Italcar, distributeur officiel de Fiat en Tunisie, a récemment livré la première Nouvelle 500e au showroom des Berges du Lac à Tunis, en présence de représentants de la marque et du premier acheteur, marquant ainsi l’entrée officielle du modèle sur le marché local. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’électrification engagée par le pays et le constructeur italien, visant à réduire les émissions et à promouvoir l’achat de véhicules «zéro échappement».
La citadine, icône du design italien, a été livrée lors d’une cérémonie, organisée le 1er juillet 2025, au cours de laquelle la direction d’Italcar a réaffirmé son engagement à démocratiser la voiture électrique à travers un réseau de 20 agences en Tunisie. Cette livraison fait suite à d’autres livraisons de l’entreprise, comme les 233 unités médicales Fiat livrées au ministère de la Santé le mois dernier.
Produite à Mirafiori, la version 500e 42 kWh est équipée d’un moteur de 117 ch et garantit jusqu’à 320 km d’autonomie WLTP, avec une charge rapide de 85 kW permettant de parcourir 50 km en cinq minutes. Outre la conduite assistée de niveau 2, elle est équipée du système d’infodivertissement Uconnect 10″ avec Apple CarPlay et Android Auto sans fil.
La Tunisie a mis en place un dispositif incitatif pour 2024, réduisant la TVA sur les véhicules électriques de 19% à 7% et réduisant de moitié les taxes d’immatriculation et de circulation.
En février, l’Agence nationale de l’énergie (ANME) a confirmé une stratégie prévoyant 5 000 véhicules électriques et 60 bornes de recharge publiques d’ici 2026.
Malgré ces mesures, les ventes de véhicules électriques progressent lentement : au premier trimestre 2025, le marché des véhicules électriques n’a progressé que de 1,9%, soit le plus bas taux d’Afrique du Nord.
Contrer la concurrence des marques chinoises
Le groupe Stellantis, via Italcar, souhaite exploiter la notoriété de la marque Fiat pour concurrencer les marques chinoises déjà présentes en Méditerranée et qui gagnent des parts de marché en Tunisie aux dépens de leurs homologues européennes, japonaises et sud-coréennes.
L’arrivée de la 500e est présentée comme une «étape symbolique vers une mobilité plus verte», un concept repris dans plusieurs publications spécialisées tunisiennes et internationales.
Selon le dossier de presse de Stellantis, la gamme 500e 2025 comprend des versions spéciales (Red, Inspired by Beauty/Los Angeles, Giorgio Armani) qui pourraient être progressivement introduites également sur le marché du Maghreb.
Avec la première livraison de la 500e, Fiat ouvre la voie à l’électrification du segment A en Tunisie, un marché de niche qui devrait croître grâce aux incitations fiscales et au développement du réseau de recharge.
Pour Italcar, cet événement constitue un test de marché : à court terme, l’objectif est de capitaliser sur l’image emblématique du véhicule et d’élargir sa clientèle nationale ; à moyen terme, l’accent sera mis sur le soutien aux infrastructures et la sensibilisation des consommateurs aux avantages économiques et environnementaux de la propulsion électrique.
Pour améliorer le rendement de n’importe quel secteur, on a certes besoin d’un cadre légal adéquat. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi mobiliser des moyens, financiers et humains, susceptibles d’imprimer les changements souhaités. Il faut également adopter une gouvernance proactive, basée sur de bonnes méthodes et aux prises avec la réalité. Et c’est là où le bât blesse, les bonnes idées restant souvent en suspens, comme difficile à imprimer dans la réalité.
Latif Belhedi
Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, vendredi 18 juillet 2025 au Palais de Carthage, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali. L’entretien a porté sur le projet de loi organique relatif aux structures sportives, indique un communiqué publié par la présidence de la République.
Le chef de l’État a souligné l’importance de ce projet, insistant, à cette occasion, sur l’urgence de mettre fin à l’ambiguïté juridique qui entoure le secteur, tiraillé entre un professionnalisme mal défini et un amateurisme sans cadre clair.
Il a également dénoncé la prolifération des réseaux de marchandage et de corruption dans le milieu sportif.
Sombre tableau
Kaïs Saïed a, par ailleurs, évoqué les textes fondateurs de ce secteur, rappelant que l’éducation physique et sportive doit contribuer à la formation, l’intégration sociale et l’épanouissement des citoyens ainsi qu’au développement de leurs capacités physiques et intellectuelles.
Il a aussi salué les exploits réalisés par des athlètes tunisiens dans diverses compétitions sportives internationales, portés par leur compétence et leur patriotisme ainsi que par leur volonté de hisser haut le drapeau national sur la scène internationale.
Cependant, il a déploré le recul des performances nationales, notamment dans les disciplines collectives, en raison de choix douteux et de la dégradation des infrastructures sportives, faisant remarquer que l’urbanisation rapide a aussi contribué à la disparition des espaces de jeu et d’activités pour les jeunes, au détriment de leur bien-être et de leur développement, indique le communiqué.
S’agissant des maisons de jeunes, le Président Saïed a dressé un constat sévère : autrefois foyers de culture, de sport et d’éducation, beaucoup de ces espaces sont aujourd’hui laissés à l’abandon. Pire encore, certaines sont devenues des lieux de dépravation et de consommation de drogues, a-t-il ajouté.
Le président de la République a conclu en affirmant que la Tunisie a besoin de nouveaux textes juridiques, non seulement dans le domaine sportif, mais dans tous les secteurs, afin de redonner aux institutions publiques leur rôle central.
L’urgence de bouger
On ne peut que souscrire au diagnostic présidentiel, qui dépeint un tableau assez sombre du secteur de la jeunesse et du sport dans le pays. Mais de la part de la tête de l’exécutif, on attend plus qu’un simple diagnostic : des décisions, des solutions, des actes…
Par ailleurs, et pour améliorer le rendement de n’importe quel secteur, on a certes besoin d’adopter un cadre législatif adéquat. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi mobiliser des moyens, financiers et humains, susceptibles d’imprimer les changements souhaités. Il faut également adopter une gouvernance proactive, basée sur de bonnes méthodes et aux prises avec la réalité. Et c’est là où le bât blesse, les bonnes idées restant, souvent, en suspens, comme difficile à imprimer dans la réalité, et cela donne cette désagréable impression d’un pays figé et qui bégaie, incapable de se relancer, et pas seulement dans le domaine du sport.
Avec ‘‘Les os noirs’’, son premier roman, Agnès Jésupret explore une histoire intime et oubliée née d’un témoignage recueilli presque par hasard : celui d’une vieille dame d’origine italienne ayant grandi dans la Tunisie du protectorat français. À travers ce récit nourri de mémoire, de malédictions et d’ombres coloniales, l’autrice tisse un fil entre fiction et réalité, entre silence et transmission. Dans cet entretien accordé à Kapitalis, elle revient sur la genèse de son livre, son regard sur l’histoire coloniale, sa méthode de travail minutieuse et sensorielle, et son désir de voir son roman dialoguer avec la Tunisie d’aujourd’hui. Une parole sensible et engagée, portée par une romancière pour qui l’écriture est un geste de réparation.
Entretien réalisé par Djamal Guettala
Kapitalis : Vous vous définissez comme «biographe anonyme pour des gens qui le sont tout autant ». Qu’est-ce qui vous a poussée à écrire un premier roman ?
Agnès Jésupret : J’ai commencé à écrire ce roman avant d’écrire des livres de souvenirs. J’ai eu envie de l’écrire parce que je suis tombée sur une dame assez âgée, d’origine italienne, qui m’a raconté son enfance en Tunisie. Cette histoire était tellement incroyable, tellement tourmentée, que je lui ai demandé l’autorisation d’en faire un roman. La dame m’a dit que je pouvais faire ce que je voulais de son histoire, alors j’ai commencé à «m’amuser» à écrire. Pendant une dizaine d’années, je suis revenue sur ce roman, c’était mon passe-temps. Quelque temps après avoir rencontré cette dame, j’ai commencé à faire des livres de souvenirs.
Je précise que la dame ne m’avait pas demandé d’écrire ses souvenirs, ce n’est pas une commande.
Quelle part de réalité se cache derrière cette fiction ? Est-ce l’écho d’un témoignage recueilli ou une construction totalement littéraire ?
Oui, j’ai recueilli le témoignage de cette dame en la filmant avec un camescope, ensuite j’ai retranscrit ses souvenirs et j’ai commencé à broder autour, à extrapoler, à nourrir son récit d’autres récits. Je me suis beaucoup documentée, j’ai beaucoup lu, j’ai fouillé dans les archives pour essayer de reconstituer le contexte dans lequel elle avait grandi, j’ai créé des personnages annexes pour donner une idée plus précise de ce qu’était la Tunisie à l’époque, et parce que c’était important pour moi de ne pas donner que le seul point de vue de la communauté italienne.
Dans ‘‘Les os noirs’’, beaucoup de choses sont donc vraies (l’histoire de la malédiction, les empoisonnements, la déchéance de la famille…) et beaucoup d’autres ont été ajoutées par mes soins…
Pourquoi avoir situé l’histoire en Tunisie, et plus précisément à Grombalia ?
Ce n’est pas un choix. Je voulais raconter l’histoire de cette dame, elle était née en Tunisie, à Grombalia.
Peut-être que cette histoire m’a attirée parce que je suis très attachée à la Méditerranée et aux pays méditerranéens.
Le thème de la malédiction traverse tout le roman. Est-ce pour vous une figure littéraire, une croyance culturelle ou un fil symbolique ?
Pour la vraie Clara, la malédiction est une réalité qui a touché sa famille, c’est comme ça qu’elle expliquait tous les malheurs survenus.
Pour moi, les malédictions n’existent pas, elles sont effectivement des croyances culturelles, mais je laisse les lectrices et lecteurs se faire leur opinion, chacun a le droit de croire ou de ne pas croire aux malédictions. La question reste ouverte, je n’émets pas de jugement catégorique dans le roman.
Il se trouve aussi que la malédiction a un côté très «romanesque», je crois qu’en tant que lecteur, on aime lire des histoires de malédiction…
Le récit évoque en creux la violence coloniale et les mécanismes d’appropriation. Était-ce un angle assumé dès le départ ?
Oui, je suis très touchée par toutes les histoires de colonisation, de colonialisme, je suis révoltée par les injustices, intéressée par les flux migratoires, les exils. Ce sont des thématiques qui m’animent depuis longtemps. J’ai été bénévole quelques années dans une association qui proposait des cours d’alphabétisation à des Afghans, Turcs, Algériens et Marocains habitant à Marseille. J’ai été confrontée, et je le suis encore, à des hommes et des femmes aux parcours chahutés et qui, pour se libérer de certaines dominations, risquaient leur vie. Je souffre de me sentir impuissante face aux injustices liées au colonialisme et aux mécanismes de domination. Je ne pouvais pas écrire un livre se déroulant sous le protectorat français de Tunisie sans montrer plus ou moins ouvertement mon désaccord avec certaines pratiques.
On sent dans le texte une attention très forte aux détails sensoriels : odeurs, textures, gestes. Comment avez-vous travaillé cette atmosphère ?
Je ne suis jamais allée en Tunisie, alors j’ai fait confiance à ce que m’avait raconté la vraie Clara et j’ai lu beaucoup, j’ai regardé des vidéos d’archives. Je voulais effectivement que l’on puisse sentir et ressentir les choses de manière assez précise.
Les lecteurs et lectrices tunisiens que j’ai eu l’occasion de rencontrer m’ont dit qu’ils avaient été bluffés par ces descriptions, ça me touche beaucoup.
La figure du père, Pierre Ignorante, est ambivalente : homme «honnête» mais inflexible, et parfois aveugle. Comment l’avez-vous construit ?
La vraie Clara m’a beaucoup parlé de son père, mais ça ne suffisait pas pour en faire un personnage crédible, alors j’ai affiné son portrait, j’ai exagéré certains de ses traits de caractère. Il est issu d’un mélange de réalité et de fiction.
Je voulais un personnage «humain», dont on puisse deviner les contradictions et les failles.
Le roman donne la parole à une femme très âgée. Comment avez-vous approché l’écriture de la vieillesse, de la mémoire fragmentée ?
C’est l’un des aspects qui m’intéresse le plus. En tant qu’autrice de livres de souvenirs, je suis très curieuse de voir comment fonctionne la mémoire, je manipule les souvenirs avec beaucoup de précaution et d’admiration.
Pour ‘‘Les Os noirs’’, dès le départ, j’ai décidé de prendre les souvenirs de cette dame tels qu’ils étaient, c’est-à-dire très incomplets. Je n’ai pas cherché à éclaircir certains points, j’avais envie de reconstituer moi-même la dentelle de ces souvenirs, de combler moi-même les vides et les manques. J’avais cette liberté, qui est celle de la romancière, je l’ai prise.
Avez-vous envisagé une suite à ce roman, ou d’autres récits liés à la mémoire familiale et coloniale ?
Non, il n’y aura pas de suite. En revanche, j’ai deux romans en préparation qui sont aussi en lien avec les souvenirs et avec les thématiques de colonisation, d’exil et de privation de liberté. Ce sont des questions que je veux creuser par le roman pour essayer de donner, par des histoires personnelles atypiques et des destins étonnants, une vision multiple de ces problématiques complexes et protéiformes.
Quelle serait, selon vous, la réception idéale de ce roman en Tunisie, là où l’histoire prend racine ?
J’ai déjà de très beaux retours de lecteurs et lectrices tunisiens. Ce sont ceux qui m’ont le plus émue. Mon vœu le plus cher serait que le roman soit traduit en arabe tunisien et j’aimerais qu’il me permette de tisser des liens avec ce pays que je rêve de découvrir.
Que voudriez-vous que retienne le lecteur, une fois le livre refermé : un souvenir, une émotion, une question, un malaise peut-être ?
Je crois que j’aimerais que l’on comprenne la souffrance qu’engendre l’exil de manière générale, quelle que soit la raison de cet exil, quelle que soit la nationalité de la personne. Mais je voudrais surtout que les lectrices et lecteurs sortent de la lecture du livre avec une vision plus précise de ce qu’était la Tunisie dominée par les Français, de ce que vivaient les Tunisiens musulmans sous ce protectorat et aussi des relations entre les différentes communautés.
Les réformistes iraniens ont toujours défendu la voie diplomatique et les négociations avec l’Occident afin de préserver le pays de toute agression armée étrangère. Cependant, la guerre des 13 jours déclenchée par Israël le mois dernier a montré que leur position historique a failli. Aujourd’hui, les conservateurs qui essayent de reprendre le poil de la bête leur opposent cet argument. L’heure de la revanche a sonné. Le front uni et sacré affiché durant la guerre a fini par se fissurer et la bataille entre les deux camps a repris de plus belle. (Ph. La ligne réformiste du président Massoud Pezeshkian battue en brèche par les ultras conservateurs).
Imed Bahri
Le Financial Times a publié une enquête de sa correspondante à Téhéran Najmeh Bozorgmehr dans laquelle elle affirme que l’Iran est, depuis la fin de guerre contre Israël et les États-Unis, le théâtre d’une bataille entre partisans de la ligne dure et réformistes. Les premiers ont ravivé leur âpre lutte pour le pouvoir avec leurs adversaires de toujours, déclenchant une rivalité féroce dont l’enjeu n’est pas moins que l’avenir de la République islamique.
Le FT affirme que les revers subis par l’Iran face à Israël et aux États-Unis, l’assassinat de hauts commandants militaires et la destruction importante des installations nucléaires du pays ont alimenté des accusations mutuelles et de vifs débats au sein de la classe politique. Les partisans de la ligne dure, qui prônent une inimitié permanente avec l’Occident, dénoncent la possibilité de renouer avec les États-Unis et attaquent le président réformiste Massoud Pezeshkian qui a indiqué cette semaine qu’il restait ouvert à des négociations avec Washington.
Redoubler d’efforts diplomatiques
«Nous continuons de croire que la voie diplomatique est ouverte et nous poursuivrons sérieusement sur cette voie pacifique», a écrit Pezeshkian sur la plateforme X lundi.
Les réformistes affirment que la République islamique ne peut survivre qu’en redoublant d’efforts diplomatiques, en assouplissant ses contraintes idéologiques et en ouvrant son économie.
Le président a suscité l’indignation des radicaux après avoir tenté d’adoucir le fameux slogan «Mort à l’Amérique» à la suite d’une interview avec la personnalité médiatique conservatrice américaine Tucker Carlson. Pezeshkian a affirmé que ce slogan, symbole de la République islamique depuis 1979, ne devait pas être pris au pied de la lettre. Plusieurs députés lui ont écrit après l’interview pour lui exprimer leurs critiques. Le député Amir Hossein Sabiti a mis en garde contre un «changement d’approche du Parlement» si le gouvernement ne changeait pas de cap ce que certains observateurs ont interprété comme une menace de destitution du président.
La presse locale a cité un député radical Abolfazl Zahrvand déclarant: «J’étais préoccupé par les propos de Pezeshkian. Le président ne possède pas les qualifications minimales requises pour ce poste et a blanchi les États-Unis. Nous avons conclu que la mission première du gouvernement actuel était de mettre fin à la révolution islamique».
Le FT note que le gouvernement iranien a engagé plusieurs cycles de négociations avant qu’Israël ne lance ses attaques contre l’Iran et que les États-Unis ne s’y joigne le 24 juin.
Selon les responsables iraniens, l’attaque a fait plus de 1 000 morts, principalement des civils, mais elle a également ravivé le sentiment nationaliste. Cependant, les partisans de la ligne dure, restés largement silencieux pendant le conflit par souci d’unité nationale, ont depuis affirmé que la guerre justifiait leur opposition aux négociations et démontrait que la poursuite de la diplomatie n’empêcherait pas de futures attaques américaines ou israéliennes. Et les faits leur donnent raison.
«Aujourd’hui plus que jamais, cette confrontation avec les États-Unis et Israël a renforcé notre rhétorique selon laquelle cette hostilité, ancrée dans notre religion, devrait être le critère de distinction du bien et du mal», a déclaré Hamid Reza Taraghi, un homme politique de la ligne dure. Pour lui, les réformistes ont perdu leur crédibilité, leurs arguments ne tiennent plus et leur thèse de soutien aux négociations avec les États-Unis pour protéger le pays a prouvé son échec.
De leur côté, les réformistes craignent que la confrontation avec les partisans de la ligne dure ne conduise à une nouvelle agression étrangère. Un religieux a utilisé une fatwa à la télévision d’État pour lancer une campagne de financement et offrir une récompense financière pour la tête du président américain Donald Trump.
«Les partisans de la ligne dure n’offrent aucune solution et manquent de soutien populaire. Leur principale préoccupation n’est pas l’idéologie mais leur exclusion de tout futur accord avec les États-Unis», a déclaré l’analyste réformiste Saeed Laylaz. Les diplomates iraniens insistent comme avant la guerre sur le fait que Téhéran ne renoncera pas à sa volonté de poursuivre l’enrichissement de l’uranium dans le cadre de tout nouvel accord, une position difficile à défendre face à l’administration américaine même si l’Iran affirme que son programme nucléaire est pacifique.
Cependant, le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, âgé de 86 ans, devrait prendre les décisions finales concernant la stratégie iranienne d’après-guerre, bien qu’il se soit largement retiré de la scène publique depuis le conflit.
Cependant, les réformateurs ont cherché non seulement à influencer les relations extérieures mais aussi à opérer des changements radicaux sur le plan intérieur. La semaine dernière, quelque 200 économistes et anciens responsables réformateurs ont publié une déclaration appelant à un changement de modèle de gouvernance exhortant l’administration Pezeshkian à continuer à opter pour la diplomatie avec les États-Unis et l’Europe, à revoir ses politiques budgétaires et à lutter contre la corruption afin de regagner la confiance de l’opinion publique.
Mir Hossein Mousavi, l’ancien Premier ministre assigné à résidence depuis 2011, a également appelé à un référendum national pour une refonte des institutions et entamer une transition politique.
Toutefois, rien n’indique que les centres de pouvoir iraniens, en particulier le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), l’institution la plus puissante du pays, lui permettront de participer à la construction de l’avenir.
De nouvelles condamnations surprenantes ont été prononcées la semaine dernière contre un autre prisonnier politique de premier plan, Mostafa Tajzadeh, le maintenant en prison jusqu’en 2032. «On dirait que les gens attendent de voir ce qui se passera dans cette lutte de pouvoir interne», a déclaré Karim, un commerçant de Téhéran qui a choisi de ne pas révéler son nom complet avant d’ajouter: «Les politiciens ne se rendent peut-être pas compte que le temps presse et qu’ils doivent prendre leurs décisions très rapidement».
L’Institut national de la météorologie (INM) a annoncé une vague de chaleur à partir de ce samedi avec des températures pouvant grimper jusqu’à 47 degrés.
Ci dessous les températures par région annoncées pour les 19, 20 et 21 juillet :
La chanteuse palestinienne Noël Kharman est attendue au Festival international de Hammamet et se produira ce dimanche 20 Juillet 2025 au Centre Culturel.
Originaire d’un petit village situé près de Haïfa, Noël s’est fait connaître grâce à ses mashups viraux, qui mêlent avec finesse différentes sonorités musicales. Ses compositions originales séduisent rapidement un public toujours plus large.
Portée par la passion, la rigueur et une vision affirmée, elle fait rayonner la culture musicale moyen-orientale à l’international.
Les Billets sont disponibles sur le site du Festival.
L’association Notre Grand Bleu a annoncé, ce vendredi 18 juillet 2025, l’éclosion et la sortie des premiers bébés tortues Caretta caretta aux îles Kuriat.
Une vidéo de cet évènement enregistré avant hier soir, a été publiée ce jour par l’association Notre Grand Bleu, qui avait annoncé le 10 juin dernier, la découverte de trois nouveaux nids de tortues Caretta caretta sur l’archipel de Kuriat samedi dernier.
Notons que le nombre total de nids de tortues Caretta caretta pour cette année est de 16 et que cette saison de nidification des tortues marines est exceptionnelle, selon l’Association.
L’Institut national de la météorologie (INM) a annoncé dans un bulletin météo qu’une vague de chaleur est attendue à partir de demain, samedi 19 juillet 20025.
Les températures maximales dépasseront les moyennes saisonnières de 6 à 10°C, dépassant les 40°C et pouvant atteindre 47°C, indique l’INM, précisant toutefois que cette canicule ne touchera pas les côtes de l’Est et l’extrême nord, où les maximales varieront entre 36°C et 40°C.
La canicule se fera particulièrement ressentir lundi prochain, et ce, dans la plupart des régions, indique encore l’INM.
Les pompiers sont parvenus à maîtriser l’incendie spectaculaire qui s’est déclaré ce vendredi 18 juillet 2025 dans un entrepôt de pneus usagés situé à Bouchema (Gabès).
Le feu a pris vers midi et les unités de la protection civile se sont mobilisées rapidement pour maîtriser les flammes et éviter leur propagation aux établissements adjacents, indique un responsable à la direction régionale de la protection civile de Gabès, dans une déclaration à l’agence Tap.
La même source a ajouté que des pompiers de Sfax et de Matmata sont également intervenus en renfort, soulignant qu’aucune perte humaine n’est ) déplorer et qu’après des heures de luttes, les soldats du feu sont venus à bout des flammes et que les opérations de refroidissement se poursuivent ce soir.
L’ancien président-directeur général de la Société nationale de Cellulose et de Papier Alfa de Kasserine vient d’être condamné par contumace à 12 ans de prison ferme.
La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a prononcé cette peine, ce vendredi 18 juillet 2025, indique une source judiciaire citée par Mosaïque FM, en précisant que le concerné est accusé d’avoir exploité sa qualité de fonctionnaire public afin d’en tirer un avantage indu pour lui-même ou pour autrui, de détérioration de l’administration et de la violation des réglementations en lien avec des marchés publics.
Condamné, également par contumace, à 20 ans de prison dans l’affaire impliquant l’ancien secrétaire général de l’Union régionale du travail de Kasserine, Sanki Assoudi, l’ancien Pdg de la SNCPA, est rappelons-le, en fuite.
La Tunisie et l’Afrique du Sud ont convenu de renforcer leur coopération en matière de science, de technologie et d’innovation. Un accord en ce sens a été signé par Mondher Belaid, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Blade Nzimande, ministre sud-africain des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation.
Ce partenariat, scellé le 15 juillet 2025 et baptisé «stratégie de renforcement Tunisie-Afrique du Sud», a été établi lors de la visite officielle de M. Nzimande en Tunisie. Il comprend un plan d’action et des réunions conjointes de recherche.
Les axes prioritaires du plan d’action comprennent un programme d’échange, le réseautage et la coopération interinstitutionnelle, un programme de recherche conjoint, les droits de propriété intellectuelle, le transfert de connaissances et de compétences en matière d’innovation, la participation à des programmes internationaux et la gouvernance.
Soulignant l’importance stratégique de cet accord de coopération, Nzimande a déclaré : «Je tiens à exprimer notre appréciation pour les relations cordiales entre l’Afrique du Sud et la Tunisie, et à remercier l’ambassade de Tunisie en Afrique du Sud pour l’excellent travail qu’elle a accompli pour maintenir notre partenariat en vie.» Et d’ajouter : «L’environnement géopolitique émergent nous confronte à un certain nombre de défis complexes, notamment une tendance croissante vers l’unipolarité de certains pays, par le biais de tactiques d’intimidation. Nous sommes donc d’avis que les pays africains doivent intensifier la coopération sous-régionale en matière de science, de technologie et d’innovation et, ce faisant, mobiliser un soutien plus cohérent à la mise en œuvre de la Stratégie de l’Union africaine pour la science, la technologie et l’innovation en Afrique.»
Selon le communiqué du ministère sud-africain, ce partenariat s’appuie sur la coopération existante entre l’Afrique du Sud et la Tunisie et permet aux deux pays d’intensifier le développement de solutions durables pour relever les défis continentaux, anciens et émergents. Parmi ceux-ci figurent le chômage des jeunes et le développement des compétences, la santé, la souveraineté alimentaire, la sécurité hydrique et énergétique, le changement climatique et la perte de biodiversité, ainsi que la transformation numérique.
La délégation accompagnant Nzimande comprenait de hauts fonctionnaires du ministère et de ses entités, notamment le Conseil de la recherche scientifique et industrielle, l’Agence de l’innovation technologique et la Fondation nationale de la recherche, ainsi que des experts du Conseil des technologies minérales.
Destination prisée des touristes britanniques, la Tunisie offre une multitude d’attraits, notamment de magnifiques stations balnéaires, de riches sites archéologiques et un patrimoine culturel très diversifié. Cependant, les récents développements sécuritaires ont ravivé les inquiétudes, notamment dans les zones proches des frontières tuniso-algérienne et tuniso-libyenne.
C’est ce que souligne le ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth (FCDO) dans une mise à jour de ses recommandations aux voyageurs pour la Tunisie, déconseillant les voyages non essentiels dans certaines régions en raison de ce qu’il a qualifié d’«augmentation des risques sécuritaires».
C’est ce que rapporte le site spécialisé Travel and Tour Word, le 17 juillet 2025, en détaillant les risques sécuritaires en question.
Quoi qu’il en soit, les touristes britanniques sont en majorité attirés par les plages situées sur le littoral (Hammamet, Sousse et Djerba) davantage que par les autres attractions à l’intérieur du pays. Ils sont aussi attirés les sites historiques fascinants, tels que les ruines romaines antiques et les médinas animées. Les prix abordables des séjours renforcent encore l’attrait de la destination.
Dans un communiqué actualisé, le FCDO a précisé les zones de Tunisie où les touristes doivent redoubler de prudence, voire éviter complètement de se rendre, et qui sont particulièrement les régions proches de la frontière tuniso-algérienne et tuniso-libyenne. Ces régions connaissent des préoccupations sécuritaires accrues en raison d’activités terroristes transfrontalières et d’opérations militaires, souligne le FCDO dans ses directives de voyage.
Si vous désirez connaître les raisons cachées de la genèse du conflit russo-ukrainien, cet article tiré de l’histoire de la Russie et des pays membres du Pacte de Varsovie – un traité d’amitié, de coopération et d’assistance mutuelle, conclu le 14 mai 1955 et dissous en juillet 1991 – pourrait vous y aider.
Habib Glenza
Durant les 36 ans de coopération et d’assistance, l’URSS a certes dominé les pays de l’alliance, mais elle les a également aidés à reconstruire les infrastructures détruites lors de la deuxième guerre mondiale, ce qui a nécessité un investissement colossal pour remettre sur pieds toutes les économies des pays du pacte.
A en croire la rhétorique des médias occidentaux, le conflit russo-ukrainien a commencé lorsque l’armée russe a envahi l’Ukraine le 24 février 2022. Le seul objectif de Poutine, d’après eux, est d’annexer ce pays. Et aujourd’hui, on parle d’une menace russe d’annexion des pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), en plus de la Pologne et de la Finlande. Une fois ces pays annexés, Poutine ferait la guerre à toute l’Europe, répète-t-on aussi.
Cette rhétorique cherche, en réalité, à impliquer l’Otan dans le conflit russo-ukrainien afin de déstabiliser et affaiblir la Russie pour la partager ensuite en trois grands territoires : la partie de la Russie occidentale passera sous la souveraineté de l’Union européenne; les deux autres, qui se trouvent en Asie, passeront sous contrôle des Américains.
L’Occident cherche à cacher ce qui a été rapporté par Zbigniew Brzezinski dans son livre ‘‘Le grand échiquier’’ paru en 1997. Ce politologue américain d’origine polonaise était conseiller à la sécurité nationale du président des Etats-Unis Jimmy Carter. Brzezinski a été un artisan majeur de la politique étrangère de Washington, soutenant une tendance plus agressive vis-à-vis de l’URSS. Il est resté jusqu’à sa mort un russophobe farouche, et son origine polonaise y était sans doute pour beaucoup.
Dans son livre, Brzezinski écrivait : «Si les Etats-Unis veulent dominer le monde, ils doivent dépiécer la Russie en trois parties pour l’affaiblir et s’emparer de ses richesses naturelles (énergies, métaux. métaux rares, etc.) et ensuite neutraliser la Chine».
L’extension de l’Otan vers l’Est
Au moment de la chute du mur de Berlin en 1989, James Baker a été chargé par le président américain Georges Bush de réorganiser l’Europe autour d’un noyau dur qu’est la réunification des deux Allemagne et l’extension de l’Otan vers l’Est de l’Europe
La réunification fut actée en un temps record. Le traité y afférent fut signé à Moscou le 12 septembre 1990 mettant fin à la question qui empoisonnait les relations internationales depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Chacun des partenaires a essayé de tirer avantage de la nouvelle situation. L’Allemagne a retrouvé son unité, et les Russes ont reçu la promesse que l’Otan ne s’étendra pas jusqu’à ses frontières, la déclaration de Baker selon laquelle l’Otan ne s’étendra pas vers l’Est ayant été prise au mot par Moscou.
Du point de vue des Russes, lequel doit être également entendu, cette promesse non tenue est à l’origine des tensions actuelles à l’est de l’Europe, dont celle qui a surgi récemment en Ukraine. Les Américains ont en effet permis à l’Otan d’intégrer de nouveaux membres parmi les pays qui faisaient partie du Pacte de Varsovie. De cette expansion, Gorbatchev dira plus tard que la promesse non tenue était une provocation et une violation de l’esprit des assurances faites en 1990.
C’est ce qui reviendra, des années après, comme un leitmotiv dans la bouche de Poutine qui ne cesse d’affirmer que «l’Occident a triché et nous a trompés de manière abjecte».
Le protocole de Minsk, puis les accords de Minsk I et II, ont été adoptés par la Russie et l’Ukraine pour mettre fin à la guerre dans le Donbass qui a fait plus de 14 000 morts depuis 2014. Pourtant, selon certains experts, ces deux textes étaient voués à l’échec dès leur signature, le 5 septembre 2014 (Minsk I) et le 12 février 2015 (Minsk II).
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Mitterrand avoueront eux-mêmes avoir dupé Poutine en donnant à l’Ukraine le temps de s’armer!
C’est en tout cas ce qu’a affirmé sans ciller l’ancienne chancelière allemande en 2022.«L’accord de Minsk de 2014 était une tentative de donner du temps à l’Ukraine. Elle en a également profité pour devenir plus forte, comme vous pouvez le voir aujourd’hui», a-t-elle déclaré à l’hebdomadaire Die Zeit, le 7 décembre 2022.
«Il était clair pour nous tous que le conflit était dans une impasse, que le problème n’avait pas été résolu, mais c’est précisément ce qui a donné un temps précieux à l’Ukraine», a insisté la chancelière allemande.
L’accord de Minsk, que Merkel avait signé, en septembre 2014, avec le président français de l’époque, François Hollande, le président ukrainien Petro Porochenko et le président russe Vladimir Poutine est aujourd’hui dépeint comme un effort de paix que le président russe aurait désavoué. Ce point de vue est pour le moins inexact et orienté.
Par ses déclarations, Merkel a confirmé que l’Otan voulait la guerre dès le début, mais qu’elle avait besoin de temps pour s’y préparer militairement.
Depuis la dissolution de l’Union soviétique en 1991, les États-Unis poursuivent l’objectif de rester la «seule puissance mondiale». À cette fin, Washington a mené de nombreuses guerres et a étendu l’Otan à l’Europe de l’Est. Aujourd’hui, ils veulent également intégrer l’Ukraine, la Géorgie et d’autres anciennes républiques soviétiques dans l’Otan et soumettre la Russie afin de piller ses ressources et d’isoler la Chine.
Deux mois à peine après l’entrée en fonction du troisième gouvernement de Merkel, les États-Unis et l’Allemagne ont organisé un coup d’État en Ukraine en février 2014, qui a fait appel à des milices pour aider un régime pro-Otan à prendre le pouvoir. Washington et Berlin ont toutefois eu un problème. Le rôle dominant joué dans le nouveau régime par les nationalistes de droite, admirateurs du collaborateur des Nazis, Stepan Bandera, et les milices fascistes, a divisé le pays, en particulier dans l’Est, majoritairement russophone, où la perspective d’être dirigé par des ultranationalistes ukrainiens était accueillie avec horreur.
La Russie, craignant pour sa base de la flotte de la mer Noire à Sébastopol, a annexé la Crimée. Les séparatistes soutenus par la Russie ont proclamé des républiques indépendantes à Donetsk et à Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. Les nouveaux dirigeants de Kiev n’ont pas été en mesure d’empêcher cela. L’armée ukrainienne s’est effondrée. Les soldats peu enclins à se sacrifier pour le nouveau régime avaient déserté en masse.
Kiev cherchait à gagner du temps pour s’armer
Presque rien des accords de Minsk n’a été mis en œuvre par l’Occident. En particulier, la partie ukrainienne a boycotté tous les accords. Elle ne voulait pas d’un règlement négocié. Faute de soldats prêts à se battre, le président nouvellement installé Petro Porochenko a mobilisé le bataillon Azov et d’autres milices, que l’oligarque milliardaire a en partie financées lui-même. Ces milices ont été intégrées aux forces armées et envoyées dans les régions séparatistes pour terroriser la population locale et alimenter le conflit.
Le régime de Kiev – que ce soit sous la direction de Porochenko ou de son successeur Volodymyr Zelensky – et ses bailleurs de fonds à Berlin et Washington n’ont jamais voulu une solution pacifique. Ce qui les intéressait c’était de gagner du temps pour préparer la guerre, même si cela avait des conséquences désastreuses pour la population des zones touchées.
Du point de vue de Kiev, la construction de la paix «ne sera possible qu’une fois les territoires libérés, c’est-à-dire une fois qu’ils seront à nouveau entièrement sous contrôle ukrainien». Position que conforte cet aveu de François Hollande en 2022 : «Les accords de Minsk ont permis à l’Ukraine de renforcer ses capacités militaires».
Le répit, l’Occident et Kiev semblent l’avoir mis à profit : depuis 2014, l’Ukraine a renforcé ses capacités militaires. Et l’armée ukrainienne est complètement différente de celle de 2014. Elle est mieux entraînée et mieux équipée. C’est le mérite des accords de Minsk d’avoir donné à l’armée ukrainienne cette opportunité.
Ces accords auraient aussi empêché la zone contrôlée par les séparatistes de s’étendre. À l’hiver 2015, ces derniers étaient aux portes de Marioupol et venaient de remporter deux batailles décisives, reprenant l’aéroport de Donetsk et la ville de Debaltsevo.
La confiance perdue entre Moscou et l’Occident
Regrettant les divisions au sein de l’Union européenne (UE) et l’ambiguïté de l’Allemagne, «refusant de mettre en question le pipeline Nord Stream 2», François Hollande a rapporté qu’il était partisan de sanctions maximales, rappelant qu’il avait lui-même annulé la vente de navires Mistral à la Russie en 2014.
Étrangement, Hollande, qui estime qu’une solution pérenne est nécessaire pour la paix en Ukraine, a achevé son propos en affirmant que «les accords de Minsk peuvent être ressuscités pour établir un cadre légal déjà accepté par toutes les parties».
L’aveu de Merkel a pourtant déjà suscité une vive réaction du président Poutine : «La confiance est presque inexistante, mais après de telles déclarations, une question de confiance se pose : comment négocier, sur quoi, et s’il est possible de négocier avec quelqu’un, quelles sont les garanties?», s’est-il interrogé.
«J’espérais encore que les autres parties prenantes à ce processus étaient sincères avec nous. Il s’avère qu’ils nous trompaient aussi. Il s’agissait uniquement de renforcer l’Ukraine avec des armes, en la préparant aux hostilités», a ajouté Poutine. Au vu de ces nouveaux éléments, Moscou aurait «peut-être» dû lancer son opération militaire en Ukraine plus tôt, a-t-il estimé, soulignant que la Russie espérait pour sa part être en mesure de résoudre le conflit dans le Donbass par le biais des Accords de Minsk.
L’accord d’Istanbul aurait pu apporter la paix
Plusieurs politologues pensent que les négociations d’Istanbul en 2022 ont été une occasion ratée pour arrêter un conflit insensé. Cette chance a été torpillée par le Premier ministre britannique Boris Johnson, dépêché par les Européens. L’expérience des républiques post-soviétiques en matière d’accords de sécurité avec Moscou montre que les pourparlers russo-ukrainiens de 2022 avaient peu de chances d’aboutir.
En conclusion, la genèse du conflit russo-ukrainien sert seulement les intérêts des Américains pour s’emparer des richesses naturelles russes: pétrole, gaz, or, métaux et surtout métaux rares. L’Ukraine n’est qu’un moyen pour parvenir démembrer la Russie et ensuite isoler la Chine
Les allégations selon lesquelles l’objectif de l’intervention de l’armée russe en 2022 est l’annexion de l’Ukraine n’est qu’un mensonge et une rhétorique des médias occidentaux. En effet, la Russie possède 17 millions de km2 pour une population de 150 millions de personnes, par conséquent Poutine n’est pas dans le besoin d’annexer d’autres terres et encore moins incapable de faire la guerre à toute l’Europe
La Russie cherche à ce que l’on accorde plus de liberté à la minorité russe du Donbass, afin qu’elle puisse avoir accès à la langue et à la culture russes dans les écoles publiques ukrainiennes, ce que refusent d’entendre les ultras nationalistes de Stepan Bandera. Poutine exige aussi la démilitarisation de l’Ukraine et sa non adhésion à l’Otan.
Ceux qui avancent que l’Ukraine est libre d’intégrer l’Otan et d’installer une base militaire occidentale tout près de la frontière russe doivent se rappeler qu’en 1962 une troisième guerre mondiale, nucléaire celle-là, aurait pu être déclenchée entre l’URSS de Nikita Khrouchtchev et les Etats-Unis de John Kennedy, suite à l’installation de missiles russes à Cuba. A cette époque les Américains jugeaient inadmissible l’installation de telles armes non loin de leurs frontières. Pour éviter un conflit armé lourd de conséquences, Khrouchtchev a dû retirer ses missiles de Cuba.
Les puissances mondiales, Etats-Unis, Chine et Russie ne permettront jamais l’installation de bases militaires hostiles à leurs frontières. Demain, si les choses se détériorent entre l’Otan, les Etats-Unis et la Chine, nous aurions certainement un conflit, plus dévastateur, entre la Chine et Taïwan.
Tanger Med, le plus grand port du Maroc, va doubler la capacité de la partie camions de sa plateforme logistique. Un investissement de 5 milliards de dirhams, soit environ 500 millions d’euros, lui permettra d’accueillir jusqu’à 1 million de véhicules. Et pendant ce temps-là, le projet de port en eau profonde d’Enfidha, dont on parle en Tunisie depuis la fin des années 1990, tarde encore à sortir des cartons. A l’époque personne ne parlait encore de Tanger Med. Cherchez l’erreur !
Mehdi Tazi, Pdg de Tanger Med, explique le projet chiffres à l’appui : «Le port a traité plus de 500 000 camions en 2024, soit une augmentation de 8,1% par rapport à l’année précédente, et environ 10 millions de conteneurs, soit une augmentation de 18,8% par rapport à l’année précédente.» Mais la demande est en constante croissance, précise-t-il, au rythme des exportations marocaines dans des secteurs tels que l’automobile, l’aéronautique et l’agroalimentaire.
Grâce à sa situation stratégique, au bord du détroit de Gibraltar, dans le nord du Maroc, Tanger Med est la plateforme logistique idéale pour les voyageurs transméditerranéens. Avec ses 9 kilomètres de quai, il relie 180 ports dans le monde, s’étend sur environ 3 000 hectares et comprend des terminaux de fret et de passagers avec des zones économiques intégrées, le tout entièrement alimenté par des énergies renouvelables. Il abrite également la plus grande usine Renault d’Afrique et du Moyen-Orient.
Le projet d’expansion du parc de camions est financé principalement par des prêts internationaux, dont 2 milliards de dirhams (200 millions de dollars) de JPMorgan Chase et environ 2 milliards de dirhams (200 millions de dollars) de la Société financière internationale (SFI), une institution du Groupe de la Banque mondiale. Tanger-Med fournira le reste.
Tanger-Med est déjà le leader de la manutention de conteneurs en Afrique et en Méditerranée et se classe actuellement au 17e rang mondial. Par l’intermédiaire de Marsa Maroc, il exploite 25 terminaux à conteneurs pour un débit total de 187 millions de tonnes de marchandises. Il a attiré des investissements cumulés de 130 milliards de dirhams (environ 13 milliards d’euros, dont un peu plus de 5 milliards publics et plus de 8 milliards privés) d’ici fin 2024.
De l’actrice Catherine Deneuve à l’ancien sélectionneur des Bleus Hervé Renard, une centaine de personnalités réclament la libération de Christophe Gleizes, journaliste sportif spécialisé dans le football, condamné à sept ans de prison en Algérie pour «apologie du terrorisme».
Parmi les soutiens à cette initiative, organisée par un comité de soutien lancé par Reporters sans frontières (RSF), figurent l’ancien sélectionneur de l’équipe algérienne de football Vahid Halilhodzic, le journaliste sportif Hervé Mathoux, l’acteur Gilles Lellouche, le romancier Nicolas Mathieu et la journaliste Anne-Sophie Lapix.
Leurs noms figurent également parmi les plus de 17 100 signatures recueillies sur une pétition de RSF demandant la «libération immédiate» du journaliste.
Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes, 36 ans, a été condamné fin juin à sept ans de prison ferme pour «apologie du terrorisme» et «publications visant à la propagande contre l’intérêt national».
Alger l’accuse d’avoir été en contact avec un dirigeant du club de football de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), qui est également le chef du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes depuis 2021.
Alors que la population algérienne continue de croître, dépassant les 47 millions, le pays connaît une baisse constante des naissances depuis 2020, signe d’une évolution démographique sans précédent.
Selon le ministère de la Santé, environ 873 000 naissances sont attendues en 2025, soit 18,5 pour 1 000 habitants, contre 19,6 en 2019.
Ce déclin progressif a débuté après six années consécutives au-delà du million de naissances par an.
Le pays compte actuellement 47 millions d’habitants, dont la majorité est en âge de travailler.
Les données de l’Office national des statistiques indiquent que 29% de la population a moins de 15 ans et 11% plus de 60 ans. On compte environ 11,7 millions de femmes en âge de procréer.
Parallèlement, le nombre de mariages est également en baisse : 282 000 en 2023, contre 387 000 en 2014, année record.
L’âge moyen au premier mariage est passé à 27 ans pour les femmes et 34 ans pour les hommes, tandis que le mariage précoce est désormais un phénomène résiduel.
Selon la Direction de la démographie du ministère de la Santé, le modèle familial évolue : les couples optent de plus en plus pour des familles de petite taille, avec trois enfants comme choix prédominant.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a annoncé le décès, ce vendredi 18 juillet 2025, à l’aube, du journaliste Youssef Oueslati, à l’âge de 60 ans. Il fut l’un de ses membres dirigeants et mena plusieurs combats pour la défense de la liberté de la presse et des droits sociaux des journalistes.
Le défunt a travaillé pour plusieurs journaux électroniques en Tunisie et à l’étranger. Il a été rédacteur en chef du journal ‘‘Echaâb’’, organe de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et du magazine électronique ‘‘Akher Khabar’’. Il s’était distingué par sa ligne objective et critique envers certaines parties politiques hostiles à la liberté de la presse. Il était aussi un fervent défenseur de l’indépendance des journalistes et de leurs droits légaux et sociaux.
Durant la campagne électorale, Donald Trump, qui faisait feu de tout bois pour revenir au pouvoir avait promis de tout révéler sur l’affaire Epstein, une affaire pédo-criminelle impliquant le financier Jeffrey Epstein et d’autres personnalités qu’il invitait notamment sur son île Little Saint James. Trump prétendait que l’État profond voulait étouffer l’affaire et surtout la liste des personnalités impliquées.
Imed Bahri
Cette promesse électorale de Trump avait trouvé un large écho auprès de son électorat du mouvement Make America Great Again (Maga) qui est persuadé par la thèse de l’assassinat du financier dans sa cellule de prison. Sauf qu’une fois au pouvoir, Trump et son administration sont dans une posture de «Circulez, il n’y a rien à voir!» et disent carrément qu’il n’y a aucune liste à révéler. Tempête dans la planète Maga dont beaucoup de membres se sentent floués.
Dans une enquête publiée par le magazine américain Politico, Ian Ward affirme que l’affaire Jeffrey Epstein déchire la base du Maga, mouvement du président Trump, plus que tout autre affaire. Il explique que le mouvement Maga a connu des moments de débats houleux relatifs aux décisions de Trump qu’il s’agisse de bombarder des réacteurs nucléaires iraniens ou de poursuivre les immigrants illégaux. Cependant, l’affaire Epstein, accusé d’abus sexuels sur mineures, et sa relation avec Trump, ont révélé les failles du mouvement.
Un vaste complot gouvernemental !
La controverse s’est concentrée sur une nouvelle enquête gouvernementale sur les preuves concernant Epstein, financier et délinquant sexuel condamné, décédé dans une prison fédérale en 2019 après avoir été arrêté pour trafic sexuel de mineurs. Le rapport non signé, publié conjointement la semaine dernière par le FBI et le ministère de la Justice, conclut à l’absence de «liste de clients» incriminant Epstein ou un réseau d’extorsion à grande échelle et confirme qu’Epstein s’est suicidé dans sa cellule.
Toutefois, ces conclusions contredisent de nombreuses théories soutenues par certains membres de l’administration Trump elle-même, qui affirment qu’Epstein tenait une liste de personnalités influentes auxquelles il a fourni des victimes mineures, et qu’il a été assassiné dans le cadre d’un complot gouvernemental plus vaste.
Le rapport a suscité des réactions virulentes au sein de la coalition Maga, principalement dirigées contre la procureure générale Pam Bondi -qui avait promis de rendre un rapport complet sur l’affaire Epstein- et contre le directeur du FBI Kash Patel qui avait contribué à promouvoir des théories du complot sur Epstein avant de rejoindre l’administration.
Trump lui-même n’a pas échappé aux critiques de certains de ses anciens alliés et partisans. Samedi soir, Trump –mentionné depuis longtemps dans des documents judiciaires liés à Epstein sans être accusé d’actes répréhensibles– a tenté d’apaiser la colère de ses partisans par une publication sur Truth Social dans laquelle il affirmait son soutien à Bondi et suggérait que les dossiers Epstein avaient été fabriqués par ses adversaires démocrates. Cependant, son message numérique n’a pas réussi à apaiser la colère du mouvement Maga où l’affaire Epstein continue de dominer les discussions.
Des contradictions au sein du mouvement Maga
Selon le magazine, les retombées du rapport Epstein diffèrent des précédentes escarmouches sur l’Iran et l’immigration. Plutôt que de diviser le camp de Trump en deux camps opposés, la controverse a fragmenté la droite en un mélange complexe de factions concurrentes, révélant les contradictions idéologiques qui coexistent au sein du mouvement Maga malgré sa large allégeance à Trump. Cette controverse a poussé le mouvement au bord de la crise la plus dangereuse depuis le retour de Trump au pouvoir en janvier dernier.
Parmi ces factions figure le duo Bondi-Patel qui s’est infiltré dans le cercle intime de Trump en laissant planer le doute sur une dissimulation gouvernementale des dossiers Epstein avant d’annoncer aujourd’hui avoir découvert la vérité et n’avoir plus besoin de révéler de nouvelles informations. Ce récit a été résumé par le rapport du département de la Justice et du FBI et étayé par les déclarations de Patel et Bondi. Patel a écrit: «Les théories du complot n’ont jamais été vraies». Certains voient en Trump le chef de file du «Circulez, il n’y a rien à voir» défendant le statut quo dans cette affaire. Il a déclaré: «Je ne comprends pas pourquoi le cas de Jeffrey Epstein pourrait intéresser quelqu’un. C’est plutôt ennuyeux. Il est mort depuis longtemps, je ne comprends pas quel est l’intérêt ou la fascination!»
Des amis de trente ans.
La théorie de «l’État profond dissimulateur»
D’autre part, les partisans de Trump qui continuent de prôner la théorie de «l’État profond dissimulateur» insistent sur l’existence d’un complot visant à dissimuler les dossiers Epstein. La voix la plus éminente parmi eux est celle de l’ancien stratège de Trump, Steve Bannon, considéré comme le leader de facto du mouvement Maga. Bannon estime que le rapport, qui ne contient aucune information nouvelle, reflète l’échec de Trump et de ses alliés à consolider leur influence au sein de l’establishment de la sécurité nationale malgré sa mise en garde contre le fait de cibler publiquement Bondy et Patel.
Un autre groupe de sceptiques a émergé. Ils sont persuadés qu’Epstein serait impliqué dans un complot israélien le liant au Mossad, le considérant comme un piège américano-israélien visant à recueillir des informations et à cibler des personnalités importantes.
Le journaliste Tucker Carlson, dans un long podcast avec Sager Eniti, a souligné la relation d’Epstein avec l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak et des informations faisant état de liens possibles avec les services de renseignement américains, suggérant qu’Epstein aurait été contraint au suicide ou tué pour dissimuler des informations sensibles. Les partisans de ce groupe évoquent souvent leur colère face à l’implication de Trump dans l’attaque contre l’Iran.
Une autre frange du mouvement est dans le rôle du gardien du temple Maga attaquant ceux qu’il pense qu’ils nuisent à l’image de Trump comme Laura Loomer qui a précédemment contribué à la destitution de membres de l’administration Trump. Loomer a appelé sur Twitter au limogeage de Bondi arguant qu’elle nuisait à l’image de Trump. À ses côtés se trouvent d’autres militants comme les podcasteurs Joe Rogan et Andrew Schultz ainsi que l’ancien directeur adjoint du FBI Dan Bongino qui a bâti sa popularité sur sa promesse de publier les dossiers Epstein.
D’un autre côté, certains continuent d’appeler à faire confiance à Trump qui «sait ce qu’il fait». Il existe aussi des voix du camp d’Elon Musk qui se frottent les mains et saisissent l’occasion de commenter le rapport du ministère de la Justice et du FBI. Certains d’entre eux se sont interrogés sur les réseaux sociaux: Comment les gens feront-ils confiance à Trump s’il ne publie pas les dossiers Epstein?
Dans les colonnes New York Times, Michelle Goldberg est revenue sur la colère des partisans de Trump concernant l’affaire Epstein qui contraste avec leur indulgence envers ses autres transgressions. Elle a souligné qu’ils l’avaient applaudi lorsqu’il avait promis de construire un mur avec le Mexique et même s’il ne l’a pas construit intégralement, ils sont restés silencieux. La BBC a cité une immigrée iranienne qui s’était engagée à le soutenir «jusqu’à sa mort» malgré sa détention par les services d’immigration.
Il est donc surprenant que l’affaire Epstein ait déclenché une révolte au sein d’une large frange des partisans de Maga malgré la promesse antérieure de Trump de révéler la vérité, qui, selon certains partisans croyant à la thèse de l’assassinat d’Epstein, comprendrait des informations sur son assassin.
«Cette affaire est une raison supplémentaire de voter pour Trump», a déclaré un sénateur républicain de l’Utah, ajoutant: «Les Américains méritent de savoir pourquoi Epstein ne s’est pas suicidé». Aujourd’hui, ne rien révéler sur l’affaire Epstein est une pilule difficile à faire avaler. Interrogée à ce sujet, Pam Bondi a répondu que les dossiers sont sur son bureau pour examen tout en soulignant qu’il n’y avait «aucune liste de noms». Par conséquent, la fameuse liste des clients d’Epstein n’existerait pas. Trump, de son côté, a exhorté ses partisans à dépasser l’affaire, la considérant comme l’œuvre de la «ministre faussaire» Hillary Clinton, l’ancienne secrétaire d’État d’Obama. Cependant, il semble que Trump, dont la popularité repose en grande partie sur l’adhésion aux théories du complot risque d’être politiquement ébranlé par l’affaire Epstein. La théorie du complot s’est retournée contre lui.
Le romancier libyen Mohammed Alnaas figure cette année dans la sélection du Prix de la littérature arabe décerné en France, grâce à son roman ‘‘Un goût de thé amer’’, traduit de l’arabe par Sarah Rolfo. Publié en français en 2025, le livre est désormais disponible en librairie.
Créé en 2013, ce prix est l’un des rares en France à mettre en lumière la création littéraire contemporaine issue du monde arabe.
Pour cette 13ᵉ édition, la sélection témoigne de la vitalité et de la diversité de ces littératures, en rassemblant des voix venues de Libye, Algérie, Égypte, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie.
Avec sensibilité et justesse, Mohammed Alnaas, lauréat du prestigieux International Prize for Arabic Fiction (Ipaf) en 2022, poursuit ici son exploration des rapports humains dans une société tiraillée entre traditions patriarcales et aspirations nouvelles.
‘‘Un goût de thé amer’’, récit intimiste et critique sociale, s’inscrit dans cette littérature arabe contemporaine qui interroge le masculin, les injonctions culturelles et les fractures du quotidien. Une voix à suivre, un roman à lire.