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Gestern — 08. Dezember 2025Actualités Tunisie webdo.tn

Golden Globes 2026 – Des nominations plus mondiales que jamais

08. Dezember 2025 um 21:06


La Tunisie entre dans l’histoire avec La Voix de Hind Rajab

Les nominations aux 83ᵉ Golden Globes, révélées le 8 décembre 2025 à Beverly Hills, marquent un tournant pour la saison des prix… et pour la Tunisie. Pour la première fois de son histoire, le cinéma tunisien décroche une nomination aux Golden Globes : La Voix de Hind Rajab (The Voice of Hind Rajab) de Kaouther Ben Hania est nommé dans la catégorie Meilleur film en langue non anglaise. Il s’agit du premier film tunisien jamais nommé aux Golden Globes, une première absolue dans l’histoire du cinéma tunisien.

Cette nomination intervient après un parcours déjà exceptionnel : Grand Prix du jury à la Mostra de Venise, ovation de 23 minutes et 50 secondes, et sélection par la Tunisie pour l’Oscar 2026 du Meilleur film international. En plaçant au centre le destin de la petite Hind Rajab, fillette palestinienne tuée à Gaza après un appel désespéré aux secours, le film de Kaouther Ben Hania s’est imposé comme l’une des œuvres cinématographiques les plus commentées de l’année. Sa présence dans un palmarès hollywoodien majeur, face à des productions européennes et asiatiques prestigieuses, entérine la place nouvelle du cinéma tunisien dans la cartographie mondiale des récompenses.

La catégorie Meilleur film en langue non anglaise est, cette année, particulièrement relevée : Un simple accident (It Was Just an Accident) de Jafar Panahi, Palme d’or à Cannes 2025, représente la France ; Aucun autre choix (No Other Choice) de Park Chan-wook, comédie noire sud-coréenne, porte les couleurs de la Corée du Sud ; L’Agent secret (The Secret Agent) de Kleber Mendonça Filho incarne le Brésil ; Valeur sentimentale (Sentimental Value) de Joachim Trier, Grand Prix à Cannes, représente la Norvège ; et Sirāt d’Óliver Laxe, road-movie métaphysique hispano-français, complète la sélection pour l’Espagne. Au milieu de ce concert d’auteurs très médiatisés et de cinématographies disposant depuis longtemps de relais puissants dans les festivals, la présence d’un film tunisien a une portée symbolique évidente : elle consacre des années de travail de Kaouther Ben Hania, déjà doublement nommée aux Oscars avec L’Homme qui a vendu sa peau et Les Filles d’Olfa.

Golden Globes 2026 La voix de Hind Rajab

Les films en tête : Une bataille après l’autre, Valeur sentimentale et Sinners

Côté cinéma, un trio domine nettement les nominations. En tête, Une bataille après l’autre (One Battle After Another) de Paul Thomas Anderson obtient neuf citations, un score qui le place au niveau de Barbie et Cabaret, troisièmes films les plus nommés de l’histoire des Golden Globes, juste derrière Emilia Pérez (10 nominations) et Nashville (11). Fresque politique tournée vers les fractures de l’Amérique contemporaine, le film est nommé à la fois pour Meilleur film – comédie ou comédie musicale, la mise en scène, le scénario, la musique originale, et plusieurs catégories d’interprétation, notamment Leonardo DiCaprio et Benicio Del Toro.

Avec huit nominations, Valeur sentimentale de Joachim Trier s’impose comme l’autre grand pilier de cette édition. Lauréat du Grand Prix à Cannes 2025, ce drame familial norvégo-français suit deux sœurs confrontées au retour d’un père cinéaste déchu. Il se retrouve à la fois en compétition pour Meilleur film – drame, Meilleur film en langue non anglaise, scénario, musique, et plusieurs prix d’interprétation, avec Renate Reinsve et Elle Fanning.

Troisième pilier, Sinners de Ryan Coogler décroche sept nominations, notamment en Meilleur film – drame, réalisation, scénario, musique originale, et pour l’interprétation de Michael B. Jordan. Le film s’inscrit dans la continuité d’un cinéma américain qui mêle thriller, relecture historique et enjeux de pouvoir, et confirme la place de Ryan Coogler dans le paysage des auteurs de studio.

Dans ce haut de tableau, Hamnet de Chloé Zhao (six nominations), Frankenstein de Guillermo del Toro (cinq nominations), Wicked: For Good (cinq nominations) et Un simple accident (quatre nominations) complètent un groupe de films qui devraient peser lourd dans la saison des prix.

Un vote désormais mondialisé : 399 électeurs et un palmarès polyglotte

Depuis la refonte des Golden Globes et la dissolution de l’ancienne HFPA, le vote est désormais confié à un collège de 399 électeurs internationaux venus de tous les continents. Ce changement a profondément transformé la carte des nominations : pour la première fois, des films, des cinéastes et des acteurs étrangers apparaissent dans presque toutes les grandes catégories, et non plus seulement dans celles réservées aux productions non anglophones.

Ainsi, Un simple accident de Jafar Panahi est cité à la fois en Meilleur film – drame, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario et Meilleur film en langue non anglaise. Valeur sentimentale de Joachim Trier figure en Meilleur film – drame, en scénario, en réalisation et dans plusieurs catégories d’interprétation. L’Agent secret du Brésilien Kleber Mendonça Filho et Aucun autre choix du Sud-Coréen Park Chan-wook apparaissent également dans les sections principales, tandis que Sirāt d’Óliver Laxe obtient une double présence en Meilleur film en langue non anglaise et en Meilleure musique originale.

Ce croisement inédit entre cinématographies nationales, langues et genres traduit une évolution profonde du regard porté par les électeurs : la reconnaissance du cinéma mondial n’est plus cantonnée à une seule catégorie, mais irrigue désormais l’ensemble du palmarès.

Cette ouverture se reflète aussi dans la catégorie la plus prestigieuse de toutes, celle de la mise en scène.

La catégorie Meilleur réalisateur – film

La catégorie Meilleur réalisateur – film réunit un groupe d’auteurs solidement installés, venus d’univers et de cultures très différents. Leur présence commune dans la même sélection traduit une mutation profonde : les Golden Globes ne distinguent plus seulement Hollywood, mais un cinéma mondial où les frontières géographiques et linguistiques s’effacent. Paul Thomas Anderson (Une bataille après l’autre), Ryan Coogler (Sinners), Guillermo del Toro (Frankenstein), Jafar Panahi (Un simple accident), Joachim Trier (Valeur sentimentale) et Chloé Zhao (Hamnet) incarnent cette diversité à la fois esthétique et géographique.

Chloé Zhao rejoint ainsi Barbra Streisand, Jane Campion et Kathryn Bigelow parmi les rares réalisatrices à compter deux nominations au Golden Globe de la mise en scène. Ryan Coogler, lui, signe un doublé inédit avec une première nomination simultanée en réalisation et en scénario pour Sinners.

Les interprètes : 27 nouveaux venus et des habitués des Globes

Les Golden Globes mettent en avant cette année 27 interprètes nommés pour la première fois. La liste va de jeunes talents comme Chase Infiniti (Une bataille après l’autre) ou Eva Victor (Sorry, Baby), à des figures plus installées qui n’avaient pourtant jamais été distinguées par les Globes, comme Dwayne Johnson (The Smashing Machine) ou Carrie Coon (The White Lotus).

Plusieurs noms reviennent en doublé :
– Amanda Seyfried est nommée à la fois pour son rôle dans Long Bright River (Meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm) et pour The Testament of Ann Lee (Meilleure actrice dans une comédie ou comédie musicale).
– Jacob Elordi est cité en second rôle pour Frankenstein et en premier rôle dans la mini-série The Narrow Road to the Deep North.
– Jeremy Allen White réalise le doublé cinéma/télévision, nommé pour Springsteen: Deliver Me From Nowhere en Meilleur acteur – drame, et pour The Bear en Meilleur acteur dans une série comique, catégorie qu’il a déjà remportée trois années de suite.

Les Globes soulignent aussi la fidélité de l’institution à certaines stars :
– Emma Stone arrive à sa sixième nomination en comédie ou comédie musicale avec Bugonia, après ses victoires pour La La Land et Pauvres créatures.
– Julia Roberts obtient sa deuxième nomination en drame pour After the Hunt, et la onzième de sa carrière, plus de vingt ans après son dernier Golden Globe remporté pour Erin Brockovich.
– Selena Gomez poursuit sa série avec une nouvelle nomination pour Only Murders in the Building : sa quatrième consécutive dans cette catégorie, et sa cinquième nomination globale.

La catégorie Meilleure actrice dans un second rôle au cinéma offre un autre signe de déplacement des frontières : Ariana Grande et Teyana Taylor s’y retrouvent face à face, comme Lady Gaga et Queen Latifah en 2015, ou Ariana Grande et Selena Gomez en 2025. La porosité entre musique pop, série télévisée et cinéma de prestige devient ainsi l’un des motifs récurrents des Globes.

Télévision et podcasts : The White Lotus en tête, Netflix en force

Du côté des séries et des podcasts – désormais regroupés dans un même bloc de récompenses – The White Lotus domine avec six nominations. La série créée par Mike White place plusieurs de ses interprètes dans les catégories de seconds rôles, et s’impose une fois encore comme l’un des objets centraux des Globes.

Elle est suivie par Adolescence (cinq nominations), puis par Only Murders in the Building et Severance (quatre nominations chacune), tandis que The Bear, The Beast in Me, Black Mirror, Hacks, Nobody Wants This et The Studio en comptent trois chacune.

Les chiffres confirment la mainmise des plateformes : Netflix arrive en tête des nominations pour les séries et les podcasts avec 22 nominations, devant HBO Max (15) et Apple TV (12). Les chaînes traditionnelles ne conservent qu’une poignée de citations (ABC, CBS, Disney+), et même le nouveau prix du Meilleur podcast reflète cette domination des géants audio-numériques : Armchair Expert with Dax Shepard, Call Her Daddy, Good Hang with Amy Poehler, The Mel Robbins Podcast, SmartLess et Up First composent une sélection où l’on retrouve essentiellement des acteurs déjà très établis dans le paysage médiatique américain.

L’internationalisation du collège électoral se ressent ici moins par la présence de séries non anglophones — encore très rares dans la sélection — que par l’élargissement des sensibilités et des références culturelles. Les électeurs venus du monde entier contribuent à valoriser des œuvres plus variées, y compris au sein de la production américaine. Mais la dynamique reste la même : ce sont Netflix, HBO Max, Apple TV et Hulu qui structurent l’écosystème des nominations.

Les statistiques d’un nouvel équilibre mondial

Les chiffres de cette 83ᵉ édition des Golden Globes révèlent un basculement structurel : les frontières entre cinéma et télévision se redéfinissent, et le rapport de force entre studios traditionnels et plateformes numériques se transforme en profondeur.

Côté cinéma, le distributeur indépendant NEON domine nettement avec 21 nominations, devant Warner Bros. Pictures (16) et Netflix (13). Viennent ensuite Focus Features (10), A24 (7) et Walt Disney Studios Motion Pictures (6). Ce classement traduit une évolution majeure : les films les plus cités ne sont plus exclusivement issus des grands studios américains, mais souvent d’entités indépendantes capables de défendre un cinéma d’auteur à portée internationale.

Du côté des séries et programmes télévisés, Netflix s’impose également en tête avec 22 nominations, suivi de HBO Max (15) et Apple TV (12). Ces plateformes s’affirment comme les nouveaux piliers du paysage audiovisuel mondial, produisant à la fois des séries à grand succès populaire et des œuvres reconnues pour leur exigence artistique.

En réunissant cinéma et télévision, Netflix émerge comme le grand gagnant du palmarès 2026, présent dans presque toutes les catégories, du long métrage aux podcasts. Ce glissement confirme que la distinction entre écrans s’atténue : les Golden Globes reflètent désormais un écosystème unifié où plateformes et studios cohabitent, et où la circulation des œuvres prime sur les frontières entre formats.

Liste complète des nominations – 83ᵉ Golden Globes

Meilleur film – drame :

Frankenstein (Netflix) ; Hamnet (Focus Features) ;
Un simple accident (It Was Just an Accident, NEON) ;
L’Agent secret (The Secret Agent, NEON) ;
Valeur sentimentale (Sentimental Value, NEON) ;
Sinners (Warner Bros. Pictures).

Meilleur film – comédie ou comédie musicale :

Blue Moon (Sony Pictures Classics) ;
Bugonia (Focus Features) ;
Marty Supreme (A24) ;
Aucun autre choix (No Other Choice, NEON) ;
Nouvelle vague (Netflix) ;
Une bataille après l’autre (One Battle After Another, Warner Bros. Pictures).

Meilleur film d’animation :
Arco (NEON) ;
Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – Infinity Castle (Aniplex, Crunchyroll, Sony Pictures Entertainment) ;
Elio (Walt Disney Studios Motion Pictures) ;
K-Pop Demon Hunters (Netflix) ;
Little Amélie or the Character of Rain (Amélie et la Métaphysique des tubes, GKIDS) ;
Zootopia 2 (Zootopie 2, Walt Disney Studios Motion Pictures).

Réussite cinématographique et box-office :

Avatar: Fire and Ash (Walt Disney Studios Motion Pictures) ;
F1 (Apple Original Films) ;
K-Pop Demon Hunters (Netflix) ;
Mission: Impossible – The Final Reckoning (Paramount Pictures) ;
Sinners (Warner Bros. Pictures) ;
Weapons (Évanouis, Warner Bros. Pictures / New Line Cinema) ;
Wicked: For Good (Universal Pictures) ;
Zootopia 2 (Zootopie 2, Walt Disney Studios Motion Pictures).

Meilleur film en langue non anglaise :

Un simple accident – France (NEON) ;
Aucun autre choix – Corée du Sud (NEON) ;
L’Agent secret – Brésil (NEON) ;
Valeur sentimentale – Norvège (NEON) ;
Sirāt – Espagne (NEON) ;
La Voix de Hind Rajab (The Voice of Hind Rajab) – Tunisie (WILLA).

Meilleure actrice dans un film dramatique :

– Jessie Buckley (Hamnet) ;
– Jennifer Lawrence (Die My Love) ;
– Renate Reinsve (Valeur sentimentale) ;
– Julia Roberts (After the Hunt) ;
– Tessa Thompson (Hedda) ;
– Eva Victor (Sorry, Baby).

Meilleur acteur dans un film dramatique :

– Joel Edgerton (Train Dreams) ;
– Oscar Isaac (Frankenstein) ;
– Dwayne Johnson (The Smashing Machine) ;
– Michael B. Jordan (Sinners) ;
– Wagner Moura (L’Agent secret) ;
– Jeremy Allen White (Springsteen: Deliver Me From Nowhere).

Meilleure actrice dans un film – comédie ou comédie musicale :

– Rose Byrne (If I Had Legs I’d Kick You) ;
– Cynthia Erivo (Wicked: For Good) ;
– Kate Hudson (Song Sung Blue) ;
– Chase Infiniti (Une bataille après l’autre) ;
– Amanda Seyfried (The Testament of Ann Lee) ;
– Emma Stone (Bugonia).

Meilleur acteur dans un film – comédie ou comédie musicale :

– Timothée Chalamet (Marty Supreme) ;
– George Clooney (Jay Kelly) ;
– Leonardo DiCaprio (Une bataille après l’autre) ;
– Ethan Hawke (Blue Moon) ;
– Lee Byung-hun (Aucun autre choix) ;
– Jesse Plemons (Bugonia).

Meilleure actrice dans un second rôle (cinéma) :

– Emily Blunt (The Smashing Machine) ;
– Elle Fanning (Valeur sentimentale) ;
– Ariana Grande (Wicked: For Good) ;
– Inga Ibsdotter Lilleaas (Valeur sentimentale) ;
– Amy Madigan (Weapons / Évanouis) ;
– Teyana Taylor (Une bataille après l’autre).

Meilleur acteur dans un second rôle (cinéma) :

– Benicio Del Toro (Une bataille après l’autre) ;
– Jacob Elordi (Frankenstein) ;
– Paul Mescal (Hamnet) ;
– Sean Penn (Une bataille après l’autre) ;
– Adam Sandler (Jay Kelly) ;
– Stellan Skarsgård (Valeur sentimentale).

Meilleure réalisation – film :

– Paul Thomas Anderson (Une bataille après l’autre) ;
– Ryan Coogler (Sinners) ;
– Guillermo del Toro (Frankenstein) ;
– Jafar Panahi (Un simple accident) ;
– Joachim Trier (Valeur sentimentale) ;
– Chloé Zhao (Hamnet).

Meilleur scénario – film :

– Paul Thomas Anderson (Une bataille après l’autre) ;
– Ronald Bronstein & Josh Safdie (Marty Supreme) ;
– Ryan Coogler (Sinners) ;
– Jafar Panahi (Un simple accident) ;
– Eskil Vogt & Joachim Trier (Valeur sentimentale) ;
– Chloé Zhao & Maggie O’Farrell (Hamnet).

Meilleure musique originale – film :

– Alexandre Desplat (Frankenstein) ;
– Ludwig Göransson (Sinners) ;
– Jonny Greenwood (Une bataille après l’autre) ;
– Kangding Ray (Sirāt) ;
– Max Richter (Hamnet) ;
– Hans Zimmer (F1).

Meilleure chanson originale – film :

– « Dream As One » – Avatar: Fire and Ash ;
– « Golden » – K-Pop Demon Hunters ;
– « I Lied to You » – Sinners ;
– « No Place Like Home » – Wicked: For Good ;
– « The Girl in the Bubble » – Wicked: For Good ;
– « Train Dreams » – Train Dreams.

Meilleure série télévisée – drame :

The Diplomat (Netflix) ;
The Pitt (HBO Max) ;
Pluribus (Apple TV) ;
Severance (Apple TV) ;
Slow Horses (Apple TV) ;
The White Lotus (HBO Max).

Meilleure série télévisée – comédie ou comédie musicale :

Abbott Elementary (ABC) ;
The Bear (FX on Hulu) ;
Hacks (HBO Max) ;
Nobody Wants This (Netflix) ;
Only Murders in the Building (Hulu) ;
The Studio (Apple TV).

Meilleure mini-série, anthologie ou téléfilm :

Adolescence (Netflix) ;
All Her Fault (Peacock) ;
The Beast in Me (Netflix) ;
Black Mirror (Netflix) ;
Dying for Sex (FX on Hulu) ;
The Girlfriend (Prime Video).

Meilleure actrice dans une série – drame :

– Kathy Bates (Matlock) ;
– Britt Lower (Severance) ;
– Helen Mirren (MobLand) ;
– Bella Ramsey (The Last of Us) ;
– Keri Russell (The Diplomat) ;
– Rhea Seehorn (Pluribus).

Meilleur acteur dans une série – drame :

– Sterling K. Brown (Paradise) ;
– Diego Luna (Andor) ;
– Gary Oldman (Slow Horses) ;
– Mark Ruffalo (Task) ;
– Adam Scott (Severance) ;
– Noah Wyle (The Pitt).

Meilleure actrice dans une série – comédie ou comédie musicale :

– Kristen Bell (Nobody Wants This) ;
– Ayo Edebiri (The Bear) ;
– Selena Gomez (Only Murders in the Building) ;
– Natasha Lyonne (Poker Face) ;
– Jenna Ortega (Wednesday) ;
– Jean Smart (Hacks).

Meilleur acteur dans une série – comédie ou comédie musicale :

– Adam Brody (Nobody Wants This) ;
– Steve Martin (Only Murders in the Building) ;
– Glen Powell (Chad Powers) ;
– Seth Rogen (The Studio) ;
– Martin Short (Only Murders in the Building) ;
– Jeremy Allen White (The Bear).

Meilleure actrice dans une mini-série, anthologie ou téléfilm :

– Claire Danes (The Beast in Me) ;
– Rashida Jones (Black Mirror) ;
– Amanda Seyfried (Long Bright River) ;
– Sarah Snook (All Her Fault) ;
– Michelle Williams (Dying for Sex) ;
– Robin Wright (The Girlfriend).

Meilleur acteur dans une mini-série, anthologie ou téléfilm :

– Jacob Elordi (The Narrow Road to the Deep North) ;
– Paul Giamatti (Black Mirror) ;
– Stephen Graham (Adolescence) ;
– Charlie Hunnam (Monster: The Ed Gein Story) ;
– Jude Law (Black Rabbit) ;
– Matthew Rhys (The Beast in Me).

Meilleure actrice dans un second rôle – télévision :

– Carrie Coon (The White Lotus) ;
– Erin Doherty (Adolescence) ;
– Hannah Einbinder (Hacks) ;
– Catherine O’Hara (The Studio) ;
– Parker Posey (The White Lotus) ;
– Aimee Lou Wood (The White Lotus).

Meilleur acteur dans un second rôle – télévision :

– Owen Cooper (Adolescence) ;
– Billy Crudup (The Morning Show) ;
– Walton Goggins (The White Lotus) ;
– Jason Isaacs (The White Lotus) ;
– Tramell Tillman (Severance) ;
– Ashley Walters (Adolescence).

Meilleure performance de stand-up comique à la télévision :

– Bill Maher (Bill Maher: Is Anyone Else Seeing This?) ;
– Brett Goldstein (Brett Goldstein: The Second Best Night of Your Life) ;
– Kevin Hart (Kevin Hart: Acting My Age) ;
– Kumail Nanjiani (Kumail Nanjiani: Night Thoughts) ;
– Ricky Gervais (Ricky Gervais: Mortality) ;
– Sarah Silverman (Sarah Silverman: PostMortem).

Meilleur podcast :

Armchair Expert with Dax Shepard (Wondery) ;
Call Her Daddy (SiriusXM) ;
Good Hang with Amy Poehler (Spotify) ;
The Mel Robbins Podcast (SiriusXM) ;
SmartLess (SiriusXM) ; Up First (NPR).

Neïla Driss

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Saisie de 100 kg de cannabis au port de la Goulette

08. Dezember 2025 um 19:46

Les agents de la douane au port de la Goulette ont déjoué une tentative de faire entrer sur le territoire près de 100 kilogrammes de cannabis, soigneusement dissimulés dans le coffre d’une voiture transportée à bord d’un ferry en provenance d’un pays européen.

Selon les premières informations, les équipes de contrôle ont repéré des signes suspects lors du passage du véhicule devant le scanner. Une inspection approfondie a alors permis de découvrir une quantité particulièrement importante de résine de cannabis, emballée et cachée dans le compartiment arrière du véhicule.

Après la découverte de la marchandise illicite, le conducteur a été placé en garde à vue sur instruction du ministère public près le tribunal de première instance de Tunis. Le dossier a été confié à la sous-direction de lutte contre les stupéfiants de la police judiciaire à El Gorjani, chargée d’enquêter sur la destination de cette cargaison et d’identifier les membres du réseau impliqué dans cette opération de contrebande.

Plus importantes réalisées

Cette saisie figure parmi les plus importantes réalisées récemment au niveau des points d’entrée maritimes, confirmant l’intensification des tentatives de faire transiter des cargaisons de stupéfiants via la Tunisie et la vigilance accrue des unités spécialisées.

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Mariage collectif organisé en Tunisie : L’union réduit la facture ?

08. Dezember 2025 um 19:14

Le groupe Leoni Tunisie a récemment organisé un mariage collectif au profit de plusieurs de ses employés. L’entreprise a pris en charge une partie des dépenses liées à la cérémonie, un geste social salué dans un contexte où se marier coûte de plus en plus cher.

En Tunisie, le nombre de mariages connaît une baisse constante. Les chiffres officiels montrent qu’on est passé d’environ 78 mille mariages en 2023 à près de 71 mille en 2024. Une tendance lourde, largement liée à la hausse du coût de la vie, au chômage et aux charges de l’installation familiale.

D’un autre côté, se marier représente aujourd’hui un investissement souvent difficile à supporter. Selon plusieurs enquêtes et professionnels du secteur, un mariage « simple » tourne autour de 30 mille dinars, tandis qu’une cérémonie moyenne peut dépasser 50 mille dinars. Si l’on inclut meubles, électroménager, bijoux et dépenses annexes, la facture atteint parfois 50 mille dinars, voire davantage.

Dans ce contexte, l’initiative de Leoni apparaît comme un soutien concret pour des employés qui, autrement, auraient dû renoncer ou reporter leur union. Le mariage collectif permet de mutualiser les coûts, de négocier des tarifs plus bas et d’éliminer plusieurs dépenses individuelles.

Faut-il généraliser ce type d’initiative en Tunisie ?

L’idée séduit, car elle offrirait une réponse immédiate à un problème réel. Mais elle soulève aussi des limites. Le mariage reste un moment intime, et une cérémonie collective ne correspond pas forcément aux attentes de tous. Certaines familles pourraient mal vivre l’uniformisation de la fête ou la standardisation des choix. Par ailleurs, une telle démarche représente un coût important pour les entreprises, qui ne disposent pas toutes des mêmes moyens.

L’initiative de Leoni ouvre néanmoins un débat utile. Dans un pays où les jeunes peinent à franchir les étapes de la vie familiale faute de moyens, des solutions alternatives — qu’elles viennent des entreprises, de collectivités locales ou de partenariats public-privé — pourraient contribuer à rendre le mariage plus accessible. Un « pack mariage » plafonné, négocié collectivement, ou un appui financier ciblé pourraient avoir un impact notable.

Lire aussi : Le mariage en net recul au Maghreb, un bouleversement social en cours

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Tunisie – Les barrages du nord se remplissent : Un début décembre prometteur

08. Dezember 2025 um 18:26

Les récentes précipitations ont considérablement renforcé les réserves hydriques des barrages du Nord tunisien. Selon Faiçel Moslem, directeur général des barrages et des grands travaux hydrauliques au ministère de l’Agriculture, les apports atteignent 51 millions de mètres cubes au cours des huit premiers jours de décembre. Il s’agit, selon lui, d’indicateurs très positifs et rassurants pour la saison.

Depuis le début de l’automne, les barrages du Nord ont accumulé près de 200 millions de mètres cubes. Ce volume important a permis de consolider les réserves dédiées à l’eau potable et pourrait, si les pluies se maintiennent au même rythme, garantir aussi les besoins en irrigation au cours des prochains mois.

La région de Béja figure parmi les plus concernées par cette amélioration notable. Depuis début septembre, ses barrages ont enregistré des apports significatifs qui ont dopé leurs stocks par rapport à la même période de l’année dernière. Le barrage de Sidi el Barrak est ainsi passé de 74 à 148 millions de mètres cubes. Celui de Sidi Salem a progressé de 92 à 122 millions de mètres cubes. Le barrage de Ksassab, quant à lui, a vu son stock augmenter de 19 à 24,6 millions de mètres cubes.

Bonnes perspectives

La région abrite d’ailleurs les plus grands barrages du pays, dont celui de Sidi Salem, dont la capacité totale atteint 643 millions de mètres cubes. Mis en service en 1982 sur l’oued Medjerda, il alimente plusieurs gouvernorats en eau potable et en eau d’irrigation. La délégation de Nefza, également à Béja, abrite le barrage de Sidi el Barrak, l’un des plus importants du territoire, ainsi que le barrage de Ksassab.

Ces apports pluviométriques confortent les perspectives pour la saison hydrique à venir, après plusieurs années marquées par la pression sur les ressources en eau.

Lire aussi : Tunisie : Le taux de remplissage des barrages atteint 41,1%, en nette amélioration par rapport à 2024

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Tunisie : Jusqu’à 35 ans de prison pour un réseau transnational de blanchiment d’argent

08. Dezember 2025 um 17:58

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a récemment prononcé de lourdes peines de prison, allant de 30 à 35 ans, contre neuf individus impliqués dans un réseau international spécialisé dans le blanchiment d’argent et le trafic de drogues dures.

Les accusés ont été reconnus coupables de constitution, gestion, participation et adhésion à une organisation criminelle transnationale dédiée au trafic de stupéfiants. Les charges incluent également la possession, le transport, l’offre, la livraison et la distribution de substances narcotiques dans l’intention d’en assurer le commerce.

Selon le dossier judiciaire, la découverte de cette organisation criminelle résulte d’une série d’investigations menées par les agents de l’administration subalterne de lutte contre les stupéfiants de la brigade du Bardo. Les enquêteurs ont réussi à identifier les membres du réseau après plusieurs semaines de surveillance et d’investigations techniques.

Piège tendu

Un piège a été tendu au groupe au port de La Goulette, où les agents ont procédé à leur arrestation en flagrant délit de tentative d’introduction en Tunisie de sept kilogrammes de cocaïne en provenance d’un pays européen.

Les perquisitions, auditions et recoupements menés par la suite ont révélé l’existence d’une structure criminelle organisée, active à l’international, mêlant trafic de drogue et blanchiment de fonds.

Cette affaire marque l’une des condamnations les plus lourdes de ces dernières années dans le cadre de la lutte nationale contre les réseaux transfrontaliers de drogue. Elle illustre également l’intensification des efforts sécuritaires visant à démanteler les structures criminelles opérant entre la Tunisie et l’Europe.

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Golden Globes 2026 – « La Voix de Hind Rajab » nommé pour le Prix du Meilleur film en langue étrangère

08. Dezember 2025 um 16:06

Les nominations des Golden Globes 2026 viennent d’être annoncées, et le cinéma tunisien est à l’honneur : La Voix de Hind Rajab, le dernier film de Kaouther Ben Hania, est nommé pour le Golden Globe du Meilleur film en langue étrangère. Cette nomination marque une étape supplémentaire dans le parcours déjà remarquable du film, depuis sa présentation à la Mostra de Venise jusqu’à sa sélection pour représenter officiellement la Tunisie aux Oscars 2026.

Ce nouveau jalon consacre une œuvre portée par une cinéaste qui, film après film, a construit une place singulière dans le paysage international. Il confirme aussi la visibilité croissante du cinéma tunisien sur la scène mondiale.

De Venise à la reconnaissance internationale

Le parcours de La Voix de Hind Rajab a pris une dimension internationale à partir de la Mostra de Venise 2025. Présenté en compétition officielle, le film y a obtenu le Lion d’argent de la meilleure réalisation, une des plus hautes distinctions du festival.

Parallèlement à ce prix majeur, La Voix de Hind Rajab s’est vu décerner six prix dans les sections parallèles du festival, témoignant de l’attention particulière portée au film par différents jurys indépendants et associations : le Premio CinemaSarà, le Prix Sorriso Diverso Venezia, le Prix Human Rights Film Network, le Prix Arca Cinema Giovani, le Prix Lizzani et le Prix SIGNIS.

Cette série de distinctions a installé le film comme l’un des titres marquants de la Mostra, en mettant en avant à la fois sa dimension artistique, son engagement et la pertinence de son sujet.

Un film inspiré par l’histoire de la petite Hind Rajab

La Voix de Hind Rajab est inspiré par l’histoire réelle de Hind Rajab, fillette palestinienne tuée à Gaza après avoir appelé le Croissant-Rouge à l’aide par téléphone. Kaouther Ben Hania s’empare de ce fait pour construire un film qui mêle éléments documentaires et dispositifs de fiction, en travaillant sur la reconstitution, la parole et la mémoire.

Le film suit le fil de cet appel, de la voix de l’enfant et de ceux qui l’entourent, pour interroger ce que signifie écouter, témoigner et raconter. Il donne une place centrale à la parole, aux traces, aux images qui restent, et s’inscrit dans la continuité du travail de la réalisatrice autour des zones de friction entre intime et politique, visible et invisible, réel et reconstitution.

Ce projet s’inscrit dans une filmographie où Kaouther Ben Hania explore déjà des dispositifs narratifs singuliers et des formes hybrides. Après Le Challat de Tunis (2014), La Belle et la Meute (2017), L’Homme qui a vendu sa peau (2020), ou Les filles d’Olfa (2023), La Voix de Hind Rajab poursuit cette recherche en proposant un geste cinématographique qui repose sur la construction d’un dispositif, sur la manière dont il donne voix à celles et ceux que l’histoire réduit souvent au silence.

Un engagement collectif autour du film

Autour de Kaouther Ben Hania et de ce projet, plusieurs personnalités majeures du cinéma mondial se sont publiquement engagées. Parmi elles, Brad Pitt, Joaquin Phoenix, Alfonso Cuarón et Jonathan Glazer ont apporté leur soutien à The Voice of Hind Rajab, en s’associant à la démarche de la cinéaste et en relayant le film sur la scène internationale.

Cet engagement collectif a accompagné la diffusion du film, contribuant à attirer l’attention sur son sujet et sur son parcours. Il s’inscrit dans un contexte où des cinéastes, acteurs et producteurs de divers pays cherchent de plus en plus à soutenir des œuvres issues d’autres régions du monde, notamment du monde arabe, lorsque celles-ci abordent des réalités contemporaines majeures.

De Venise aux Oscars : la Tunisie choisit La Voix de Hind Rajab

Après Venise, La Voix de Hind Rajab a poursuivi sa route dans différents festivals internationaux, et a été sélectionné pour représenter la Tunisie aux Oscars 2026 dans la catégorie du Meilleur film international. Cette décision a confirmé le rôle central du film dans la saison des récompenses, et a réaffirmé la place de Kaouther Ben Hania dans l’histoire récente du cinéma tunisien.

Le cinéma tunisien avait déjà franchi une étape majeure lorsque L’Homme qui a vendu sa peau (2020) puis Les Filles d’Olfa (2023) ont été successivement nommés aux Oscars : c’étaient les deux premiers longs métrages tunisiens de l’histoire à figurer dans la prestigieuse compétition américaine.

La nomination aux Golden Globes 2026

Avec La Voix de Hind Rajab, Kaouther Ben Hania ouvre un nouveau chapitre : le film devient le premier film tunisien jamais nommé aux Golden Globes. C’est une première absolue dans l’histoire du cinéma tunisien, qui n’avait encore jamais été représenté à ce niveau à Hollywood.

Cette reconnaissance prolonge le parcours exceptionnel du film et confirme la place croissante du cinéma tunisien dans la saison internationale des récompenses. Pour la réalisatrice, pour l’équipe et pour les coproducteurs, cette nomination marque un tournant symbolique : celui d’un cinéma national désormais pleinement présent sur la scène mondiale.

Golden Globes 2026
La voix de Hind Rajab

Un film tunisien au cœur des enjeux du monde

La Voix de Hind Rajab est produit par Tanit Films, en coproduction avec plusieurs pays — la Tunisie, la France, le Qatar et la Palestine. Le film s’inscrit dans une dynamique de collaboration internationale qui permet à des récits profondément enracinés dans leur réalité locale de toucher un public mondial, tout en préservant leur regard et leur authenticité. Par ailleurs, pour le peuple palestinien, cette œuvre revêt une portée particulière : elle contribue à faire entendre une voix souvent réduite au silence et à rappeler, par le cinéma, la puissance universelle du témoignage.

Le travail de l’image, confié à Sofian El Fani, accompagne la démarche de la réalisatrice en construisant un espace visuel qui laisse place aux voix, aux visages et aux absences. La structure du film, son dispositif et son rythme s’attachent à faire entendre un récit où le détail d’un appel, d’une voix d’enfant, devient un point de départ pour interroger ce qui est vu, entendu, enregistré, ou au contraire effacé.

Dans ce sens, le film rejoint les grandes lignes de force de la filmographie de Kaouther Ben Hania : attention aux corps, aux récits éclatés, à la parole des femmes, au croisement entre intime et collectif.

Vers les Journées Cinématographiques de Carthage

En parallèle de sa présence dans les grands rendez-vous internationaux, La Voix de Hind Rajab reviendra en Tunisie. Le film sera en compétition longs métrages de fiction à la prochaine édition des Journées Cinématographiques de Carthage, où il sera présenté au public tunisien dans le cadre d’un festival qui a joué un rôle majeur dans l’histoire des cinémas arabes et africains.

Cette sélection inscrit le film dans une double temporalité : celle des grands festivals internationaux et celle d’un festival enraciné dans la région, qui offre une autre manière de le voir et de le discuter. Pour la Tunisie, cette présence en compétition à Carthage, combinée à la nomination aux Golden Globes et à la sélection aux Oscars, place La Voix de Hind Rajab au centre de l’actualité cinématographique de l’année.

Un moment important pour le cinéma tunisien

La nomination de La Voix de Hind Rajab au Golden Globe du Meilleur film en langue étrangère ne se réduit pas à un simple ajout à une liste de distinctions. Elle s’inscrit dans un mouvement plus large, dans lequel le cinéma tunisien apparaît de plus en plus dans les grands rendez-vous internationaux, porté par des cinéastes qui travaillent sur des formes et des sujets variés.

Avec ce film, Kaouther Ben Hania confirme une trajectoire déjà marquée par des sélections à Cannes, Venise, les Oscars et d’autres festivals majeurs. La reconnaissance actuelle de La Voix de Hind Rajab est aussi celle d’un cinéma tunisien capable de dialoguer avec le monde tout en portant des histoires qui gardent leur ancrage, leur langue et leur point de vue.

Neïla Driss

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CAN 2025 : La Tunisie en stage à Tabarka avant un match amical contre le Botswana

08. Dezember 2025 um 16:03

La sélection tunisienne de football débutera le 12 décembre un stage de préparation à Tabarka, en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 qui se tiendra au Maroc du 21 décembre au 18 janvier.

Le rassemblement des Aigles de Carthage s’étendra jusqu’au 19 décembre, date à laquelle la délégation prendra un vol spécial depuis l’aéroport de Tabarka-Aïn Draham pour rejoindre Rabat.

Dans le cadre de ce stage, la Fédération tunisienne de football (FTF) a programmé un match amical contre le Botswana le 18 décembre, à huis clos, afin de garantir des conditions optimales de préparation, sans public ni couverture médiatique.

L’entraîneur national, Sami Trabelsi, dévoilera la liste finale des joueurs convoqués pour la CAN le 11 décembre lors d’une conférence de presse prévue au siège de la Fédération à 12h00.

La Tunisie évoluera dans le groupe C et ouvrira le tournoi le 23 décembre à Rabat face à l’Ouganda. Les Aigles de Carthage affronteront ensuite le Niger le 27 décembre à Fès, avant de conclure le premier tour contre la Tanzanie le 30 décembre à Rabat.

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Édito – Quand les chiffres racontent la nouvelle famille tunisienne

08. Dezember 2025 um 15:45

Il y a des chiffres qui bousculent plus fort que des discours. Seize mille divorces en 2024 : un pays peut changer silencieusement, puis soudain ces données tombent, nettes, tranchantes, et révèlent ce que l’on refusait de voir. La famille tunisienne n’est plus ce bloc compact d’hier. Elle se transforme, se réinvente, parfois se fragilise.

On se marie tard – souvent après 34 ans pour les hommes, près de 29 pour les femmes. Et l’on se marie moins : 70.000 mariages en 2024, contre 78.000 seulement un an plus tôt. Une baisse brutale, presque vertigineuse, qui raconte un pays où l’engagement se négocie autrement, où le couple n’est plus un destin automatique.

La natalité suit la même trajectoire : de 225.000 naissances en 2014 à 160.000 en 2023. Une chute qui redessine la société en profondeur, en réduisant la taille des foyers – de cinq membres hier, à trois aujourd’hui – comme si chaque génération rapetissait son nid pour mieux respirer.

Mais c’est le divorce qui dit le plus clairement notre époque. Seize mille ruptures en une année. Et près d’un tiers dans les dix premières années du mariage. L’âge moyen du divorce ? À peine 36 ans. Autrement dit : les Tunisiens se séparent au moment même où leurs parents entraient, eux, dans la stabilité. Et derrière ces lignes de statistiques, il y a des vies : près de 600.000 enfants pris dans les turbulences de familles éclatées, dont certains sombrent – une centaine de cas de suicide liés aux crises émotionnelles post-divorce.

Faut-il y voir une catastrophe sociale ? Ou la preuve que les Tunisiens refusent désormais les unions forcées, les compromis étouffants, les carcans d’un modèle familial qui ne leur ressemble plus ?

Les chiffres ne portent pas de jugement. Ils nous disent simplement ceci : la Tunisie change, profondément, rapidement, sans attendre que le débat suive. Elle passe d’un modèle où la famille était un refuge à un modèle où elle devient un choix – exigeant, parfois fragile, mais assumé.

Reste à savoir si nous saurons accompagner cette mutation. Parce qu’une société qui change n’est pas une société qui se perd. C’est une société qui s’écrit autrement – avec ses peurs, ses libertés et ses chiffres.

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Loi de finances : Ahmed Barouni dénonce “155 articles sans lien budgétaire”

08. Dezember 2025 um 15:27

Le président du conseil du deuxième district et représentant de Ben Arous à l’Assemblée des représentants du peuple, Ahmed Barouni, a critiqué vendredi sur les ondes de la Radio Nationale la manière dont les députés ont modifié le projet de loi de finances.

“La majorité des ajouts n’a aucun lien avec le budget”

Il a affirmé que l’ARP avait introduit 155 articles, un volume qu’il a qualifié d’« exceptionnel » et inédit, rappelant que le précédent record avoisinait une centaine d’articles. Selon lui, la majorité de ces ajouts n’ont aucun lien avec la loi de finances, qui doit normalement se limiter aux recettes, aux dépenses et aux orientations budgétaires de l’État.

Barouni a estimé que plusieurs propositions ne respectent pas les équilibres financiers ni le plan de développement, considérant que certains députés ont profité du texte budgétaire pour y glisser des mesures à caractère populiste, dans une logique qu’il associe à des campagnes électorales anticipées.

Le responsable a relaté un échange entre un député et une ministre lors des discussions : « Nous répondons à la volonté du peuple. Quant à l’argent et aux contraintes budgétaires, cela vous concerne. »

Pour Barouni, cet épisode illustre une tendance à s’éloigner du cadre strictement budgétaire que devrait respecter la loi de finances.

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L’étudiant en médecine Mohamed Jihad Majdoub libéré après réduction de peine

08. Dezember 2025 um 15:09

L’étudiant en médecine Mohamed Jihad Majdoub a quitté la prison ce lundi après qu’un arrêt de la chambre criminelle spécialisée en terrorisme de la Cour d’appel de Tunis a réduit sa peine à deux ans d’emprisonnement, assortis d’un an de contrôle administratif. Cette décision revient à confirmer le jugement de première instance tout en rendant sa libération immédiate.

Selon une source judiciaire contactée par l’agence TAP, la chambre criminelle a tenu sa séance du jour dans des conditions normales et a examiné l’ensemble des dossiers inscrits, dont celui de Mohamed Jihad Majdoub.

Un dossier ouvert depuis septembre 2023

Mohamed Jihad Majdoub avait été arrêté en septembre 2023 dans le gouvernorat de Kasserine, accusé de tentative de rejoindre des groupes terroristes actifs dans la zone montagneuse de Chaâmbi. La justice l’avait condamné en première instance à dix ans de prison, assortis de cinq ans de contrôle administratif.

Avec l’arrêt rendu ce 8 décembre, la peine est ramenée à deux ans d’emprisonnement, déjà purgés, ce qui a permis sa libération immédiate et la réduction du contrôle administratif à un an.

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Arts plastiques : La Tunisie de Stanislav Malakhov

08. Dezember 2025 um 14:48

Né le 8 décembre 1935, Stanislav Malakhov aurait eu 90 ans aujourd’hui. Celui qui fut un amoureux des paysages tunisiens laisse une œuvre impressionnante.

Artiste russe, Stanislav Malakhov a souvent séjourné en Tunisie. Jusqu’à sa disparition en février 2019, il a continué à réaliser des oeuvres dont l’épicentre se trouve dans les paysages tunisiens. Une exposition rétrospective a rendu hommage à sa mémoire en février 2020 au palais Khereddine à Tunis.

A sa manière, Stanislav Malakhov a réédité un pan de l’aventure d’Alexandre Roubtzoff au début du vingtième siècle. En effet, comme ce dernier, il a sillonné la Tunisie, cherchant son inspiration dans les paysages et aussi dans les scènes de vie. De Gafsa où il résidait, il aura rayonné sur toute la Tunisie, laissant une somme impressionnante d’oeuvres.

Paysagiste dans l’âme, Malakhov aimait par-dessus tout les paysages montagneux qu’il parvenait à restituer admirablement. De Orbata à Zaghouan, il peignait hauteurs tourmentées et pics effilés et affectionnait la couleur ocre plutôt sombre, si représentative de nos paysages. Rendant le relief dans ses circonvolutions, notre artiste a réalisé de nombreux tableaux dans les gorges de Midés ou bien autour de Thelja. Chaque fois, il parvenait à recréer une nature tourmentée qu’on dirait déchiquetée et le faisait dans un respect des harmonies qui mêlent le ciel et la terre dans un même élan.

Les paysages de Malakhov sont pluriels. Il aimait errer au gré de l’inspiration pour capturer l’atmosphère des villes nimbées de lumières ou celle de ruelles dans les médinas du pays. Ses tableaux nocturnes sont un régal en soi: sous la pleine lune, il y restitue des pans de médina obscures et recouvre le réel d’un halo bleuté. Cette série de Nocturnes urbains vaut à elle seule le détour et, rarement, artiste aura travaillé et excellé dans cette direction précise. Vivant dans le sud, Malakhov avait aussi une nette prédilection pour les oasis et leurs miracles jaillissant sous la forme de cascade ou d’échappées vertes dans une nature âpre.

Qu’ils soient cavaliers ou bédouins, les gens du sud sont aussi très présent dans l’oeuvre de Malakov. On y retrouve les caravaniers et leurs chameaux, les cavaliers tout à leurs joutes équestres et aussi les femmes dans leurs costumes rutilant de lumière. Il se dégage de ces oeuvres une impression de sud profond et aussi une simplicité qui emprunte autant au rustique qu’au bucolique. A regarder ces oeuvres, on imagine aisément l’artiste et son attirail planté en pleine nature ou bien esquissant rapidement un drapé, une silhouette ou un geste ample. Ces scènes de vie capturées entre Sned, Tamerza, Chenini ou Nefta sont des témoignages éloquents d’une passion pour le sud.

Autre passion de l’artiste, les sites archéologiques sont également très présents dans ses collection de tableaux. On y retrouve surtout Dougga et Sbeitla, peints sous plusieurs facettes et gorgés de lumière. On y retrouve aussi El Djem et son amphithéâtre ou les aqueducs romains et les rivages de Carthage. Très précis dans son travail, Malakhov restitue la patine des monuments et aussi leur puissance. Il semble nous inviter à méditer sur la fuite du temps et la permanence de la pierre. Ou encore sur la dialectique incessante entre la mer et la terre, le fluide et le solide. Ces jeux auxquels se livre l’artiste sont présents dans chacune de ses oeuvres, quelqu’en soit la technique.

Car s’il affectionne la peinture à l’huile en premier, Stanislav Malakhov n’hésite pas à se servir de pastels ou bien se mettre à l’aquarelle. Pour cette dernière technique, une surprenante série prend pour motif Sidi Bou Said sous divers aspects. En une dizaine d’aquarelles, l’artiste résume tout, de la quintessence de la lumière à l’atmosphère mystique qui inonde les lieux. Avec un fort pouvoir de séduction, cette série souligne combien la colline des soufis se prête à la peinture, combien la plastique de ce village est exceptionnelle. Mais au-delà de cette incursion, Malakhov reste surtout un oasien qui sait traquer la beauté du sud dans ses replis les plus subreptices. Rarement peintre aura accumulé autant d’oeuvres et d’esquisses ayant pour thème Gafsa et ses environs.

Ce long apprentissage du sud lui a appris à maîtriser toutes les fluctuations de la lumière qu’on retrouve parfois sur des tableaux reproduisant ( plutôt recréant) le même paysage. Hors des sentiers battus et sans référence ancrée dans une école précise, Malakhov restitue un sud tunisien inédit, baignant dans la lumière et comme préservé dans une aura virginale. De fait, Malakhov sublime ce sud, le transfigure tout en le peignant tel quel. C’est là que réside le tour de main de ce grand artiste, dans la lignée d’Alexandre Roubtzoff ou Natacha Markoff.

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Tunisie : Des scénarios climatiques alarmants avant 2050, avertit le ministère de l’Agriculture

08. Dezember 2025 um 14:21

A l’occasion de la « Semaine du Plan national d’adaptation », le ministère de l’Agriculture a révélé de nouvelles données climatiques particulièrement préoccupantes pour l’avenir du pays.

Mohamed Chamseddine Harrabi, président de la commission sectorielle des changements climatiques au ministère, a livré un diagnostic sévère : sans accélération des mesures d’adaptation, la Tunisie pourrait faire face, avant 2050, à des bouleversements majeurs affectant l’agriculture, les ressources hydriques et la sécurité alimentaire, a-t-il dit dans une déclaration accordée à Mosaique fm.

Des projections thermiques et hydriques inquiétantes

Selon Harrabi, les modèles climatiques internationaux prévoient pour la Tunisie une hausse des températures d’environ 2°C à l’horizon 2050, soit plusieurs décennies avant l’augmentation globale attendue en 2100.

Cette accélération locale du réchauffement serait accompagnée d’une diminution marquée des précipitations, estimée entre -14 et -22 mm, impactant directement les zones irriguées et les principales filières stratégiques, notamment les céréales et l’oléiculture.

Le responsable alerte également sur la montée du niveau marin, qui pourrait menacer près de 50% des ressources hydriques côtières, accentuant la salinisation, la pression sur les nappes phréatiques et la vulnérabilité des terres agricoles situées près du littoral.

Cinq années d’études pour bâtir un plan national d’adaptation

Depuis 2020, le ministère travaille sur une série d’études scientifiques destinées à mesurer l’impact du changement climatique sur l’agriculture et la sécurité alimentaire. Les premiers résultats, jugés « alarmants », ont conduit à l’élaboration d’un Plan national d’adaptation financé par le Fonds vert pour le climat et mis en œuvre avec l’appui technique de la FAO.

Ce plan a déjà permis de renforcer la résilience des systèmes agricoles, de stimuler l’investissement dans les filières vulnérables, et de soutenir les agriculteurs des zones rurales les plus exposées.

Un secteur agricole à la croisée des chemins

Pour Mekki Abderrahmane, responsable des terres et de l’eau au bureau sous-régional de la FAO à Tunis, cette semaine d’événements marque la clôture du projet dédié au développement de la stratégie d’adaptation.

Financé durant trois ans par le Fonds vert pour le climat, le programme débouche aujourd’hui sur une vision nationale renouvelée, harmonisée avec les contributions déterminées au niveau national (NDC) et les objectifs du Plan de développement 2026–2030.

Selon lui, cette stratégie permettra au ministère de bâtir une agriculture plus résiliente, capable d’absorber les chocs climatiques tout en maintenant un niveau acceptable de sécurité alimentaire.

Les experts réunis lors de la « Semaine du Plan national d’adaptation » ont souligné l’urgence de renforcer les infrastructures hydrauliques, de développer des techniques agricoles adaptées à la sécheresse, d’orienter davantage de financements vers les systèmes alimentaires, et d’améliorer la gouvernance du secteur.

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La Marsa : Chants de Noël polonais à El Ksar

08. Dezember 2025 um 14:03

L’Ambassade de la République de Pologne à Tunis et El Ksar Palais Ahmed Bey ont offert au public une première lueur des fêtes de Noël avec une soirée chaleureuse qui s’est tenue ce samedi 6 décembre.

Pour ce concert des Chants de Noël polonais, la musique traditionnelle montagnarde de Podhale (sud de la Pologne) était à l’honneur avec un groupe d’artistes venus de Pologne.

Un public nombreux et bigarré était présent. Les uns reprenaient en chœur les chants de Noël et d’autres admiraient les costumes et les instruments de musique.

Conviviale, festive et riche en découvertes, cette soirée artistique a ouvert le cycle des concerts et marchés de Noël avec une attachante touche polonaise et des moments de grâce avec la performance d’une formation folklorique polonaise dans une magnifique demeure du dix-neuvième siècle tunisien.

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CIFF 2025 – Ildikó Enyedi, la poésie du réel récompensée par la Pyramide d’Or

19. November 2025 um 13:46

Le Festival international du film du Caire (CIFF) rend hommage, lors de sa 46ᵉ édition, à la réalisatrice hongroise Ildikó Enyedi, en lui décernant la Pyramide d’Or pour l’ensemble de sa carrière. Cette distinction, qui lui sera remise lors de la cérémonie de clôture, salue une œuvre rare, exigeante et profondément humaniste, portée par une vision singulière du monde et par une sensibilité que peu de cinéastes possèdent encore aujourd’hui.
Dans le cadre de cet hommage, le CIFF a édité un livre intitulé Cinéma d’Ildikó Enyedi, Pour que la magie ne disparaisse pas du monde. Le festival a également organisé une rencontre publique animée par Mohamed Tarek : c’est à cette occasion que la cinéaste est revenue sur son parcours, ses influences et sa conception du cinéma.

Née à Budapest en 1955, Ildikó Enyedi a d’abord étudié l’économie avant de s’orienter vers les beaux-arts et le cinéma. Cette formation multiple, alliant rigueur intellectuelle et curiosité artistique, a façonné une approche très personnelle de la création. Dès son premier long métrage, Mon 20e siècle, couronné de la Caméra d’Or à Cannes en 1989, elle impose une signature singulière, mêlant poésie, philosophie et observation du réel. Suivront Magic Hunter (1994), Tamas et Juli (1997) et Simon le mage (1999), œuvres marquées par la fable, le rêve et la recherche d’un langage cinématographique libre. Après une longue parenthèse consacrée à l’enseignement et à la télévision, elle revient en 2017 avec Corps et âme, Ours d’Or à la Berlinale, puis en 2021 avec L’histoire de ma femme, sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes. Cette année, Silent Friend poursuit sa réflexion sur la perception, le vivant et l’altérité.

Face au public du Caire, la cinéaste s’est confiée avec douceur et franchise. « Beaucoup de choses m’ont influencée, a-t-elle raconté. En tant qu’adolescente, pendant les années 1980, j’ai eu la chance de choisir parmi ces influences, souvent sans en avoir conscience. J’ai toujours été très curieuse ; j’aimais les sciences naturelles, qui m’ont beaucoup marquée dans ma jeunesse. ».

Cette curiosité, qu’elle définit comme une force instinctive, guide toute sa démarche. « Je suis timide, ce qui rend les choses parfois difficiles pour moi, mais quelque part, je suis ma voie. Mon éducation et ma culture sont européennes, mais ma voix est personnelle. Un jour, j’ai lu un livre sur les réalisateurs : j’étais citée dans le chapitre “Outsiders”. C’est exactement ce que je suis. »

Pour Ildikó Enyedi, ses films ne reposent pas sur des oppositions morales ou idéologiques, mais sur une vision fluide de la réalité : « Je ne vois pas de polarisation dans mes films. Il n’y a pas de gentils et de méchants ; il y a de tout. Je suis pour l’humain, et parfois pour les animaux. Je considère la réalité comme un fluide ; je ne divise pas. »

Cette philosophie traverse Silent Friend, présenté au CIFF : un film autour d’une neuroscientifique travaillant sur la perception des plantes. « C’est une exploration de la manière dont nous percevons le monde. » La cinéaste cite une phrase de son film : « We are hallucinating every time, and when we agree about hallucination, we call it reality » (Nous hallucinons à chaque instant, et quand nous nous mettons d’accord sur une hallucination, nous appelons cela la réalité). Pour elle, la réalité n’est qu’une convention, un accord collectif.

Elle évoque aussi sa jeunesse, marquée par la curiosité et l’expérimentation : « À dix-sept ans, je traversais une période d’ouverture à de nouvelles formes de communication. Nous marchions pieds nus dans l’herbe, nous cherchions à comprendre comment exister dans le monde sans confrontation. C’était une époque naïve, mais fondatrice. En moi, il reste encore cette adolescente. »

Lorsqu’elle parle d’écriture, son approche révèle un mélange d’intuition et de rigueur. « J’écris longtemps. Chaque projet est différent. Parfois, une musique m’habite dès le départ. Pour Silent Friend, tout est né d’une chanson évoquant la fragilité de l’existence humaine. » Pour elle, l’écriture naît d’une sensation : « Je note des impressions, des émotions, puis l’histoire vient après. J’ai besoin de partager des sensations. L’histoire est une éponge qui les absorbe toutes. »

Son rapport aux acteurs illustre la même attention humaine. « Avec les animaux, il faut créer des situations qui les feront réagir. On reste à l’affût, prêt à s’adapter. Avec les non-professionnels, c’est pareil : il faut les mettre en confiance, créer un cadre. Les professionnels, eux, ont davantage de ressources, parfois ils trouvent en eux ce que le rôle exige sans répétition. Les deux se nourrissent mutuellement ; c’est très enrichissant. »

CIFF 2025
Ildikó Enyedi

À propos de la tendresse qui traverse son cinéma, elle raconte comment Corps et âme est né d’un moment très précis : « Un jour de printemps, je marchais dans la rue. Les fleurs allaient éclore, et j’étais émue sans savoir pourquoi. Je me demandais ce qu’étaient la vie, l’amour, la solitude… » À cette période, elle lisait beaucoup de poésie. Un poème en particulier l’a profondément marquée, avec cette image d’une tempête de neige et d’un feu au fond de soi. « Je me suis dit que ce serait génial de faire un film à propos de ce genre d’expérience. Le même jour, je me demandais comment faire un film sur cela et j’ai juré à Dieu que ces deux personnages seraient bien construits, comme si je les connaissais vraiment, avec leur passé, leur vie. » Ces deux personnages, qui deviendront les protagonistes de Corps et âme, sont deux êtres solitaires qui, dans le film, partagent le même rêve nocturne sans se parler dans la vie réelle. « Ils ne se parleraient jamais si je ne les mettais pas dans une situation de se connaître. Je les ai poussés dans cette situation et je les ai suivis. C’est ma vision de la tendresse. »

Cette attention au détail et à l’observation vient de loin. Ildikó Enyedi se souvient de son adolescence : « À l’école, on nous avait demandé d’écrire une histoire courte sur une expérience personnelle. J’ai pris cela très au sérieux : je suis allée sur la terrasse d’un café, je me suis assise et j’ai passé des heures à observer les gens vivre leur vie. Je prenais des notes sur ce que je voyais, leurs gestes, leurs attitudes. » C’est à partir de ces notes qu’elle rédige ensuite son devoir, en racontant simplement cette après-midi passée à regarder le monde autour d’elle. « Mon professeur était furieux, il a pensé que j’avais saboté l’exercice : les autres avaient écrit à propos de situations dramatiques, de problèmes qu’ils avaient rencontrés, et moi, j’avais juste observé la vie. » Cette anecdote, où son texte ne faisait que restituer ce qu’elle avait vu, éclaire déjà son rapport au cinéma : un art qui regarde, écoute, capte, sans forcément surdramatiser.

« Au cinéma, nos sens sont limités au son et à l’image, explique-t-elle. Il faut donc apprendre à s’exprimer sans dialogues. La lumière devient alors essentielle ; elle peut tout dire. » Depuis ses débuts, elle travaille avec le même directeur de la photographie : « Il se souvient de la fonction de chaque scène, de ce qu’elle apporte au film. C’est un travail d’équipe : je partage ma vision, j’écris à chacun une lettre expliquant ce que j’attends. »

Elle insiste aussi sur l’importance du travail d’équipe et des détails concrets. « Depuis mon premier film, je travaille avec le même directeur de la photographie. Je partage avec lui ma vision de chaque scène, la fonction de chaque moment dans le film, et j’écris à toute l’équipe une lettre où j’explique ce que j’attends d’eux. » Elle raconte une anecdote révélatrice à propos d’une assistante, lors d’une scène où un personnage devait utiliser un poivrier. « Sur la table, il y avait plusieurs poivriers, de matériaux différents. Elle devait en choisir un. Elle aurait pu prendre n’importe lequel, le poser là et basta. Mais je l’ai entendue expliquer pourquoi c’était ce poivrier-là et pas un autre, en quoi cet objet précis disait quelque chose du personnage. » Le fait qu’elle ait d’abord sélectionné un poivrier parmi plusieurs, puis justifié son choix en termes de sens et de caractère, montre à quel point elle avait compris l’essence même de la scène et du rôle. « Quelle belle énergie elle dégageait », conclut la réalisatrice.

La cinéaste évoque aussi les obstacles rencontrés à ses débuts : « J’avais obtenu un financement en partie à Hambourg, mais en Hongrie, la police me suivait et mon film était interdit. Ce n’était pas facile. »

Interrogée sur l’intelligence artificielle, Enyedi adopte un regard ouvert : « J’ai traversé plusieurs époques, du celluloïd au numérique. Nous avons connu un moment où tourner en pellicule était devenu snob. Aujourd’hui, tout cela est dépassé. L’important, c’est la liberté : choisir la forme qui sert le film, qu’il soit en noir et blanc, en 35 mm, en digital. Si l’IA permet de créer, de mélanger les techniques, de stimuler l’imagination et d’entrer en connexion avec le public, pourquoi pas ? »

À la fin de la rencontre, un cinéaste présent dans la salle se souvient : « J’étais membre du jury de la Caméra d’Or en 1989. Votre film s’est imposé immédiatement. Nous avions compris que nous avions devant nous une grande réalisatrice. »

Ildikó Enyedi sourit, émue : « C’était mon premier festival. Mon diplôme m’avait été retiré pour des raisons politiques, mais j’avais réussi à faire le film, et il avait été à Cannes. »

L’hommage du Festival du Caire vient donc refermer un long cycle : celui d’une cinéaste qui, depuis ses débuts, n’a cessé de chercher à comprendre le monde sans le juger, à observer la vie avec douceur, à célébrer la fragilité de l’existence. La Pyramide d’Or lui rend justice : elle consacre non seulement une œuvre, mais une façon d’être au monde — curieuse, ouverte, sincère.

Neïla Driss

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Flamenco : Quand Marco Flores enchante la Cité de la culture

08. Dezember 2025 um 12:54

Le Théâtre des régions à la Cité de la culture a accueilli samedi 6 décembre, une soirée flamenco organisée par l’ambassade d’Espagne en Tunisie avec le concours de l’Institut Cervantes et la Coopération internationale espagnole. Cette soirée était organisée en partenariat avec le Théâtre de l’Opéra.

Devant une salle comble, le flamenco était à l’honneur pour un spectacle intitulé  » Vengo Jondo « , la dernière œuvre de Marco Flores présenté comme l’une des voix les plus originales du flamenco actuel.

Prix national de Flamenco, Marco Flores se distingue par une technique raffinée, un profond respect de la tradition et une vision contemporaine de cet art foncièrement espagnol.

La venue de Marco Flores en Tunisie était en soi un événement tant cet artiste incarne le flamenco contemporain et la longue tradition qui l’irrigue. Avec plus de vingt ans de carrière et des distinctions telles que El Ojo Crítico et le Prix Max 2020, Marco Flores a su développer un langage chorégraphique personnel, élégant et reconnu sur les scènes internationales les plus prestigieuses : Sadler’s Wells, Sydney Opera House, Teatros del Canal, entre autres.

De plus, le spectacle proposé incluait une plongée dans l’âme profonde du flamenco. Le titre du spectacle est en lui-même tout un programme. Car l’expression  » Vengo Jondo  » traduit le cœur profond de cet art et fait référence au  » Cante Jondo « , le chant profond, la sensibilité humaine du flamenco et sa sincérité.

Dès le titre, le spectacle de Marco Flores pose une pétition de principe, une authenticité artistique et une profondeur de l’émotion. Ce qui était sur scène venait du  » fond « , des entrailles, du cœur et de l’âme, là où se trouvent les sources et l’origine du flamenco.

Dès les premiers instants, le voyage musical promis a enchanté l’assistance. Quelques accords à la guitare, des pas de danse dans une ambiance obscure puis une voix qui monte des trefonds. Ils étaient trois en scène entre état de grâce et transe rituelle. Comme si la musique et les corps revisitaient les racines profondes du flamenco.

Une heure durant, avec humour et emphase, Marco Flores et ses compagnons ont produit un flamenco de très haut niveau qui dans sa démarche, évoque le travail du chorégraphe et danseur tunisien Rochdi Belgasmi qui lui aussi, tente brillamment de sortir notre danse traditionnelle des entraves folkloriques. Avec Marco Flores, c’est un flamenco de la plénitude qui était exprimé, un cri du cœur porté par un lumineux projet artistique.

Le public ne s’y est pas trompé et a réservé une ovation de plusieurs minutes aux artistes à bout de souffle après une formidable prestation où chaque souffle, chaque geste et chaque arpège tutoyaient les limbes.

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Prix des voitures en Tunisie : Un mur infranchissable pour les acheteurs

08. Dezember 2025 um 12:40

Le marché automobile tunisien est à la croisée des chemins. Les tarifs des véhicules flambent, les modèles populaires sont saturés, et le parc vieillit rapidement. Selon Brahim Debbech, président de la Chambre des concessionnaires et constructeurs automobiles, le système actuel de taxes et de montage local rend l’accès à la voiture quasi impossible pour le citoyen moyen.

Les voitures neuves, même basiques, atteignent des prix prohibitif. Entre la fiscalité qui pèse sur presque la moitié du coût final, les frais d’importation, et le surcoût des technologies modernes (voitures électriques, hybrides, connectées), la voiture est devenue un luxe. Le pouvoir d’achat tunisien, fragilisé, ne peut plus suivre. Les acheteurs sont contraints de se tourner vers des solutions alternatives ou de différer leur acquisition.

La voiture populaire : un succès coincé

Les modèles dits « populaires », plafonnés à 35.000 dinars, connaissent une demande explosive. Plus de 7800 unités ont été vendues jusqu’à fin octobre, et le chiffre devrait dépasser 10.000 pour 2025. Pourtant, de nombreux Tunisiens attendent leur véhicule depuis plusieurs années, soulignant un déséquilibre profond entre capacité de production et besoins du marché.

Pour contourner les prix, près de 25.000 véhicules ont été importés via le mécanisme FCR jusqu’à fin octobre 2025. Une bouffée d’air pour les acheteurs, mais une solution provisoire. Elle ne résout ni l’inaccessibilité des véhicules neufs, ni le vieillissement du parc, dont 50% des voitures ont plus de 15 ans.

La transition électrique freinée par le coût et l’infrastructure

Le marché des véhicules électriques reste embryonnaire : à peine 400 voitures enregistrées en 2025. L’insuffisance des bornes de recharge (moins de 160 dans tout le pays) et le coût élevé empêchent tout essor. Même les modèles hybrides et rechargeables, malgré les mesures fiscales prévues en 2026, ne verront leurs prix baisser que marginalement.

La Tunisie possède un secteur des composants robustes, mais la production locale de voitures s’effondre. Les taxes cumulées sur les composants et le véhicule assemblé rendent le montage local non compétitif, favorisant l’importation et maintenant des prix élevés pour les consommateurs. Une occasion manquée de produire à moindre coût et d’ouvrir des perspectives d’exportation.

Solutions pour rendre la voiture accessible

Brahim Debbech préconise trois leviers pour rendre la voiture accessible :

  • Réviser la fiscalité sur les véhicules de petite taille pour réduire l’écart entre modèles populaires et non-populaires ;
  • Relancer la production locale avec des mesures fiscales et industrielles attractives ;
  • Développer les infrastructures électriques pour soutenir la transition vers les véhicules modernes et réduire le coût global pour l’utilisateur.

Certaines catégories, notamment les hybrides rechargeables, pourraient bénéficier d’allègements fiscaux et voir leurs prix légèrement diminuer. Mais pour que le marché retrouve un équilibre, une réforme structurelle est nécessaire, impliquant fiscalité, production et politique d’importation.

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Suspension du tiers-payant : Les pharmaciens stoppent la prise en charge CNAM dès aujourd’hui

08. Dezember 2025 um 11:51

Aujourd’hui, le SPOT met en œuvre sa décision de suspendre le système de tiers-payant pour les assurés de la CNAM. À partir de ce 8 décembre, les pharmacies ne délivreront plus les médicaments pris en charge dans le cadre du tiers-payant, jusqu’à nouvel ordre.

Cette mesure radicale intervient après l’accumulation des dettes de la CNAM envers les officines, l’absence de garanties contractuelles claires après les négociations, ainsi qu’une crise financière profonde dans l’ensemble de la chaîne pharmaceutique – des grossistes aux officines.

Motifs invoqués par les pharmaciens

Le SPOT explique sa décision par plusieurs raisons :

  • Le non-règlement des créances dues par la CNAM aux pharmaciens, ce qui met en danger la viabilité financière des officines.
  • L’absence de « vision claire » ou d’« engagement officiel » résultant des négociations, rendant incertaine la poursuite de la convention entre pharmaciens et CNAM.
  • Une détérioration générale de la chaîne de distribution du médicament, avec des grossistes et fournisseurs eux-mêmes en difficulté, menaçant l’ensemble de l’approvisionnement en médicaments.

Le syndicat réclame notamment la clarification du cadre juridique régissant les pharmacies, des mesures urgentes pour stabiliser la distribution, et un financement exceptionnel de la CNAM via la future loi de finances 2026.

Ce que cela change pour les assurés dès aujourd’hui

  • Les assurés de la CNAM devront désormais payer la totalité du coût des médicaments à la pharmacie — la prise en charge via tiers payant est suspendue jusqu’à nouvel accord.
  • Les remboursements, s’ils sont maintenus, seront différés ou feront l’objet d’un autre mécanisme, tant que les dettes de la CNAM n’auront pas été réglées.
  • Cette situation pourrait compliquer l’accès aux soins pour de nombreux citoyens, notamment les plus vulnérables, les malades chroniques ou les personnes vivant dans des zones rurales ou défavorisées.

Conséquences pour le système pharmaceutique

Le SPOT avertit que si la situation persiste, plusieurs officines – en particulier dans les zones intérieures – risquent de cesser l’activité, ce qui menacerait l’accès aux médicaments.

La rupture du tiers-payant pourrait engendrer une crise majeure de l’accès aux soins de base, aggravant les inégalités sociales et fragilisant davantage le système de santé public.

Le SPOT demande une intervention urgente des pouvoirs publics à savoir régler rapidement les dettes de la CNAM envers les pharmacies ; clarifier le cadre juridique des officines privées ; mettre en place un soutien financier exceptionnel pour garantir la continuité de la chaîne du médicament ; et garantir le droit des citoyens à l’accès aux traitements essentiels.

Les pharmaciens se disent prêts à reprendre le service de tiers-payant dès que des garanties financières et juridiques seront fournies. Mais sans solution rapide, le pays s’expose à une crise d’ampleur.

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Ooredoo Tunisie lance une collaboration stratégique avec Google Cloud et Oredata

08. Dezember 2025 um 11:45

Lors du Mobile World Congress Doha 2025, Ooredoo Tunisie a annoncé un partenariat stratégique avec Oredata et Google Cloud visant à accélérer la modernisation de son marketing et de ses interactions avec les abonnés, en s’appuyant sur les technologies avancées d’intelligence artificielle de Google Cloud.

Des technologies IA pour personnaliser l’expérience client

Cette alliance combine les dernières innovations en IA générative, notamment la plateforme Vertex AI et les modèles Gemini et Veo, avec des solutions de communication client de nouvelle génération. L’objectif est de permettre à Ooredoo Tunisie de proposer des campagnes et des expériences plus personnalisées, plus pertinentes et mieux synchronisées avec les besoins de ses utilisateurs.

Grâce à ce projet, l’opérateur optimisera toute sa chaîne de communication, depuis la création des contenus marketing jusqu’à la diffusion d’offres ciblées, offrant ainsi à ses équipes de nouveaux leviers de créativité, de précision et d’efficacité.

Oredata au cœur du déploiement des solutions Google Cloud

Oredata, partenaire de services gérés de Google Cloud, supervisera l’intégration et le déploiement de ces technologies IA au sein de l’écosystème marketing de l’opérateur.

« Chez Ooredoo, nos clients sont au centre de nos priorités », affirme Mansoor Rashid Alkhater, CEO de Ooredoo Tunisie. « Avec les capacités d’IA de Google Cloud et le savoir-faire d’Oredata, nous réinventons notre manière de communiquer afin de rendre chaque interaction plus personnalisée, plus pertinente et plus riche de sens. »

Pour Ömer Faruk Kurt, CEO d’Oredata, « cette collaboration ouvre une nouvelle phase d’innovation dans le marketing télécom. En réunissant les technologies IA de Google Cloud et l’expertise opérationnelle d’Oredata, Ooredoo Tunisie pourra établir de nouvelles références en matière d’engagement client et de créativité. »

Ghassan Kosta, Directeur Général Régional Google Cloud pour le Moyen-Orient et l’Afrique, souligne que « la vision de Ooredoo Tunisie illustre parfaitement comment l’IA peut renforcer la créativité tout en approfondissant la relation client. Cette collaboration permettra d’offrir des expériences personnalisées à grande échelle. »

Cette initiative confirme l’engagement de Ooredoo Tunisie en faveur de l’innovation, de l’excellence digitale et de la centration client, consolidant son rôle de pionnier régional dans la transformation marketing pilotée par l’IA au sein du groupe Ooredoo.

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Derby EST-CA (Juniors) : Que s’est-il passé hier au Parc B ?

08. Dezember 2025 um 10:20

Le derby Espérance – Club Africain accueilli hier par le Parc B a été émaillé par des agressions inacceptables subies par les Clubistes.

Cette violence reflète l’ambiance délétère dans laquelle se déroulent parfois les rencontres sportives des jeunes et les dangers encourus par ces derniers à cause de publics fanatisés.

Cette violence devenue ordinaire ne doit pas être passée sous silence par les équipes concernées, la Ligue et la Fédération.

Hier, le match EST-CA dans la catégorie juniors a été arrêté avant terme, à deux minutes de la fin, alors que le Club Africain menait par 2 à 1. Un envahissement brutal a entraîné l’arrêt du match et causé plusieurs blessés dans le camp clubiste.

Triste réalité et stupides agissements de supporteurs qui sont la honte de notre sport.

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