveau de nos joueurs n’est pas fameux, mais ils doivent jouer, ils doivent se corriger, ils doivent avoir une chance d’être commercialisés demain. On est d’accord que la concurrence est le meilleur moyen d’élever le niveau de nos joueurs, mais il faut le faire avec raison : un quota de 4étrangers de qualité sur 6 enregistrés sur la feuille de match est largement suffisant.
Ali Youssef : un défenseur moderne
Le mauvais jeu des agents de joueurs
Ces joueurs étrangers qui jouent en Tunisie, parlons-en. En deux mots, notre championnat n’est pas très attractif avec les difficultés financières des clubs. On ne peut pas rivaliser avec le Maroc, l’Egypte, l’Algérie, et même la Libye, ainsi que les pays du Golfe, niveau rémunérations. Ceux qui viennent chez-nous sont en général des joueurs de second choix ou des joueurs expérimentés qui veulent se relancer pour revenir au plus haut niveau.
Il y a aussi les jeunes qui viennent de plusieurs pays africains et qui ne coûtent pas cher. Certains d’entre eux percent et se servent de nos clubs comme un tremplin pour un championnat européen ou même arabe. Seule l’EST, avec ses moyens financiers et sa présence régulière en Ligue des champions, demeure capable d’attirer les bons joueurs étrangers.
Mais si on voit la qualité générale observée et les statistiques, nous sommes loin du niveau requis. On a quelques éléments de haut niveau comme Blaili, Youssef, Sasse, Kanté, Seydi, Mughisha, Orkuma, Ogbelu, Ba et quelques autres qui ne font pas le poids devant le nombre effrayant de joueurs moyens, mais qui coûtent cher et qui se transformenten créanciers lourds pour leurs clubs.
La raison est simple : un réseau d’agents de joueurs complice avec les clubs pour ramener n’importe qui et ceci les arrange financièrement. Et tout le monde gagne derrière cela, et tout le monde le sait. Parce qu’aussi, il n’y a pas de critères appliqués pour ramener les joueurs étrangers. La DTN et la FTF ont beau nous raconter des « bobards » sur le CV et le statut international, mais au bout du compte, on ramène pêle-mêle des joueurs et on contourne les règlements.
Seydi : une remarquable polyvalence
Ça aurait été plus rentable de commercialiser ces joueurs étrangersvers l’Europe ou les pays du Golfe, mais les chiffres sont très faibles là-dessus. Ils sont une dizaine au maximum ayant une valeur marchande élevée. Ceux qui réussissent dans notre championnat, poussés par leurs agents, attendent l’expiration de leurs contrats pour partir.
Et pendant ce temps, nos joueurs sont grillés et n’ont pas le temps de jeu suffisant pour s’exprimer. Et le plus grave, c’est que des clubs formateurs et du milieu du classement oublient leurs traditions et font le jeu de ces agents de joueurs sans scrupules. Des clubs comme la JSK, l’OB, l’ASM, le CSHL, l’USBG, l’ESM ne font qu’acquérir des étrangers de basse qualité. Pourquoi ils le font et mettent-ils leur survie en danger ? Allez savoir.
Nos joueurs ne sont pas extraordinaires, oui. Mais il faut les corriger, les entretenir et leur donner cette chance de jouer. Quand on leur ramène quatre étrangers de qualité, soyez sûrs qu’ils vont s’améliorer. Il y a toujours cet équilibre magique en quantité et en qualité à respecter. Qu’on ne regarde pas seulement l’intérêt immédiat de quelques clubs. Notre football a besoin de ses joueurs quels que soient leurs défauts. La tendance d’augmenter le nombre des joueurs étrangers, qui devrait se faire, n’aura que de mauvais effets sur un championnat déjà fragile et déséquilibré.
Les Cabistes affrontent une grosse cylindrée de l’Afrique.
La Presse — Les Cabistes, qui ont «ouvert» le cycle des amicaux, affrontent demain Al Ahly SC à Tabarka. Le match aura lieu au terrain de La Cigale à 18h30.
Après un premier test contre l’AS Soliman, le week-end dernier, remporté 1 à 0, but de Ahmed Amri, les camarades de Allalah se mesureront par une équipe autrement plus forte, et qui sera renforcée par de belles individualités. Le staff technique fera, à n’en point douter, tourner l’effectif et aura une première idée sur l’état de santé actuel des joueurs. Hidoussi sait bien que jouer Al Ahly, même en amical, n’est pas une mince affaire. Ce sera très utile à tous les niveaux.
Quatre gardiens de but retenus
Après le départ de Achraf Krir, Adel Zouita et Farouk Ben Mustapha auront à leur disposition quatre gardiens de but durant la saison 2025- 2026. Il s’agit de Moetez Hanzouli, premier de la liste, Kais Amdouni, Ala Gharbi et Rayen Smii. Un quatuor possédant expérience, jeunesse et ambition outre une importante marge de progression.
On peut penser que les Cabistes n’auront plus de souci concernant ce poste pour peu que tout ce beau monde persévère dans le travail…
Les félicitations affluent !
À l’occasion du 97e anniversaire du Club nordiste qui vient d’être fêté le 12 juillet dernier, le CAB a reçu les félicitations de bon nombre de clubs de tous les niveaux. Les responsables bizertins n’ont pas manqué, bien évidemment, de les remercier pour les messages de sympathie envoyés.
Comme le sport est avant tout des relations amicales et constitue une source de rapprochement de tous les sportifs.
Levée de l’interdiction de recrutement…
Le CAB, qui se trouve sous le coup d’une interdiction de recrutement pour n’avoir pas honoré ses engagements envers d’ex- joueurs et autres, pourrait voir, les jours à venir, cette interdiction levée.
En effet, une réunion s’est tenue avec les avocats des joueurs, les responsables de la FTF et le président Samir Yaâcoub afin de trouver une solution au problème.
Il est demandé au CAB de payer une première tranche de 1 million de dinars pour avoir droit de participer au championnat de Tunisie et pouvoir effectuer des recrutements. Une décision satisfaisante pour tout le monde. Maintenant, et au plus vite, les responsables devront payer cette somme.
La municipalité de Bizerte augmentera la subvention accordée au CAB jusqu’à 220 mille dinars selon une source proche des Cabistes ! Les supporters» jaune et noir» pourraient enfin respirer.
Un piètre résultat en fin de compte pour un football féminin encore émergent et à court de performance.
La Presse — Pour planter le décor, nous allons revenir à la stratégie mise en place afin que la Tunisie organise dans les meilleures conditions les Jeux méditerranéens de 1967. Le ministre de l’époque voulait que la Tunisie, pays organisateur, soit présente dans toutes les disciplines figurant au programme.
A cette époque, on n’avait pas encore de sections de lutte. Ce sport de combat, on en entendait parler. Pas plus.
Le représentant de la fédération de judo s’est engagé à fournir des judokas, auxquels on enseignera les bases de la lutte libre et de la lutte gréco-romaine.
Le ministre s’est tout de suite opposé et a fait valoir que l’Etat était prêt à engager les moyens pour que ces J M marquent la naissance de ce sport dans le pays. Il prit contact avec l’ambassadeur de Turquie en Tunisie et lui demanda la désignation d’un technicien hautement qualifié pour prendre en charge l’équipe de Tunisie de lutte. Inutile de préciser qu’il avait vu juste. La lutte est de nos jours un sport qui s’est imposé.
Y mettre le prix
Revenons au football féminin. Sommes-nous en train de dépenser des millions pour rien? Avons-nous la politique de nos moyens ? Ce football féminin que voulons- nous en faire?
Des potiches ou une discipline réellement compétitive et où il y aura toujours un moyen de hisser haut les couleurs tunisiennes, grâce à des représentantes soigneusement préparées et jouissant d’une compétition nationale de valeur ?
«Pour un bon nombre de pays que nous avons rencontrés, le football tunisien ne reflète aucunement le niveau intellectuel, culturel et social de la femme tunisienne, qui est reconnue en avance dans bien des domaines», nous-a t-on rapporté à la suite de l’élimination de l’équipe de Tunisie dès le premier tour.
Cela revient à dire que sans entrer dans des polémiques inutiles, nous pouvons faire mieux, beaucoup mieux. Il faudrait tout d’abord le vouloir.
Ensuite, mettre en place un programme d’action qui tienne la route. Enfin, y mettre le prix et non pas procéder par saupoudrage.
Lorsque nous voyons jouer nos sélectionnées, nous ressentons qu’il y a de l’application et surtout de l’enthousiasme.
Des qualités basiques pour toute réussite.
La Fifa est décidée à pousser à fond le football féminin. Des moyens financiers énormes sont alloués pour que les progrès soient rapides et convaincants. La FTF devrait en profiter et faire autant, pour encourager les clubs phares à s’engager pour tirer vers le haut ce football féminin.
Actuellement, il y a sans doute des efforts, mais pas assez pour constituer une base de pyramide, à partir de laquelle on pourra mettre en place cette rampe de lancement, de laquelle personne ne pourra faire marche arrière. La timidité dans ce genre de projets ne paie pas.
Nous suggérons de faire de 2026 l’année du football féminin, en mobilisant les milliers de filles licenciées en sports scolaires. N’oublions jamais, que toutes les disciplines sportives, ont pris leur envol en sports scolaires et universitaires.
Cette masse éduquée, bien encadrée par des enseignants spécialistes, doit bien servir à quelque chose.
Cela pourrait réussir, à la condition de ne pas créer de…commission pour étudier la question, mais de donner des instructions pour que le football féminin figure au sein des cours d’EPS.
En trois jours successifs, 6 artistes, issus de 7 pays ont défilé sur la scène du festival international de Hammamet. L’amphithéâtre bat son plein depuis le 11 juillet 2025. En musique et en danse, les artistes ont fait voyager leur public.Le Maroc, l’Algérie, la France / Haïti, Liban, Syrie ou encore le Soudan, tout un florilège d’horizon sonore qui continue de bouleverser. Focus sur ces parenthèses nocturnes !
La Presse — Hind Ennaïra et Djazia Satour : une double prestation distinguée
Hammamet, 13 juillet 2025. Deux femmes. Deux univers se dévoilent au public. Le Festival de Hammamet a vibré au rythme d’une double performance portée par la puissance du corps, de la voix et du patrimoine musical. La Marocaine Hind Ennaïra et l’Algérienne Djazia Satour ont chacune, à leur manière, occupé musicalement l’espace et conquis les plus mélomanes.
Première à entrer en scène, Hind Ennaïra, une étoile de la musique« Gnawa » et saharienne, marque par sa présence scénique. Entourée de danseurs et musiciens, elle transforme la scène en fête. Rythmes effrénés, youyous, clins d’œil au public en dialecte marocain : l’artiste sublime. Son répertoire riche, profondément africain — puise dans des titres comme «Fongoro», «Folani Hirisa» ou «Baba Mimoun».
Avec sa voix puissante, ses percussions hypnotiques et ses habits aux motifs amazighs, Ennaïra s’affirme en tant que femme et musicienne dans un univers dominé par les hommes.
Elle cède aussitôt sa place à une autre icône : celle des paroles engagées. Djazia Satour, drapée d’une kufiya rose et noire, apparaît sur scène avec un répertoire marqué par des thématiques engagées, telles que la résistance et l’exil. Dans sa chanson «Idh», elle rend hommage au peuple palestinien et dénonce les atrocités subies, les massacres, le silence.
Les mots sont posés, sans détours. Ils font l’effet d’un couperet autant qu’ils adoucissent. Sa voix, mêlée à des instruments, glisse vers des terrains sonores alternatifs et urbains avec des chansons, telles que «Loun Liyam» ou «M’Siria».Elle clôt sa prestation par un chant en anglais, dédié aux peuples asservis, rappelant que la musique peut aussi être « mémoire » et « lutte ».
Alsarah& The Nubatones
Naïka : astre d’un autrecontinent
Dans un amphithéâtre plein à craquer, Naïka, étoile montante franco- haïtienne de la scène internationale, a livré un show mémorable, mêlant émotion, groove et totale osmose avec son public. La soirée était annoncée «Sold Out» depuis plusieurs jours. Bien avant l’ouverture des portes, les fans affluaient, bravant chaleur et attente.
L’amphithéâtre a rapidement épousé l’univers de la chanteuse. Et dès les premiers rythmes, Naïka s’est imposée, solaire et magnétique. Sa voix puissante et son énergie scénique débordante, ont retenti. L’artiste navigue avec aisance entre les sonorités afro-pop, les rythmes caribéens et les grooves urbains. Sa musique dépasse les frontières et tisse des ponts entre les continents.
Sur scène, Naïka ne chante pas seulement. Elle raconte anecdotes de vie, souvenirs de voyage, et fait des clins d’œil à ses racines… Elle crée une intimité, ponctuant ses morceaux d’intermèdes complices, d’humour et de tendresse. L’artiste confirme qu’elle n’est pas qu’une étoile montante parmi d’autres : c’est la voix majeure d’une génération qui veut danser et s’émouvoir.
RUST / Alsarah& The Nubatones : deux dimensions distinctes
Dans la nuit du 15 juillet 2025, place à la musique alternative arabe, marquée par la performance du duo libano-syrien Rust et de la chanteuse soudanaise Alsarah, accompagnée de son groupe « The Nubatones ». Le duo Rust, formé en 2020 par Petra Hawi, chanteuse libanaise, et Hany Manja, producteur et musicien syrien, a entamé la soirée avec un set d’une heure mêlant électro, Tarab et influences orientales. Leurs compositions, entre tradition et innovation, ont su capter l’attention du public.
Lors d’un point de presse, le duo a déclaré : « Nous sommes plus que ravis d’être ici. L’endroit est féerique », annonce avec enthousiasme Petra Hawi. Hany Manja a ajouté, ému : « Si je pouvais chanter, je me serais exprimé en chantant.
Basé à Beyrouth, le duo affirme placer l’humain au cœur de leur création artistique. Leur titre « Diaspora » explore notamment le thème de l’exil et les identités fragmentées qui en découlent. « En 20 ans, le ressenti reste le même », souligne Hany Manja.
En seconde partie de soirée, « Alsarah& The Nubatones » ont pris la relève avec une performance aux influences nubiennes et afro-arabes. La chanteuse, exilée depuis trois décennies, a affirmé l’importance de vivre pleinement le moment :« Cet espace est le nôtre. Ce moment va être mémorable ». Elle a interprété des morceaux, tels que « Men Ana », « Salam Nubia», « Sudani » et « New Habibi», ponctuant son concert de touches d’humour et de proximité avec le public. En évoquant l’exil, Alsarah a rappelé: « Quand on est exilé et qu’on revient sur nos terres d’origine, on ne reconnaît rien.
Le partir est un sentiment très étrange ». Cette soirée à Hammamet a confirmé l’effervescence d’une nouvelle scène musicale arabe, à la fois ancrée dans ses racines et résolument tournée vers l’avenir, modernisée.